Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Transformées monolatérales de Laplace directes et inverses et leur utilisation

Leçons de niveau 14
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
Transformées monolatérales de Laplace directes et inverses et leur utilisation
Icône de la faculté
Chapitre no 23
Leçon : Outils mathématiques pour la physique (PCSI)
Chap. préc. :Portrait de phase d'un système dynamique
Chap. suiv. :Barycentre d'un système de points
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) : Transformées monolatérales de Laplace directes et inverses et leur utilisation
Outils mathématiques pour la physique (PCSI)/Transformées monolatérales de Laplace directes et inverses et leur utilisation
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

     La transformation de Laplace a été nommée ainsi en l'honneur de Pierre-Simon Laplace[1] pour son utilisation dans la théorie des probabilités qu'il a initiée, mais elle fut découverte par Leonhard Euler[2].

Transformée (monolatérale) de Laplace (sous condition d'existence) d'une fonction réelle d'une variable réelle[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction réelle de la variable réelle ayant les propriétés suivantes :

  • « les valeurs de la fonction sont nulles pour »[3] la fonction est alors qualifiée de « causale »[4],
  • « la fonction est continue par morceaux sur tout intervalle »[5],[6],
  • « au voisinage de , tels que »[7] et
  • « la fonction est “ d'ordre exponentiel ” avec », « tels que et »[8].

Définition de la transformée (monolatérale) de Laplace de la fonction f(t) ci-dessus[modifier | modifier le wikicode]

     Remarques : On prolonge la définition de la transformée monolatérale de Laplace[1] d'une fonction à support positif[14] à celles

         Remarques : On prolonge la définition de la transformée monolatérale de Laplace d'une fonction à support positif étendu à gauche de c'est-à-dire de support est un voisinage ouvert à gauche de , borné inférieurement, et tel que la restriction de la fonction au complémentaire de dans ce voisinage est une fonction indéfiniment dérivable[15] et

         Remarques : On prolonge la définition de la transformée monolatérale de Laplace d'une distribution la distribution devant être telle que l'intégrale de définition[16] de sa transformée de Laplace[1] converge[17].

Premiers exemples de transformée (monolatérale) de Laplace de quelques fonctions ou distributions usuelles[modifier | modifier le wikicode]

  • « Fonction de Heaviside[18] ou échelon unité » « pour »[19]
    en effet le calcul conduit à «»[13].
  • « Pic de Dirac[20] d'impulsion unité »[21] «»[22]
    en effet, si est , on a «»[13] donnant «[13] en intégrant par parties[16],[23] soit [13] » mais le résultat reste le même
    en effet si est , ce qui s'établit en utilisant une autre démonstration que l'intégration par parties[24],[25].
  • « Fonction rampe » « pour »[26]
    en effet le calcul conduit à «[13] donnant [13] en intégrant par parties[23] soit dès lors que est ».

Principales propriétés des transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Théorème d'unicité des transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

Linéarité de la transformation (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soient « et deux fonctions ou distributions» admettant pour « transformées monolatérales de Laplace[1] respectives et », avec
     Soient « et « la plus grande des abscisses de convergence » des deux transformées monolatérales de Laplace[1] et
     Soient « un réel non nul quelconque »,
     on démontre les propriétés suivantes ces démonstrations utilisent la linéarité de l'intégration permettant de passer de la fonction ou la distribution à sa transformée monolatérale de Laplace[1] :

«» pour «»
et
«» pour «»      ou      «» pour «».

Conséquence de la dérivation sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution»,
     Soit la dérivée de la fonction ou dérivée de la distribution[16] admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dérivée de la dite fonction ou de celle de la distribution[27]»[28] ;

     nous établissons ci-après la propriété suivante

     Démonstration : « pour calculer [13],[32] dans le domaine de validité de la transformée monolatérale de Laplace[1] » c'est-à-dire « avec abscisse de convergence de »,
     Démonstration : « pour calculer dans l'hypothèse où « est la dérivée d'une distribution[16] ou d'une fonction, dérivée divergeant en », on procède en intégrant par parties[32],[23] et on obtient «[13] »[33] alors que

     Démonstration : « pour calculer dans l'hypothèse où « est la dérivée d'une fonction, dérivée convergeant en », on peut affirmer «» dans la mesure où « est discontinue de 1ère espèce[34] ou continue en »[35] d'où «»[13] «»[13] que l'on intègre par parties[23] selon « »[33],[36].

Conséquence de l'intégration sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution»,
     Soit la primitive de la fonction ou primitive de la distribution[16] s'annulant en et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] « [27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la primitive de la dite fonction ou de celle de la distribution[27]»[37] ;

     nous établissons ci-après la propriété suivante

     Démonstration : « pour calculer [13],[32] dans le domaine de validité de la transformée monolatérale de Laplace[1] » c'est-à-dire « avec abscisse de convergence de »,
     Démonstration : « pour calculer on procède en intégrant par parties[32],[23] et on obtient «[13] »[38].

Conséquence d'une translation en t sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution»,
     Soit une nouvelle fonction ou distribution résultant de la translation sur la variable avec [39] et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] « [27],[13] avec la même condition de convergence »[40] ;

     nous établissons ci-après la propriété suivante connue sous le nom du « théorème du retard »

     Démonstration : « pour calculer [13],[32] dans le domaine de validité de la transformée monolatérale de Laplace[1] » c'est-à-dire « avec abscisse de convergence de »[40],
     Démonstration : « pour calculer « si est » on décompose l'intervalle d'intégration[32] sur la variable selon et on obtient «»[13] dans laquelle la 1ère intégrale entre crochets est nulle la fonction ou distribution étant à support positif et la 2nde égale à si d'où « pour » ou
     Démonstration : « pour calculer « si est » on étend l'intervalle d'intégration[32] sur la variable selon en soustrayant et on obtient «»[13] dans laquelle la 1ère intégrale entre crochets est égale à si et la 2nde est non nulle « même pour » d'où la nécessité d'exiger .

Conséquence d'un changement d'échelle de t sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution»,
     Soit une nouvelle fonction ou distribution résultant du changement d'échelle sur la variable avec [41] et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] « [27],[13] avec pour condition de convergence »[42] ;

     nous établissons ci-après la propriété suivante connue sous le nom du « règle de similitude »

     Démonstration : « pour calculer [13],[32] dans le domaine de validité de la transformée monolatérale de Laplace[1] » c'est-à-dire « avec abscisse de convergence de »[42], ou encore,
     Démonstration : « pour calculer en remplaçant par , on obtient «»[13] dans laquelle l'intégrale généralisée[32] égale à «[13][45] en posant s'identifie à si » d'où
     Démonstration : « pour calculer « si ».

Conséquence d'une multiplication par une fonction exponentielle réelle sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution»,
     Soit une nouvelle fonction ou distribution résultant de la multiplication de par la fonction exponentielle de avec [46] et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27],[13] avec pour condition de convergence »[47] ;

     nous établissons ci-après la propriété suivante connue sous le nom de « règle de translation en »

     Démonstration : « pour calculer [13],[32] dans le domaine de validité de la transformée monolatérale de Laplace[1] » c'est-à-dire « avec abscisse de convergence de »[47], ou encore,
     Démonstration : « pour calculer en remplaçant par , on obtient «»[13] dans laquelle l'intégrale généralisée[32] de variable complexe s'identifie à si » d'où
     Démonstration : « pour calculer « si ».

     Remarque 1 : « si est » la fonction exponentielle est une fonction de traduisant un « amortissement exponentiel de la fonction ou distribution » et simultanément « le domaine de validité de la transformée monolatérale de Laplace[1] s'élargit » car la « nouvelle abscisse de convergence » alors que
     Remarque 1 : « si est » la fonction exponentielle est une fonction de traduisant une « amplification exponentielle de la fonction ou distribution » et simultanément « le domaine de validité de la transformée monolatérale de Laplace[1] s'amenuise » car la « nouvelle abscisse de convergence ».

     Remarque 2 : Envisageons maintenant avec définissant une fonction complexe dont les parties réelle et imaginaire sont  ;
     Remarque 2 : Envisageons maintenant la « nouvelle fonction ou distribution complexe » résultat de la multiplication de la fonction ou ou distribution réelle par l'exponentielle complexe a pour « parties réelle et imaginaire » lesquelles admettent toutes deux une transformée monolatérale de Laplace[1] sous la même « condition de convergence avec »[49] ;
     Remarque 2 : Envisageons maintenant de ce qui précède on peut déduire la « définition de la transformée monolatérale de Laplace[1] d'une fonction ou distribution complexe » à partir de celle des parties réelle et imaginaire de cette dernière selon [50] «»[51] ou encore
     Remarque 2 : Envisageons maintenant «»[13],[32] c'est-à-dire la même définition que celle d'une fonction ou distribution réelle ;
     Remarque 2 : Envisageons maintenant il est alors aisé d'établir « pour », la « convergence de la transformée monolatérale de Laplace[1] complexe de la fonction ou distribution complexe nécessitant avec abscisse de convergence de ».

Holomorphie de la transformée (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Remarques : Dans la mesure où la fonction complexe est holomorphe sur l'ouvert sur laquelle elle est définie, on peut
     Remarques : définir la « fonction complexe dérivée » et étudier son éventuelle holomorphie et si celle-ci est établie,
     Remarques : définir la « fonction complexe dérivée seconde » et étudier son éventuelle holomorphie
     Remarques :

     Démonstration : La transformée monolatérale de Laplace[1] d'une fonction ou d'une distribution s'écrivant «»[13],[32] et « admettant l'holomorphie à n'importe quel ordre de cette fonction complexe sur tout ouvert satifaisant avec abscisse de convergence de », on vérifie d'abord la propriété pour puis on l'établit par récurrence soit

     Démonstration : « pour », [13],[32] après permutation de l'intégration sur et de la dérivation par rapport à , d'où [13],[32] et finalement «» C.Q.F.D[59].,

     Démonstration : hypothèse de récurrence « pour quelconque », on forme [13],[32] puis, on permute l'intégration sur et la dérivation par rapport à , d'où [13],[32] et finalement, en regroupant les facteurs, « » C.Q.F.D[59].,

     Démonstration : la propriété «» étant « vraie pour » avec « » est établie par récurrence pour tout .

Conséquence d'une multiplication par une fonction puissance de t sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution»,
     Soit une nouvelle fonction ou distribution résultant de la multiplication de par la fonction puissance nème de avec [60] et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27],[13] avec pour condition de convergence »[61] ;

     de la relation « pour tout » établie au paragraphe « holomorphie de la transformée (monolatérale) de Laplace » plus haut dans ce chapitre, nous en déduisons

« pour » soit
« pour , »,                                             
« pour , »                                       

     Application : soit à « évaluer avec et la fonction de Heaviside[18] connaissant si », l'application du résultat ci-dessus nous conduit à

« si » soit successivement :

     Application : «»,

     Application : «»[62],

     Application : «»[63],

     Application : avec pour hypothèse de récurrence «» vérifiée pour , on en déduit « » ce qui valide l'hypothèse de récurrence d'où

« pour et ».

Conséquence de la dérivation (ou intégration) par rapport à un paramètre sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Conséquence de la dérivation par rapport à un paramètre sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution dépendant du paramètre relativement auquel elle est dérivable[27] et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] « [27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distributionde la dite fonction ou distribution» et
     Soit la dérivée de la fonction ou distribution relativement au paramètre [27] admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] « [13],[27] avec, dans le cas général, la même condition de convergence que celle de soit »[64] ;

     nous établissons ci-dessous la propriété de « permutation de la transformation monolatérale de Laplace[1] et de la dérivation par rapport à un paramètre »

«».

     Démonstration : partant de «[27] si »[13], nous pouvons « permuter la dérivation par rapport à et l'intégration par rapport à »[65] et obtenons «» sous la même condition de convergence dans le cas général[64].

Conséquence de l'intégration par rapport à un paramètre sur les transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution dépendant du paramètre relativement auquel elle est intégrable[27] et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] « [27] si »[13] avec « abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution» et
     Soit la primitive de la fonction ou distribution relativement au paramètre [27] s'annulant pour et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] « [13],[27] avec, dans le cas général, la même condition de convergence que celle de soit »[66] ;

     nous établissons ci-dessous la propriété de « permutation de la transformation monolatérale de Laplace[1] et de l'intégration par rapport à un paramètre »

«».

     Démonstration : partant de «[27] si »[13], nous pouvons « permuter l'intégration par rapport à et l'intégration par rapport à »[67] et obtenons «» sous la même condition de convergence dans le cas général[66].

Conséquence du caractère périodique d'une fonction (ou distribution) sur sa transformée (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction ou distribution de période c'est-à-dire telle que «» et admettant pour transformée monolatérale de Laplace[1] «[27] si »[13] avec «[68] abscisse de convergence de la transformée de Laplace[1] de la dite fonction ou distribution» ;

     nous établissons ci-dessous la propriété « traduisant la périodicité de la fonction ou distribution sur la transformée monolatérale de Laplace[1] de cette dernière »

«»[27].

     Démonstration : partant de «[27] si »[13], on décompose l'intégrale sur chaque période selon

     Démonstration : «»[27] ou,
     Démonstration : en faisant le « changement de variable sur l'intégrale pour se ramener à une intégrale sur » sachant que soit
     Démonstration : en faisant le « changement de variable ou, étant une variable muette et une constante,
     Démonstration : en faisant le « changement de variable
     Démonstration : soit, après factorisation par dans la somme, «» puis,
     Démonstration : en reconnaissant dans les termes entre crochets la « somme infinie d'une progression géométrique de 1er terme et de raison de module pour »[69] d'où la nécessité que l'abscisse de convergence de soit pour que la transformée monolatérale de Laplace[1] de la fonction ou distribution périodique existe
     Démonstration : et finalement, «»[27] C.Q.F.D[59]..

Transformées (monolatérales) de fonctions (ou distributions) usuelles[modifier | modifier le wikicode]

Liste évidemment non exhaustive.

Fonction de Heaviside (ou échelon unité)[modifier | modifier le wikicode]

     « Fonction de Heaviside[18] ou échelon unité » « pour »[70].

     « Fonction de Heaviside[18] ou échelon unité retardé » « pour »[71].

     « Fonction créneau unité sur  : » d'où la transformation monolatérale de Laplace[1] étant linéaire soit « pour ».

Pic de Dirac d'impulsion unité[modifier | modifier le wikicode]

     « Pic de Dirac[20] d'impulsion unité »[21] «»[70].

     « Pic de Dirac[20] d'impulsion unité retardé »[72] «»[71].

Fonction rampe de pente a[modifier | modifier le wikicode]

     « Fonction rampe » « pour »[70].

     « Fonction rampe retardée » « pour »[71].

     « Fonction triangle symétrique sur  : » soit, la transformation monolatérale de Laplace[1] étant linéaire, « pour »[71].

Fonction exponentielle réelle[modifier | modifier le wikicode]

     « Fonction exponentielle réelle avec »[73] « pour »[74].

     « Approche exponentielle réelle de l'échelon unité avec »[75] soit, la transformation monolatérale de Laplace[1] étant linéaire, « pour »[76].

Fonctions sinusoïdale et cosinusoïdale[modifier | modifier le wikicode]

     « Fonction cosinusoïdale avec »[75] s'obtenant en utilisant «», « pour »[77] ainsi que, « si on se limite aux valeurs réelles de , »[51] c'est-à-dire «» soit encore, en se limitant aux valeurs réelles de «» et enfin, en étendant ce résultat aux valeurs complexes de [78]

« pour ».
     Autre démonstration : il existe une démonstration, exposée ci-dessous, utilisant le caractère périodique de la fonction cosinusoïdale, sans le besoin d'admettre que l'extension aux valeurs complexes du résultat établi avec des valeurs réelles de est valide ;
     Autre démonstration : la fonction cosinusoïdale étant «périodique » on en déduit « pour »[79] soit, en reportant la « formule d'Euler[2] du cosinus » dans l'intégrale de l'expression précédemment obtenue de la transformée monolatérale de Laplace[1] de la fonction cosinudoïdale, « pour » et, le numérateur du 2nd membre se réécrivant comme la somme des deux intégrales suivantes,
     Autre démonstration : «» car et
     Autre démonstration : «» car d'où
     Autre démonstration : la réécriture de selon «» après simplification évidente ou, après réduction au même dénominateur et simplification[80],
« pour ».

     « Fonction sinusoïdale avec »[75] s'obtenant en utilisant «», « pour »[77] ainsi que, « si on se limite aux valeurs réelles de , »[51] c'est-à-dire «» soit encore, en se limitant aux valeurs réelles de «» et enfin, en étendant ce résultat aux valeurs complexes de [78]

« pour ».
     Autre démonstration : tout comme pour la fonction cosinusoïdale il existe une démonstration, exposée ci-dessous, utilisant le caractère périodique de la fonction sinusoïdale, sans le besoin d'admettre que l'extension aux valeurs complexes du résultat établi avec des valeurs réelles de est valide ;
     Autre démonstration : la fonction sinusoïdale étant «périodique » on en déduit « pour »[79] soit, en reportant la « formule d'Euler[2] du sinus » dans l'intégrale de l'expression précédemment obtenue de la transformée monolatérale de Laplace[1] de la fonction sinudoïdale, « pour » et, le numérateur du 2nd membre se réécrivant comme la différence des deux intégrales calculées précédemment,
     Autre démonstration : «» et
     Autre démonstration : «» d'où
     Autre démonstration : la réécriture de selon «» après simplification évidente ou, après réduction au même dénominateur et simplification[81],
« pour ».

     Application : soit à déterminer la transformée monolatérale de Laplace[1] de « avec [75] et », pour cela
     Application : on décompose la fonction modulant l'échelon unité selon «» ce qui permet de réécrire la fonction dont on cherche la transformée monolatérale de Laplace[1] selon «» dont
     Application : on tire, compte-tenu de la linéarité de la transformation monolatérale de Laplace[1] «» soit finalement

« pour ».

Fonctions sinusoïdale et cosinusoïdale amorties exponentiellement[modifier | modifier le wikicode]

     « Fonction cosinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] » s'obtenant en utilisant «», « pour »[77] et, « si on se limite aux valeurs réelles de , »[51] c'est-à-dire « » soit, en se limitant aux valeurs réelles de «» et enfin, en étendant ce résultat aux valeurs complexes de [78]

« pour ».

     « Fonction sinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] » s'obtenant en utilisant «», « pour »[77] et, « si on se limite aux valeurs réelles de , »[51] c'est-à-dire « » soit, en se limitant aux valeurs réelles de «» et enfin, en étendant ce résultat aux valeurs complexes de [78]

« pour ».

Transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction (ou distribution) complexe d'une variable complexe[modifier | modifier le wikicode]

     Soit une fonction complexe [82] de la variable complexe [82] holomorphe sur son domaine de définition.

Définition de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace de la fonction (ou distribution) complexe F(p) de la variable complexe p[modifier | modifier le wikicode]

     Remarques : On prolonge la définition de la transformée monolatérale inverse de Laplace[1] d'une fonction complexe holomorphe dont l'originale est à support positif[14] à celle
         Remarques : On prolonge la définition de la transformée monolatérale inverse de Laplace d'une fonction complexe holomorphe dont l'originale est à support positif étendu à gauche de c'est-à-dire de support est un voisinage ouvert à gauche de , borné inférieurement, et tel que la restriction de la fonction au complémentaire de dans ce voisinage est une fonction indéfiniment dérivable[15] ainsi qu'à celle
         Remarques : On prolonge la définition de la transformée monolatérale inverse de Laplace d'une fonction complexe holomorphe dont l'originale est une distribution la distribution devant être telle que l'intégrale de définition[16] de sa transformée de Laplace[1] converge[17].

     Remarques : Dans le domaine d'holomorphie de il peut y avoir des valeurs de isolées pour lesquelles est discontinue de 1ère ou 2ème espèce, dans ce dernier cas est alors une distribution holomorphe[16].

Théorème d'unicité des transformées (monolatérales) inverses de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

Linéarité de la transformation (monolatérale) inverse de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Soient « et deux fonctions ou distributions complexes holomorphes[84] » admettant pour « transformées monolatérales inverses de Laplace[1] respectives et », avec
     Soient « la plus grande des abscisses de convergence » des deux transformées monolatérales de Laplace[1] et
     Soient « un réel non nul quelconque »,

     on démontre les propriétés suivantes ces démonstrations utilisent la linéarité de l'intégration permettant de passer de la fonction ou distribution à sa transformée monolatérale de Laplace[1] :

«» pour «»
et
« pour »      ou      « pour ».

Méthode analytique de calcul de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace de la fonction (ou distribution) F(p) holomorphe sur son domaine de définition[modifier | modifier le wikicode]

     Il n'existe pas de formule analytique générale permettant de calculer connaissant car, pour une fonction ou distribution ,
      Il n'existe pas de formule analytique générale permettant de calculer la fonction ou distribution correspondante ne fait vraisemblablement pas partie des fonctions usuelles et même
       Il n'existe pas de formule analytique générale permettant de calculer la fonction ou distribution sa définition peut nécessiter une forme intégrale ou un développement en série

     Une façon de définir l'originale de la fonction ou distribution holomorphe sur son domaine de définition est

«»[85]
est choisi tel que l'intégrale soit convergente[86].

Méthode pratique de recherche de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction rationnelle F(p) dont le numérateur est de degré inférieur à celui du dénominateur[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : une fonction complexe de la variable complexe est dite rationnelle si elle est un rapport de fonctions polynômes à valeurs dans  ;
     Préliminaire : si et sont deux fonctions polynômes non identiquement nulles[87], « la fonction est définie pour tout tel que par ».

     Soit « la fonction complexe rationnelle telle que les polynômes et sont à cœfficients réels avec le degré de au degré de », cette fonction effectivement « holomorphe sur privé des valeurs de qui annulent », « admet une transformée monolatérale inverse de Laplace[1] »[88].

Exposé de la méthode de recherche de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction rationnelle F(p) dont le numérateur est de degré inférieur à celui du dénominateur[modifier | modifier le wikicode]

     Soit « écrite sous forme normalisée »[89] avec « et à cœfficients réels et », la méthode pour déterminer sa transformée monolatérale inverse de Laplace[1] est la suivante :

  • rechercher les « zéros » racines complexes de [90] et les « pôles » racines complexes de [90] pour écrire «»[91] ainsi que «»[92] d'où «»[91],[92] en ayant auparavant fait les simplifications éventuelles de façon à ce que la fonction rationnelle soit irréductible, puis
  • décomposer la fonction rationnelle irréductible en éléments simples soit, dans le cas où tous les pôles sont réels et simples, « avec constantes à déterminer »[93],[94] et enfin,
  • utiliser les connaissances ou un formulaire pour déterminer les originales des éléments simples de réduction comme par exemple « si »[95] et donc, dans le cas où tous les pôles sont réels et simples, « si »[96] ,[95].

Exemple de détermination de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction complexe rationnelle holomorphe possédant uniquement des pôles réels simples[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à « déterminer l'originale de par transformation monolatérale inverse de Laplace[1] », pour cela on commence par

  • déterminer les zéros de la fonction rationnelle soit « un zéro » ainsi que
    déterminer les pôles de cette dernière c'est-à-dire les solutions de de discriminant « deux pôles réels et simples » puis
  • déduire la « forme normalisée irréductible de la fonction complexe rationnelle holomorphe » pour
  • la décomposer en éléments simples irréductibles «» les constantes et restant à évaluer[93],
    la décomposer la constante se déterminant en multipliant de part et d'autre par et en y faisant soit «» et
    la décomposer la constante en multipliant de part et d'autre par et en y faisant soit «» soit finalement
    «» et
  • en déduire l'« originale de par transformation monolatérale inverse de Laplace[1] »
    «[96] soit
                        [95]
                                                                     sous la condition ».

Exemple de détermination de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction complexe rationnelle holomorphe possédant uniquement des pôles réels dont un est multiple[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à « déterminer l'originale de par transformation monolatérale inverse de Laplace[1] », pour cela on commence par

  • déterminer les zéros de la fonction rationnelle soit « un zéro » ainsi que
    déterminer les pôles de cette dernière c'est-à-dire les solutions de donnant « un 1er pôle réel simple »[97] et d'autres pôles racines de équation du 2ème degré de discriminant réduit « un pôle réel double » puis
  • déduire la « forme normalisée irréductible de la fonction complexe rationnelle holomorphe » pour
  • la décomposer en éléments simples irréductibles «» les constantes , et restant à évaluer[93],[98],
    la décomposer la constante se déterminant en multipliant de part et d'autre par et en y faisant soit «»,
    la décomposer la constante en multipliant de part et d'autre par et en y faisant soit «» et
    la décomposer la constante en multipliant de part et d'autre par et en y faisant [99] soit c'est-à-dire, avec la valeur de déterminée précédemment, «» soit finalement
    «» et
  • en déduire l'« originale de par transformation monolatérale inverse de Laplace[1] »
    «[96] soit
            [95],[100]
                                                                     sous la condition ».

Exemple de détermination de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction complexe rationnelle holomorphe possédant des pôles complexes conjugués[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à « déterminer l'originale de par transformation monolatérale inverse de Laplace[1] », pour cela on commence par

  • déterminer les zéros de la fonction rationnelle soit « un zéro » ainsi que
    déterminer les pôles de cette dernière c'est-à-dire les solutions de donnant « un 1er pôle réel simple »[101] et d'autres pôles racines de équation du 2ème degré de discriminant « deux pôles complexes conjugués qu'il n'est pas utiles de déterminer » puis
  • déduire la « forme normalisée irréductible de la fonction complexe rationnelle holomorphe » la fonction était déjà sous sa forme normalisée factorisée sur pour
  • la décomposer en éléments simples irréductibles «» les constantes , et restant à évaluer[93],[102],
    la décomposer la constante se déterminant en multipliant de part et d'autre par et en y faisant soit «»,
    la décomposer la constante en multipliant de part et d'autre par et en y faisant [103] soit c'est-à-dire, avec la valeur de déterminée précédemment, «» et
    la décomposer la constante en donnant une valeur particulière à par exemple [104] soit c'est-à-dire, avec les valeurs de et déterminées précédemment, «» soit finalement
    «» et
  • en déduire l'« originale de par transformation monolatérale inverse de Laplace[1] » après réécriture du 2ème élément simple correspondant aux pôles complexes conjugués de façon à utiliser «»[105] soit, en transformant
    en déduire l'« originale le dénominateur de cet élément selon «» et
    en déduire l'« originale le numérateur selon «» d'où
    «» et par suite
    «» conduisant à
    «[96] soit encore
    [95],[105]   
                                                       sous la condition ».

     Remarque : il est possible de mettre l'expression «» sous la forme «»[106] en posant
     Remarque : «» «» puis
     Remarque : «» correspondant à «»[107] «»
     Remarque : permettant de réécrire l'« originale de » par transformation monolatérale de Laplace[1] sous la forme

«[108] sous la condition
                                        ou numériquement
                                     » sous la condition .

Théorèmes aux limites applicables dans la transformation (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Théorème de la valeur initiale dans la transformation (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Énoncé du théorème de la valeur initiale dans la transformation (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

Vérification du théorème de la valeur initiale dans la transformation (monolatérale) de Laplace sur des exemples[modifier | modifier le wikicode]

     À défaut de démonstration[113], on peut vérifier le « théorème de la valeur initiale » sur des exemples :

  • « fonction de Heaviside[18] ou échelon unité » de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », «»,
  • « fonction rampe » de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », on vérifie que »,
  • « fonction exponentielle réelle avec » de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », «»,
  • « fonction cosinusoïdale avec »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », «»,
  • « fonction sinusoïdale avec »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », «»,
  • « fonction cosinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] et »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », «» et
  • « fonction sinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] et »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », «»

Généralisation à la détermination de la valeur initiale de la dérivée temporelle dans la transformation (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Application à la détermination de la valeur initiale de la dérivée temporelle dans la transformation (monolatérale) de Laplace sur des exemples[modifier | modifier le wikicode]

     Reprenant les exemples des fonctions usuelles ayant servi à vérifier le théorème de la valeur initiale à l'exception de la fonction de Heaviside[18] car sa dérivée diverge en pour justifier la validité de la détermination de la valeur initiale de la dérivée temporelle utilisant la transformation monolatérale de Laplace[1] :

  • « fonction rampe » «» de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », de « dérivée temporelle[117] discontinue de 1ère espèce en [34]», «»,
  • « fonction exponentielle réelle avec » «» de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », de « dérivée temporelle[117] discontinue de 1ère espèce en [34]», « »,
  • « fonction cosinusoïdale avec »[75] «» de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », de « dérivée temporelle[117] dérivée temporelle continue en bien que la fonction y est discontinue de 1ère espèce[34]», « »,
  • « fonction sinusoïdale avec »[75] «» de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », de « dérivée temporelle[117] discontinue de 1ère espèce[34]», « »,
  • « fonction cosinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] et »[75] «» de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », de « dérivée temporelle[117] discontinue de 1ère espèce[34]», « » et
  • « fonction sinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] et »[75] «» de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », de « dérivée temporelle[117] discontinue de 1ère espèce[34]», «».

Théorème de la valeur finale dans la transformation (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Énoncé du théorème de la valeur finale dans la transformation (monolatérale) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

Vérification du théorème de la valeur finale dans la transformation (monolatérale) de Laplace sur des exemples[modifier | modifier le wikicode]

     À défaut de démonstration[121], on peut vérifier le « théorème de la valeur finale » sur des exemples :

  • « fonction de Heaviside[18] ou échelon unité » de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », «»,
  • « fonction rampe » de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », on ne peut lui appliquer le théorème de la valeur finale, cette fonction divergeant à l'infini, ce qu'on vérifie car «»,
  • « fonction exponentielle réelle avec » de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour »[122], « »[123],
  • « fonction cosinusoïdale avec »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », on ne peut lui appliquer le théorème de la valeur finale, cette fonction n'ayant aucune limite à l'infini, ce qu'on vérifie car « alors que n'existe pas »,
  • « fonction sinusoïdale avec »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour », on ne peut lui appliquer le théorème de la valeur finale, cette fonction n'ayant aucune limite à l'infini, ce qu'on vérifie car « alors que n'existe pas »,
  • « fonction cosinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] et »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour »[122], «»[124] et
  • « fonction sinusoïdale amortie exponentiellement avec [75] et »[75] de « transformée monolatérale de Laplace[1] pour »[122], «»[125]

Utilisation de la transformation (monolatérale) de Laplace pour la résolution des équations différentielles linéaires à cœfficients constants[modifier | modifier le wikicode]

     Nous cherchons des « solutions réelles causales »[4],[9] d'« équations différentielles linéaires à cœfficients réels constants homogènes ou hétérogènes » par utilisation de la transformation monolatérale de Laplace[1] tous les termes du 1er et 2nd membre de l'équation devant être pourvus d'une transformée monolatérale de Laplace[1], il est nécessaire que l'excitation du 2nd membre de l'équation soit continue, discontinue de 1ère ou 2ème espèce en [34],[126] mais en aucun cas “ discontinue de 3ème espèce ”[127],[128],
     Nous cherchons des « solutions pouvant être continues ou discontinues de 1ère espèce en [34] pour une équation différentielle du 1er ordre[129] ou
     Nous cherchons des « solutions nécessairement continues en pour une équation différentielle du 2ème ordre ou plus[130].

     Remarque : Si cette méthode par transformation monolatérale de Laplace[1] est pratique, elle n'est toutefois pas applicable dans toutes les configurations[131] et surtout
         Remarque : Si cette méthode par transformation monolatérale de Laplace est pratique, elle ne doit pas être employée en physique par un étudiant de P.C.S.I. car il est exigé que ce soit par recherche de solutions libre et forcée suivie d'utilisation des C.I[132]. que la résolution soit faite[133].

Rappel des propriétés utilisées[modifier | modifier le wikicode]

     « Linéarité de la transformation monolatérale de Laplace »[1] soit « et fonctions ou distributions admettant des transformées monolatérales de Laplace[1] d'abscisses de convergence finies ou égales à ».

     « Transformée monolatérale de Laplace[1] de la fonction de Heauvide[18] » « pour ».

     « Transformée monolatérale de Laplace[1] du pic de Dirac[20] d'impulsion unité » « pour ».

     « Transformée monolatérale de Laplace[1] de la dérivée temporelle 1ère d'une fonction à support positif[14] telle que soit convergente en », « pour avec abscisse de convergence de ».

     « Transformée monolatérale de Laplace[1] de la dérivée temporelle 2nde d'une fonction à support positif[14] telle que soit convergente en », « ou encore pour avec abscisse de convergence de ».

Méthode de résolution exposée sur un 1er exemple : équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en y(t) hétérogène, sans terme du 1erordre, à excitation sinusoïdale[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à résoudre, dans le domaine des fonctions à support positif[14] convergeant en ,
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène, sans terme du 1erordre,
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire à « excitation sinusoïdale , »[75],[134]
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire avec les « C.I[132]. et »,
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène, sans terme du 1erordre, s'écrivant sous forme normalisée

« avec »[134].

Réécriture de l'équation différentielle dans le « domaine de Laplace »[modifier | modifier le wikicode]

     « La transformée monolatérale de Laplace[1] de l'excitation sinusoïdale » s'écrivant « [135] pour », nous obtenons, en utilisant le rappel des propriétés utilisées énoncé plus haut dans ce chapitre et en notant «» pour simplifier l'écriture,

« pour ».

Détermination de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle avec C.I.[modifier | modifier le wikicode]

     De l'équation précédente on tire aisément

« pour » à condition que «».

Détermination de la solution de l'équation différentielle avec C.I.[modifier | modifier le wikicode]

     Il reste donc à déterminer l'« originale de dans l'hypothèse où » nécessairement réalisée si est [136] mais qui nécessite une restriction de domaine de si est [137].

Décomposition de la 1ère fonction rationnelle en éléments irréductibles simples dans le cas où c est > 0[modifier | modifier le wikicode]

     Si est , les « pôles de la fonction rationnelle étant deux à deux complexes conjugués » sa décomposition en éléments irréductibles simples s'écrit :
     dans la mesure où «», dans lequel on détermine
     «» en multipliant les deux membres par , ensuite en y faisant soit d'où « et » puis
     «» en multipliant les membres par , ensuite en y faisant soit d'où « et »
     soit finalement

«» ;

     dans la mesure où «», se réécrivant «» est déjà la décomposition en éléments irréductibles simples de .

Détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où c est > 0[modifier | modifier le wikicode]

     Il reste alors à chercher l'« originale de la transformée monolatérale de Laplace[1] pour » avec «»[138] :

     « pour en étant », «»[139] dont on tire,
     « pour en étant », en reconnaissant des originales de transformées monolatérales de Laplace[1] classiques,

«» ou
«» et

     « pour en étant », «»[140] dont on tire,
     « pour en étant », en reconnaissant des originales de transformées monolatérales de Laplace[1] classiques à l'« exception du 1er terme du 2nd membre à »,

«» ;

     « pour en étant », pour déterminer l'originale de remarquons que «» puis utilisons [141] pour en déduire « » d'où
     « pour en étant », pour déterminer l'originale de  : «» ;
     « pour en étant », finalement la solution cherchée s'écrit, dans le cas où est en étant , selon

«» ou
«».
Décomposition des fonctions rationnelles en éléments irréductibles simples dans le cas où c est < 0[modifier | modifier le wikicode]

     « étant », les « pôles de la fonction rationnelle sont complexes conjugués d'une part et réels simples opposés d'autre part » sa décomposition en éléments irréductibles simples s'écrit alors «» dans lequel on détermine
     « étant », «» en multipliant chaque membre par , puis en y faisant soit d'où « et »,
     « étant », «» en multipliant les membres par , puis en y faisant soit d'où «» et
     « étant », «» en multipliant les membres par , puis en y faisant soit d'où «»
     « étant », soit finalement

«» ;

     « étant », les « pôles de la fonction rationnelle sont réels simples opposés » sa décomposition en éléments irréductibles simples s'écrit alors « » dans lequel on détermine
     « étant », «» en multipliant les membres par , puis en y faisant soit d'où «» et
     « étant », «» en multipliant les membres par , puis en y faisant soit d'où «»
     « étant », soit finalement

«» ;

     « étant », les « pôles de la fonction rationnelle sont réels simples opposés » sa décomposition en éléments irréductibles simples s'écrit alors « » dans lequel on détermine
     « étant », «» en multipliant les membres par , puis en y faisant soit d'où «» et
     « étant », «» en multipliant les membres par , puis en y faisant soit d'où «»
     « étant », soit finalement

«» ;

     nous en déduisons la décomposition de la transformée monolatérlae de Laplace[1] de la solution dans le cas où est selon

« pour »[142]
ou, après regroupement de termes semblables,
« pour ».
Détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où c est < 0[modifier | modifier le wikicode]

     Il reste alors à chercher l'« originale de la transformée monolatérale de Laplace[1] avec soit, pour , la somme des trois termes indépendants suivante » en reconnaissant des originales de transformées monolatérales de Laplace[1] classiques d'où

«».

Comparaison de la méthode classique de résolution d'équations différentielles linéaires à cœfficients réels constants hétérogènes et de la méthode par transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Nous rappelons que la méthode de résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants homogène ou hétérogène par transformation monolatérale de Laplace[1] est un complément de P.C.S.I. pour le domaine de la physique[143] et que seule la méthode de résolution par solutions libre et forcée suivie de l'utilisation des C.I[132]. peut être utilisée dans le domaine de la physique ;

     nous allons donc vérifier, dans l'exemple de « avec ainsi que »[134], que nous trouvons le même résultat dans l'ensemble des fonctions réelles « causales »[4],[9] avec les « C.I. et » en reprenant la résolution par méthode classique de recherche des solutions libre et forcée suivie de l'utilisation des C.I[132]..

Recherche de la solution libre yl(t)[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à résoudre «» d'équation caractéristique[144] «»[145] de racines différentes suivant le signe de  :

  • « si est », l'équation caractéristique[144] a « deux racines imaginaires distinctes » la solution libre « avec »[146] et
  • « si est »,                                          elle a « deux racines réelles distinctes » la solution libre « avec ».
Recherche de la solution forcée yf(t)[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à déterminer la « solution forcée solution particulière de de même forme[147] que l'excitation » c'est-à-dire
     Soit à déterminer la « solution forcée sous forme générale «»[148], avec à déterminer, ou mieux,
     Soit à déterminer la « solution forcée sous forme particulière «» en raison de l'absence de terme du 1er ordre dans l'équation différentielle, le choix de étant validée par le résultat trouvé :

  • « si est », le report de dans l'équation nous conduit à «» d'où la discussion suivante
         « si » on en déduit «» et par suite la solution forcée «» et
         « si » on en déduit l'absence de solution forcée de même forme que l'excitation puisque cela conduirait à infinie ;
     « si » on cherche alors une « solution particulière de la forme[149] »[150] « » soit, en reportant dans l'équation différentielle et en tenant compte de «», l'équation en simplifiée suivante «» d'où «»[151] et «» et par suite « »[152] ;
  • « si est », le report de dans l'équation nous conduit à «» «» d'où « ».
Forme de la solution complète y(t) avant utilisation des C.I.[modifier | modifier le wikicode]
  • « Si est en étant », «», avec à déterminer par C.I[132]. ;
  • « si est en étant », «»[153], avec à déterminer par C.I[132]. ;
  • « si est », «», avec à déterminer par C.I[132]..
Utilisation des C.I. pour déterminer la solution complète y(t)[modifier | modifier le wikicode]

     Il faut donc écrire dans les expressions précédentes «» soit :

  • « si est en étant », «» d'où «» soit, en utilisant , la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace[1]
    «» ;
  • « si est en étant », «» d'où «» soit, en utilisant la formule de trigonométrie , la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace[1]
    «» ;
  • « si est », «» d'où «» dont on tire aisément les constantes cherchées «» donnant effectivement la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace[1]
    «».

Résolution exposée sur un 2ème exemple : équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en y(t) hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à résoudre, dans le domaine des fonctions à support positif[14],
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire à « excitation , »[134] discontinue de 2ème espèce en [126]
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire avec les « C.I[132]. et »[154],
     Soit à résoudre, l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce en [126] s'écrivant

«»[155] avec «»[75],[134] ou,
en notation de physique, posant « avec »[75] et « avec »[75],
«».

Réécriture de l'équation différentielle dans le « domaine de Laplace »[modifier | modifier le wikicode]

     La « transformée monolatérales de Laplace[1] de l'excitation » s'écrivant « [156] pour »[157], nous obtenons, en utilisant le « rappel des propriétés utilisées » énoncé plus haut dans ce chapitre ainsi que le caractère divergent en de [155] et en notant «» pour simplifier l'écriture,

« pour »[158]
soit « pour » ou
en notation de physique, « pour ».

Détermination de la transformée de Laplace de la solution de l'équation différentielle avec C.I.[modifier | modifier le wikicode]

     De l'équation précédente on tire aisément

« pour » sous condition «»
ou, en notation de physique,
« pour » sous condition «».

Détermination de la solution de l'équation différentielle avec C.I.[modifier | modifier le wikicode]

     Il reste donc à déterminer l'« originale de sous si » nécessairement réalisée pour [159].

Décomposition en éléments irréductibles simples dans le cas où b2 - 4 c est > 0[modifier | modifier le wikicode]
Décomposition de la 1ère fonction rationnelle en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est > 0[modifier | modifier le wikicode]

     Si est , « le trinôme ayant deux racines réelles distinctes » la décomposition de en éléments irréductibles simples s'écrit dans lequel on détermine
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit d'où «»,
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit se réécrivant, avec selon «» ou encore, avec selon «» et
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit se réécrivant, avec selon «» ou encore, avec selon «»
        soit finalement la décomposition de en éléments irréductibles simples dans le cas où est selon

«» avec
« et ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la 1ère fonction rationnelle en éléments irréductibles simples s'écrit

«»[161] avec
« et ».
Décomposition de la 2ème fonction rationnelle en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est > 0[modifier | modifier le wikicode]

     Si est , « le trinôme ayant deux racines réelles distinctes » la décomposition de en éléments irréductibles simples s'écrit dans lequel on détermine
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit se réécrivant, avec selon «» et
        «» en multipliant les deux membres par puis en y faisant soit se réécrivant, avec selon «»
        soit finalement la décomposition de en éléments irréductibles simples dans le cas où est selon

«» avec
« et ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la 2ème fonction rationnelle en éléments irréductibles simples s'écrit

«» avec
« et ».
Décomposition de la transformée de Laplace de la solution globale en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est > 0[modifier | modifier le wikicode]

     En reportant les décompositions précédentes en éléments irréductibles simples dans nous obtenons, après regroupement des éléments irréductibles simples identiques

«» avec
« et pour ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la transformée monolatérale de Laplace[1] de la solution globale en éléments irréductibles simples s'écrit

«» avec
« et pour ».
Détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est > 0[modifier | modifier le wikicode]

     Il reste alors à chercher l'« originale de la transformée monolatérale de Laplace[1] » sachant que

  • « pour »[156] et
  • « pour »[95] donc a fortiori pour dans la mesure où est  ;

     nous en déduisons, compte-tenu de la linéarité de la transformation monolatérale inverse de Laplace[1], la solution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce en [126] dans le cas où est c'est-à-dire dans le cas d'un régime apériodique :

«»
avec « et ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la solution globale de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce en [126] s'écrit

«» avec
« et ».

     Valeurs de la solution et de sa dérivée temporelle à l'instant post-initial[162] : Faisons dans l'expression de la solution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante dans le cas où est puis
                        Valeurs de la solution et de sa dérivée temporelle à l'instant post-initial : Faisons dans celle de sa dérivée temporelle [27] nous obtenons :

  • «» ou, sachant que «»[161], « » soit encore, avec «» la valeur post-initiale de la solution «» en accord avec la continuité de la solution à l'instant initial ;
  • «[27] contient deux termes à [27] : » s'annulant en [163] et un dernier terme «» dans lequel on a «» d'où « » soit finalement, avec «», la valeur post-initiale de la dérivée temporelle de la solution «»[164] en accord avec la discontinuité de 1ère espèce de la dérivée temporelle[117] de la solution à l'instant initial.
Décomposition en éléments irréductibles simples dans le cas où b2 - 4 c est = 0[modifier | modifier le wikicode]
Décomposition de la 1ère fonction rationnelle en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est = 0[modifier | modifier le wikicode]

     Si est , « le trinôme ayant une racine double réelle » la décomposition de en éléments irréductibles simples s'écrit dans lequel on détermine
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit d'où «»,
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit d'où selon «» et
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit d'où «» ou sachant que , «»
        soit finalement la décomposition de en éléments irréductibles simples dans le cas où est selon

«» avec
«».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la 1ère fonction rationnelle en éléments irréductibles simples s'écrit

«» avec «»,
soit «».
Décomposition de la 2ème fonction rationnelle en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est = 0[modifier | modifier le wikicode]

     Si est , « le trinôme ayant une racine double réelle » la décomposition de en éléments irréductibles simples est déjà réalisée selon

«» avec «».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la 2ème fonction rationnelle est selon

«» avec «»,
soit «».
Décomposition de la transformée de Laplace de la solution globale en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est = 0[modifier | modifier le wikicode]

     En reportant les décompositions précédentes en éléments irréductibles simples dans nous obtenons, après regroupement des éléments irréductibles simples identiques

«»
avec « pour ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la transformée monolatérale de Laplace[1] de la solution globale en éléments irréductibles simples s'écrit

«»
avec « pour »,
soit « pour ».
Détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est = 0[modifier | modifier le wikicode]

     Il reste alors à chercher l'« originale de la transformée monolatérale de Laplace[1] » sachant que

  • « pour »[156],
  • « pour »[95] donc a fortiori pour dans la mesure où est et
  • [141] pour donc a fortiori pour dans la mesure où est  ;

     nous en déduisons, compte-tenu de la linéarité de la transformation monolatérale inverse de Laplace[1], la solution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce en [126] dans le cas où est c'est-à-dire dans le cas d'un régime apériodique critique :

«»
avec «».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la solution globale de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce en [126] s'écrit

«» avec «»
ou «».

     Valeurs de la solution et de sa dérivée temporelle à l'instant post-initial[162] : Faisons dans l'expression de la solution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante dans le cas où est puis
                        Valeurs de la solution et de sa dérivée temporelle à l'instant post-initial : Faisons dans celle de sa dérivée temporelle [27] nous obtenons :

  • «» d'où la valeur post-initiale de la solution «» en accord avec la continuité de la solution à l'instant initial ;
  • «[27] contient deux termes à [27] : » s'annulant en [163] et un dernier terme « » dans lequel on a «» «» d'où la valeur post-initiale de la dérivée temporelle de la solution «»[164] en accord avec la discontinuité de 1ère espèce de la dérivée temporelle[117] de la solution à l'instant initial.
Décomposition en éléments irréductibles simples dans le cas où b2 - 4 c est < 0[modifier | modifier le wikicode]
Décomposition de la 1ère fonction rationnelle en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est < 0[modifier | modifier le wikicode]

     Si est , « le trinôme ayant deux racines complexes conjuguées », la décomposition de en éléments irréductibles simples s'écrit dans lequel on détermine
        «» en multipliant chaque membre par puis en y faisant soit d'où «»,
        «» en multipliant chaque membre par exemple par puis en y faisant soit d'où selon «» ou sachant que , «» et
        «» en multipliant chaque membre par exemple par puis en y faisant le trinôme « s'écrivant encore » soit soit, avec ou «» et, avec [165], «»
        soit finalement la décomposition de en éléments irréductibles simples dans le cas où est selon

«» avec
« et ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la 1ère fonction rationnelle en éléments irréductibles simples s'écrit

«» ou
avec «» et «»
«».
Décomposition de la 2ème fonction rationnelle en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est < 0[modifier | modifier le wikicode]

     Si est , « le trinôme ayant deux racines complexes conjuguées », la décomposition de en éléments irréductibles simples est déjà réalisée selon

«»
avec « et ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la 2ème fonction rationnelle en éléments irréductibles simples est selon

«» ou
avec «» et «»
«».
Décomposition de la transformée de Laplace de la solution globale en éléments irréductibles simples dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est < 0[modifier | modifier le wikicode]

     En reportant les décompositions précédentes en éléments irréductibles simples dans on obtient, après regroupement des éléments simples identiques

«» avec
« et pour ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la décomposition de la transformée monolatérale de Laplace[1] de la solution globale en éléments irréductibles simples s'écrit

« pour » ou
avec «» et «»
« pour ».
Détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où la grandeur b2 - 4 c est < 0[modifier | modifier le wikicode]

     Il reste alors à chercher l'« originale de la transformée monolatérale de Laplace[1] » sachant que

  • « pour »[156],
  • « avec pour »[105] donc a fortiori pour dans la mesure où est et
  • « avec pour »[105] donc a fortiori pour dans la mesure où est  ;

     nous en déduisons, compte-tenu de la linéarité de la transformation monolatérale inverse de Laplace[1], la solution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce en [126] dans le cas où est c'est-à-dire dans le cas d'un régime pseudo-périodique :

«»[166] avec
« et ».

     Remarque : En adoptant la notation physique, « le discriminant se réécrivant », « la condition correspond à »[160] et la solution globale de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante discontinue de 2ème espèce en [126] s'écrit

«»
avec « et ».

     Valeurs de la solution et de sa dérivée temporelle à l'instant post-initial[162] : Faisons dans l'expression de la solution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants du 2ème ordre en hétérogène à excitation constante dans le cas où est puis
                        Valeurs de la solution et de sa dérivée temporelle à l'instant post-initial : Faisons dans celle de sa dérivée temporelle [27] nous obtenons :

  • «» d'où la valeur post-initiale de la solution «» en accord avec la continuité de la solution à l'instant initial ;
  • «[27] contient deux termes à [27] : » s'annulant en [163] et un dernier terme « » dans lequel on a «» «» d'où la valeur post-initiale de la dérivée temporelle de la solution «»[164] en accord avec la discontinuité de 1ère espèce de la dérivée temporelle[117] de la solution à l'instant initial.

Comparaison de la méthode classique de résolution d'équations différentielles linéaires à cœfficients réels constants hétérogènes et de la méthode par transformées (monolatérales) de Laplace[modifier | modifier le wikicode]

     Rappelons que la méthode de résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants homogène ou hétérogène par transformation monolatérale de Laplace[1] est un complément de P.C.S.I. pour le domaine de la physique[143] et que seule la méthode de résolution par solutions libre et forcée suivie de l'utilisation des C.I[132]. peut être utilisée dans le domaine de la physique ;

     nous allons donc vérifier, dans l'exemple de «, »[134] discontinue de 2ème espèce en [126] avec les « C.I[132]. et »[154] en reprenant la résolution par méthode classique de recherche des solutions libre et forcée suivie de l'utilisation des C.I[132]..

Recherche de la solution libre yl(t)[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à résoudre «» d'équation caractéristique[144] «»[167] de racines différentes suivant le signe de  :

  • « si est », l'équation caractéristique[144] a « deux racines réelles distinctes » la solution libre « avec les deux constantes d'intégration »[168],
  • « si est »,                                          elle a « une racine réelle double » la solution libre « avec »[169] et
  • « si est »,                                          elle a « deux racines complexes conjuguées distinctes » la solution libre « avec »[170].
Recherche de la solution forcée yf(t)[modifier | modifier le wikicode]

     Soit à déterminer la « solution forcée solution particulière de de même forme[147] que l'excitation » c'est-à-dire
     Soit à déterminer la « solution forcée sous forme générale «»[171] ;

     le report de dans l'équation nous conduit à «» d'où la solution forcée «».

Forme de la solution complète y(t) avant utilisation des C.I.[modifier | modifier le wikicode]
  • « Si est », «» avec «» à déterminer par C.I[132].,
  • « si est », «» avec «» à déterminer par C.I[132]. et
  • « si est », «» avec «» à déterminer par C.I[132]..
Utilisation des C.I. pour déterminer la solution complète y(t)[modifier | modifier le wikicode]

     Pour déterminer les deux constantes d'intégration il faut faire dans les expressions précédentes et pour cela
     Pour établir au préalable les valeurs de « et » connaissant celles de « et » ainsi que la nature de la discontinuité de et celle de [117] voir le paragraphe « nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants hétérogène du 2ème ordre connaissant la nature de la discontinuité de l'excitation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » :

     l'équation différentielle pour tout s'écrivant «» dans laquelle l'excitation est discontinue de 2ème espèce[126] nous en déduisons

  • « discontinue de 2ème espèce »[126],
  • « discontinue de 1ère espèce »[34] « finie » pour cela il suffit d'intégrer au sens des distributions l'équation différentielle écrite pour tout entre et ce qui donne, « soit » ou, avec , «» et
  • « continue » «» soit, avec , «» ;


     utilisant les « valeurs de et » dans les expressions de et suivant nous obtenons :

     « si est », «» «» d'une part et
     « si est », avec «» «» soit, avec et en regroupant les termes identiques, «» d'autre part d'où
     « si est », «» «» soit finalement la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace[1]

«»[172] ;

     « si est », «» «» d'une part et
     « si est », avec «» «» soit, avec et , «» d'autre part
     « si est », soit finalement la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace[1]

«»
ou, sachant que «»,
«»[173] ;

     « si est », «» «» d'une part et
     « si est », avec «» «» soit, avec et , «» d'autre part d'où
     « si est », ce qui permettrait d'exprimer d'une part et d'autre part[174] mais
     « si est », comme nous cherchons à identifier obtenue ici avec l'originale de la transformée monolatérale de Laplace[1] et que celle-ci a été exprimée en fonction de et , nous en déduisons finalement, en utilisant ,
     « si est », une solution identique à celle trouvée par transformée monolatérale de Laplace[1]

«»[175].

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,000 1,001 1,002 1,003 1,004 1,005 1,006 1,007 1,008 1,009 1,010 1,011 1,012 1,013 1,014 1,015 1,016 1,017 1,018 1,019 1,020 1,021 1,022 1,023 1,024 1,025 1,026 1,027 1,028 1,029 1,030 1,031 1,032 1,033 1,034 1,035 1,036 1,037 1,038 1,039 1,040 1,041 1,042 1,043 1,044 1,045 1,046 1,047 1,048 1,049 1,050 1,051 1,052 1,053 1,054 1,055 1,056 1,057 1,058 1,059 1,060 1,061 1,062 1,063 1,064 1,065 1,066 1,067 1,068 1,069 1,070 1,071 1,072 1,073 1,074 1,075 1,076 1,077 1,078 1,079 1,080 1,081 1,082 1,083 1,084 1,085 1,086 1,087 1,088 1,089 1,090 1,091 1,092 1,093 1,094 1,095 1,096 1,097 1,098 1,099 1,100 1,101 1,102 1,103 1,104 1,105 1,106 1,107 1,108 1,109 1,110 1,111 1,112 1,113 1,114 1,115 1,116 1,117 1,118 1,119 1,120 1,121 1,122 1,123 1,124 1,125 1,126 1,127 1,128 1,129 1,130 1,131 1,132 1,133 1,134 1,135 1,136 1,137 1,138 1,139 1,140 1,141 1,142 1,143 1,144 1,145 1,146 1,147 et 1,148 Pierre-Simon Laplace (1749 - 1827) mathématicien, astronome et physicien français, à qui on doit des contributions fondamentales dans différents champs des mathématiques, de l'astronomie et de la théorie des probabilités ; dans le domaine de la physique pratique on lui doit la théorie de l'attraction capillaire expliquant ce qui se passe dans les tubes capillaires ou dans les bulles d'air d'un liquide ainsi que la raison expliquant pourquoi le calcul de Newton sur la vitesse du son sous-estime cette dernière.
       Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien, astronome, alchimiste et théologien anglais, connu essentiellement de nos jours pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation et aussi pour la création du calcul infinitésimal partagée de façon plus ou moins indépendante avec Gottfried Leibniz ; en optique il a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton.
       Gottfried Leibniz (1646 - 1716) entre autres philosophe, scientifique, mathématicien allemand dont la contribution principale, dans le domaine mathématique, est l'invention du calcul infinitésimal calcul différentiel et calcul intégral dont la paternité doit être partagée avec Isaac Newton.
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse qui passa la plus grande partie de sa vie dans l'Empire russe et en Allemagne ; en mathématiques il fit d'importantes découvertes dans des domaines aussi variés que le calcul infinitésimal et la théorie des graphes, il introduisit également une grande partie de la terminologie et de la notation des mathématiques modernes, en particulier pour l'analyse mathématique, comme la notion de fonction mathématique ; il est aussi connu pour ses travaux en mécanique, en dynamique des fluides, en optique et en astronomie.
  3. Le support d'une fonction numérique étant la partie du domaine de définition où elle n'est pas nulle, la fonction est ici dite « à support positif » a priori il s'agit de positif au sens large.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 et 4,6 En supposant que la fonction traduise les effets d'une cause qui ce serait produite à l'instant , les effets ne pouvant se produire qu'à un instant postérieur à l'instant de la création de la cause, les valeurs de la fonction pour tout sont alors effectivement nulles ; par généralisation on maintient le qualificatif « causal » même si la fonction ne traduit pas les effets d'une cause.
  5. 5,0 et 5,1 étant un réel quelconque .
  6. Elle n'est donc pas nécessairement définie pour .
  7. Ainsi peut être fini, ou
       Ainsi n'avoir aucune limite quand en restant de valeur absolue bornée comme ou même
       Ainsi avoir une limite infinie à condition que son équivalent soit de la forme avec tous deux .
  8. C.-à-d. que la fonction est majorée par et .
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 et 9,5 C.-à-d. à support positif voir précision dans la note « 3 » plus haut dans ce chapitre.
  10. C.-à-d. au voisinage de , la « condition d'existence de » est « tels que » ;
       on en conclut, par exemple, qu'il n'existe pas de transformée monolatérale de Laplace de la fonction puisqu'elle ne respecte pas cette condition.
  11. Un exemple de fonction ne respectant pas cette condition est , on en conclut qu'il n'existe pas de transformée monolatérale de Laplace de la fonction .
  12. Bien que soit complexe, l'usage veut qu'on ne l'écrive pas pour simplifier l'écriture.
  13. 13,00 13,01 13,02 13,03 13,04 13,05 13,06 13,07 13,08 13,09 13,10 13,11 13,12 13,13 13,14 13,15 13,16 13,17 13,18 13,19 13,20 13,21 13,22 13,23 13,24 13,25 13,26 13,27 13,28 13,29 13,30 13,31 13,32 13,33 13,34 13,35 13,36 13,37 13,38 13,39 13,40 13,41 13,42 13,43 13,44 13,45 13,46 et 13,47 Voir le paragraphe « intégrale généralisée d'une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert dont au moins une des bornes est infinie » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  14. 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 et 14,5 Sous condition d'existence de transformée de Laplace.
  15. 15,0 et 15,1 Alors que pour une fonction à support positif, pour une fonction à support , .
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 et 16,6 Au sens des distributions.
  17. 17,0 et 17,1 Ceci nécessitant que est la distribution et un réel quelconque soit une distribution tempérée niveau BAC + 3 comme par exemple une distribution à support compact le support d'une distribution étant le plus petit fermé en dehors duquel la distribution est nulle, ce support est compact si tout recouvrement par des ouverts se fait avec un nombre fini d'ouverts,
       par exemple le pic de Dirac d'impulsion unité voir le paragraphe « pic de Dirac d'impulsion unité et son lien avec l'échelon unité (ou fonction d'Heaviside) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » a pour support le singleton , évidemment compact puisque recouvert par un ouvert quelconque contenant le singleton, et
       par exemple la distribution a également pour support le singleton évidemment compact et ceci pour tout  ;
       par exemple on peut donc définir la transformée monolatérale de Laplace du pic de Dirac d'impulsion unité, son abscisse de convergence étant .
       Paul Adrien Maurice Dirac (1902 - 1984) physicien et mathématicien britannique, voir la note « 19 » plus loin dans ce chapitre pour plus de détails.
       Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, voir la note « 17 » plus loin dans ce chapitre pour plus de détails.
  18. 18,0 18,1 18,2 18,3 18,4 18,5 18,6 et 18,7 Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, ayant commencé sa carrière en tant qu'opérateur de télégraphie, développé de façon intuitive le calcul opérationnel pour résoudre des équations différentielles en les transformant en équations algébriques, travaillé sur la propagation des courants électriques dans des conducteurs et développé la fonction portant son nom encore appelée échelon ou marche utilisée dans l'étude de systèmes en automatique.
  19. L'abscisse de convergence de la transformée de Laplace de la fonction de Heaviside étant .
  20. 20,0 20,1 20,2 et 20,3 Paul Adrien Maurice Dirac (1902 - 1984) physicien et mathématicien britannique, colauréat du prix Nobel de physique en , on lui doit des avancées cruciales dans le domaine de la mécanique statistique et de la physique quantique des atomes, il démontra l'équivalence physique entre la mécanique ondulatoire de Schrödinger et la mécanique matricielle de Heisenberg, deux présentations de la même mécanique quantique et enfin, pour les besoins du formalisme quantique, il inventa la notion, sans fondement mathématique précis, connue de nos jours sous le nom de distribution de Dirac et dont la description rigoureuse fut établie par le mathématicien français Laurent Schwartz (1915 - 2002) dans sa théorie des distributions ; Paul Dirac fut colauréat du prix Nobel de Physique en pour la découverte de formes nouvelles et utiles de la théorie atomique, l'autre moitié du prix Nobel étant décernée à Erwin Schrödinger pour la formulation de l'équation d'onde dite de Schrödinger.
       Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger (1887 - 1961) physicien, philosophe et théoricien scientifique autrichien est à l'origine du développement d'un des formalismes théoriques de la mécanique quantique connu sous le nom de mécanique ondulatoire ; la formulation de l'équation d'onde connue sous le nom d'équation de Schrödinger lui a valu de partager le prix Nobel de physique en avec Paul Dirac lequel a été honoré pour la découverte de formes nouvelles et utiles de la théorie atomique ; on doit encore à Erwin Schrödinger l'expérience de pensée proposée à Albert Einstein en et connue sous le nom chat de Schrödinger.
       Werner Karl Heisenberg (1901 - 1976) physicien allemand, l'un des fondateurs de la mécanique quantique, ayant obtenu le prix Nobel de physique en pour la création de la mécanique quantique, dont l’application a mené, entre autres, à la découverte des variétés allotropiques de l'hydrogène.
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en  ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique.
  21. 21,0 et 21,1 Il s'agit d'une distribution telle que avec intégration ainsi que dérivation au sens des distributions, voir le paragraphe « pic de Dirac d'impulsion unité et son lien avec l'échelon unité (ou fonction d'Heaviside) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  22. L'abscisse de convergence de la transformée de Laplace du pic de Dirac d'impulsion unité étant .
  23. 23,0 23,1 23,2 23,3 et 23,4 Voir le paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul d'intégrale (exposé de la méthode d'intégration par parties) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  24. D'une part le résultat autorise alors que la démonstration utilise , d'autre part l'i.p.p. fait intervenir successivement et qui diverge quand est sans mettre en évidence qu'il y a en fait compensation.
  25. Démonstration que nous ne ferons pas.
  26. L'abscisse de convergence de la transformée de Laplace de la fonction rampe étant .
  27. 27,00 27,01 27,02 27,03 27,04 27,05 27,06 27,07 27,08 27,09 27,10 27,11 27,12 27,13 27,14 27,15 27,16 27,17 27,18 27,19 27,20 27,21 27,22 27,23 27,24 27,25 27,26 27,27 27,28 27,29 27,30 27,31 27,32 27,33 27,34 27,35 27,36 27,37 27,38 et 27,39 Dans le cas d'une distribution, l'intégration ou la dérivation doit être faite au sens des distributions.
  28. 28,0 et 28,1 On vérifie, sur les exemples, que l'abscisse de convergence de la dérivée est à l'abscisse de convergence de la fonction ou distribution c'est-à-dire «», ceci ayant pour conséquence que la dérivation de la fonction ou la dérivation de la distribution au sens des distributions élargit le domaine de validité de la transformée de Laplace associée.
  29. C.-à-d. ou n'existe pas.
  30. Si la fonction que l'on dérive est à support positif, et le lien entre les deux transformées de Laplace se réécrit « pour », c'est le cas de  ;
       dans le cas d'une fonction à support positif étendu à gauche ou d'une distribution il n'y a pas de simplification « pour ».
  31. C.-à-d. pour une fonction à support positif, existe et est finie étant nulle ;
       C.-à-d. pour une fonction à support positif étendu à gauche de , existe et est finie de même que mais peut être de en général non nulle.
  32. 32,00 32,01 32,02 32,03 32,04 32,05 32,06 32,07 32,08 32,09 32,10 32,11 32,12 32,13 32,14 32,15 et 32,16 Éventuellement au sens des distributions.
  33. 33,0 et 33,1 En effet étant , compte-tenu du fait que est « d'ordre exponentiel ».
  34. 34,00 34,01 34,02 34,03 34,04 34,05 34,06 34,07 34,08 et 34,09 Voir le paragraphe « discontinuité de 1ère espèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  35. En effet la fonction à intégrer sur un voisinage de restant bornée en valeur absolue, la valeur de l'intégrale tend vers avec la largeur de l'intervalle d'intégration.
  36. En effet si est une fonction convergeant en , est une fonction à support positif ou à support positif étendu à gauche de est discontinue de 1ère espèce voir note « 34 » plus haut dans ce chapitre ou continue en d'où «» voir note « 35 » plus haut dans ce chapitre et la transformée monolatérale de Laplace de est telle que «».
  37. 37,0 et 37,1 On vérifie, sur les exemples, que l'abscisse de convergence de la primitive est à l'abscisse de convergence de la fonction ou distribution c'est-à-dire «», ceci ayant pour conséquence que l'intégration de la fonction ou l'intégration de la distribution au sens des distributions restreint le domaine de validité de la transformée de Laplace associée.
  38. En effet étant , compte-tenu du fait que est « d'ordre exponentiel » d'une part et s'annule en d'autre part.
  39. 39,0 et 39,1 Dans le cas où est une fonction ou distribution à support positif, la condition « pour » et par suite « la fonction est aussi à support positif » puisque étant nulle pour tout et
                        Dans le cas où est une fonction ou distribution à support positif, la condition « n'est a priori pas une fonction ou distribution à support positif » puisque et pour , donc est a priori alors que est .
  40. 40,0 40,1 et 40,2 et étant de même « ordre exponentiel » dans la mesure où elles ont évidemment le même comportement à l'infini.
  41. 41,0 et 41,1 Dans le cas où est une fonction ou distribution à support positif, la condition « pour » et par suite « la fonction est aussi à support positif ».
  42. 42,0 42,1 et 42,2 étant d'« ordre exponentiel », l'est d'« ordre » en effet « étant majorée par et » nous en déduisons « majorée par et » ou « majorée par avec et ».
  43. 43,0 et 43,1 Jusqu'à présent la variable ne changeant pas, on ne la précisait pas dans la notation mais avec la possibilité d'être modifiée on notera .
  44. Dans le résultat ci-contre la variable de la transformée de Laplace passe de dans à dans d'où la nécessité de l'indiquer ce qu'on fait en mettant la variable entre crochets.
  45. étant une variable muette peut être remplacée par .
  46. 46,0 et 46,1 Dans le cas où est une fonction ou distribution à support positif, il en est de même de car les valeurs de la fonction sur sont multipliées par .
  47. 47,0 47,1 47,2 et 47,3 En effet la transformée monolatérale de Laplace de se déduisant de celle de en remplaçant par , la condition de validité se transforme en .
  48. Dans le résultat ci-contre la variable de la transformée de Laplace passe de dans à dans d'où la nécessité de l'indiquer ce qu'on fait en mettant la variable entre crochets.
  49. La multiplication de par ou qui sont deux fonctions de valeur absolue majorée par ne modifie pas « l'ordre exponentiel », seule la multiplication par le modifie selon la même règle que celle obtenue dans le cas où .
  50. Attention la variable étant complexe, la transformée monolatérale de Laplace de la partie réelle d'une fonction ou distribution complexe est complexe en devenant réelle en restreignant aux valeurs réelles et
       Attention la variable étant complexe, la transformée monolatérale de Laplace de la partie imaginaire d'une fonction ou distribution complexe est aussi complexe en devenant réelle donc imaginaire pure si on la multiplie par en restreignant de même aux valeurs réelles.
  51. 51,0 51,1 51,2 51,3 et 51,4 Attention «» car la variable est complexe, ce n'est que lorsqu'on restreint aux valeurs réelles que les égalités deviennent correctes soit «».
  52. La dérivée de la fonction complexe en pouvant s'écrire encore, en adoptant la notation différentielle de la dérivée d'une fonction d'une variable réelle prolongée aux fonctions d'une variable complexe mais ceci n'est possible que si la dérivée de en est indépendante de la direction d'approche de à partir de , «»,
       la notion de différentielle de la fonction complexe ayant un sens dans la mesure où la dérivée de en est indépendante de la direction d'approche de à partir de et pouvant s'écrire «», « la grandeur définissant cette direction d'approche ».
  53. Dans la mesure où la limite dépend de , elle définit la dérivée de en suivant la direction imposée par et est notée «» l'indice étant indispensable quand la dérivée en dépend.
  54. Si « la dérivée de en suivant la direction définie par , à savoir , est indépendant de », la notation différentielle de la dérivée d'une fonction d'une variable réelle peut être prolongée aux fonctions d'une variable complexe et
       Si « la dérivée de en suivant la direction définie par , à savoir , est indépendant de », la différentielle de en suivant la direction définie par avec pour élément suivant cette direction d'approche «» s'écrivant c'est-à-dire étant à l'adoption possible de la notation « pour » puisque le quotient est indépendant de .
  55. D'où la nécessité que soit un ouvert éliminant le problème de la dérivée sur la frontière, celle-ci ne pouvant évidemment pas exister quelle que soit la direction d'approche.
  56. Dans la mesure où satisfait aux conditions d'existence de sa transformée monolatérale de Laplace.
  57. Ici un point singulier de la transformée monolatérale de Laplace est un « point en lequel la transformée de Laplace n'est pas définie ».
  58. Ce qui signifie que la dérivée nème de la transformée monolatérale de Laplace existe quel que soit .
  59. 59,0 59,1 et 59,2 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  60. Dans le cas où est une fonction ou distribution à support positif, il en est de même de car les valeurs de la fonction sur sont multipliées par .
  61. En effet la fonction ou distribution étant d'ordre exponentiel c'est-à-dire que est majorée par nous en déduisons que la fonction ou distribution étant telle que est majorée par de terme prépondérant au voisinage de l'infini est également d'ordre exponentiel .
  62. On pouvait aussi écrire .
  63. On pouvait aussi écrire .
  64. 64,0 et 64,1 A priori la fonction ou distribution se comporte comme à l'infini puisque que la dérivation est faite par rapport au paramètre sans agir sur la variable, elles sont donc a priori toutes deux d'« ordre exponentiel »,
       toutefois il se pourrait que la dérivation par rapport au paramètre fasse disparaître des termes de la fonction ou distribution en rendant la dérivée d'« ordre exponentiel plus faible » que celui de la fonction ou distribution, cas particulier que nous n'envisageons pas ici.
  65. Ce qui est possible, la dérivation se faisant à figé, il est possible d'intégrer sur avant de dériver.
  66. 66,0 et 66,1 A priori la fonction ou distribution se comporte comme à l'infini puisque que l'intégration est faite par rapport au paramètre sans agir sur la variable, elles sont donc a priori toutes deux d'« ordre exponentiel »,
       toutefois il se pourrait que l'intégration par rapport au paramètre fasse apparaître des termes de la fonction ou distribution en rendant la primitive d'« ordre exponentiel plus grand » que celui de la fonction ou distribution, cas particulier que nous n'envisageons pas ici.
  67. Ce qui est possible, l'intégration par rapport à se faisant à figé, il est possible d'intégrer sur avant d'intégrer sur .
  68. La raison de cette condition est justifiée à la fin de la démonstration.
  69. Voir le paragraphe « somme des 1ers termes d'une suite géométrique jusqu'au rang n » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » où «» et « étant la raison » donne «» avec « car si est ».
  70. 70,0 70,1 et 70,2 Voir le paragraphe « 1ers exemples de transformée (monolatérale de Laplace de quelques fonctions ou distributions usuelles » plus haut dans le chapitre.
  71. 71,0 71,1 71,2 et 71,3 Utilisation du résultat du paragraphe « conséquence d'une translation en t sur les transformées (monolatérales) de Laplace » plus haut dans le chapitre.
  72. Il s'agit d'une distribution telle que «» avec intégration ainsi que dérivation au sens des distributions.
  73. Si est l'exponentielle est traduisant, lorsqu'elle est en facteur d'un autre signal, un amortissement de ce dernier, étant appelé « constante de temps » de l'exponentielle et
        si est l'exponentielle est traduisant, lorsqu'elle est en facteur d'un autre signal, une amplification de ce dernier, ne portant aucun nom particulier.
  74. Utilisation du résultat du paragraphe « conséquence d'une multiplication par une fonction exponentielle réelle sur les transformées (monolatérales) de Laplace » plus haut dans le chapitre.
  75. 75,00 75,01 75,02 75,03 75,04 75,05 75,06 75,07 75,08 75,09 75,10 75,11 75,12 75,13 75,14 75,15 75,16 75,17 75,18 75,19 75,20 75,21 75,22 75,23 75,24 75,25 75,26 et 75,27 L'ensemble des réels non nuls étant noté on trouvera encore pour l'ensemble des réels strictement positifs mais les mathématiciens notant l'ensemble des réels positifs ou nuls la notation attendue est celle utilisée.
  76. Car il faut assurer la convergence de plus stricte que celle de .
  77. 77,0 77,1 77,2 et 77,3 Utilisation du résultat du paragraphe « conséquence d'une multiplication par une fonction exponentielle réelle sur les transformées (monolatérales) de Laplace (remarque 2) » plus haut dans le chapitre.
  78. 78,0 78,1 78,2 et 78,3 On admet la validité de l'extension aux valeurs complexes de .
  79. 79,0 et 79,1 Voir le paragraphe « conséquence du caractère périodique d'une fonction (ou distribution) sur sa transformée (monolatérale) de Laplace » plus haut dans le chapitre.
  80. En effet .
  81. En effet .
  82. 82,0 et 82,1 Bien que les grandeurs soient complexes l'usage veut qu'on ne les souligne pas dans l'utilisation des transformées directes ou inverses de Laplace.
  83. Si le domaine de définition de contient des valeurs de telles que alors, pour ces valeurs, elle n'est pas la transformée de Laplace d'une fonction.
  84. 84,0 et 84,1 Dans le cas d'une distribution, l'holomorphie doit être faite au sens des distributions.
  85. Formule donnée mais nous ne l'utiliserons pas car son utilisation nécessite des connaissances plus approfondies.
  86. Cela suppose que soit à la partie réelle de tout point singulier de et
       Cela suppose que soit tel qu'à l'infini, tende vers au moins aussi rapidement que  ;
       si cette dernière condition n'est pas satisfaite, la formule dite de Bromwich-Mellin Thomas John I'Anson Bromwich (1875 - 1929) est un mathématicien anglais à qui on doit essentiellement cette formule permettant le calcul de la transformée de Laplace inverse et Hjalmar Mellin (1854 - 1933) mathématicien finlandais à qui on doit la transformation de Mellin et qui fut remarqué à la fin de sa carrière par son opposition critique à la théorie de la relativité est encore applicable sous des conditions dont on trouvera le détail dans « méthodes analytiques pour évaluer la transformée inverse de Laplace ».
  87. En fait si est la fonction polynôme identiquement nulle, le domaine de définition de la fonction est ce qu'on rejette évidemment alors que
       En fait si est la fonction polynôme identiquement nulle, le domaine de définition de la fonction est avec identiquement nulle ce qu'on rejette aussi car physiquement sans intérêt.
  88. En restreignant éventuellement le domaine de définition de à est l'abscisse de convergence de .
  89. C.-à-d. telle que le cœfficient de plus haut degré de est égal à .
  90. 90,0 et 90,1 Le polynôme étant à cœfficients réels, quand les racines du polynôme ne sont pas réelles elles sont couplées en étant complexes conjuguées.
  91. 91,0 et 91,1 Si, dans le produit, deux zéros étaient complexes conjugués voir la notation utilisée en physique du conjugué d'un complexe dans le paragraphe « notion de complexe conjugué » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », on remplacerait par ou encore par on rappelle que c'est-à-dire le carré du module du complexe.
  92. 92,0 et 92,1 Si, dans le produit, deux pôles étaient complexes conjugués voir la notation utilisée en physique du conjugué d'un complexe dans le paragraphe « notion de complexe conjugué » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », on remplacerait par ou encore par on rappelle que c'est-à-dire le carré du module du complexe.
  93. 93,0 93,1 93,2 et 93,3 Voir le développement de « quelques méthodes de calcul (façon la plus rapide pour déterminer la décomposition d'une fonction rationnelle en éléments simples) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » exposant uniquement le cas de pôles simples.
  94. Sont explicités par la suite le cas de pôles réels et multiples voir le paragraphe « exemple de détermination de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction complexe rationnelle holomorphe possédant uniquement des pôles réels dont un est multiple » plus loin dans ce chapitre ainsi que celui de pôles complexes conjugués deux à deux voir le paragraphe « exemple de détermination de la transformée (monolatérale) inverse de Laplace d'une fonction complexe rationnelle holomorphe possédant des pôles complexes conjugués » plus loin dans ce chapitre.
  95. 95,0 95,1 95,2 95,3 95,4 95,5 et 95,6 Voir le paragraphe « transformée de Laplace directe d'une fonction exponentielle réelle » plus haut dans le chapitre.
  96. 96,0 96,1 96,2 et 96,3 Voir le paragraphe « linéarité de la transformation (monolatérale) inverse de Laplace » plus haut dans le chapitre.
  97. Ce pôle est effectivement simple car il n'est pas solution de l'équation du 2ème degré déterminant les autres pôles.
  98. L'évaluation de la constante nécessitant un traitement particulier exposé dans la note « 98 » plus bas dans ce chapitre.
  99. Multiplier par transformant le dernier élément simple du 2ème membre en et simultanément
       faire tendre vers l' annule le 1ermembre et le 2ème élément simple du 2ème membre
  100. Voir le paragraphe « conséquence d'une multiplication par une fonction puissance de t sur les transformées (monolatérales) de Laplace » plus haut dans le chapitre.
  101. Ce pôle est effectivement simple car il n'est pas solution de l'équation du 2ème degré déterminant les autres pôles.
  102. L'évaluation des constantes et nécessitant un traitement particulier exposé dans les notes « 103 » et « 104 » plus bas dans ce chapitre.
  103. Multiplier par et faire tendre vers l' transformant le dernier élément simple du 2ème membre en et annulant le 1ermembre
  104. Donner la valeur à annulant le 1er membre
  105. 105,0 105,1 105,2 et 105,3 Voir le paragraphe de détermination de la « transformée (monolatérale) de Laplace des fonctions sinusoïdale et cosinusoïdale amorties exponentiellement » plus haut dans le chapitre.
  106. Voir le paragraphe « passage du 1er au 2nd développement en série de Fourier (établissemnt du lien permettant d'obtenir “Cn, φn” à partir de “An, Bn”) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  107. Voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction tangente : fonction arctangente » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  108. La partie cosinusoïdale amortie exponentiellement correspond aux pôles complexes conjugués de la fonction c'est-à-dire aux racines de de discriminant conduisant aux pôles dont la partie réelle est le cœfficient de de l'argument de l'exponentielle de et dont la valeur absolue de la partie imaginaire est le cœfficient de de l'argument de la partie cosinusoïdale de .
  109. 109,0 109,1 et 109,2 Le domaine de définition de étant appelé « domaine temporel ».
  110. 110,0 et 110,1 Donc ayant une limite finie en .
  111. 111,0 111,1 et 111,2 Donc «», signifierait que le domaine de variation de la variable de Laplace est vide puisque devrait être à .
  112. 112,0 112,1 et 112,2 Voir le paragraphe « transformée (monolatérale) de Laplace (sous condition d'existence) d'une fonction réelle d'une variable réelle » plus haut dans ce chapitre exposant les conditions sur pour que cette dernière admette une transformée monolatérale de Laplace.
  113. 113,0 et 113,1 Nous l'admettons mais la démonstration ne présente aucune difficulté majeure et les lecteurs intéressés peuvent trouver la démonstration au paragraphe « théorème de la valeur initiale » dans l'article de wikipédia traitant de la transformée de Laplace.
  114. Également causale selon les notes « 4 » et « 9 » explicitées plus haut dans ce chapitre.
  115. Voir le paragraphe « conséquence de la dérivation sur les transformées (monolatérales) de Laplace » plus haut dans ce chapitre.
  116. Ne figurant pas dans l'article de wikipédia traitant des propriétés de la transformée de Laplace une éventuelle démonstration ne peut donc pas y être trouvée mais, à ma connaissance, propriété valide au moins dans les cas apparaissant en physique.
  117. 117,00 117,01 117,02 117,03 117,04 117,05 117,06 117,07 117,08 et 117,09 Dérivée temporelle au sens des fonctions.
  118. Donc ayant une limite finie quand .
  119. C.-à-d. tels que .
  120. Donc «», en effet « existant et étant finie » dans la mesure où admet une transformée monolatérale de Laplace « l'abscisse de convergence de cette dernière est ».
  121. 121,0 et 121,1 Nous l'admettons mais la démonstration ne présente aucune difficulté majeure et les lecteurs intéressés peuvent trouver la démonstration au paragraphe « théorème de la valeur finale » dans l'article de wikipédia traitant de la transformée de Laplace.
  122. 122,0 122,1 et 122,2 Effectivement .
  123. Bien que soit encore valable pour , le théorème de la valeur finale n'est pas applicable à la fonction exponentielle divergeant à l'infini, en effet la valeur pour la partie réelle de la variable de Laplace étant inférieure à l'abscisse de convergence , la transformée monolatérale de Laplace n'y a aucun sens d'où, l'absurdité qui conduirait à l'application du théorème de valeur finale pour .
  124. Bien que soit encore valable pour , le théorème de la valeur finale n'est pas applicable à la fonction cosinusoïdale amplifiée exponentiellement divergeant à l'infini, en effet la valeur pour la partie réelle de la variable de Laplace étant inférieure à l'abscisse de convergence , la transformée monolatérale de Laplace n'y a aucun sens d'où, l'absurdité qui conduirait à l'application du théorème de valeur finale pour .
  125. Bien que soit encore valable pour , le théorème de la valeur finale n'est pas applicable à la fonction sinusoïdale amplifiée exponentiellement divergeant à l'infini, en effet la valeur pour la partie réelle de la variable de Laplace étant inférieure à l'abscisse de convergence , la transformée monolatérale de Laplace n'y a aucun sens d'où, l'absurdité qui conduirait à l'application du théorème de valeur finale pour .
  126. 126,00 126,01 126,02 126,03 126,04 126,05 126,06 126,07 126,08 126,09 126,10 et 126,11 Voir le paragraphe « discontinuité de 2ème espèce du pic de Dirac de tension d'impulsion E » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  127. Notion introduite pour définir une échelle de discontinuité hors mathématiques voir le paragraphe « dérivée seconde de la tension aux bornes de l'association série d'un interrupteur K et d'une source de tension parfaite de f.e.m. E lors de la fermeture de K et tentative de modélisation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  128. “ Discontinu de 3ème espèce ” comme l'est la dérivée temporelle du pic de Dirac d'impulsion unité n'admettant pas de transformée monolatérale de Laplace étant donné que .
  129. Voir le paragraphe « nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants hétérogène du 1er ordre connaissant la nature de la discontinuité de l'excitation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » l'excitation étant continue, discontinue de 1ère ou 2ème espèce en .
  130. Voir le paragraphe « nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants hétérogène du 2ème ordre connaissant la nature de la discontinuité de l'excitation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » l'excitation étant continue, discontinue de 1ère ou 2ème espèce en , l'exposé fait pour une équation différentielle d'ordre deux restant applicable sans modification pour n'importe quel ordre entier .
  131. Même si le nombre de configurations où elle ne peut pas être utilisée est très faible
       Par exemple le cas où l'excitation est “ discontinue de 3ème espèce ” voir les notes « 127 » et « 128 » plus haut dans ce chapitre comme dans l'exemple du paragraphe « étude théorique du R L C série soumis à un échelon de tension, réponse en tension aux bornes de la bobine (parfaite) » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » l'équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants hétérogène étant du 2ème ordre avec un terme d'excitation à un “ double pic de Dirac inversé ” voir le paragraphe « dérivée seconde de la tension aux bornes de l'association série d'un interrupteur K et d'une source de tension parfaite de f.e.m. E lors de la fermeture de K et tentative de modélisation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », cette équation différentielle ne pouvant pas être résolue par transformée monolatérale de Laplace le “ double pic de Dirac inversé ” étant “ discontinu de 3ème espèce ” n'en a pas, se résout par la recherche de solutions libre et forcée suivie de l'utilisation des conditions initiales.
  132. 132,00 132,01 132,02 132,03 132,04 132,05 132,06 132,07 132,08 132,09 132,10 132,11 132,12 et 132,13 Conditions Initiales.
  133. Par contre un étudiant de P.C.S.I. peut l'utiliser en S.I. science de l'ingénieur car la transformée de Laplace fait partie du programme de S.I..
  134. 134,0 134,1 134,2 134,3 134,4 et 134,5 Dans tout ce paragraphe nous ne faisons aucune considération de dimension sur les grandeurs introduites, c'est-à-dire que nous prenons le point de vue d'un mathématicien et non d'un physicien lequel se sert des dimensions pour éventuellement déterminer des erreurs de calcul par obtention de résultats non homogènes à ceux que la considération de dimension exige.
  135. Voir le paragraphe « transformées monolatérales de Laplace des fonctions sinusoïdale et cosinusoïdale » plus haut dans le chapitre.
  136. Car avec donne telle que ce qui donnerait la divergence de dans la mesure où l'existence de nécessite .
  137. En effet avec donnant , de l'existence de nécessitant , nous en déduisons que la valeur est dans le domaine d'existence de et par conséquent, pour que avec soit à rejeter, il est nécessaire de restreindre le domaine de à pour que la transformée monolatérale de Laplace de la solution existe dans le cas où est .
  138. Ce qui est nécessairement vérifié si est revoir la note « 136 » plus haut dans ce chapitre.
  139. On fait apparaître « qui est la transformée monolatérale de Laplace de » voir le paragraphe « transformées (monolatérales) de Laplace des fonctions sinusoïdale et cosinusoïdale » plus haut dans ce chapitre.
  140. On fait apparaître « qui est la transformée monolatérale de Laplace de » voir le paragraphe « transformées (monolatérales) de Laplace des fonctions sinusoïdale et cosinusoïdale » plus haut dans ce chapitre.
  141. 141,0 et 141,1 Voir le paragraphe « conséquence d'une multiplication par une puissance de t sur les transformées (monolatérales) de Laplace » plus haut dans le chapitre.
  142. En effet restreint le domaine de convergence de voir la justification dans la note « 137 » plus haut dans ce chapitre.
  143. 143,0 et 143,1 Alors qu'elle fait partie du programme de P.C.S.I. pour le domaine de la S.I. science de l'ingénieur.
  144. 144,0 144,1 144,2 et 144,3 Voir le paragraphe « méthode de recherche d'une (ou de deux indépendantes) solution(s) particulière(s) d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er (ou 2ème) ordre homogène (équation caractéritique) » du chap. « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  145. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre homogène sans terme du 1er ordre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  146. Dans la pratique la solution libre doit être donnée sans résoudre l'équation caractéristique car il s'agit de l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique non amorti dont la solution doit être connue.
  147. 147,0 et 147,1 Sous condition d'existence.
  148. Voir le paragraphe « solution forcée complexe de l'équation différentielle (1') du 2ème ordre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » développant la méthode classique à utiliser bien qu'ici nous ne l'utilisons pas compte-tenu de l'absence du terme du 1er ordre rendant la recherche directe sous forme sinusoïdale plus aisée.
  149. Voir le paragraphe « cas de l'échec de la méthode de recherche de la solution forcée sinusoïdale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants hétérogène à excitation sinusoïdale, le polynôme caractéristique s'annulant pour la pulsation (spatiale) envisagée » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » « ici étant une fonction de et non de », la pulsation est temporelle et non spatiale mais la méthode reste la même.
  150. « étant a priori de à près », le caractère « en phase ou en opposition de phase avec l'excitation » de la solution forcée non sinusoïdale n'ayant d'ailleurs plus de sens.
  151. On rappelle que «».
  152. On rappelle que «».
  153. On rappelle que .
  154. 154,0 et 154,1 Le système décrit par avec et est alors qualifié de « initialement au repos ».
  155. 155,0 et 155,1 L'excitation étant discontinue de 2ème espèce, la dérivée seconde l'est aussi voir le paragraphe « nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants hétérogène du 2ème ordre connaissant la nature de la discontinuité de l'excitation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
           L'excitation étant discontinue de 2ème espèce, la dérivée seconde l'est aussi impliquant sa divergence à et par suite
           L'excitation étant discontinue de 2ème espèce, la dérivée seconde l'est aussi impliquant la nécessité, lors de l'introduction des transformées monolatérales de Laplace,
           L'excitation étant discontinue de 2ème espèce, la dérivée seconde l'est aussi impliquant la nécessité, d'utiliser la règle de dérivation applicable aux fonctions à support positif divergeant à vue plus haut dans le chapitre dans le paragraphe « conséquence de la dérivation sur les transformées (monolatérales) de Laplace » à savoir « » et
           L'excitation étant discontinue de 2ème espèce, la dérivée seconde l'est aussi impliquant la nécessité, non celle de dérivation applicable aux fonctions à support positif convergeant à laquelle aurait donné « » ce qui aurait conduit à une erreur dans la mesure où étant discontinue de 1ère espèce on note, en appliquant la même règle de détermination de la nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients réels constants hétérogène connaissant celle de l'excitation, que est continue en .
  156. 156,0 156,1 156,2 et 156,3 Voir le paragraphe « transformées (monolatérales) de fonctions (ou distributions) usuelles » plus haut dans le chapitre.
  157. C.-à-d. le domaine de convergence le plus restrictif à savoir celui de .
  158. convergeant en car elle est discontinue de 1ère espèce, on aurait donc pu écrire « au lieu de » mais cela aurait donné la même chose du fait de la continuité de en  ;
       de même, s'il fallait écrire «» compte-tenu du caractère divergent de en discontinuité de 2ème espèce en ,
       de même on aurait pu écrire « au lieu de » mais cela aurait donné la même chose compte-tenu de la continuité de en .
  159. En effet le discriminant du trinôme valant , dans l'hypothèse où ce dernier est , les racines s'écrivent toutes deux leur somme étant et leur produit donc hors domaine de convergence de ,
       En effet le discriminant du trinôme valant , dans l'hypothèse où le discriminant est nul la racine double s'écrit donc hors domaine de convergence de et
       En effet le discriminant du trinôme valant , dans l'hypothèse où le discriminant est négatif les racines complexes conjuguées s'écrivent à partie réelle négative donc hors domaine de convergence de .
  160. 160,00 160,01 160,02 160,03 160,04 160,05 160,06 160,07 160,08 160,09 160,10 et 160,11 étant .
  161. 161,0 et 161,1 En effet le produit des racines du trinôme d'où et par suite ainsi que
  162. 162,0 162,1 et 162,2 C.-à-d. à l'instant .
  163. 163,0 163,1 et 163,2 Car le pic de Dirac d'impulsion unité est nul pour toute valeur de , voir le paragraphe « pic de Dirac d'impulsion unité et son lien avec l'échelon unité (ou fonction d'Heaviside) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  164. 164,0 164,1 et 164,2 On retrouve cette valeur en intégrant au sens des distributions l'équation différentielle écrite pour tout entre et ce qui donne, compte-tenu des discontinuités déjà énoncées, « soit ».
  165. Valeur que l'on retrouve par la 2ème équation .
  166. En effet, compte-tenu de «», se réécrit soit encore d'où l'expression de l'originale cherchée.
  167. Voir le paragraphe « recherche de la solution générale de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre homogène avec terme du 1er ordre en f(x) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  168. Voir le paragraphe « cas où le discriminant Δ est positif, solution libre apériodique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  169. Voir le paragraphe « cas où le discriminant Δ est nul, solution libre apériodique critique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  170. Voir le paragraphe « cas où le discriminant Δ est négatif, solution libre pseudo-périodique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  171. Voir le paragraphe « solution forcée de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2nd ordre hétérogène avec terme du 1er ordre en f(x), dans le cas d'une excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  172. En effet la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace «» avec et voir le paragraphe « détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où la grandeur b2 - 4c est > 0 » plus haut dans ce chapitre se réécrivant «» ou, en supprimant les expressions irrationnelles aux dénominateurs d'où la réécriture de la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace «».
  173. En effet la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace «» avec et voir le paragraphe « détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où la grandeur b2 - 4c est = 0 » plus haut dans ce chapitre se réécrivant «» s'identifie effectivement à la solution trouvée par la méthode utilisée dans ce paragraphe.
  174. Si est , et peut se mettre sous la forme d'un arctangente voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction tangente : fonction arctangente » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » selon ,
       si est avec , et et
       si est avec , et .
  175. En effet la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace «» avec « et » voir le paragraphe « détermination de l'originale de la transformée (monolatérale) de Laplace de la solution de l'équation différentielle dans le cas où la grandeur b2 - 4c est < 0 » plus haut dans ce chapitre se réécrivant «» d'où la réécriture de la solution trouvée par transformée monolatérale de Laplace «».