Recherche:L’Injustice environnementale : le cas des Houmas de Louisiane

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L’Injustice environnementale : le cas des Houmas de Louisiane

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Par J. N. Squire

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

Choix de l'objet d'étude[modifier | modifier le wikicode]

Ce choix de sujet serait peut-être aussi rapprochable des études réalisées sur les Métis du Canada.

Les Houmas semblent être une des nations natives américaines (notamment sous le terme d'Indiens des Bayous) évoquées suites aux catastrophes ayant affecté récemment la Louisiane, aussi bien naturelles qu'industrielles. [Deep Water Horizon 2010, Le Figaro ; ouragans ; disparition de l'île Jean Charles]. Leur statut particulier, où ils sont partiellement reconnus au niveau local et par le bureau de Recensement fédéral, mais pas par le BIA, fait d'eux une nation au statut rare aux États-Unis.

Principes de recherche[modifier | modifier le wikicode]

Résumé succinct.

Deux objectifs sont créés par le besoin d'évaluer une éventuelle opportunité de recherche en géographie. Réaliser une synthèse bibliographique sur la recherche utilisable en géographie jusqu'à nos jours, afin d'obtenir un panorama le plus complet possible avant de lancer des recherches scientifiques, est le premier. Lier ces éléments et les zones d'ombres du sujet aux méthodes de recherche en géographie est le second. [Ajouter un troisième ?]

Détailler un peu le principe des études de cas (notamment grâce à Gomez B. et Jones J. P., 2010, pp. 67-69).

S’inspirer des grandes parties du livre de Gomez et Jones pour structurer cette sous-partie, à savoir : théorie et méthodologie, collecte des données (à faire soi-même ou analyse d'existantes), représentation et analyse, obligations éthiques et du processus d'écriture.

Sur l'adaptation des Houmas, il faudra considérer l'adaptation de ce système socio-écologique tant au niveau des différentes échelles d'espace que de temps. En effet, un système comporte différents cycles d'adaptation qui dépendent des liens entre ces échelles, de leurs hiérarchies et de leurs perturbations. Des changements de cycles s'opèrent via des franchissement de seuils (Walker et David, 2006, pp. 89-93).

Situation des Houmas contemporains[modifier | modifier le wikicode]

Généralités[modifier | modifier le wikicode]

Identification et classification des amérindiens aux USA[modifier | modifier le wikicode]

Sources diverses, dont les textes du BIA et l'ouvrage de Deloria et Salisbury (cf bibliographie).

  1. Reconnaissance fédérale
  2. Reconnaissance limitée aux États
  3. Revendications de communautés se réclamant native americans

Bref historique des relations entre les Amérindiens et le gouvernement Américain[modifier | modifier le wikicode]

L’Époque des traités[modifier | modifier le wikicode]
Création du Bureau des affaires indiennes et émancipation progressive des tribus (empowerment)[modifier | modifier le wikicode]

Le Bureau des affaire indiennes (Bureau of Indian Affairs) est une agence fédérale américaine créée le 11 mars 1824[1].

Fonctionnement d’une réserve indienne[modifier | modifier le wikicode]

Réserves fédérales et réserves d'État.

Répartition selon différentes méthodes[modifier | modifier le wikicode]

Les données géodémographiques sont très difficiles à obtenir pour une nation amérindienne non reconnue. Il semble toutefois que les deux méthodes ci-dessous permettent d’obtenir une première idée de la répartition spatiale des Houmas en Louisiane.

La Houma United Nation[modifier | modifier le wikicode]

La Nation Unie Houma (en anglais Houma United Nation[2]) est une organisation représentant les descendants des Houmas qui revendique une reconnaissance fédérale et un territoire tribal [toujours le cas? À vérifier].

Reconnue officiellement par l'État de Louisiane en 1972[3], elle fit part de son intention d'être reconnue au niveau fédéral en 1979[4]. Elle officialisa sa demande en 1994, qui lui fut refusée[5].

Suite à ce refus, plusieurs tribus se séparèrent de l'HUN. En 1995, la Biloxi-Chitimacha Confederation of Muskogee[2] fit part au BIA de son intention de demander la reconnaissance fédérale[4], tandis que l'État de Louisiane la reconnut officiellement en 2005[3]. En 1996, c'est la Pointe-au-Chien Tribe[2] qui notifia l'agence fédérale[2],[4], tandis que la reconnaissance par l'État local eu lieu en 2004[3].

American Community Survey[modifier | modifier le wikicode]

Pas de données suffisamment abondantes pour faire des traitements élaborés.

Recensement, dénombrements élémentaires, American Community Survey (échantillon petit, seulement « 5 years estimates » utilisables, pas de précision territoriale, pas possible de descendre en dessous de la paroisse). Cela rend les comparaisons et autres analyses sur une seule variable, par exemple l'importance démographique des petites communautés dans le temps, incertaines puisque cela crée des marges d'erreur importantes[6]. (prendre un exemple dans les données sur les Houmas dans les deux paroisses principales).

Tabulations, pourcentages, cartes de répartition. Comme c'est une enquête sur échantillon, indiquer estimation et intervalle de confiance. Enquête à 1% pour American Community Survey ; il s'agit d'un micro-recensement répondant aux questions sur conditions de vie des ménages, ressources, de manière statistique, crédible pour les grands ensembles territoriaux, mais qui pose des problèmes lorsqu'il s'agit d'une petite population ou territoire. Sourcer avec documents du Bureau de recensement (note : l'ancien système de recherche de fichiers sera supprimé au cours de l'année 2020).

[Inclure cartes]

Identité politique[modifier | modifier le wikicode]

La question environnementale est traitée de façon différente aux USA, notamment l'acceptation du phénomène de changement climatique actuel d'origine humaine, selon l'affiliation au parti Républicain ou Démocrate. [Apporter les sources pour les pourcentages].

Cadre environnemental[modifier | modifier le wikicode]

[à développer sourcer]

Commencer à définir cadre territorial dans lequel vivent les Houmas. Proche d'une géographique vidalienne.

Milieu physique[modifier | modifier le wikicode]

Delta du Mississippi, origine géologique, fonctionnement, sédimentation (rupture des digues naturelles pendant les inondations pour apporter de nouveaux sédiments dans le delta), biogéographie, écosystème, faune, végétation. Tout cela pour justifier la problématique environnementale à laquelle sont confrontés les Houmas.

Ressources utilisées par la population[modifier | modifier le wikicode]

Décrire de quoi ils vivent. Minorité qui tire l'essentiel de moyens de subsistance des ressources naturelles de leur territoire. Vivent surtout de la pêche (crevettiers). Freshwater marshes (marais d'eau douce) dans le delta (bayou, forêt inondée, trappe, chasse à l'alligator, etc), salted water marshes (marais d'eau salée), surtout herbus et eau saumâtre plus au Sud (pêche aux huîtres et aux crevettes, crabe (softshell crabe)).

Questions environnementales[modifier | modifier le wikicode]

Après cadre environnemental, problèmes qui s'y posent. Relier question amérindienne et environnementale en avançant piste qu'on ne peut pas résoudre.

Éventuellement évoquer la question de la résilience du système, ainsi que ce qu'est la résilience.

Un milieu menacé de toutes parts[modifier | modifier le wikicode]

Submersion marine[modifier | modifier le wikicode]

Fig. 1. : Maison affaissée de l'île Jean Charles après l'ouragan Gustav, en 2008.

Subsidence, submersion marine (terme de recherche internet=>wetland losses), lente transgression marine, relative sea level rise (sol s'enfonce, hausse du niveau marin, travaux de Barras, USGS). État Louisiane, coastal restoration plans. Zone particulière du centre du delta. Bassin de la Barataria. Érosion a aggravée par canaux pour exploitation pétrolière, ravages du rat musqué (berges des canaux).

Controverse inverse : dérivation du Mississippi pour recharger en sédiments car le fleuve apporte trop d'eau douce, ce qui tue bancs d’huîtres et repousse les crevettes au large.

Ravage des ouragans[modifier | modifier le wikicode]

Katrina et Rita en 2005.

Ouragans de 2020 ?

Pollutions aux hydrocarbures[modifier | modifier le wikicode]

Pollutions par les hydrocarbures, causes locales (rupture d'oléoduc, de gazoduc (delta quadrillé de canalisation souterraines)). Raffineries et terminaux de chargement de brut sont au niveau du Mississipi. Une grande partie des constructions de canaux pour construire pipelines. Environnent fragile. Cas aussi du naufrage de Deep Water Horizon en 2010.

Injustice environnementale ?[modifier | modifier le wikicode]

Enchainer avec la question: les Houmas sont-ils discriminés, victimes d'injustices environnementales ? Dans cette partie 3, évoquer cette question. Il faut partir d'une discussion sur ce qu'est une injustice environnementale. Sources en ligne.

Origines et popularisation du terme[modifier | modifier le wikicode]

Histoire ancienne : disparition[modifier | modifier le wikicode]

Vers 1700

Les Houmas sont une tribu vivant à l'époque de leur découverte par les Européens dans les terres de promontoires (blufflands), des territoires de l'actuelle Louisiane peu inondables au nord-est du delta du Mississippi (Kniffen, p. 16-19). Elle pourrait être une ramification des Chakchiumas car nom signifie signifie « rouge » en choctaw ou en jargon mobilien. Ce mot est en lien avec le symbole des Houmas et des Chiakchioumas, l'écrevisse rouge de Louisiane. Le premier site attesté se trouve sur un promontoire longeant une boucle du Mississippi, actuellement l'emplacement d'Angola (p.49), ferme et pénitencier d’État de Louisiane.

La première mention écrite de la tribu remonte à 1682, lorsque le Français LaSalle remonta le cours du Mississippi[7]. Cependant, le premier contact direct eut lieu en 1699, lors du passage de l’explorateur Pierre Le Moyne d’Iberville. À l’époque, la tribu se situait au niveau de la confluence entre le fleuve et la Red River, là où se trouve aujourd’hui le Louisiana State Penitentiary à Angola (Brasseaux 2005, p.117).

En 1700, les Houmas, affaiblis par une maladie importée par les Européens, signèrent leur premier traité avec les Français, permettant notamment de régler un conflit frontalier avec une autre tribu au niveau de l’actuelle Bâton-Rouge, mais aussi la formation d’un interprète et, plus important, l’implantation d’une mission catholique qui conduit progressivement à leur conversion (pp. 118 – 129).

Alors que ces accords permettaient un commerce bénéfique avec les colons qui les fournissaient en toute sorte de biens utiles, la dépendance économique des Houmas fut exploitée pour les utiliser dans les guerres contre les autres nations colonisatrices, en particuliers leurs tribus alliées (pp. 119 – 120).

C’est dans ce contexte de guerres intertribales que les Houmas fuirent en 1706 vers le Sud, jusqu’au Bayou St. John, dans l’actuelle Nouvelle-Orléans. L’élément déclencheur, selon l’historien Carl Brasseaux, fut le massacre de plus de la moitié de la tribu par les Tunica, alors réfugiés, avant d’émigrer de nouveau en 1709, cette fois à proximité de l’actuelle Donaldsonville. Ce ne fut que le début de mouvements migratoires des Houmas, qui se déplacèrent de plus en plus dans les marais maritimes du Sud du delta du Mississippi (p. 120).

Tout au long de leurs migrations dans la sphère d’influence de la Nouvelle-Orléans, les Houmas se mélangèrent alors avec les réfugiés d’autres nations indiennes. Malgré ces mariages intertribaux, l’appellation « Houma » subsista et servit alors pour désigner la nation pan-tribale résultante (Kniffen, p.78). Suite au traité de Paris du 10 février 1763, le partitionnement de la Louisiane entre l’Espagne, qui occupa le sud-Ouest du delta du Mississippi, la France, et la Grande-Bretagne eut pour conséquences un harcèlement constant des Houmas coupés de leurs alliés traditionnels et des tribus affiliées aux ennemis (Brasseaux 2005, p.121-122).

Les relations entre colons et indiens se dégradèrent significativement au milieu des années 1770, après la scission de la nation en trois bandes dirigées par des chefs différents et l’implantation des Acadiens expulsés du Québec sur des paroisses[8] alors majoritairement houmas, comme celle du bayou Lafourche, et au commerce d’alcool contrebande qui, selon les Français, minait l’efficacité potentielle du petit nombre de guerriers restants. Les colons se plaignirent de vols croissants de cultures et de leurs porcs, les indiens armés n’hésitant pas à faire feu à la moindre tentative de résistance, notamment dans les années 1780. Soucieuses de ne pas détériorer la situation, les autorités firent preuve d’un certain laxisme vis-à-vis des Houmas[9] (Brasseaux 1987, p. 182 – 183).  

L’opinion des colons s’améliora brièvement en 1785 (p. 183) lorsque des guerriers houmas se firent mercenaires afin de pouvoir continuer à acheter du rhum et pourchassèrent des esclaves rebelles (Brasseaux 2005, pp. 124 – 125). On notera que les autorités coloniales firent généralement tout pour aliéner entre elles les communautés indiennes et noires, cela afin de garder la domination sur la région[10]. Mais ce qui provoqua la réhabilitation durable de l’image des Houmas fut leur migration forcée en mai 1788 suite à une violente épidémie de variole, qui réduisit drastiquement les contacts de ces derniers avec les colons. Dispersés vers le Sud, leur localisation précise resta longtemps inconnue des Européens, au point qu’il existe toujours aujourd’hui une polémique au sujet du caractère indien des Houmas actuels revendiquant une reconnaissance officielle par les autorités américaines. On constate en effet que la nation houma actuelle est notamment issue de mariages entre Houmas et Choctaw, ainsi qu'entre Houmas et Acadiens. Ce mélange fut si prononcé que la langue tribale des Houmas a presque totalement disparue de nos jours au profit du français cajun. S’étant installés à l’extrême Sud du centre du delta du Mississippi, les Houmas avaient aussi changé leurs moyens de subsistance, passant de l’agriculture à la pêche, la chasse, et les piégeages. Après leur réapparition, les Houmas sont restés relativement isolés, l’accès aux écoles réservées aux blancs leur ayant été refusé à l’époque, officiellement parce qu’il existait au sein de la nation des personnes issues de mariages entre natifs et noirs, la pauvreté induite permettant une relative conservation de la culture houma (pp. 124 – 128, Kniffen, pp. 78 – 79).

Réapparition des Houmas ?[modifier | modifier le wikicode]

[incomplet]

Concernant les Houmas, résumer les différentes crises auxquelles ils ont dû faire face dans le passé et comment ils ont été contraints de s'adapter. Expliquer de façon simplifiée le principe de résilience. Évoquer la question complexe de la conservation des traditions, étant donné que celles liées à la pêche viennent probablement de l'époque où la nation s'est déplacée vers le Sud du delta. Il y a en plus eu métissage avec des populations acadiennes, preuve supplémentaire que la nation a déjà évolué culturellement.

2010: Deep Water Horizon

En avril 2010, la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon de BP[11] coula dans le Golfe du Mexique, d’énormes quantités de pétrole brut ont commencé à s’échapper du sous-sol marin et flottèrent jusqu’aux côtes les plus proches du forage, en Louisiane, polluant profondément le delta du Mississipi et mettant bon nombre de pêcheurs au chômage technique. Une des premières populations touchées fut celle des amérindiens Houmas[12].

[évoquer continuité et contradictions avec la spoliation pétrolière et le fait qu'une partie des Houmas dépendent des emplois dans le secteur du pétrole]

Cas contemporain : la disparition de l'Isle de Jean Charles[modifier | modifier le wikicode]

[à remplir, cf ajouts en bibliographie]

[illustrer avec extrait de carte ancienne et carte contemporaine]

Source principale : Jesse, 2020 (à noter que les Houmas sont évoqués indirectement). Beaucoup d’articles de presse au sujet de l’île ont été publiés au fil des années, dont les habitants sont souvent évoqués comme les « premiers réfugiés climatiques d'Amérique »[13].

Point sur la situation actuelle : état de l'île, comment elle en est arrivée là, et les cas d'exclusion et d'injustice (Jesse 2020, 157-159).

Plan de relocalisation actuel[modifier | modifier le wikicode]

plan avec la communauté de la tribu Biloxi-Chitimacha-Choctaw.

Mais il y a aussi des Houmas et des habitants non-amérindiens. Pourquoi cet oubli et le présupposé qu'il n'y avait que des membres de la tribu Biloxi-Chitimacha-Choctaw ?

Perte de communication et concertation avec le gouvernement qui prend l'ascendant sur les acteurs locaux.

Futurs enjeux sur les relocalisations[modifier | modifier le wikicode]

Conséquences : incertitude des communautés de l'île, risque de perte de confiance dans le projet (notamment des B-C-C) et pour les projets futurs affectant d'autres communautés.

Plus loin : mettre en parallèle avec la pensée résiliente (nécessité d'impliquer les acteurs locaux), résilience des communautés, de leur tradition malgré les relocalisations à venir (car processus qui affecte tout le delta malgré le négationnisme envers le réchauffement climatique à l'œuvre dans le pays) ?

Approche ici micro-locale et non tribale, risque de fragmentation des communautés aux territoires trop étendus ? Quid des approches avec construction de centres tribaux dans les zones de relocalisation, comparer avec d'autres nations ? Faut-il considérer les nations autochtones de façon globale et leur laisser gérer, ou bien avoir une approche tribu par tribu ? (global vs particulier ? pistes dans pensée résiliente ?) Comment atténuer le risque de rivalités entre tribus ?

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

[à remplir]

Résumer les points précédents et souligner pour chacun les types de recherche qui pourraient être menés, voire les regrouper par catégorie.

Défis pour la rédaction de ce mémoire[modifier | modifier le wikicode]

  • Manque de sources en géographie et de données de qualité pour délimiter la communauté
  • Handicaps, dont manque de formation à l'époque à des logiciels gratuits tels que qGIS.
  • Éloignement (pas sur place, sites US difficilement accessibles depuis l'application dans l'Union Européenne du Règlement Européen de Protection des données).

Mieux délimiter la communauté[modifier | modifier le wikicode]

L'ACS est très difficile à manier pour les petites communautés, dont celle des Houmas, à l'aide des méthodes statistiques habituelles. Utiliser des typologies géodémographiques plus adaptées, ou du moins étudier leur faisabilité pour notre objet d'étude, par exemple celle proposée par Spielman et Singleton en 2015[6], pourrait permettre d'affiner l'analyse statistique.

Il est aussi possible d’envisager une étude sociologique sur le terrain, selon la méthodologie de géographie sociale comprenant des entretiens avec les habitants houmas de ces zones afin d’élaborer des hypothèses de réponses. [Enquêtes de terrain ?]

Étudier les relations entre la communauté et les autres acteurs du territoire[modifier | modifier le wikicode]

Il est aussi possible de se pencher sur le mode de fonctionnement des différents acteurs économiques et de leur comportement à l’égard des Houmas. [Pétroliers, gouvernements, habitants non-Houmas des zones, etc.]

Pistes supplémentaires[modifier | modifier le wikicode]

Étendre les possibilités de recherche à des thématiques plus larges que la seule notion de justice environnementale. Par exemple la résilience.

Idée de recherche : comparer la possibilité de reconnaissance des Houmas avec les cas des bandes ou tribus des Métis canadiens, reconnus bien plus tôt.

Faudrait-il que les Houmas retournent vivre dans les blufflands pour être résilients et échapper à ces injustices environnementales ? Plus : moins exposé aux menaces actuelles. Moins : besoin de financement ; il est possible qu'ils venaient déjà d'ailleurs (cf Kniffen); inconnue sur l’opinion de la communauté. Possibilité d'étude de géographie sociale et d'avant-projets de développement durable impliquant les Houmas.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Ouvrages[modifier | modifier le wikicode]

Ouvrages de synthèse en histoire et géographie[modifier | modifier le wikicode]

  • Clifford N., Cope M. et Gillespie T. V. (2016). Key Methods in Geography. 3e édition.
  • Deloria P. J. et Salisbury N. (2004). A companion to American Indian history. Chichester, U.K, Blackwell Publishing.
  • Gomez B. et Jones J. P. (2010). Research Methods in Geography: A Critical Introduction. Chichester, U.K., Wiley-Blackwell.
  • Paskoff R. (1998). Les littoraux : impact des aménagements sur leur évolution. Ed. A. Colin, Paris, 260 p.
  • Robbins P., Hintz J. et Moore S. A. (2014). Environment and Society: A Critical Introduction. Chichester, U.K., Wiley-Blackwell. 2e édition.

Ouvrages sur la Louisiane et les Houmas[modifier | modifier le wikicode]

  • (en) Carl A. Brasseaux, French, Cajun, Creole, Houma : a primer on francophone Louisiana, Bâton-Rouge, Louisiana State University Press, 2005, 176 p. (ISBN 9780807130360) (OCLC 774295468) [lire en ligne] 
  • Brasseaux C.A. (2005). French, Cajun, Creole, Houma : A Primer on Francophone Louisiana. Louisiana State University Press, Bâton-Rouge, 159 p.
  • Brasseaux C.A. (1987). The Founding of New Acadia : The Beginnings of Acadian Life in Louisiana, 1765 – 1803. Louisiana State University Press, Bâton-Rouge, 229 p.
  • Jessee N. (2020) Community Resettlement in Louisiana: Learning from Histories of Horror and Hope. In: Laska S. (eds) Louisiana's Response to Extreme Weather. Extreme Weather and Society. Springer, Cham
  • Kniffen F.B., Gregory H.F., Stokes G.A. (1987). The Historic indian tribes of Louisiana : From 1542 to the Present. Louisiana State University Press, Bâton-Rouge, 324 p.
  • Hallowell C. (2005). Holding Back the Sea : The Struggle on the Gulf Coast to Save America. Harper Perenial, New York, 265 p.

Textes législatifs et administratifs[modifier | modifier le wikicode]

Articles de presse[modifier | modifier le wikicode]

Presse généraliste[modifier | modifier le wikicode]

Presse spécialisée[modifier | modifier le wikicode]

Site web[modifier | modifier le wikicode]

http://www.census.gov (site américain). Census Bureau, site du Bureau de recensement des États-Unis.

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. « Bureau of Indian Affairs (BIA) | Indian Affairs », sur www.bia.gov (consulté le 21 septembre 2020)
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 (en) « List of Federal and State Recognized Tribes », sur www.ncsl.org (consulté le 25 octobre 2019)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 « Louisiana Governor's Office of Indian Affairs », sur web.archive.org, (consulté le 21 septembre 2020)
  4. 4,0 4,1 et 4,2 http://www.bia.gov/cs/groups/xofa/documents/text/idc-020619.pdf
  5. Letter of Intent to Petition 07/10/1979; Proposed Finding 12/22/1994, 59 FR 6618.
  6. 6,0 et 6,1 Seth E. Spielman et Alex Singleton, « Studying Neighborhoods Using Uncertain Data from the American Community Survey: A Contextual Approach », Annals of the Association of American Geographers, vol. 105, no  5, 2015-09-03, p. 1003–1025 (ISSN 0004-5608) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2020-09-21)]
  7. « Houma History ». United Houma Nation, site internet officiel de la nation Houma.
  8. La paroisse est une division territoriale de Louisiane. Elle est équivalente aux ''counties'' (comtés) des autre États américains.
  9. C.A. Brasseaux (1987), op. cit, p. 182 – 183.
  10. F.B. Kniffen, H.F. Gregory, G.A. Stokes, op. cit., p. 79.
  11. BP : British Petroleum, compagnie pétrolière britannique d’envergure internationale.
  12. Portes 2010
  13. (en) Coral Davenport et Campbell Robertson, « Resettling the First American ‘Climate Refugees’ (Published 2016) », The New York Times, 2016-05-02 (ISSN 0362-4331) [texte intégral (page consultée le 2020-10-13)]

Documents annexes[modifier | modifier le wikicode]

  • Carte de données de l'American Community Survey de 2015 présentant le nombre de Houmas déclarés en Louisiane par rapport à la population totale des paroisses.
  • Carte du nombre de Houmas, Chitimatchas et Choktaws par paroisse en Louisiane selon le Recensement de 2010.
  • Carte de la proportion de Houmas, Chitimatchas et Choktaws pour 100 habitants par paroisse en Louisiane selon le Recensement de 2010.