Qualité de vie liée à la santé/Qualité de vie et cancer du sein

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Qualité de vie et cancer du sein
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Chapitre no 5
Leçon : Qualité de vie liée à la santé
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Introduction[modifier | modifier le wikicode]

Le cancer du sein débute dans les cellules du sein ; la tumeur cancéreuse dite maligne est un groupe de cellules cancéreuses susceptibles d’envahir et d’anéantir le tissu voisin, puis d’autres parties du corps (Société Canadienne du Cancer). Paradoxalement, la qualité de vie physique diminue avec l’âge tandis que la qualité de vie mentale augmente avec l’âge. Ainsi, chez les femmes de 50 ans et moins, ce sont la maladie (symptômes, évolution) et les traitements qui affectent le plus la qualité de vie. Entre 50 et 65 ans, les traitements prédisent davantage la qualité de vie mentale (Le Corroller-Soriano et al., 2010). Chez les femmes de plus de 65 ans, la qualité de vie est davantage influencée par le niveau d'étude.

Epidémiologie[modifier | modifier le wikicode]

Nombres d'articles publiés dans PubMed sur la qualité de vie et le cancer du sein par années de publications des articles

Malgré la diminution de la mortalité dans les pays industrialisés, grâce aux dépistages précoces et aux traitements, la France est le pays européen avec la fréquence de cancer du sein la plus élevée, les femmes étant majoritairement touchées (Sancho-Garnier et Colonna, 2019). En France, le cancer du sein reste le plus fréquent des cancers, avec environ 58 000 nouveaux cas et le plus mortel en nombre avec 12 000 décès par an. Pourtant, c’est un des cancers où la survie est la meilleure, avec une survie nette du cancer du sein qui s'élève à 78% à 10 ans (Cowppli-Bony et al., 2019). Selon l’Institut National du Cancer, si une dégradation de la qualité de vie physique est observée entre 2004 et 2012, chez les patients atteints du cancer du sein, le niveau de la qualité de vie mentale est parmi les plus élevés (Le Corroller-Soriano et al., 2010). La fréquence du cancer du sein en France à un effet indirect sur la qualité de vie. En effet, par l’amélioration des connaissances sur le sujet, de nouveaux moyens de prise en soins voient le jour. Par exemple, la psycho-oncologie permet de prévenir et de réduire autant que possible la souffrance psychologique du patient. Celle-ci améliore non seulement la qualité de vie du patient, mais aussi ses relations sociales et son adhésion au traitement (Ben Ammar Sghari et Hammami, 2017).

Comme vous l'indique ce graphique, construit par notre promotion, à partir des articles publiés au sein de la base de données PubMed, les thématiques de qualité de vie et de cancer du sein ont été saisies par les chercheurs à partir de 1980, pour augmenter de manière exponentielle et atteindre 1100 publications annuelles de nos jours, démontrant l'intérêt porté au sujet et son importance du point de vue scientifique.

Symptômes du cancer du sein[modifier | modifier le wikicode]

D’après l’Institut National du Cancer, le symptôme le plus observé dans un premier temps pour ce cancer, est une boule localisée au niveau du sein, à la consistance dure et aux contours irréguliers. D’autres manifestations, tels que des ganglions durs non douloureux sous les bras au niveau des aisselles, peuvent laisser suspecter la présence du cancer. Il est nécessaire de prendre ces symptômes en considération afin de détecter le cancer à un stade encore précoce. Puis, sont observés des changements au niveau de la forme globale des seins ou de la peau du sein se traduisant par un écoulement au niveau du mamelon, ou par une rétractation de la zone autour, un œdème, ou encore un changement de couleur de la peau (rougeur ou couleur orangée). Si les symptômes sont dépistés plus tardivement, le cancer peut se développer et se propager dans d’autres parties du corps entraînant des symptômes “plus tardifs” tels que des douleurs osseuses, des nausées, un essoufflement, des maux de tête, une perte de poids, une toux, une faiblesse musculaire, etc. (Institut National du Cancer du Sein). Le cancer inflammatoire du sein représentant 1 à 4% des cas de cancer du sein, se manifeste par des rougeurs, un œdème ou une chaleur constatés au niveau des seins. Il est plus agressif et se développe plus rapidement que le cancer du sein typique. Selon une étude au Brésil sur des patients ambulatoires atteints de cancers, la douleur et la fatigue sont des indicateurs de réduction de la qualité de vie. La fatigue et l'insomnie sont en lien avec la diminution des capacités cognitives, le risque de dépression et la douleur sociale (Ferreira et al, 2008).

Dépistage et diagnostic[modifier | modifier le wikicode]

Dans le cas du cancer du sein, il existe un risque héréditaire d’environ 5-10%. Afin de mettre en lumière les contextes de prédispositions familiales, il est primordial de mettre en place des stratégies de surveillance ciblée par le dépistage précoce chez la population jeune (Cohen-Haguenauer, 2019). L’oncogénétique permet d’appréhender l’origine d’une histoire personnelle et familiale de cancer du sein, et ce, grâce à des ressources provenant de la génétique formelle et de la génétique moléculaire. Elle permet aussi de guider la prise en soin du patient et de ses apparentés (Chompret et al,. 2007).

Le dépistage du cancer peut se faire lors de l’apparition d’une symptomatologie mammaire constatée ou en l’absence de symptômes. Le diagnostic s’effectue par la mammographie, et si nécessaire, peut être complétée par une échographie. Les objectifs de ce bilan sont de confirmer toute suspicion diagnostique, de déterminer le type histologique de cancer, d’accompagner le patient lors de l’annonce du diagnostic en lui donnant les informations nécessaires. Recueillir un ensemble d’informations permet de guider le patient dans ses choix thérapeutiques et de développer son autonomie dans la prise en soin (HAS, 2010) (Boudier et al, 2019). Pour confirmer le diagnostic, une biopsie est réalisée (HAS, 2010). Un patient sur quatre déclare avoir perçu l’annonce du diagnostic comme “trop brutale” (Le Corrollere-Soriano et al., 2010). Lors de cette étape importante pour le patient, il est donc primordial de mettre en place des dispositifs lui permettant de vivre au mieux cet instant. Le Plan Cancer a contribué à améliorer les conditions d’annonce du diagnostic en déterminant un dispositif d’annonce en trois temps : l’annonce de la maladie, la proposition d’une prise en soin thérapeutique et la mise à disposition d’une équipe soignante (Boisserie-Lacroix, 2006).

Traitements[modifier | modifier le wikicode]

Il en existe deux types pour le cancer du sein :

  • Le traitement locorégional a pour but de diminuer la taille de la tumeur pour en faciliter le retrait. Il inclut la chirurgie par l’ablation de la tumeur et la radiothérapie.
  • Le traitement systémique a pour but de supprimer la maladie micrométastatique (e.g. chimiothérapie, hormonothérapie) (Institut National du Cancer du Sein, Hennequin, 2016).

Une étude française réalisée auprès de femmes atteintes du cancer du sein a montré une absence de différence significative entre la tumorectomie (ablation de la tumeur) et la mastectomie (ablation du totale sein) sur la qualité de vie et la sexualité (Dupont et al., 2007). Selon l’Inserm, l'hormonothérapie, en raison des effets secondaires indésirables particulièrement gênants, a un impact plus important sur la qualité de vie des femmes que la chimiothérapie. L’hormonothérapie est un traitement hormonal permettant de bloquer les œstrogènes (De Cremoux, 2011), qui peut avoir des effets notamment au niveau de la sexualité (Poinsot et al, 2005). Il existe des effets secondaires immédiats liés aux autres traitements du cancer du sein, voire des séquelles. Les patients rapportent des incidences physiques comme des lymphoedèmes (gonflement d’une partie du corps), des limitations des mouvements de l’épaule, de la prise de poids, une ménopause précoce et une toxicité cardiaque. Au niveau psychologique, les traitements provoquent ou majorent l’anxiété, la dépression, les difficultés au niveau de l’image corporelle et la fatigue. Il existe également des effets au niveau social, variables d’un individu à un autre, qui sont plus difficiles à quantifier (Mercier, Schraub, 2005). L’éducation thérapeutique est une prise en soin permettant de développer l’autonomie du patient vis-à-vis de sa maladie, d’améliorer son état de santé, sa qualité de vie et celle de ses proches (HAS, 2010).

Qualité de vie après le cancer[modifier | modifier le wikicode]

La tumorectomie ou la mastectomie a des effets sur la qualité de vie de la femme, même après la maladie. Le vécu est différent pour chaque femme mais pour la plupart, des altérations au niveau de l’image de soi, de la féminité et de la sexualité sont constatées. Une reconstruction mammaire peut être proposée (Châtelet, Ricadat et Taïeb, 2017) ; un processus de deuil est alors nécessaire pour faire face à la perte du sein antérieur et pour appréhender le sein reconstruit (Henry et al., 2010). Après une mastectomie, selon plusieurs travaux, les “survivants” du cancer doivent faire face à une difficile réinsertion professionnelle, notamment à cause des effets secondaires des traitements (Tarantini et al. 2014). Il existe des associations dont le but est d'accompagner les femmes après le cancer comme l’Association Francophone de l’Après Cancer du Sein (AFACS). D’après une revue systématique de la littérature de 2019, traitant de la période post-mastectomie, 32 facteurs empiriques affectent la qualité de vie des patientes. Ils peuvent être regroupés en quatre catégories différentes : variables chirurgicales, cliniques, psychosociales et sociodémographiques. Cela confirme la nécessité d'adopter une approche plus globale et de prendre en compte les variables psychosociales, cliniques et sociodémographiques préopératoires pour mieux comprendre la qualité de vie globale de ces patients et mettre en œuvre de futures mesures préventives. Cette revue va au-delà des facteurs chirurgicaux de morbidité et utilise les résultats rapportés par les patients pour couvrir des questions plus larges qui influencent la qualité de vie, en particulier les facteurs psychosociaux, cliniques et sociodémographiques préopératoires.

Mesure de la qualité de vie en lien avec le cancer du sein[modifier | modifier le wikicode]

Afin de mesurer les effets du cancer du sein sur la qualité de vie liée à la santé, il est possible d’utiliser des entretiens psychologiques et questionnaires génériques (Mercier et Schraub, 1995).

  • Le QLQ-C30, échelle générale, est un auto-questionnaire comportant 30 items.

Il est composé de 5 échelles fonctionnelles (physique, activité quotidienne, émotionnelle, cognitive et sociale), de 9 échelles symptomatiques (fatigue, nausées, douleur, dyspnée, insomnie, perte d’appétit, constipation, diarrhée et impact financier) et d’1 échelle évaluant l’état de santé global et la qualité de vie. Les réponses aux items se cotent grâce à une échelle de Likert en 5 points et pour certains items grâce à une échelle de réponse allant de 1 “état très mauvais” à 7 “excellent état” (HAS, 2019). Parmi les échelles spécifiques, nous citerons :

  • Le FACT-B, échelle d’évaluation fonctionnelle de la thérapie anti-cancéreuse du sein. L’échelle comporte 37 items évaluant plusieurs dimensions : le bien-être physique, social, émotionnel, fonctionnel ainsi qu'une sous-échelle du cancer du sein ( BCS). Les réponses sont cotées grâce à une échelle de Likert en 5 points. Le questionnaire présente une bonne consistance interne (alpha = 0.90) (Brady et al., 1997).
  • The Breast Cancer Patient version, échelle en 46 items mesurant la qualité de vie chez les patients présentant un cancer du sein. Ce questionnaire inclut 4 dimensions du bien-être : physique, psychologique, social et spirituel (Ferrell et Grant, 2012).

Les stratégies pour améliorer la qualité de vie des patientes atteintes d’un cancer du sein : une perspective historique[modifier | modifier le wikicode]

La prise en compte de la qualité de vie pour les patientes atteintes de cancer du sein peut être analysée sous l’angle historique. En effet, l’offre de prise en charge actuelle, intègre différentes dimensions : physique, biologique, psychique, sociale. Elle est le résultat de différentes évolutions, notamment d’une amélioration des traitements et des stratégies de prévention et du développement de soins et de soutiens complémentaires.

Une amélioration de la qualité de vie par des traitements personnalisés et la mise en place de stratégies de prévention[modifier | modifier le wikicode]

Henri Roché (2013) rappelle que l’histoire des traitements relatifs au cancer du sein débute à la fin du XIXè siècle. En 1894, William Halsted développe une technique chirurgicale de mastectomie. En 1896, Sir George Beatson démontre l’hormonodépendance de certains cancers du sein métastatiques par une ovariectomie, chez des femmes préménopausées. Dès le début du XXème siècle, les radiothérapies se développent. Dans les années 1970, les chimiothérapies prennent une place prépondérante. En 1976, Banadonna démontre pour la première fois, l’amélioration du pronostic de cancer du sein, grâce à la chimiothérapie. Dans les années 1980, la chimiothérapie préopératoire a été proposée, et s’est développé la personnalisation des traitements selon les caractéristiques génotypiques et phénotypiques de la cellule tumorale. Dans les années 1990, la chirurgie initialement maximaliste est allégée, pour tendre vers une chirurgie conservatrice. En effet, les indications de mastectomie définitive vont se restreindre. La radiothérapie est indiquée dans les cas de conservation mammaire, mais aussi pour diminuer le risque de récidive. Les évolutions en termes de radiothérapies se recentrent sur le fractionnement des doses et l’irradiation partielle du sein. L’hormonothérapie est possible pour les cancers hormonosensibles. Ainsi, au fil des années, les traitements ont évolué en étant moins agressifs et en prenant en compte la préservation de l’image de la femme et les risques de toxicités ou de séquelles tardives.

Par ailleurs, la qualité de vie des patientes dépend du stade de découverte de la maladie et la lourdeur des traitements qui en découlent. Les stratégies de prévention et de dépistage ont pour objectif de dépister le cancer à un stade précoce pour alléger la prise en charge et augmenter le pronostic vital. L’institut national du cancer rappelle que la survie à 5 ans est de 99 % pour un cancer du sein détecté à un stade précoce, alors qu’elle n’est que de 26 % pour un cancer métastasé. Dans les années 1970, les grandes campagnes de dépistage du cancer du sein ont été initiées à New York, puis dans les pays scandinaves. En France, les expériences dans des départements pilotes ont démarré dans les années 1990 et la généralisation du dépistage a été instaurée en 2004 (Dilhuydy, 2004). De cette façon, tous les deux ans, les femmes de 50 à 74 sont invitées à effectuer un examen clinique des seins et une mammographie de dépistage. La ligue contre le cancer précise qu’aujourd’hui, en moyenne, les tumeurs dépistées mesurent 1,5 centimètre contre plus de 3 centimètres dans les années 1960 ; avec bien sûr, un taux de guérison plus important.

De cette manière, la qualité de vie des patientes a pu évoluer au rythme des progrès en termes de traitements et de dépistage ; en parallèle, il faut noter que cette évolution est également la conséquence de l’introduction des soins et des soutiens complémentaires à ces prises en soin.

Qualité de vie et cancer du sein : le développement des soins de supports et de soutien[modifier | modifier le wikicode]

L’institut national du cancer donne la définition des soins de supports : « de l’anglais "supportive care", les « soins de support » sont définis comme l'ensemble des soins et soutiens nécessaires aux personnes malades tout au long de la maladie. Ils se font en association avec les traitements spécifiques contre le cancer éventuellement mis en place. » En 2005, la circulaire n° DHOS/SDO/2005/101 du 22 février 2005 relative à l’organisation des soins en cancérologie précise que tout patient atteint d’un cancer doit pouvoir accéder à ces soins de supports, ils « répondent à des besoins qui peuvent survenir pendant la maladie et lors de ses suites et qui concernent principalement la prise en compte de la douleur et de la fatigue, mais aussi les problèmes nutritionnels, les troubles digestifs, respiratoires et génito-urinaires, les troubles moteurs, les handicaps et les problèmes odontologiques. Ils concernent également les difficultés sociales, la souffrance psychique, les perturbations de l'image corporelle et l'accompagnement de fin de vie ». Dans le guide du patient, relatif aux traitements des cancers du sein, l’institut national du cancer et la ligue contre le cancer intègrent les soins de supports dans la prise en charge de la qualité de vie. Il est précisé que ces soins de support « sont assurés par l’ensemble de l’équipe soignante ou, parfois, par des professionnels spécialisés : médecin généraliste, spécialiste de la douleur, assistant social, diététicien, psychologue, kinésithérapeute, socio-esthéticienne, sexologue, etc. ». Les soins dispensés regroupent notamment :

  1. la prise en charge des effets secondaires des différents traitements,
  2. la proposition d'un espace de rencontre avec un psychologue,
  3. l’évaluation et le traitement de la douleur,
  4. la possibilité de rencontrer un spécialiste de la nutrition,
  5. la prise en charge de la fatigue,
  6. la possibilité de rencontrer un assistant social pour aider aux démarches administratives,
  7. la possibilité d’être accompagnée par une socio-esthéticienne.

Ces soins s’adressent aux patients malades ainsi qu’à son entourage dès le diagnostic de la maladie, pendant et après le traitement. Boquel (2016) présente un panorama des soins de support et thérapies complémentaires, et précise leur apport pour les patientes, parmi ces soins, on peut lister non exhaustivement :

  • L'acupuncture :

Une étude randomisée (Katherine & al., 2010) réalisée en aveugle a montré un apport de l’acupuncture pour diminuer la douleur, la raideur et et améliorer la capacité fonctionnelle et le bien-être physique chez des patientes sous anti-aromatases (échantillon de 43 patientes ).

  • Les TCC :

Dans une étude de Robb (2006), près de 38% des patients cancéreux ayant suivi un programme cognitif et comportemental pour la gestion de la douleur ont diminué leur demande en analgésique. Les Thérapies cognitivo- comportementales (TCC) s’appuient particulièrement sur des stratégies d’attention (détournement de l’attention sur un objet non douloureux), des stratégies d’interprétation (transformation de la douleur en expérience neutre ou agréable), des stratégies psychophysiologiques : (relaxation, biofeedback, training autogène).

  • La relaxation :

En 1985, Ferragut et al montrent que la relaxation permet une augmentation du seuil de la douleur et une diminution des tensions qui exacerbent la douleur.

  • L’hypnose :

Dans une étude de Montgomerry (2010) : l’évaluation de l’hypnose dans la chirurgie du sein, sur 200 patientes subissant une chirurgie mammaire conservatrice a conclu à un effet favorable sur la douleur attendue, et une diminution de l’intensité de la douleur. Plusieurs techniques d’hypnose existent, nous en citerons deux modalités : la séance d’hypnose avec différentes phases (induction, dissociation, phase de travail, retour) ; l’hypnose conversationnelle : (communication par suggestions indirectes, images métaphoriques).

  • L’art-thérapie :

Elle regroupe différents types d'expressions artistiques : les arts plastiques, la danse, la musique, le cinéma, la vidéo, le théâtre, l’écriture, le conte… Une étude exploratoire française de 2013 (24 patientes) et une étude taïwanaise randomisée de Huang & al. (2010), auprès de 126 patientes, montrent des résultats de réduction significative de la douleur par la pratique de la musicothérapie.

  • Le yoga :

Etude américaine de Mustian (2010) avec 2 groupes : un premier groupe a bénéficié de deux séances de yoga par semaine, tandis que le groupe contrôle ne bénéficiait que de traitements médicamenteux (somnifères). La fatigue a été réduite de 42% contre 12% dans le groupe contrôle, 31% ont retrouvé un sommeil de qualité contre 16% dans le groupe contrôle.

  • L’activité physique adaptée :

Une méta- analyse de Cramp (2008) regroupant 28 études incluant 920 patients dans le groupe pratiquant une activité physique adaptée et 742 dans le groupe témoin (sans activité physique adaptée) montre un bénéfice de l’activité physique adaptée. Une étude multicentrique de Merial-Kieny et al. (2008), menée auprès de 90 patientes traitées par chimiothérapie a montré une amélioration de la qualité de vie pour 81.2% des patientes et une amélioration de l’image de soi pour 76.8% des patientes .

Une amélioration de la qualité de vie par des traitements personnalisés et la mise en place de stratégies de prévention[modifier | modifier le wikicode]

De nouvelles perspectives de prise en soin émergent ces dernières années ; elles portent sur l’attention conjointe portée à l’émotion et aux sensations telles qu’elles se présentent à nous, au moment actuel. L’une d’elles, la pleine conscience est proposée aux patientes atteintes d’un cancer du sein ou en rémission. Elle implique de favoriser l’expérience individuelle et l’observation attentive des états internes, avec bienveillance et non jugement. La pleine conscience peut être utilisée pour réduire plus efficacement les symptômes, tant psychologiques que physiques (Lengacher et al., 2018). De nombreux résultats suggèrent qu’elle a des effets directs et indirects sur la fatigue, la qualité de vie, l’image corporelle et les somatisations des personnes ayant un cancer et des survivants d’un cancer (Ikeuchi et al., 2020).

La méditation de pleine conscience : une solution pour améliorer la qualité de vie des patients[modifier | modifier le wikicode]

Petit historique[modifier | modifier le wikicode]

La pleine conscience est une expression désignant un ensemble de pratiques bouddhistes impliquant la conscience vigilante de ses propres pensées, actions et motivations. Elle est issue de la méditation traditionnelle originaire d’Inde. Cette pratique tend à favoriser une prise de conscience accrue des sensations corporelles, des perceptions ainsi que des émotions qui se présentent à nous (Heeren & Philippot, 2011). Elle permettrait de ce fait, une meilleure acceptation de notre expérience immédiate sans jugements et avec bienveillance (Mirabel-Sarron et al., 2012). Plus connue sous l’appellation « mindfulness », la pleine conscience est importée en Occident et s’est développée de manière exponentielle ces quelques dernières années dans de nombreuses interventions thérapeutiques. Jon Kabat-Zinn définit la pleine conscience comme un « état de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie instant après instant » (Thanh-Lan Ngô, 2013). La Mindfulness-Based Stress Reduction (MBSR) est une thérapie psycho-éducationnelle développée en 1979 par Jon Kabat-Zinn dans le but d’atténuer les conséquences émotionnelles suscitées par le stress et les douleurs chroniques (Berghmans et al., 2012), avant d’être intégrée à une approche cognitivo-comportementale au sein de la Mindfulness-Based Cognitive Therapy (MBCT), en 1995, par Teasdale, Segal & Williams. Les interventions basées sur la pleine conscience forment ainsi des pratiques dont l’efficacité sur la réduction de la souffrance physique et émotionnelle a été établie dans un grand nombre de situations cliniques telles que l’anxiété, la dépression, le stress et la modulation de la douleur (Weinstein et al., 2009).

Sa pratique sur plusieurs semaines[modifier | modifier le wikicode]

La MBSR est une intervention de 8 à 10 séances hebdomadaires de deux heures et demi chacune, elle se compose d’un programme de psycho-éducation fondé sur la compréhension du stress et de ses conséquences, de même que de pratiques de méditation laïques (méditation de la relaxation physique et mentale, méditation assise et marchée), de postures de Hatha Yoga (yoga de la respiration) ainsi que de discussions de groupe. Pratiquée en petit effectif de trente personnes maximum, cette intervention a démontré une réelle efficacité dans une grande diversité de facteurs de santé mentale, incluant les troubles de l’humeur, les troubles paniques, l’anxiété, la dépression, les douleurs chroniques, les atteintes somatiques, les troubles du sommeil et les troubles alimentaires (Bondolfi et al., 2011). De plus, la MBSR est corrélée à une meilleure régulation émotionnelle, en augmentant l’utilisation de stratégies adaptatives d’autorégulation (Thanh-Lan Ngô, 2013).

Les effets de la méditation de pleine conscience sur la qualité de vie[modifier | modifier le wikicode]

Les interventions basées sur la pleine conscience sont de plus en plus employées pour augmenter la qualité de vie des patientes atteintes d’un cancer et réduire les symptômes psychologiques tels que l’inquiétude, les ruminations, la douleur, la détresse, l’anxiété et la dépression (Pouy et al., 2018). Par ailleurs, la MBSR est associée à une baisse des ruminations et des croyances inadaptées, à une diminution de l’interférence émotionnelle. Les personnes qui pratiquent régulièrement la méditation de pleine conscience ont une compassion pour soi, un bien-être psychologique, une satisfaction de vie, avec un niveau plus élevé d’affect positif par rapport à ceux qui ne pratiquent pas de méditation. Ils ont également moins de symptômes psychologiques, de rumination et de peur. (Thanh-Lan Ngô, 2013) Depuis plusieurs années, de nombreuses études montrent un effet de la méditation de pleine conscience sur les patientes atteintes d’un cancer du sein et sur celles qui sont en rémission. Hoffman et al (2012) proposent un essai randomisé dans lequel ils ont démontré des améliorations dans divers domaines tels que la dépression, l’anxiété, la peur de récidive, le fonctionnement physique, l’humeur, la douleur et la qualité de vie des patientes. Le but de cette étude était de montrer une différence concernant l’humeur, la qualité de vie liée à la maladie, les symptômes endocriniens et le bien-être, entre le groupe d’intervention (MBSR) et le groupe témoin des femmes atteintes d’un cancer du sein de stade 0 à 3, par des mesures à différents temps. Les résultats ont montré des améliorations statistiquement et cliniquement significatives, chez les patientes ayant eu recours au programme de MBSR, concernant la qualité de vie, la fatigue, la dépression, l’humeur générale, le bien-être émotionnel, physique, sociale et le bien-être général, y compris sur les symptômes spécifiques au sein et à l’endocrinologie (Hoffman et al., 2012). En effet, des programmes tels que le MBSR semble incarner une perspective de prise en soin pertinente et efficace auprès des patients atteints d’un cancer du sein (Bondolfi et al., 2011), permettant l’amélioration de la qualité de vie et du bien-être, par le truchement d’une meilleure régulation de la douleur chronique, de l’anxiété, du stress (Hoffman et al., 2012).

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

Notre approche en psychologie de la santé, nous amène à attirer l’attention du lecteur sur la nécessité de considérer la prise en soin du cancer du sein de façon globale et holistique. La prévention et le dépistage se doivent d’être ciblés sur les populations les plus à risque de cancer et disposant d’une balance bénéfices-risques largement favorable, à savoir les femmes de 50-74 ans. Une prise en soin médicale, la plus précoce possible, permet un moindre impact sur la qualité de vie du patient ; une démarche holistique dans l’offre de soins de support permet une amélioration de la qualité de vie pendant et après les soins.

Références[modifier | modifier le wikicode]

Aide à l’utilisation de questionnaires patients de mesure des résultats de soins dans le cadre de l’expérimentation « Épisode de soins ». (2019). Haute Autorité de Santé. https://www.has-sante.fr/jcms/p_3150858/fr/aide-a-l-utilisation-de-questionnaires-patients-de-mesure-des-resultats-de-soins-dans-le-cadre-de-l-experimentation-episode-de-soins ALD n° 30 - Cancer du sein. (2010). Haute Autorité de Santé. https://www.has-sante.fr/jcms/c_985221/fr/ald-n-30-cancer-du-sein

Ben Ammar Sghari, M., & Hammami, S. (2017). Prise en charge psychologique des patients cancéreux. Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 175(3), 241-246. https://doi.org/10.1016/j.amp.2016.04.013

Berghmans, C., Tarquinio, C., Marina, K., & Strub, L. (2009). La méditation comme outil psychothérapeutique complémentaire : une revue de question. Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive, 19(4), 120-135. https://doi.org/10.1016/j.jtcc.2009.09.001

Bondolfi, G., Jermann, F., & Zermatten, A. (2011). Les approches psychothérapeutiques basées sur la pleine conscience (mindfulness). Psychotherapies, Vol. 31(3), 167-174. Boisserie-Lacroix, M. (2006). Le dispositif d’annonce du cancer du sein : quelle place pour le radiologue ? Journal de Radiologie, 87(2), 105-108. https://doi.org/10.1016/s0221-0363(06)73979-8

Bocquel, C., & Moreau, S. (2016). Cancer Du Sein Et Soins De Support Prise En Charge Des Effets Indésirables Par Les Médecines Complémentaires. Boudier, J., Oldrini, G., Henrot, P., Salleron, J., & Lesur, A. (2019). Relecture systématique des bilans radiologiques extérieurs de diagnostic du cancer du sein : une valeur ajoutée. Bulletin du Cancer, 106(4), 316-327. https://doi.org/10.1016/j.bulcan.2019.01.019

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