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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) : Les tenseurs, définition à l'aide de la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels
Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI)/Les tenseurs, définition à l'aide de la notion de produit tensoriel d'espaces vectoriels », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Bien que les définitions qui suivent restent valables pour des espaces vectoriels de dimension finie quelconque, nous nous plaçons dans les conditions usuelles d'utilisation en physique c.-à-d. des
-espaces vectoriels isomorphes à
avec
Produit tensoriel de deux vecteurs
Soit deux

-
espaces vectoriels tridimensionnels

et

, ainsi qu'un couple de vecteurs quelconques

, on appelle
« produit tensoriel de ces deux vecteurs » « l'application linéaire de
dans
, notée
», telle que
«
,
»,
«
et
étant les multiplications scalaires respectivement définies sur
et
» [1].
Remarque 1 : À partir du « vecteur
» et de « la multiplication scalaire
définie sur
» [1], on construit le « covecteur
» [2] et
Remarque 1 : À partir on en déduit l'« image d'un élément quelconque
par la forme linéaire
définie comme le scalaire
»,
Remarque 1 : à partir du « vecteur
» et de « la multiplication scalaire
définie sur
» [1], on construit le « covecteur
» [3] et
Remarque 1 : à partir on en déduit l'« image d'un élément quelconque
par la forme linéaire
définie comme le scalaire
» ;
Remarque 1 : en utilisant les deux observations précédentes, l'« application linéaire de
dans
“
” » peut être considérée comme la « composition de deux applications linéaires »
Remarque 1 :
« la 1ère de
dans
» étant la « composition de la forme linéaire
de
appliquée sur
du couple
dont l'image est
et
Remarque 1 :
« la 1ère de
dans
» étant la « composition de l'homothétie de rapport
de
appliquée sur
du couple
dont l'image est
» soit
Remarque 1 :
« la 1ère de
dans
» étant la «
» [4] suivi de
Remarque 1 :
« la 2nde forme linéaire
de
», « appliquée sur
et donnant
» soit
Remarque 1 :
« la 2nde forme linéaire
de
», « appliquée sur«
»
Remarque 1 :
« la 2nde forme linéaire
de
», « appliquée sur«
c.-à-d. l'image définitive
» ;
Remarque 1' : « la 1ère application linéaire ci-dessus de
dans
étant construite à l'aide de la forme linéaire
» et
Remarque 1' : « la 2nde application linéaire ci-dessusde
dans
étant la forme linéaire
», on en déduit que
Remarque 1' : « l'application linéaire de
dans
“
” » est une « forme bilinéaire
de
» construite en utilisant un élément particulier
et
Remarque 1' : « l'application linéaire de
dans
“
” » est une « forme bilinéaire
de
» définie selon «
»
Remarque 1' : « l'application linéaire de
dans
“
” » est une «
» ;
Remarque 1' : réciproquement on admet que « toute forme bilinéaire
de
» peut être mise sous la forme d'une « application linéaire de
dans
du type “
” »
Remarque 1' : réciproquement on admet que « toute forme bilinéaire
de
»
avec
couple particulier caractérisant la forme bilinéaire
;
Remarque 1' : nous en déduisons que l'ensemble des formes bilinéaires de
noté «
» [5] est isomorphe [6] à
Remarque 1' : nous en déduisons que l'ensemble des applications linéaires de
dans
du type “
” avec
».
Conséquence : Sur l'ensemble des formes bilinéaires de
c.-à-d. «
» [7], on définit :
Conséquence :
une addition «
» telle que «
,
» [5], vérifiant
Conséquence :
une addition «
» telle que «
,
» ;
Conséquence :
cette addition ayant les propriétés suivantes :
associative «
»,
Conséquence :
cette addition ayant les propriétés suivantes :
admettant un élément neutre «
» [5] c.-à-d. tel que «
» [8],
Conséquence :
cette addition ayant les propriétés suivantes :
tout élément «
» admet un opposé «
» c.-à-d. tel que
Conséquence :
cette addition ayant les propriétés suivantes :
tout élément «
» admet un opposé «
» [9] et
Conséquence :
cette addition ayant les propriétés suivantes :
commutative c.-à-d. tel que «
»,
Conséquence :
cette addition ayant les propriétés suivantes :
on en déduit que «
[5] muni de l'addition a une structure de groupe abélien » [10], [11] ;
Conséquence :
une loi de composition externe «
» telle que «
et
[5],
» [5], vérifiant
Conséquence :
une loi de composition externe «
» telle que «
,
» ;
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
distributive à gauche par rapport à l'addition de
[5] c.-à-d. tel que
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
distributive à gauche par rapport à l'addition «
» [12] et
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
distributive à droite par rapport à l'addition définie sur
c.-à-d. tel que
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
distributive à droite par rapport à l'addition «
» [13],
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
associative mixte
par rapport à la multiplication dans
c.-à-d. tel que
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
associative mixte «
» [14] et
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
admettant l'élément neutre multiplicatif de
, noté «
», comme neutre à gauche pour «
» c.-à-d. tel que
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
admettant l'élément neutre multiplicatif de
, noté «
», «
» [15],
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
on en déduit, avec la structure de groupe abélien [10], [11] muni de l'addition pour
[5], que
Conséquence :
une loi de composition externe «
» ayant les propriétés suivantes :
on en déduit, «
[5] a une structure de
-espace vectoriel » [16].
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
[1] à savoir «
et
» étant des formes bilinéaires particulières sur
et sur
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
peuvent être remplacées par n'importe quelle forme bilinéaire non dégénérée définie sur
et sur
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
de façon plus générale une forme bilinéaire «
» est non dégénérée
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
« si les espaces singuliers à droite et à gauche [17] se réduisent respectivement à
et
»
,
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
«
et
» étant des formes bilinéaires non dégénérées particulières sur
et sur
[18] ;
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
les formes bilinéaires non dégénérées définies sur
et
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
les formes bilinéaires non dégénérées sont alors respectivement notées
et
[19] ;
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
avec ce remplacement, le produit tensoriel «
» est l'application linéaire de
dans
telle que
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
avec ce remplacement, «
,
» [19] avec
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
avec ce remplacement, «
les formes linéaires associées à
» ;
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
sous cet aspect «
» est toujours une forme bilinéaire de
construite à l'aide d'un couple particulier
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
sous cet aspect «
» est toujours une forme bilinéaire de
construite à l'aide de
car
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
sous cet aspect «
[19] étant une forme bilinéaire non dégénérée de
»
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
sous cet aspect « pour
,
[19] est une forme linéaire de
donc
s'appliquant à
et
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
sous cet aspect «
[19] étant une forme bilinéaire non dégénérée de
»
Remarque 2 : Théoriquement les multiplications scalaires définies sur
et
sous cet aspect « pour
,
[19] est une forme linéaire de
donc
s'appliquant à
.
Produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels
On appelle «
produit tensoriel des deux

-
espaces vectoriels tridimensionnels

et

» noté «

»
[20] On appelle « l'ensemble des
produits tensoriels de tous les couples de vecteurs de

» soit mathématiquement
«
»,
«
» étant un
-espace vectoriel de dimension
.
Soit «
un
-espace vectoriel de dimension
»,
Soit «
le dual de
c.-à-d. l'ensemble des formes linéaires définies sur
»,
nous nous proposons de préciser la signification à donner à
Soit «
le bidual de
l'existence de
étant assurée car
est lui-même un
-espace vectoriel de dimension
» ;
pour cela introduisons d'abord la forme bilinéaire non dégénérée
appelée « crochet de dualité » définie sur
selon
pour cela introduisons d'abord la forme bilinéaire non dégénérée «
,
» puis,
pour cela définissons une application linéaire «
de
dans
» telle que
pour cela définissons une application linéaire «
et
,
» [21]
;
pour cela nous en déduisons que «
,
est la forme linéaire définie sur
» qui,
pour cela nous en déduisons que « à toute forme linéaire
définie sur
» associe «
» c.-à-d.
pour cela nous en déduisons que «
, «
» est telle que «
» «
et
».
Propriété : Dans la mesure où le
-espace vectoriel
est de dimension finie, l'application linéaire «
» de
dans
définit « un isomorphisme de
dans
» en effet
Propriété : si le « crochet de dualité »
défini sur
est construit à l'aide de la multiplication scalaire sur
[1] c.-à-d. «
»,
Propriété : si le « crochet de dualité »
défini sur
il y a une correspondance bijective entre éléments de
et de
définie selon «
» et
Propriété : si le « crochet de dualité »
défini sur
il y a une correspondance bijective entre éléments de
et de
selon «
» [22],
Propriété : si le « crochet de dualité »
défini sur
on en déduit le caractère bijectif de l'application linéaire «
» de
dans
» par construction, cette application se réécrivant
Propriété : si le « crochet de dualité »
défini sur
«
» [23] telle que «
» [22].
Propriété : En conclusion, «
le bidual de
» étant isomorphe à «
un
-espace vectoriel de dimension
», et
Propriété : En conclusion, admettant que cet isomorphisme est indépendant de tout choix de bases dans
et
[24] nous pouvons les identifier [25]
Soit «
deux
-espaces vectoriels de dimension
» et
Soit «
[26] leur dual respectif [2], [3], chacun constituant « un
-espace vectoriel de dimension
»,
à partir de ces espaces vectoriels et en utilisant les « crochets de dualité
et
[27] respectivement définis sur
ou sur
identifié à
et
à partir de ces espaces vectoriels et en utilisant les « crochets de dualité
et
respectivement définis sur
ou sur
identifié à
» selon, par exemple,
à partir de ces espaces vectoriels et en utilisant les «
», on peut former les quatre produits tensoriels ci-dessous :
ensemble des formes bilinéaires de
[5] : «
, avec
, on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
», ou
ensemble des formes bilinéaires de
: si les « crochets de dualité sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
et sur
»,
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
, on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
» [28] ;
[29] ensemble des formes bilinéaires de
[5] : «
, avec
[30], on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
», ou
ensemble des formes bilinéaires de
: si les « crochets de dualité sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
ou sur
»,
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
, on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
» ;
[31] ensemble des formes bilinéaires de
[5] : «
, avec
[32], on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
», ou
ensemble des formes bilinéaires de
: si les « crochets de dualité sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
ou sur
»,
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
, on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
» ;
[29], [31] ensemble des formes bilinéaires de
[5] : «
, avec
[30], [32], on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
», ou
ensemble des formes bilinéaires de
: si les « crochets de dualité » sont définis à l'aide de la multiplication scalaire sur
ou sur
,
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
, on a
ensemble des formes bilinéaires de
: «
, avec
».
Les vecteurs d'un
-espace vectoriel
étant des tenseurs d'ordre
contravariants de
et
les covecteurs du
-espace vectoriel dual
des tenseurs d'ordre
covariants de
,
le produit tensoriel de deux vecteurs [28] introduit la notion de « multiplication tensorielle sur les tenseurs d'ordre 1 »,
le produit tensoriel de deux vecteurs introduit la notion de « loi de composition externe sur les
-espaces vectoriels des tenseurs d'ordre
possédant les propriétés des sous-paragraphes suivants :
«
» où
sont
-espaces vectoriels tridimensionnels [33], on a : «
ou
» [34] en effet
«
»
,
soit encore,
«
»
, d'après l'associativité de la multiplication des scalaires,
«
»
,
;
cette propriété étant vraie pour tout vecteur de chaque
-espace vectoriel considéré, on en déduit «
» [33], [34] dans laquelle
cette propriété étant vraie pour tout vecteur de chaque
-espace vectoriel considéré, on en déduit «
est l'ensemble des formes trilinéaires de
» [33].
En itérant la propriété d'associativité on peut affirmer «
» [33] avec
En itérant la propriété d'associativité on peut affirmer «
l'ensemble des formes k-linéaires de
» [33].
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, avec un «
-espace vectoriel
de dimension
»,
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
«
» avec le produit tensoriel «
» défini selon
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
«
,
[35], [36]
»
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
s'écrivant encore «
» ou, en posant
,
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
se réécrivant «
» c.-à-d. tel que «
,
»
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
l'unicité de
«
canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à
» [24] et
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
l'unicité de
« ce qui permet l'identification entre «
et
» ;
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
«
» avec le produit tensoriel «
» défini selon
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
«
,
[35], [36]
»
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
s'écrivant encore «
» ou, en posant
,
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
se réécrivant «
» c.-à-d. tel que «
,
»
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
l'unicité de
«
canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à
» [24] et
«
étant un
-espace vectoriel de dimension
», on peut, définir deux produits tensoriels
l'unicité de
« ce qui permet l'identification entre «
et
».
Propriété : Notant l'« identification de deux
-espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes par le symbole
», nous en déduisons «
»,
Propriété : la relation
traduisant que
est l'élément « neutre » de la multiplication tensorielle à gauche des
-espaces vectoriels tridimensionnels et
Propriété : la relation
traduisant que
est l'élément « neutre » de la multiplication tensorielle à droite des
-espaces vectoriels tridimensionnels.
Remarque :
élément « neutre » de la multiplication tensorielle des
-espaces vectoriels tridimensionnels
avec
et
:
-espaces vectoriels tridimensionnels
,
Remarque : toutefois un réel quelconque n'est usuellement pas élément neutre de sa multiplication tensorielle avec le produit tensoriel de deux vecteurs quelconques de
et
c.-à-d.
Remarque : toutefois un réel quelconque n'est usuellement pas élément neutre «
», «
» [37]
Remarque : toutefois un réel quelconque n'est usuellement pas élément neutre «
», «
» [38].
Le carré tensoriel du
-espace vectoriel
de dimension
résultant de la multiplication tensorielle de
par lui-même est défini par «
»
Le carré tensoriel du
-espace vectoriel
de dimension
dans lequel le produit tensoriel «
» suit «
,
» [39],
le carré tensoriel du
-espace vectoriel
noté «
» ou encore
mais plus rarement
«
»
le carré tensoriel du
-espace vectoriel
est aussi l'ensemble des formes bilinéaires définies sur
c.-à-d. «
» [5] ;
la
ème puissance tensorielle du
-espace vectoriel
de dimension
notée «
» ou plus rarement «
»
avec
la
ème puissance tensorielle du
-espace vectoriel
de dimension
se définit à partir de la
ème puissance tensorielle notée «
» ou plus rarement «
»
la
ème puissance tensorielle du
-espace vectoriel
de dimension
se définit selon «
»
ou «
»
,
la
ème puissance tensorielle du
-espace vectoriel
de dimension
c'est aussi l'ensemble des formes k-linéaires de
soit «
» [5].
Remarque : Pour que «
» soit définie
, il reste à préciser la signification pour
et
:
Remarque :
pour
, on pose «
» de façon à ce que
canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe à
[29] ;
Remarque :
pour
, on pose «
» pour que
soit l'élément « neutre » de la puissance tensorielle.
Remarque : Avec toutes ces définitions on en déduit les deux propriétés suivantes «
».
On admet que « la dualisation commute avec la multiplication tensorielle d'espaces vectoriels de dimension
» [40] à savoir,
On admet que si
et
sont deux
-espaces vectoriels quelconques de dimension
, on a «
» ;
on admet la « généralisation de la propriété ci-dessus à un nombre fini d'espaces vectoriels de dimension
» soit
on admet «
» dans laquelle
sont des
-espaces vectoriels de dimension
.
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», nous avons défini le « produit tensoriel de
et
noté
» plus haut dans ce chapitre [41]
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», comme « ensemble des éléments
» avec
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», «
,
»
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», dans laquelle
[27] sont des formes bilinéaires non dégénérées de
[42]
comme par exemple
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», dans laquelle la multiplication scalaire
définie sur
[1] dans le cas où ces derniers sont euclidiens
;
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», de plus le « produit tensoriel
» est canoniquement isomorphe à l'ensemble des formes bilinéaires définies sur
soit
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», de plus le «
» [5], [43]
étant les duaux respectifs de
;
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», la « forme bilinéaire définie sur
» avec
Considérant « deux
-espaces vectoriels tridimensionnels
et
», la «
» définit le « produit tensoriel entre vecteurs de
et
» [28].
Les tenseurs d'ordre
ou
sont introduits uniquement dans le cadre de
-espaces vectoriels de dimension
et de leur dual, ces derniers seront notés
et
.
Tenseurs d'ordre
: « Tout scalaire
c.-à-d. tout élément de
qui est un
-espace vectoriel de dimension
est un tenseur d'ordre
»,
Tenseurs d'ordre
: « Tout scalaire il n'est ni contravariant ni covariant [44], [45], [46] mais « invariant » [47] ;
Tenseurs d'ordre
: « l'ensemble des tenseurs d'ordre
» est «
» [48]
-espace vectoriel de dimension
.
Tenseurs d'ordre
:
« Tout vecteur
c.-à-d. tout élément du
-espace vectoriel
de dimension
est un tenseur d'ordre
contravariant » [44], [49], [50] ;
Tenseurs d'ordre
:
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
contravariants » [49] est «
» [48]
-espace vectoriel de dimension
.
Tenseurs d'ordre
:
« Tout covecteur
c.-à-d. tout élément du dual
du
-espace vectoriel
de dimension
» est un « tenseur d'ordre
covariant » [44], [51], [52],
Tenseurs d'ordre
:
« Tout covecteur c'est aussi une forme linéaire de
[52] ;
Tenseurs d'ordre
:
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
covariants » [51] est «
» [48]
-espace vectoriel de dimension
.
Les tenseurs d'ordre
sont construits ci-dessous comme produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
, donc comme élément d'un produit tensoriel de deux
-espaces vectoriels choisis parmi
:
Tenseurs d'ordre
contravariants [44], [49] : « Tout élément de
est un tenseur d'ordre
contravariant » [44], [49],
Tenseurs d'ordre
contravariants : « Tout élément de
c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
contravariants » [44], [49], [53] ;
Tenseurs d'ordre
contravariants : « l'ensemble des tenseurs d'ordre
contravariants » [44], [49] est «
» [48]
-espace vectoriel de dimension
.
Tenseurs d'ordre
covariants [44], [51] : « Tout élément de
est un tenseur d'ordre
covariant » [44], [51],
Tenseurs d'ordre
covariants : « Tout élément de
c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
covariants » [44], [49], [54],
Tenseurs d'ordre
covariants : « Tout élément de
ou encore une « forme bilinéaire de
»
avec
[43]
[55] ;
Tenseurs d'ordre
covariants : « l'ensemble des tenseurs d'ordre
covariants » [44], [51] est «
» [48]
-espace vectoriel de dimension
.
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” [56], [57], [58] :
« Tout élément de
est un tenseur d'ordre
“ mixte ” » [56], [57], [58],
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« Tout élément de
c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
l'un contravariant [44], [49] et l'autre covariant [44], [51] » [59],
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« Tout élément de
ou encore une « forme bilinéaire de
»
avec
[43]
[60] ;
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
“ mixtes ” » [56], [57]
contravariant à gauche [44], [49] et covariant à droite [44], [51]
est «
»
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
“ mixtes ” »
-espace vectoriel de dimension
.
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” [56], [57], [58] :
« Tout élément de
est un tenseur d'ordre
“ mixte ” » [56], [57], [58],
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« Tout élément de
c'est aussi le « produit tensoriel de deux tenseurs d'ordre
l'un covariant [44], [51] et l'autre contravariant [44], [49] » [61],
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« Tout élément de
ou encore une « forme bilinéaire de
»
avec
[43]
[60] ;
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
“ mixtes ” » [56], [57]
covariant à gauche [44], [51] et contravariant à droite [44], [49]
est «
»
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
“ mixtes ” »
-espace vectoriel de dimension
.
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
Remarque : la multiplication dans
étant commutative, « tout tenseur d'ordre
“ mixte ” [56], [57] de
est aussi
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
Remarque : la multiplication dans
étant commutative, « un tenseur d'ordre
“ mixte ” [56], [57] de
» [62] et réciproquement d'où
Tenseurs d'ordre
“ mixtes ” :
Remarque : «
est donc canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphe [6] à
».
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
contravariants [44], [49], covariants [44], [51] ou « mixtes » [56], [58]
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
à partir du
-espace vectoriel tridimensionnel
, de son dual
et de les notions de produit et de puissance tensoriel(le)s [41], [48] :
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
est un tenseur d'ordre
contravariant » [44], [49],
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
c'est aussi le « produit tensoriel de
tenseurs d'ordre
contravariants » [44], [49] ;
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
contravariants » [44], [49] est «
» [48]
-espace vectoriel de dimension
.
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
est un tenseur d'ordre
covariant » [44], [51], c'est aussi
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
est le « produit tensoriel de
tenseurs d'ordre
covariants » [44], [51], [63]
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
est ou encore, une « forme p-linéaire de
»
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
est ou encore,
avec
[43]
;
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
covariants » [44], [51] est «
» [48]
-espace vectoriel de dimension
.
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
est un tenseur d'ordre
“ mixte ” » [56], [58],
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
c'est aussi le « produit tensoriel de
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
c'est aussi le «
tenseurs d'ordre
contravariants [44], [49] et de
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
c'est aussi le «
tenseurs d'ordre
covariants [44], [51] » [64]
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
ou encore, une « forme p-linéaire de
»
avec
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
,
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« Tout élément de
, 
[43]
;
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
“ mixtes ” » [56], [58] est «
» [48]
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
« l'ensemble des tenseurs d'ordre
contravariant à gauche [44], [49] et covariant à droite [44], [51]
,
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
«
chaque élément
de la réunion étant un
-espace vectoriel de dimension
.
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
Remarque : « un tenseur d'ordre
“ mixte ” [56], [58] contravariant d'ordre partiel
[44], [49] et
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
Remarque : « un tenseur d'ordre
“ mixte ” covariant d'ordre partiel
[44], [51] »
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
Remarque : « un tenseur d'ordre
“ mixte ” est, compte-tenu de la commutativité de la multiplication dans
,
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
Remarque : « un tenseur d'ordre
“ mixte ” est, « parfaitement défini dès que
est fixé, quel que soit l'ordre d'apparition
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
Remarque : « un tenseur d'ordre
“ mixte ” est, « des
espaces vectoriels
et des
duaux
»
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
Remarque :
« tous les produits tensoriels de
espaces vectoriels
et de
duaux
» sont
On se propose de construire des tenseurs d'ordre
Remarque :
« canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes [6] entre eux » quel que soit leur ordre d'apparition
.
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit scalaire de deux vecteurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 2,0 et 2,1 L'espace
étant le dual de
c.-à-d. l'ensemble des formes linéaires définies sur
, une forme linéaire sur
étant un « covecteur de
».
- ↑ 3,0 et 3,1 L'espace
étant le dual de
c.-à-d. l'ensemble des formes linéaires définies sur
, une forme linéaire sur
étant un « covecteur de
».
- ↑ Dans la mesure où l'application «
» n'agit que sur le 1er vecteur
du couple
en laissant le 2nd
inchangé, cette application se limite effectivement à la forme linéaire
de
appliquée sur
selon «
».
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 et 5,15 Bien que ce soient des éléments de
et
qui sont en argument de la forme bilinéaire, ce sont leurs duaux
et
qui interviennent dans la construction de cette dernière d'où la notation «
» ; même commentaire si on remplace l'un des
-espaces vectoriels
ou
par leur dual respectif
ou
ou si on remplace les deux
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Si un isomorphisme est indépendant de tout choix de bases dans l'un et l'autre des espaces considérés, il est qualifié de « canonique (au sens de l'algèbre linéaire) » et il est alors possible d'identifier les deux espaces vectoriels, on admet que c'est le cas ici.
- ↑ Voir, plus haut dans ce paragraphe, la « conclusion de la remarque 1' » associée à la note « 5 »
- ↑ En effet, avec
et un élément quelconque
«
» ou
En effet avec
et un élément quelconque
«
».
- ↑ En effet, avec
et un élément quelconque
«
» soit,
En effet en factorisant sur
par
, «
» puis
En effet en factorisant scalairement le 1er facteur par
«
»
la factorisation scalaire étant l'opération inverse de la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle
voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
, enfin
En effet ceci étant vrai
, on en déduit «
».
on obtiendrait une justification analogue en utilisant
et
- ↑ 10,0 et 10,1 Un groupe abélien est un groupe
c.-à-d. un ensemble sur lequel est définie une opération
notée
ici
qui est une loi de composition interne, associative, ayant un élément neutre et tel que tout élément de l'ensemble possède un symétrique
commutatif
la commutativité n'étant pas nécessaire pour définir un groupe
.
- ↑ 11,0 et 11,1 Niels Henrich Abel (1802 - 1829) mathématicien norvégien, connu pour ses travaux divers en analyse mathématique et aussi sur la résolution des équations en algèbre
- ↑ En effet
on a «
».
- ↑ En effet
, «
».
- ↑ En effet
on a «
».
- ↑ En effet
on a «
».
- ↑ Un ensemble est un
-espace vectoriel s'il lui est associé une loi de composition interne
appelée « addition »
avec lequel il constitue un groupe abélien et
Un ensemble est un
-espace vectoriel s'il lui est associé une loi de composition externe « multiplication par un élément de
» ayant les propriétés de distributivité à gauche relativement à l'addition de l'ensemble et à droite relativement à l'addition de
, d'associativité mixte et pour laquelle l'élément neutre multiplicatif de
est neutre à gauche pour la loi de composition externe.
- ↑ L'espace singulier à droite de la forme bilinéaire «
» est le sous-espace vectoriel
de
défini selon «
»
c.-à-d. tel que l'image de la forme bilinéaire de n'importe quel élément de
et d'un élément de
soit
;
L'espace singulier à droite cas particulier de la « multiplication scalaire sur
forme bilinéaire
» : «
» en effet seul
donne un produit scalaire nul en étant multiplié scalairement à gauche par n'importe quel vecteur
.
L'espace singulier à gauche de la forme bilinéaire «
» est le sous-espace vectoriel
de
défini selon «
»
c.-à-d. tel que l'image de la forme bilinéaire de n'importe quel élément de
et d'un élément de
soit
;
L'espace singulier à droite cas particulier de la « multiplication scalaire sur
forme bilinéaire
» : «
» en effet seul
donne un produit scalaire nul en étant multiplié scalairement à droite par n'importe quel vecteur
.
- ↑ Voir la justification pour
dans la note « 17 » plus haut dans ce chapitre, celle pour
étant identique.
- ↑ 19,0 19,1 19,2 19,3 19,4 et 19,5 Cette notation
personnelle
pour représenter une forme bilinéaire non dégénérée quelconque définie sur
ou sur
utilise la notion de crochet de dualité définie sur
ou sur
introduite dans le paragraphe « notion d'espace bidual » plus loin dans ce chapitre .
- ↑ Ou
en absence d'ambiguïté ;
« l'ensemble des formes bilinéaires de
noté
»
voir note « 5 » plus haut dans ce chapitre
étant isomorphe à « l'ensemble des applications linéaires de
dans
du type “
” avec
»
c.-à-d. isomorphe à «
»
voir la « conclusion de la remarque 1' » associée à la note « 5 » plus haut dans ce paragraphe
, on pourrait utiliser «
à la place de
» mais cela ne sera fait que très rarement
- ↑ Pratiquement l'introduction de l'application linéaire «
» de
dans
permet de créer, à partir de
, une forme linéaire
sur
et par suite,
Pratiquement à partir des trois variables
restant à définir
, «
» est définie en identifiant le crochet de dualité
déjà défini au crochet de dualité
restant à définir d'où la définition de «
» par identification des crochets de dualité
- ↑ 22,0 et 22,1 La multiplication scalaire définie sur
étant notée «
» et, dans le but de simplifier l'écriture, nous employons «
pour la forme linéaire
définie sur
».
- ↑ La multiplication scalaire définie sur
étant notée «
» et, dans le but de simplifier l'écriture, nous employons «
pour les formes linéaires
définies sur
».
- ↑ 24,0 24,1 et 24,2 Plus exactement deux espaces vectoriels entre lesquels on peut définir un isomorphisme indépendant de tout choix de bases dans l'un et l'autre de ces espaces sont dits « canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes »,
la raison pour laquelle
et
sont canoniquement isomorphes est que le lien entre les deux est réalisé à l'aide du crochet de dualité entre
et
, lequel, dans le cas où ce dernier est construit à partir de la multiplication scalaire sur
, est égal à un produit scalaire d'éléments de
indépendant du choix de base dans
.
- ↑ Quand il y a isomorphisme canonique entre deux espaces vectoriels
voir note « 24 » plus haut dans ce chapitre
, il est possible de les identifier
c'est donc le cas pour
et
,
par contre quand l'isomorphisme dépend des bases choisies dans chaque espace vectoriel, l'identification devient impossible
on peut montrer
mais on l'admettra
que c'est le cas pour
et
.
- ↑ Le dual de
étant l'ensemble des formes linéaires de
est encore noté
ou
ou encore
mais le plus souvent on se contente de
.
- ↑ 27,0 et 27,1 Notation
personnelle
pour représenter un crochet de dualité quelconque construits à partir de
ou à partir de
.
- ↑ 28,0 28,1 et 28,2 Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (produit tensoriel de deux vecteurs) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 29,0 29,1 et 29,2 Le bidual
étant identifié à
voir le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre
.
- ↑ 30,0 et 30,1 Nous avons vu dans le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre que le bidual
de
pouvait être identifié avec ce dernier,
dans le cas prséent nous notons
l'élément de
associé à l'élément
de
,
étant identifiable à un élément de
.
- ↑ 31,0 et 31,1 Le bidual
étant identifié à
voir le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre
.
- ↑ 32,0 et 32,1 Nous avons vu dans le paragraphe « notion d'espace bidual (propriété) » plus haut dans ce chapitre que le bidual
de
pouvait être identifié avec ce dernier,
dans le cas présent nous notons
l'élément de
associé à l'élément
de
,
étant identifiable à un élément de
.
- ↑ 33,0 33,1 33,2 33,3 et 33,4 Ou, en remplaçant n'importe quel
-espace vectoriel tridimensionnel par son dual, remplacement total ou partiel
- ↑ 34,0 et 34,1 La mise entre parenthèses
ou crochets ou accolades
devenant inutile.
- ↑ 35,0 et 35,1 Notation
personnelle
pour représenter un crochet de dualité quelconque construits à partir de
ou à partir de
.
- ↑ 36,0 et 36,1 Le dual
de
est formé à l'aide de la multiplication
usuellement omis ou noté
le crochet de dualité correspondant «
» ;
le dual
de
est formé à l'aide de la multiplication scalaire
le crochet de dualité correspondant «
» ;
le dual
de
est formé à l'aide de la multiplication scalaire
le crochet de dualité correspondant «
».
- ↑ En effet «
», «
»
voir la note « 36 » plus haut dans ce chapitre pour la définition du dual correspondant à chaque espace vectoriel
ou encore «
» effectivement «
de
sauf si
» ;
en conclusion «
pour
», mais «
» c.-à-d. que «
est l'élément neutre de sa multiplication tensorielle à gauche avec le produit tensoriel
de
».
- ↑ En effet «
», «
»
voir la note « 36 » plus haut dans ce chapitre pour la définition du dual correspondant à chaque espace vectoriel
ou encore «
» effectivement «
de
sauf si
» ;
en conclusion «
pour
», mais «
» c.-à-d. que «
est l'élément neutre de sa multiplication tensorielle à droite avec le produit tensoriel
de
».
- ↑ Obtenue en choisissant comme forme bilinéaire non dégénérée de
, celle formée à l'aide de la multiplication scalaire
- ↑ Considérons le produit tensoriel des deux
-espaces vectoriels
et
de dimension
et
Considérons leur produit tensoriel
défini aussi comme l'ensemble des formes bilinéaires de
soit
Considérons leur produit tensoriel
l'« identification de deux
-espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes étant notée par le symbole
»
,
on en déduit « le dual du produit tensoriel de
et
»
c.-à-d. la forme linéaire définie à partir de
, par «
» ;
or la « forme bilinéaire
avec
» est définie comme la « composition de deux formes linéaires, respectivement sur
et sur
» selon
or la « forme bilinéaire
«
,
» où
sont des crochets de dualité définis sur chaque espace vectoriel, c.-à-d. des formes bilinéaires non dégénérées définies sur
impliquant que
sont des formes linéaires sur
voir la note « 35 » et le paragraphe « notion d'espace bidual (crochet de dualité) » plus haut dans le chapitre
et où
est le couple associé à
par relation de dualité ; par suite
or le « dual de la forme bilinéaire
» est la « composition des duaux des deux formes linéaires, respectivement sur
et sur
», c.-à-d. encore la « composition de deux formes linéaires sur
et sur
»
en effet l'« ensemble des formes linéaires sur
étant
», son « dual s'écrit selon
»
dont on tire que
or le « dual de
est une forme bilinéaire de
» d'où «
c.-à-d.
se réécrit
»
voir la note « 5 » plus haut dans ce chapitre
soit finalement «
» par définition de ce dernier.
- ↑ 41,0 et 41,1 Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ Voir le paragraphe « définition du produit tensoriel de deux espaces vectoriels tridimensionnels (remarque 2) » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 43,0 43,1 43,2 43,3 43,4 et 43,5 L'identification de deux
-espaces vectoriels canoniquement (au sens de l'algèbre linéaire) isomorphes
voir les notes « 24 » et « 25 » plus haut dans ce chapitre
étant notée
notation personnelle
par le symbole
».
- ↑ 44,00 44,01 44,02 44,03 44,04 44,05 44,06 44,07 44,08 44,09 44,10 44,11 44,12 44,13 44,14 44,15 44,16 44,17 44,18 44,19 44,20 44,21 44,22 44,23 44,24 44,25 44,26 44,27 44,28 44,29 44,30 44,31 et 44,32 Une grandeur est dite covariante lorsqu'elle varie comme les vecteurs de base et contravariante quand elle varie de façon contraire.
- ↑ C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur ne sont pas contravariantes.
- ↑ C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur ne sont pas covariantes.
- ↑ Voir le paragraphe « définition et propriété d'un tenseur d'ordre zéro » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 48,0 48,1 48,2 48,3 48,4 48,5 48,6 48,7 et 48,8 Voir le paragraphe « puissance tensorielle d'un espace vectoriel tridimensionnel » plus haut dans le chapitre.
- ↑ 49,00 49,01 49,02 49,03 49,04 49,05 49,06 49,07 49,08 49,09 49,10 49,11 49,12 49,13 49,14 49,15 49,16 et 49,17 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont contravariantes.
- ↑ Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre un » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 51,00 51,01 51,02 51,03 51,04 51,05 51,06 51,07 51,08 51,09 51,10 51,11 51,12 51,13 51,14 et 51,15 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont covariantes.
- ↑ 52,0 et 52,1 Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre un » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « définition et propriété d'un 1er type de tenseur d'ordre deux » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ Soit
un couple de tenseurs d'ordre
covariants c.-à-d. un couple de formes linéaires de
, le tenseur d'ordre
covariant construit à partir des 1ers est «
» tel que «
,
»
on note
les éléments de
associés par dualité aux éléments
de
et par bidualité aux éléments
de
, c.-à-d. qu'avec l'application linéaire «
de
dans
» on a «
» tel que «
»
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
soit finalement «
,
».
- ↑ Ces définitions équivalentes étant en accord avec celle du paragraphe « définition et propriété d'un 2ème type de tenseur d'ordre deux » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ 56,00 56,01 56,02 56,03 56,04 56,05 56,06 56,07 56,08 56,09 56,10 et 56,11 Appellation personnelle pour traduire que le tenseur n'est ni covariant ni contravariant mais un mélange des deux, plus exactement un torseur d'ordre
« mixte » est contravariant d'ordre partiel
et covariant d'ordre partiel
- ↑ 57,0 57,1 57,2 57,3 57,4 57,5 57,6 et 57,7 Le tenseur d'ordre
« mixte » est donc contravariant d'ordre partiel
et covariant d'ordre partiel
- ↑ 58,0 58,1 58,2 58,3 58,4 58,5 58,6 et 58,7 C'est une façon raccourcie pour dire que les composantes du tenseur sont partiellement covariante et contravariante.
- ↑ Soit
un couple de tenseurs d'ordre
le 1er contravariant et le 2nd covariant c.-à-d. un couple de vecteur et forme linéaire de
, le tenseur d'ordre
“ mixte ” construit à partir des 1ers est «
» tel que «
,
»
on note
le couple de
associés par dualité au couple
de
et le 2ème élément du couple associé par bidualité à
de
, c.-à-d. qu'avec l'application linéaire «
de
dans
» on a «
» tel que «
»
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
soit finalement «
,
»
un exemple de forme linéaire de
associée à
étant
où
est la multiplication scalaire définie dans
.
- ↑ 60,0 et 60,1 Ces définitions équivalentes étant en accord avec celle du paragraphe « définition et propriété d'un 3ème type de tenseur d'ordre deux » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique - bis (PCSI) ».
- ↑ Soit
un couple de tenseurs d'ordre
le 1er covariant et le 2nd contravariant c.-à-d. un couple de forme linéaire et vecteur de
, le tenseur d'ordre
“ mixte ” construit à partir des 1ers est «
» tel que «
,
»
on note
le couple de
associés par dualité au couple
de
et le 1er élément du couple associé par bidualité à
de
, c.-à-d. qu'avec l'application linéaire «
de
dans
» on a «
» tel que «
»
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
soit finalement «
,
»
un exemple de forme linéaire de
associée à
étant
où
est la multiplication scalaire définie dans
.
- ↑ En effet
permet de construire «
» tel que «
,
»
voir la note « 61 » plus haut dans ce chapitre
qui s'écrit encore, par commutativité de la multiplication dans
, «
»
voir la note « 59 » plus haut dans ce chapitre après adaptation des notations
d'où l'« identification de
appliqué à
avec
appliqué à
»
toutefois il ne faut pas en déduire la commutativité de la multiplication tensorielle entre
et
tout simplement parce que
et
ne s'appliquent pas sur les mêmes couples ordonnés d'éléments
- ↑ Soit «
un
-uplet de tenseurs d'ordre
covariants » c.-à-d. « un
-uplet de formes linéaires
de
», « le tenseur d'ordre
covariant » construit à partir des 1ers est «
» tel que «
,
»
on note
l'élément de
associé par dualité à l'élément
de
et par bidualité à l'élément
de
, c.-à-d. qu'avec l'application linéaire «
de
dans
» on a «
» tel que «
»
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
soit finalement «
,
».
- ↑ Soit «
un
-uplet de tenseurs d'ordre
les 1ers contravariants, les 2nds covariants
» ou « un
-uplet de vecteurs
et formes linéaires
de
», « le tenseur d'ordre
“ mixte ”
contravariant à gauche et covariant à droite
» construit à partir des 1ers «
» est tel que «
,
»
on note
les éléments de
associés par dualité aux éléments
de
, les
derniers éléments étant associés par bidualité à
de
, c.-à-d. qu'avec l'application linéaire «
de
dans
» on a «
» tel que «
»
voir le paragraphe « notion d'espace bidual » plus haut dans ce chapitre
soit finalement «
,
»
un exemple de forme linéaire de
associée à
étant
où
est la multiplication scalaire définie dans
.