Nouvelles figures de l’utilisateur dans une économie de l’attention/Travail pratique/Conception de l’espace-problème/Constat de vie mutilées

Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.

Pour la génération Z, l'utilisation des réseaux sociaux et plus globalement d'internet est une chose normal, encrée depuis le plus jeune âge. L'utilisation de ses outils à redéfinit totalement notre façons de communiquer, de partager ainsi que plus largement notre perception du monde. Cependant comme toute technologie créée par l'homme, celle ci apporte sont lot d’effets néfastes. En effet, sans rentrer dans une stigmatisation et dans un pessimisme notoire, quand aux effets indésirable des réseaux sociaux, il est néanmoins primordial de se pencher sur ceux ci afin de comprendre comment il peuvent mener au constat de vies mutilés.

Dans un temps premier nous allons nous intéresser à l'impact que peut avoir l'utilisation des réseaux sociaux sur le corps même d'un utilisateur. Bien évidemment il est trop facile de juste dire que c'est la faute des réseaux sociaux, d'autres facteurs rentrent bien évidemment en compte mais notre objectif est simplement de recenser les dangers potentiels.

Mutilation du corps

Si vous utilisez les réseaux sociaux de manière régulière, vous ne pouvez pas passez à côté du fait que la ''beauté'' au sens physique et social du terme est largement uniforme et dicté par les réseaux sociaux et leurs acteurs (influenceurs). Cette vision de la beauté peut créer certain complexe et perte d’estime de sois mais aussi toucher directement au corps. C'est le cas par exemple avec les mouvement Pro-Ana et Pro-Mia. Le premier étant un mouvement faisant, par le biais d'internet l'apologie de l'anorexie et le second, moins présent que le mouvement pro-ana, prône l'apologie de la boulimie. Derrière ses mouvement qui donne l’apparence de groupe de soutient entre personne atteintes de troubles alimentaires, se cache en réalité un véritable système d'endoctrinement touchant majoritairement les jeunes filles. Par ailleurs en France l’article 15 de la loi no 86-1067 à rendu illégal les pratiques d'incitation à ce genres de pratiques.

''le plus prestigieux magazine Time, qui avançait une première estimation du nombre de sites pro-anorexique : plus de 400 (Reaves 2001)''[1] ''Elle s'assure que des programmes susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs ne soient pas mis à disposition du public par un service de communication audiovisuelle''[2]

Dans un second temps, on constate que là où les réseaux sociaux on des effets néfastes beaucoup plus répandu c'est quand cela touches les aspectes psychiques des utilisateurs.

Mutilation de l’esprit

Au jour d'aujourd'hui on ne compte plus le nombre d'études qui font un parallèles sans équivoque entre l'utilisation des réseaux sociaux et la naissance ou l’amplification de troubles dépressifs, anxieux ou encore de problèmes de solitudes.

Une étude menée par Melissa Hunt à l'Université de Pennsylvanie aux États-Unis à démontré le rapport directe entre utilisation quotidienne des réseaux sociaux et troubles anxieux, conseillant de réduire sont utilisations des réseaux sociaux à 30 minutes par jours.

''Melissa Hunt souligne l'aspect ironique qu'induit la dépression causée par les réseaux sociaux. Il s'agit pourtant de plateformes permettant de parler plus facilement avec des gens du monde entier et avec ses proches''[3]


On peut aussi citer d'autres mutilation de l’esprit mais qui cette fois ne découle par directement des réseaux mais plutôt des utilisateurs des réseaux sociaux. En effet le cyberharcèlement ne cesse de faire des victimes et il est souvent très compliqué d'en déterminé les auteurs. Initialement le cyberharcèlement prenais place dans les messageries instantanées avant de migrer sur les réseaux sociaux et de devenir impersonnel et plus violent [1].

''Par contre le cyberharcèlement sur Internet affiche une augmentation. En effet la proportion de cyberharcèlement observée est près de 1,5 fois plus élevée pour les victimes occasionnelles.''[4]

  1. Antonio Casilli, Paola Tubaro. Le phénomène ”pro ana”: Troubles alimentaires et réseaux sociaux. Presses des Mines, 2016, Cécile Méadel, 9782356713858. ffhal-01404890f
  2. Article 15 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication (Loi Léotard)
  3. https://www.rtbf.be/tendance/bien-etre/psycho/detail_une-nouvelle-etude-prouve-l-effet-nefaste-des-reseaux-sociaux-sur-notre-bien-etre?id=10068730
  4. Le harcèlement et le cyberharcèlement en Espagne : typologie et diversité des pratiques de 2008 à 2011 Juan Calmaestra, Rosario Del Rey et Joaquín Antonio Mora-Merchán