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Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Les tenseurs, définition à l'aide de la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels

Leçons de niveau 14
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Produit tensoriel d'espaces vectoriels de dimension finie

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     Bien que les définitions qui suivent restent valables pour des espaces vectoriels de dimension finie quelconque, nous nous plaçons dans les conditions usuelles d'utilisation en physique c.-à-d. des -espaces vectoriels isomorphes à avec

Définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels

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     Remarque 1 : À partir du « vecteur » et de « la multiplication scalaire définie sur » [1], on construit le « covecteur » [2] et
     Remarque 1 : À partir on en déduit l'« image d'un élément quelconque par la forme linéaire définie comme le scalaire »,
     Remarque 1 : à partir du « vecteur » et de « la multiplication scalaire définie sur » [1], on construit le « covecteur » [3] et
     Remarque 1 : à partir on en déduit l'« image d'un élément quelconque par la forme linéaire définie comme le scalaire » ;
     Remarque 1 : en utilisant les deux observations précédentes, l'« application linéaire de dans ” » peut être considérée comme la « composition de deux applications linéaires »
     Remarque 1 : « la 1ère de dans » étant la « composition de la forme linéaire de appliquée sur du couple dont l'image est et
     Remarque 1 : « la 1ère de dans » étant la « composition de l'homothétie de rapport de appliquée sur du couple dont l'image est » soit
     Remarque 1 : « la 1ère de dans » étant la «» [4] suivi de
     Remarque 1 : « la 2nde forme linéaire de », « appliquée sur et donnant » soit
     Remarque 1 : « la 2nde forme linéaire de », « appliquée sur«»
     Remarque 1 : « la 2nde forme linéaire de », « appliquée sur« c.-à-d. l'image définitive » ;

     Remarque 1' : « la 1ère application linéaire ci-dessus de dans étant construite à l'aide de la forme linéaire » et
     Remarque 1' : « la 2nde application linéaire ci-dessusde dans étant la forme linéaire », on en déduit que
     Remarque 1' : « l'application linéaire de dans ” » est une « forme bilinéaire de » construite en utilisant un élément particulier et
     Remarque 1' : « l'application linéaire de dans ” » est une « forme bilinéaire de » définie selon «»
     Remarque 1' : « l'application linéaire de dans ” » est une « » ;
     Remarque 1' : réciproquement on admet que « toute forme bilinéaire de » peut être mise sous la forme d'une « application linéaire de dans du type “” »
     Remarque 1' : réciproquement on admet que « toute forme bilinéaire de » avec couple particulier caractérisant la forme bilinéaire  ;
     Remarque 1' : nous en déduisons que l'ensemble des formes bilinéaires de noté «» [5] est isomorphe [6] à
     Remarque 1' : nous en déduisons que l'ensemble des applications linéaires de dans du type “” avec ».

     Conséquence : Sur l'ensemble des formes bilinéaires de c.-à-d. «» [7], on définit :
     Conséquence : une addition «» telle que «, » [5], vérifiant
     Conséquence : une addition «» telle que «, » ;
     Conséquence : cette addition ayant les propriétés suivantes : associative «»,
     Conséquence : cette addition ayant les propriétés suivantes : admettant un élément neutre «» [5] c.-à-d. tel que «» [8],
     Conséquence : cette addition ayant les propriétés suivantes : tout élément «» admet un opposé «» c.-à-d. tel que
     Conséquence : cette addition ayant les propriétés suivantes : tout élément «» admet un opposé «» [9] et
     Conséquence : cette addition ayant les propriétés suivantes : commutative c.-à-d. tel que «»,
     Conséquence : cette addition ayant les propriétés suivantes : on en déduit que «[5] muni de l'addition a une structure de groupe abélien » [10], [11] ;
     Conséquence : une loi de composition externe «» telle que « et [5], » [5], vérifiant
     Conséquence : une loi de composition externe «» telle que «, » ;
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : distributive à gauche par rapport à l'addition de [5] c.-à-d. tel que
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : distributive à gauche par rapport à l'addition «» [12] et
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : distributive à droite par rapport à l'addition définie sur c.-à-d. tel que
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : distributive à droite par rapport à l'addition «» [13],
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : associative mixte par rapport à la multiplication dans c.-à-d. tel que
      Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : associative mixte «» [14] et
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : admettant l'élément neutre multiplicatif de , noté «», comme neutre à gauche pour «» c.-à-d. tel que
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : admettant l'élément neutre multiplicatif de , noté «», «» [15],
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : on en déduit, avec la structure de groupe abélien [10], [11] muni de l'addition pour [5], que
     Conséquence : une loi de composition externe «» ayant les propriétés suivantes : on en déduit, «[5] a une structure de -espace vectoriel » [16].

     Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et [1] à savoir « et » étant des formes bilinéaires particulières sur et sur
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et peuvent être remplacées par n'importe quelle forme bilinéaire non dégénérée définie sur et sur
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et de façon plus générale une forme bilinéaire «» est non dégénérée
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et « si les espaces singuliers à droite et à gauche [17] se réduisent respectivement à et »,
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et « et » étant des formes bilinéaires non dégénérées particulières sur et sur [18] ;
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et les formes bilinéaires non dégénérées définies sur et
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et les formes bilinéaires non dégénérées sont alors respectivement notées et [19] ;
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et avec ce remplacement, le produit tensoriel «» est l'application linéaire de dans telle que
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et avec ce remplacement, «, » [19] avec
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et avec ce remplacement, « les formes linéaires associées à » ;
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et sous cet aspect «» est toujours une forme bilinéaire de construite à l'aide d'un couple particulier
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et sous cet aspect «» est toujours une forme bilinéaire de construite à l'aide de car
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et sous cet aspect «[19] étant une forme bilinéaire non dégénérée de »
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et sous cet aspect « pour , [19] est une forme linéaire de donc s'appliquant à et
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et sous cet aspect «[19] étant une forme bilinéaire non dégénérée de »
         Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur et sous cet aspect « pour , [19] est une forme linéaire de donc s'appliquant à .

Divers produits tensoriels de deux espaces vectoriels tridimensionnels formés à partir de ces derniers ou de leurs duals

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Notion d'espace bidual

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     Soit « un -espace vectoriel de dimension »,
     Soit « le dual de c.-à-d. l'ensemble des formes linéaires définies sur »,
     nous nous proposons de préciser la signification à donner à
     Soit « le bidual de l'existence de étant assurée car est lui-même un -espace vectoriel de dimension » ;

     pour cela introduisons d'abord la forme bilinéaire non dégénérée appelée « crochet de dualité » définie sur selon
   pour cela introduisons d'abord la forme bilinéaire non dégénérée «,» puis,
     pour cela définissons une application linéaire « de dans » telle que
     pour cela définissons une application linéaire « et , » [21]  ;
     pour cela nous en déduisons que «, est la forme linéaire définie sur » qui,
     pour cela nous en déduisons que « à toute forme linéaire définie sur » associe «» c.-à-d.
   pour cela nous en déduisons que «, «» est telle que «» « et ».

     Propriété : Dans la mesure où le -espace vectoriel est de dimension finie, l'application linéaire «» de dans définit « un isomorphisme de dans » en effet
     Propriété : si le « crochet de dualité » défini sur est construit à l'aide de la multiplication scalaire sur [1] c.-à-d. «»,
     Propriété : si le « crochet de dualité » défini sur il y a une correspondance bijective entre éléments de et de définie selon « » et
     Propriété : si le « crochet de dualité » défini sur il y a une correspondance bijective entre éléments de et de     selon « » [22],
     Propriété : si le « crochet de dualité » défini sur on en déduit le caractère bijectif de l'application linéaire «» de dans » par construction, cette application se réécrivant
     Propriété : si le « crochet de dualité » défini sur «» [23] telle que «» [22].
     Propriété : En conclusion, « le bidual de » étant isomorphe à « un -espace vectoriel de dimension », et
     Propriété : En conclusion, admettant que cet isomorphisme est indépendant de tout choix de bases dans et [24] nous pouvons les identifier [25]

Les quatre produits tensoriels de deux espaces vectoriels tridimensionnels formés à partir de ces derniers ou de leurs duals

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     Soit « deux -espaces vectoriels de dimension » et
     Soit «[26] leur dual respectif [2], [3], chacun constituant « un -espace vectoriel de dimension »,
     à partir de ces espaces vectoriels et en utilisant les « crochets de dualité et [27] respectivement définis sur ou sur identifié à et
          à partir de ces espaces vectoriels et en utilisant les « crochets de dualité et respectivement définis sur ou sur identifié à » selon, par exemple,
     à partir de ces espaces vectoriels et en utilisant les «», on peut former les quatre produits tensoriels ci-dessous :

  • ensemble des formes bilinéaires de [5] : «, avec , on a
         ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec », ou
         ensemble des formes bilinéaires de  : si les « crochets de dualité sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur et sur »,
         ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec , on a
         ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec » [28] ;
  • [29] ensemble des formes bilinéaires de [5] : «, avec [30], on a
             ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec », ou
              ensemble des formes bilinéaires de  : si les « crochets de dualité sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur ou sur »,
              ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec , on a
              ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec » ;
  • [31] ensemble des formes bilinéaires de [5] : «, avec [32], on a
             ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec », ou
              ensemble des formes bilinéaires de  : si les « crochets de dualité sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur ou sur »,
              ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec , on a
              ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec » ;
  • [29], [31] ensemble des formes bilinéaires de [5] : «, avec [30], [32], on a
                    ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec », ou
                    ensemble des formes bilinéaires de  : si les « crochets de dualité » sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur ou sur ,
                    ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec , on a
                     ensemble des formes bilinéaires de  : «, avec ».

Propriétés de la multiplication tensorielle d'espaces vectoriels (tridimensionnels)

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     Les vecteurs d'un -espace vectoriel étant des tenseurs d'ordre contravariants de et
     les covecteurs du -espace vectoriel dual des tenseurs d'ordre covariants de ,
     le produit tensoriel de deux vecteurs [28] introduit la notion de « multiplication tensorielle sur les tenseurs d'ordre 1 »,
          le produit tensoriel de deux vecteurs introduit la notion de « loi de composition externe sur les -espaces vectoriels des tenseurs d'ordre possédant les propriétés des sous-paragraphes suivants :

Associativité de la multiplication tensorielle

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     «» où sont -espaces vectoriels tridimensionnels [33], on a : « ou » [34] en effet
     «» , soit encore,
      «» , d'après l'associativité de la multiplication des scalaires,
     «» ,  ;

     cette propriété étant vraie pour tout vecteur de chaque -espace vectoriel considéré, on en déduit «» [33], [34] dans laquelle
     cette propriété étant vraie pour tout vecteur de chaque -espace vectoriel considéré, on en déduit « est l'ensemble des formes trilinéaires de » [33].

     En itérant la propriété d'associativité on peut affirmer «» [33] avec
     En itérant la propriété d'associativité on peut affirmer « l'ensemble des formes k-linéaires de » [33].

Le corps des réels, élément « neutre » de la multiplication tensorielle

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     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, avec un «-espace vectoriel de dimension »,
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels «» avec le produit tensoriel «» défini selon
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels «, [35], [36] »
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels s'écrivant encore «» ou, en posant ,
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels se réécrivant «» c.-à-d. tel que «, »
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels l'unicité de « canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à » [24] et
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels l'unicité de « ce qui permet l'identification entre « et » ;
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels «» avec le produit tensoriel «» défini selon
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels «, [35], [36] »
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels s'écrivant encore «» ou, en posant ,
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels se réécrivant «» c.-à-d. tel que «, »
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels l'unicité de « canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à » [24] et
     « étant un -espace vectoriel de dimension », on peut, définir deux produits tensoriels l'unicité de « ce qui permet l'identification entre « et ».

     Propriété : Notant l'« identification de deux -espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes par le symbole », nous en déduisons «»,
     Propriété : la relation traduisant que est l'élément « neutre » de la multiplication tensorielle à gauche des -espaces vectoriels tridimensionnels et
     Propriété : la relation traduisant que est l'élément « neutre » de la multiplication tensorielle à droite des -espaces vectoriels tridimensionnels.

     Remarque : élément « neutre » de la multiplication tensorielle des -espaces vectoriels tridimensionnels avec et  : -espaces vectoriels tridimensionnels,
     Remarque : toutefois un réel quelconque n'est usuellement pas élément neutre de sa multiplication tensorielle avec le produit tensoriel de deux vecteurs quelconques de et c.-à-d.
     Remarque : toutefois un réel quelconque n'est usuellement pas élément neutre «», «» [37]
     Remarque : toutefois un réel quelconque n'est usuellement pas élément neutre «», «» [38].

Puissance tensorielle d'un espace vectoriel tridimensionnel

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     Le carré tensoriel du -espace vectoriel de dimension résultant de la multiplication tensorielle de par lui-même est défini par «»
     Le carré tensoriel du -espace vectoriel de dimension dans lequel le produit tensoriel «» suit «, » [39],
     le carré tensoriel du -espace vectoriel noté «» ou encore mais plus rarement «»
     le carré tensoriel du -espace vectoriel est aussi l'ensemble des formes bilinéaires définies sur c.-à-d. «» [5] ;

     la ème puissance tensorielle du -espace vectoriel de dimension notée «» ou plus rarement «» avec
     la ème puissance tensorielle du -espace vectoriel de dimension se définit à partir de la ème puissance tensorielle notée «» ou plus rarement «»
     la ème puissance tensorielle du -espace vectoriel de dimension se définit selon «» ou «»,
     la ème puissance tensorielle du -espace vectoriel de dimension c'est aussi l'ensemble des formes k-linéaires de soit «» [5].

     Remarque : Pour que «» soit définie , il reste à préciser la signification pour et  :
     Remarque : pour , on pose «» de façon à ce que canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à [29] ;
     Remarque : pour , on pose «» pour que soit l'élément « neutre » de la puissance tensorielle.
     Remarque : Avec toutes ces définitions on en déduit les deux propriétés suivantes «».

Dualité du produit tensoriel d'espaces vectoriels

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     On admet que « la dualisation commute avec la multiplication tensorielle d'espaces vectoriels de dimension » [40] à savoir,
     On admet que si et sont deux -espaces vectoriels quelconques de dimension , on a «» ;

     on admet la « généralisation de la propriété ci-dessus à un nombre fini d'espaces vectoriels de dimension » soit
     on admet «» dans laquelle sont des -espaces vectoriels de dimension .

Définition de tenseurs à l'aide de la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels tridimensionnels

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Rappel sur la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels tridimensionnels

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     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », nous avons défini le « produit tensoriel de et noté » plus haut dans ce chapitre [41]
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », comme « ensemble des éléments » avec
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », «, »
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », dans laquelle [27] sont des formes bilinéaires non dégénérées de [42] comme par exemple
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », dans laquelle la multiplication scalaire définie sur [1] dans le cas où ces derniers sont euclidiens ;
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », de plus le « produit tensoriel» est canoniquement isomorphe à l'ensemble des formes bilinéaires définies sur soit
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », de plus le «» [5], [43] étant les duaux respectifs de  ;
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », la « forme bilinéaire définie sur » avec
     Considérant « deux -espaces vectoriels tridimensionnels et », la «» définit le « produit tensoriel entre vecteurs de et » [28].

Construction des 1ers tenseurs à l'aide de la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels

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Rappel des tenseurs d'ordre zéro et un

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     Les tenseurs d'ordre ou sont introduits uniquement dans le cadre de -espaces vectoriels de dimension et de leur dual, ces derniers seront notés et .

     Tenseurs d'ordre : « Tout scalaire c.-à-d. tout élément de qui est un -espace vectoriel de dimension est un tenseur d'ordre »,
       Tenseurs d'ordre : « Tout scalaire il n'est ni contravariant ni covariant [44], [45], [46] mais « invariant » [47] ;
     Tenseurs d'ordre : « l'ensemble des tenseurs d'ordre » est «» [48] -espace vectoriel de dimension .

     Tenseurs d'ordre : « Tout vecteur c.-à-d. tout élément du -espace vectoriel de dimension est un tenseur d'ordre contravariant » [44], [49], [50] ;
     Tenseurs d'ordre : « l'ensemble des tenseurs d'ordre contravariants » [49] est «» [48] -espace vectoriel de dimension .

     Tenseurs d'ordre : « Tout covecteur c.-à-d. tout élément du dual du -espace vectoriel de dimension » est un « tenseur d'ordre covariant » [44], [51], [52],
       Tenseurs d'ordre : « Tout covecteur c'est aussi une forme linéaire de [52] ;
     Tenseurs d'ordre : « l'ensemble des tenseurs d'ordre covariants » [51] est «» [48] -espace vectoriel de dimension .

Construction de tenseurs d'ordre deux

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     Les tenseurs d'ordre sont construits ci-dessous comme produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre , donc comme élément d'un produit tensoriel de deux -espaces vectoriels choisis parmi  :

     Tenseurs d'ordrecontravariants [44], [49] : « Tout élément de est un tenseur d'ordre contravariant » [44], [49],
                  Tenseurs d'ordrecontravariants : « Tout élément de c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre contravariants » [44], [49], [53] ;
                  Tenseurs d'ordrecontravariants : « l'ensemble des tenseurs d'ordre contravariants » [44], [49] est «» [48] -espace vectoriel de dimension .
     Tenseurs d'ordrecovariants [44], [51] : « Tout élément de est un tenseur d'ordre covariant » [44], [51],
                  Tenseurs d'ordrecovariants : « Tout élément de c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre covariants » [44], [49], [54],
                  Tenseurs d'ordrecovariants : « Tout élément de ou encore une « forme bilinéaire de » avec [43][55] ;
                  Tenseurs d'ordrecovariants : « l'ensemble des tenseurs d'ordre covariants » [44], [51] est «» [48] -espace vectoriel de dimension .
     Tenseurs d'ordremixtes[56], [57], [58] : « Tout élément de est un tenseur d'ordre “ mixte ” » [56], [57], [58],
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « Tout élément de c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre l'un contravariant [44], [49] et l'autre covariant [44], [51] » [59],
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « Tout élément de ou encore une « forme bilinéaire de » avec [43][60] ;
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « l'ensemble des tenseurs d'ordre “ mixtes ” » [56], [57] contravariant à gauche [44], [49] et covariant à droite [44], [51] est «»
                                      Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « l'ensemble des tenseurs d'ordre “ mixtes ” » -espace vectoriel de dimension .
     Tenseurs d'ordremixtes[56], [57], [58] : « Tout élément de est un tenseur d'ordre “ mixte ” » [56], [57], [58],
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « Tout élément de c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre l'un covariant [44], [51] et l'autre contravariant [44], [49] » [61],
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « Tout élément de ou encore une « forme bilinéaire de » avec [43][60] ;
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « l'ensemble des tenseurs d'ordre “ mixtes ” » [56], [57] covariant à gauche [44], [51] et contravariant à droite [44], [49] est «»
                                      Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : « l'ensemble des tenseurs d'ordre “ mixtes ” » -espace vectoriel de dimension .
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : Remarque : la multiplication dans étant commutative, « tout tenseur d'ordre “ mixte ” [56], [57] de est aussi
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : Remarque : la multiplication dans étant commutative, « un tenseur d'ordre “ mixte ” [56], [57] de » [62] et réciproquement d'où
                         Tenseurs d'ordre“ mixtes ” : Remarque : « est donc canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe [6] à ».

Construction de tenseurs d'ordre quelconque

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     On se propose de construire des tenseurs d'ordre contravariants [44], [49], covariants [44], [51] ou « mixtes » [56], [58]
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre à partir du -espace vectoriel tridimensionnel , de son dual et de les notions de produit et de puissance tensoriel(le)s [41], [48] :
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de est un tenseur d'ordre contravariant » [44], [49],
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de c'est aussi le « produit tensoriel de tenseurs d'ordre contravariants » [44], [49] ;
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « l'ensemble des tenseurs d'ordre contravariants » [44], [49] est «» [48] -espace vectoriel de dimension .
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de est un tenseur d'ordre covariant » [44], [51], c'est aussi
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de est le « produit tensoriel de tenseurs d'ordre covariants » [44], [51], [63]
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de est ou encore, une « forme p-linéaire de »
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de est ou encore, avec [43] ;
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « l'ensemble des tenseurs d'ordre covariants » [44], [51] est «» [48] -espace vectoriel de dimension .
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de est un tenseur d'ordre “ mixte ” » [56], [58],
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de c'est aussi le « produit tensoriel de
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de c'est aussi le « tenseurs d'ordre contravariants [44], [49] et de
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de c'est aussi le « tenseurs d'ordre covariants [44], [51] » [64]
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de ou encore, une « forme p-linéaire de » avec
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de ,
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « Tout élément de , [43] ;
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « l'ensemble des tenseurs d'ordre “ mixtes ” » [56], [58] est «» [48]
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « l'ensemble des tenseurs d'ordre contravariant à gauche [44], [49] et covariant à droite [44], [51],
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre « chaque élément de la réunion étant un -espace vectoriel de dimension .
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre Remarque : « un tenseur d'ordre “ mixte ” [56], [58] contravariant d'ordre partiel [44], [49] et
                  On se propose de construire des tenseurs d'ordre Remarque : « un tenseur d'ordre “ mixte ” covariant d'ordre partiel [44], [51] »
                  On se propose de construire des tenseurs d'ordre Remarque : « un tenseur d'ordre “ mixte ” est, compte-tenu de la commutativité de la multiplication dans ,
                  On se propose de construire des tenseurs d'ordre Remarque : « un tenseur d'ordre “ mixte ” est, « parfaitement défini dès que est fixé, quel que soit l'ordre d'apparition
                  On se propose de construire des tenseurs d'ordre Remarque : « un tenseur d'ordre “ mixte ” est, « des espaces vectoriels et des duaux »
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre Remarque : « tous les produits tensoriels de espaces vectoriels et de duaux » sont
     On se propose de construire des tenseurs d'ordre Remarque : « canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes [6] entre eux » quel que soit leur ordre d'apparition.

Notes et références

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  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit scalaire de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  2. 2,0 et 2,1 L'espace étant le dual de c.-à-d. l'ensemble des formes linéaires définies sur , une forme linéaire sur étant un « covecteur de ».
  3. 3,0 et 3,1 L'espace étant le dual de c.-à-d. l'ensemble des formes linéaires définies sur , une forme linéaire sur étant un « covecteur de ».
  4. Dans la mesure où l'application «» n'agit que sur le 1er vecteur du couple en laissant le 2nd inchangé, cette application se limite effectivement à la forme linéaire de appliquée sur selon «».
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 et 5,15 Bien que ce soient des éléments de et qui sont en argument de la forme bilinéaire, ce sont leurs duaux et qui interviennent dans la construction de cette dernière d'où la notation «» ; même commentaire si on remplace l'un des -espaces vectoriels ou par leur dual respectif ou ou si on remplace les deux
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Si un isomorphisme est indépendant de tout choix de bases dans l'un et l'autre des espaces considérés, il est qualifié de « canonique (au sens de l'algèbre linéaire) » et il est alors possible d'identifier les deux espaces vectoriels, on admet que c'est le cas ici.
  7. Voir, plus haut dans ce paragraphe, la « conclusion de la remarque 1' » associée à la note « 5 »
  8. En effet, avec et un élément quelconque «» ou
       En effet avec et un élément quelconque «».
  9. En effet, avec et un élément quelconque «» soit,
       En effet en factorisant sur par , «» puis
       En effet en factorisant scalairement le 1er facteur par «» la factorisation scalaire étant l'opération inverse de la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », enfin
       En effet ceci étant vrai , on en déduit «».
       on obtiendrait une justification analogue en utilisant et
  10. 10,0 et 10,1 Un groupe abélien est un groupe c.-à-d. un ensemble sur lequel est définie une opération notée ici qui est une loi de composition interne, associative, ayant un élément neutre et tel que tout élément de l'ensemble possède un symétrique commutatif la commutativité n'étant pas nécessaire pour définir un groupe.
  11. 11,0 et 11,1 Niels Henrich Abel (1802 - 1829) mathématicien norvégien, connu pour ses travaux divers en analyse mathématique et aussi sur la résolution des équations en algèbre
  12. En effet on a « ».
  13. En effet , «».
  14. En effet on a «».
  15. En effet on a «».
  16. Un ensemble est un -espace vectoriel s'il lui est associé une loi de composition interne appelée « addition » avec lequel il constitue un groupe abélien et
       Un ensemble est un -espace vectoriel s'il lui est associé une loi de composition externe « multiplication par un élément de » ayant les propriétés de distributivité à gauche relativement à l'addition de l'ensemble et à droite relativement à l'addition de , d'associativité mixte et pour laquelle l'élément neutre multiplicatif de est neutre à gauche pour la loi de composition externe.
  17. L'espace singulier à droite de la forme bilinéaire «» est le sous-espace vectoriel de défini selon «» c.-à-d. tel que l'image de la forme bilinéaire de n'importe quel élément de et d'un élément de soit  ;
       L'espace singulier à droite cas particulier de la « multiplication scalaire sur forme bilinéaire » : «» en effet seul donne un produit scalaire nul en étant multiplié scalairement à gauche par n'importe quel vecteur .
       L'espace singulier à gauche de la forme bilinéaire «» est le sous-espace vectoriel de défini selon «» c.-à-d. tel que l'image de la forme bilinéaire de n'importe quel élément de et d'un élément de soit  ;
       L'espace singulier à droite cas particulier de la « multiplication scalaire sur forme bilinéaire » : «» en effet seul donne un produit scalaire nul en étant multiplié scalairement à droite par n'importe quel vecteur .
  18. Voir la justification pour dans la note « 17 » plus haut dans ce chapitre, celle pour étant identique.
  19. 19,0 19,1 19,2 19,3 19,4 et 19,5 Cette notation personnelle pour représenter une forme bilinéaire non dégénérée quelconque définie sur ou sur utilise la notion de crochet de dualité définie sur ou sur introduite dans le paragraphe « notion d'espace bidual » plus loin dans ce chapitre .
  20. Ou en absence d'ambiguïté ;
       « l'ensemble des formes bilinéaires de noté » voir note « 5 » plus haut dans ce chapitre étant isomorphe à « l'ensemble des applications linéaires de dans du type “” avec » c.-à-d. isomorphe à «» voir la « conclusion de la remarque 1' » associée à la note « 5 » plus haut dans ce paragraphe, on pourrait utiliser « à la place de » mais cela ne sera fait que très rarement
  21. Pratiquement l'introduction de l'application linéaire «» de dans permet de créer, à partir de , une forme linéaire sur et par suite,
       Pratiquement à partir des trois variables restant à définir, «» est définie en identifiant le crochet de dualité déjà défini au crochet de dualité restant à définir d'où la définition de «» par identification des crochets de dualité
  22. 22,0 et 22,1 La multiplication scalaire définie sur étant notée «» et, dans le but de simplifier l'écriture, nous employons « pour la forme linéaire définie sur ».
  23. La multiplication scalaire définie sur étant notée «» et, dans le but de simplifier l'écriture, nous employons « pour les formes linéaires définies sur ».
  24. 24,0 24,1 et 24,2 Plus exactement deux espaces vectoriels entre lesquels on peut définir un isomorphisme indépendant de tout choix de bases dans l'un et l'autre de ces espaces sont dits « canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes »,
                               la raison pour laquelle et sont canoniquement isomorphes est que le lien entre les deux est réalisé à l'aide du crochet de dualité entre et , lequel, dans le cas où ce dernier est construit à partir de la multiplication scalaire sur , est égal à un produit scalaire d'éléments de indépendant du choix de base dans .
  25. Quand il y a isomorphisme canonique entre deux espaces vectoriels voir note « 24 » plus haut dans ce chapitre, il est possible de les identifier c'est donc le cas pour et ,
       par contre quand l'isomorphisme dépend des bases choisies dans chaque espace vectoriel, l'identification devient impossible on peut montrer mais on l'admettra que c'est le cas pour et .
  26. Le dual de étant l'ensemble des formes linéaires de est encore noté ou ou encore mais le plus souvent on se contente de .
  27. 27,0 et 27,1 Notation personnelle pour représenter un crochet de dualité quelconque construits à partir de ou à partir de .
  28. 28,0 28,1 et 28,2 Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » plus haut dans ce chapitre.
  29. 29,0 29,1 et 29,2 Le bidual étant identifié à voir le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre.
  30. 30,0 et 30,1 Nous avons vu dans le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre que le bidual de pouvait être identifié avec ce dernier,
       dans le cas prséent nous notons l'élément de associé à l'élément de , étant identifiable à un élément de .
  31. 31,0 et 31,1 Le bidual étant identifié à voir le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre.
  32. 32,0 et 32,1 Nous avons vu dans le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre que le bidual de pouvait être identifié avec ce dernier,
       dans le cas présent nous notons l'élément de associé à l'élément de , étant identifiable à un élément de .
  33. 33,0 33,1 33,2 33,3 et 33,4 Ou, en remplaçant n'importe quel -espace vectoriel tridimensionnel par son dual, remplacement total ou partiel
  34. 34,0 et 34,1 La mise entre parenthèses ou crochets ou accolades devenant inutile.
  35. 35,0 et 35,1 Notation personnelle pour représenter un crochet de dualité quelconque construits à partir de ou à partir de .
  36. 36,0 et 36,1 Le dual de est formé à l'aide de la multiplication usuellement omis ou noté le crochet de dualité correspondant «» ;
                         le dual de est formé à l'aide de la multiplication scalaire le crochet de dualité correspondant «» ;
                         le dual de est formé à l'aide de la multiplication scalaire le crochet de dualité correspondant «».
  37. En effet «», «» voir la note « 36 » plus haut dans ce chapitre pour la définition du dual correspondant à chaque espace vectoriel ou encore «» effectivement « de sauf si » ;
       en conclusion « pour », mais «» c.-à-d. que « est l'élément neutre de sa multiplication tensorielle à gauche avec le produit tensoriel de ».
  38. En effet «», «» voir la note « 36 » plus haut dans ce chapitre pour la définition du dual correspondant à chaque espace vectoriel ou encore «» effectivement « de sauf si » ;
       en conclusion « pour », mais «» c.-à-d. que « est l'élément neutre de sa multiplication tensorielle à droite avec le produit tensoriel de ».
  39. Obtenue en choisissant comme forme bilinéaire non dégénérée de , celle formée à l'aide de la multiplication scalaire
  40. Considérons le produit tensoriel des deux -espaces vectoriels et de dimension et
       Considérons leur produit tensoriel défini aussi comme l'ensemble des formes bilinéaires de soit
       Considérons leur produit tensoriel l'« identification de deux -espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes étant notée par le symbole »,
       on en déduit « le dual du produit tensoriel de et » c.-à-d. la forme linéaire définie à partir de , par «» ;
       or la « forme bilinéaire avec » est définie comme la « composition de deux formes linéaires, respectivement sur et sur » selon
       or la « forme bilinéaire «, » où sont des crochets de dualité définis sur chaque espace vectoriel, c.-à-d. des formes bilinéaires non dégénérées définies sur impliquant que sont des formes linéaires sur voir la note « 35 » et le paragraphe « notion d'espace bidual (crochet de dualité) » plus haut dans le chapitre et où est le couple associé à par relation de dualité ; par suite
       or le « dual de la forme bilinéaire » est la « composition des duaux des deux formes linéaires, respectivement sur et sur », c.-à-d. encore la « composition de deux formes linéaires sur et sur » en effet l'« ensemble des formes linéaires sur étant », son « dual s'écrit selon » dont on tire que
       or le « dual de est une forme bilinéaire de » d'où « c.-à-d. se réécrit » voir la note « 5 » plus haut dans ce chapitre soit finalement «» par définition de ce dernier.
  41. 41,0 et 41,1 Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels » plus haut dans ce chapitre.
  42. Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (remarque 2) » plus haut dans ce chapitre.
  43. 43,0 43,1 43,2 43,3 43,4 et 43,5 L'identification de deux -espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes voir les notes « 24 » et « 25 » plus haut dans ce chapitre étant notée notation personnelle par le symbole ».
  44. 44,00 44,01 44,02 44,03 44,04 44,05 44,06 44,07 44,08 44,09 44,10 44,11 44,12 44,13 44,14 44,15 44,16 44,17 44,18 44,19 44,20 44,21 44,22 44,23 44,24 44,25 44,26 44,27 44,28 44,29 44,30 44,31 et 44,32 Une grandeur est dite covariante lorsqu'elle varie comme les vecteurs de base et contravariante quand elle varie de façon contraire.
  45. C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur ne sont pas contravariantes.
  46. C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur ne sont pas covariantes.
  47. Voir le paragraphe « définition et propriété d'un tenseur d'ordre zéro » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  48. 48,0 48,1 48,2 48,3 48,4 48,5 48,6 48,7 et 48,8 Voir le paragraphe « puissance tensorielle d'un espace vectoriel tridimensionnel » plus haut dans le chapitre.
  49. 49,00 49,01 49,02 49,03 49,04 49,05 49,06 49,07 49,08 49,09 49,10 49,11 49,12 49,13 49,14 49,15 49,16 et 49,17 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont contravariantes.
  50. Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre un » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  51. 51,00 51,01 51,02 51,03 51,04 51,05 51,06 51,07 51,08 51,09 51,10 51,11 51,12 51,13 51,14 et 51,15 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont covariantes.
  52. 52,0 et 52,1 Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre un » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  53. Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre deux » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  54. Soit un couple de tenseurs d'ordre covariants c.-à-d. un couple de formes linéaires de , le tenseur d'ordre covariant construit à partir des 1ers est «» tel que «, » on note les éléments de associés par dualité aux éléments de et par bidualité aux éléments de , c.-à-d. qu'avec l'application linéaire « de dans » on a «» tel que «» voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre soit finalement «, ».
  55. Ces définitions équivalentes étant en accord avec celle du paragraphe « définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre deux » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  56. 56,00 56,01 56,02 56,03 56,04 56,05 56,06 56,07 56,08 56,09 56,10 et 56,11 Appellation personnelle pour traduire que le tenseur n'est ni covariant ni contravariant mais un mélange des deux, plus exactement
    un torseur d'ordre « mixte » est contravariant d'ordre partiel et covariant d'ordre partiel
  57. 57,0 57,1 57,2 57,3 57,4 57,5 57,6 et 57,7 Le tenseur d'ordre « mixte » est donc contravariant d'ordre partiel et covariant d'ordre partiel
  58. 58,0 58,1 58,2 58,3 58,4 58,5 58,6 et 58,7 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont partiellement covariante et contravariante.
  59. Soit un couple de tenseurs d'ordre le 1er contravariant et le 2nd covariant c.-à-d. un couple de vecteur et forme linéaire de , le tenseur d'ordre “ mixte ” construit à partir des 1ers est «» tel que «, » on note le couple de associés par dualité au couple de et le 2ème élément du couple associé par bidualité à de , c.-à-d. qu'avec l'application linéaire « de dans » on a «» tel que «» voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre soit finalement «, » un exemple de forme linéaire de associée à étant est la multiplication scalaire définie dans .
  60. 60,0 et 60,1 Ces définitions équivalentes étant en accord avec celle du paragraphe « définition et propriété d'un 3ème type de tenseur d'ordre deux » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
  61. Soit un couple de tenseurs d'ordre le 1er covariant et le 2nd contravariant c.-à-d. un couple de forme linéaire et vecteur de , le tenseur d'ordre “ mixte ” construit à partir des 1ers est «» tel que «, » on note le couple de associés par dualité au couple de et le 1er élément du couple associé par bidualité à de , c.-à-d. qu'avec l'application linéaire « de dans » on a «» tel que «» voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre soit finalement «, » un exemple de forme linéaire de associée à étant est la multiplication scalaire définie dans .
  62. En effet permet de construire «» tel que «, » voir la note « 61 » plus haut dans ce chapitre qui s'écrit encore, par commutativité de la multiplication dans , «» voir la note « 59 » plus haut dans ce chapitre après adaptation des notations d'où
    l'« identification de appliqué à avec appliqué à »
       toutefois il ne faut pas en déduire la commutativité de la multiplication tensorielle entre et tout simplement parce que et ne s'appliquent pas sur les mêmes couples ordonnés d'éléments
  63. Soit «  un -uplet de tenseurs d'ordre covariants » c.-à-d. « un -uplet de formes linéaires de », « le tenseur d'ordre covariant » construit à partir des 1ers est «» tel que «, » on note l'élément de associé par dualité à l'élément de et par bidualité à l'élément de , c.-à-d. qu'avec l'application linéaire « de dans » on a «» tel que «» voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre soit finalement «, ».
  64. Soit « un -uplet de tenseurs d'ordre les 1ers contravariants, les 2nds covariants» ou « un -uplet de vecteurs et formes linéaires de », « le tenseur d'ordre “ mixte ” contravariant à gauche et covariant à droite» construit à partir des 1ers «» est tel que «, » on note les éléments de associés par dualité aux éléments de , les derniers éléments étant associés par bidualité à de , c.-à-d. qu'avec l'application linéaire « de dans » on a «» tel que « » voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre soit finalement
    «, »
    un exemple de forme linéaire de associée à étant est la multiplication scalaire définie dans .