Nouvelles figures de l’utilisateur dans une économie de l’attention/Travail pratique/Conception de l’espace-problème/Taxe sur les dépenses publicitaires

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Moyen proposé pour promouvoir une concurrence libre et non faussée. Cette théorie s'appuie sur l'idée que les activités publicitaires ont des puissances inégales de diffusion de signaux. De ce fait, une distorsion du marché se crée.

"Si la science économique orthodoxe, les néolibéraux et les apologistes du capitalisme avaient véritablement à coeur de promouvoir « une concurrence libre et non faussée », ils commenceraient par abolir (ou taxer drastiquement) les activités publicitaires, dont les puissances inégales de diffusion de signaux coûteux constituent une « distorsion du marché » bien plus funeste que toutes les interventions reprochées à l’État. Le rétablissement de l’efficience du marché rêvée par les économistes orthodoxes peut alors passer par l’établissement d’une taxe sur les dépenses publicitaires"[1]



Formule d’une taxe sur les activités d’attraction attentionnelle selon Josef Falkinger.

Taux de la taxe sur les dépenses publicitaires d'un taux (f) défini en fonction de la force du signal publicitaire émis, de la marge de profit (θ), du rayon de diffusion (r), du budget des acheteurs (y), du coût du signal (κ) et d’une mesure du degré de richesse en information de l’économie concernée (τ)

  1. Yves Citton, Pour une écologie de l'attention, 2014 (ISBN 978-2-02-118144-9 et 2-02-118144-8) (OCLC 937868860) [lire en ligne]