Mécanique des systèmes de points/Cinétique et dynamique d'un système discret de points matériels

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Cinétique et dynamique d'un système discret de points matériels
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Chapitre no 3
Leçon : Mécanique des systèmes de points
Chap. préc. :Problème à deux corps, réduction canonique
Chap. suiv. :Cinétique et dynamique d'un système continu de matière
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Mécanique des systèmes de points/Cinétique et dynamique d'un système discret de points matériels
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     Ce chapitre est traité dans le cadre de la cinétique et de la dynamique newtoniennes avec pour système discret de points matériels «» dans lequel «»[1] ; de plus si le contenu du système reste inchangé aucune entrée ou sortie de points matériels dans le système, le système est dit « fermé » sinon, il est dit « ouvert ».

Cinétique d'un système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Dans le cas général le système discret de points matériels est déformable et

     dans le cas où il est fermé et « indéformable » il définit un « solide au sens de la mécanique».

Masse du système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     La masse du système discret de points matériels «» dans lequel «»[1] est une grandeur scalaire caractérisant l'inertie du système et définie selon

«».

     Remarque : Si le système est fermé, étant constant, la masse du système ne varie pas c'est-à-dire «».

Centre d'inertie (ou centre de masse) du système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Le centre d'inertie ou centre de masse du système discret de points matériels «» dans lequel «»[1] est le barycentre des positions instantanées des points matériels affectées de leur masse comme cœfficient, sa définition mathématique s'écrivant[2]

« tel que » est donc un point fictif.

     Propriété : avec représentant une position quelconque, « est tel que »[3] «» de par la définition, est indépendant de .

     Propriété : Justification : introduisant la position dans la définition, on obtient «» ou «» «» ou encore «».

Résultante cinétique du système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     La résultante cinétique du système discret de points matériels «» dans lequel «»[1] en mouvement dans le référentiel , est notée, à l'instant , ou, en absence d'ambiguïté, et définie comme la somme des quantités de mouvement de chaque point matériel du système au même instant soit, en notant la quantité de mouvement du point dans le référentiel à cet instant ,

«»[4] ou encore, ;
«»[5],[6] avec
le vecteur vitesse du point à l'instant dans .

     Remarque : Si le système est fermé, c'est-à-dire si , l'éventuelle variation de sa résultante cinétique ne dépend que la modification du mouvement des points le constituant ;

     Remarque : si le système est ouvert, défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fermée , pouvant varier, sa résultante cinétique peut varier :

     Remarque : si le système est ouvert, par entrée ou sortie de points matériels accompagnée d'une entrée ou sortie de leur quantité de mouvement et ou

     Remarque : si le système est ouvert, par modification du mouvement des points initialement présents.

     Propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé : La résultante cinétique du système discret fermé de points matériels «» avec «»[1], définie à l'instant dans le référentiel , est liée au mouvement du C.D.I[7]. du système au même instant dans le même référentiel selon

«»[5] dans lequel
est la masse du système et
le vecteur vitesse de à l'instant dans .

     Propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé : Démonstration : Choisissant un point fixe du référentiel d'étude , le vecteur position du C.D.I[7]. du système de points matériels fermé est tel que  ;

     Propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé : Démonstration : dérivant cette relation par rapport à et compte-tenu de la linéarité de l'opération dérivation on obtient [8] ou, en utilisant la définition des vecteurs vitesses, , le 2ème membre définissant la résultante cinétique du système de points matériels, C.Q.F.D[9]..

     Propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé : La résultante cinétique du système discret fermé de points matériels «» avec «»[1], définie à l'instant dans le référentiel , est donc, au même instant dans le même référentiel , le vecteur quantité de mouvement du C.D.I.[7] du système, point fictif auquel on affecte toute la masse du système.

Moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels par rapport à un point O[modifier | modifier le wikicode]

Définition du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels par rapport à un point O[modifier | modifier le wikicode]

     Le vecteur moment cinétique du système discret de points matériels «» avec «»[1] dans le référentiel d'étude par rapport à un point a priori quelconque[10] est la somme des vecteurs moment cinétique de chaque point matériel, définie à l'instant , dans le référentiel par rapport à ce même point [11] soit encore

«»[4],[12] avec
« le vecteur quantité de mouvement de dans au même instant »,
soit encore «»[5],[12] avec
« le vecteur vitesse de dans au même instant ».

Formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Soit deux points quelconques distincts, la formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels à l'instant dans le référentiel suit la relation suivante

«»[4] dans laquelle
«» est la résultante cinétique du système au même instant dans le même référentiel .

     Démonstration : Pour démontrer la relation ci-dessus on utilise la relation de Chasles[13] et la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[14] soit dans laquelle on reconnaît dans le dernier terme et on factorise vectoriellement à gauche par [15] dans le 1er terme d'où la R.Q.F.D[16]..

     Remarque : Le changement d'origine entre un point quelconque et le C.D.I[7]. du système discret est le plus couramment utilisé à savoir «»[4] ;

     Remarque : le moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels, à l'instant , par rapport à un point quelconque dans le référentiel , «» est donc la somme
        Remarque : du moment cinétique vectoriel du système, au même instant , par rapport au C.D.I[7]. du système dans le même référentiel , «» et
        Remarque : du moment cinétique vectoriel, par rapport à , du point fictif de quantité de mouvement au même instant dans le même référentiel , «».

Cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Considérant le système discret de points matériels «» avec «»[1] en translation de vecteur vitesse à l'instant dans le référentiel d'étude c'est-à-dire tel que , le moment cinétique vectoriel du système en translation dans le référentiel vaut, à l'instant relativement à un point quelconque, « » dans lequel « où, d'une part «» et d'autre part «» puis, par factorisation vectorielle à droite[15] «» par définition du C.D.I[7]. du système soit

«»[4] et
«[4] »[5].

Cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

Moment cinétique vectoriel d'un point matériel M en mouvement circulaire dans le référentiel d’étude par rapport à un point A de l’axe de rotation, différent du centre C du cercle[modifier | modifier le wikicode]
Schéma descriptif du mouvement d'un point matériel M décrivant un cercle de centre C, de vecteur rotation instantanée [17] imposé, avec précision du vecteur moment cinétique de M en un point A (origine de calcul de moment cinétique) de l'axe de rotation mais différent du centre C

     Soit un point quelconque de l'axe de rotation du point matériel avec centre du cercle décrit par dans le référentiel avec le vecteur rotation instantanée , le vecteur moment cinétique du point matériel dans par rapport au point de son axe de rotation, noté est défini par

«»[4] ou «»[5] ;

     y injectant l'expression intrinsèque du vecteur vitesse d'un point en mouvement circulaire de centre et de vecteur rotation instantanée [17], à savoir [18],[19], on obtient nécessitant d'utiliser une des deux formules du double produit vectoriel[20] soit avec par utilisation de la relation de Chasles[13] ou encore, en notant le vecteur unitaire de , on peut écrire car est à , d'où , soit encore, en notant le rayon du cercle , l'expression finale du vecteur moment cinétique du point matériel en mouvement circulaire de centre , de rayon et de vecteur rotation instantanée [17] quand l'origine de calcul du moment cinétique est un point de l'axe de rotation du centre du cercle

«»[5].
Expression du vecteur moment cinétique d’un système discret fermé de points matériels en rotation autour d’un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ[modifier | modifier le wikicode]
Système discret fermé de points matériels {Mi, (mi)} en rotation autour d'un axe (Δ) fixe, moment cinétique (vectoriel) du système par rapport à un point A quelconque de l'axe (Δ)

     Le système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] étant en rotation autour d'un axe fixe du référentiel d'étude , de vecteur rotation instantanée [17] à l'instant et choisissant comme point origine de calcul du vecteur moment cinétique du système un point quelconque de , on peut écrire, au même instant , le vecteur moment cinétique du point dans par rapport à sous la forme [21],[5], avec centre de rotation de autour de et le rayon du cercle décrit par , le vecteur moment cinétique du système étant la somme des vecteurs moment cinétique de chaque point  ; on en déduit donc ou, après distribution de la somme sur chaque terme de l'expression entre crochets puis factorisation par ou dans le 1er ou 2ème terme,

«»[5] ;

     en notant «» exprimée en le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation il s'agit de la 2ème grandeur d'inertie caractérisant le système, la 1ère étant sa masse et

     repérant le point par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle et d'axe orienté par de sens a priori arbitraire sur mais pratiquement choisi dans le sens de rotation quand celui-ci, connu, ne change pas «» la base cylindro-polaire liée à étant notée [22],

     le vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] en rotation autour de l'axe fixe dans , de vecteur rotation instantanée [17] à l'instant dans , évalué au même instant par rapport à point quelconque de , se réécrit selon

«»[23],[5].
Simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système discret fermé de points matériels est « axe principal d'inertie du système »[modifier | modifier le wikicode]

     Pour tout , point origine de calcul de vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] en rotation autour d'un axe fixe du référentiel d'étude et passant par ,
     on admet qu'il existe au moins trois directions de l'axe de rotation , orthogonales entre elles, telles que

« soit à l'axe de rotation » du système c'est-à-dire telles que
«»[24] avec le projeté orthogonal de sur ,

«»[5] avec «» dans laquelle ,
définissant un « axe principal d'inertie du système issu de »[25],
étant le « moment principal d'inertie du système relativement à l'axe principal d'inertie passant par ».

     Remarque : Pour un système discret fermé de points matériels indéformable, on peut définir au moins trois directions, deux à deux , d'axe de rotation du système telles que le vecteur moment cinétique de ce dernier évalué par rapport à un point quelconque, «», en rotation autour d'un axe issu de ayant l'une des trois directions précédentes, « soit au vecteur rotation instantanée », c'est-à-dire qu'on peut toujours trouver trois axes principaux d'inertie du système issus de n'importe quel point , ou encore on peut définir un repère principal d'inertie du système à partir de n’importe quel point origine [26] mais

     Remarque : un axe quelconque peut n'être principal d'inertie pour aucun de ses points c'est-à-dire que le 2ème terme du vecteur moment cinétique du système en rotation autour de , de vecteur rotation instantanée , à savoir «», peut être non nul pour tous les points [27].

     Exemples d'axes principaux d'inertie : Pour plus de détails voir le paragraphe « complément, exemples de détermination d'axes principaux d'inertie de systèmes discrets fermés indéformables particuliers de points matériels » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;

     Exemples d'axes principaux d'inertie : l'exemple le plus fréquemment rencontré est celui d'un système discret fermé de points matériels ayant un axe de symétrie de révolution autour duquel le système est en rotation, le moment cinétique de ce dernier étant évalué par rapport à un point quelconque de , on vérifie la relation «» avec «» dans laquelle établissant que l'axe de symétrie de révolution du système est un axe principal d'inertie de ce dernier pour tous les points de l'axe, en effet «» car, dans le plan de section droite quelconque du système coupant l'axe en , au point matériel correspond un point matériel unique symétrique de par rapport à c'est-à-dire tel que «» d'où la propriété énoncée en faisant la somme sur utilisant une seule fois tous les points du plan de section droite coupant l'axe en [28] puis sur pour décrire toutes les sections droites.

Moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ[modifier | modifier le wikicode]

     Le moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] par rapport à l'axe , à l'instant , dans le référentiel d'étude est définie comme la projection orthogonale sur l'axe, du vecteur moment cinétique du système, au même instant , dans le même référentiel , par rapport à un point quelconque de l'axe soit

«»,[29],[4] .

     Justification de la définition : On justifie la définition du moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels en vérifiant que le moment cinétique vectoriel du système est équiprojectif c'est-à-dire en vérifiant la propriété «» ;

     Justification de la définition : pour cela on utilise la formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels[30] entre et soit « »[4] et on multiplie scalairement chaque membre par en utilisant, dans le membre de droite, la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[31] «»[32] R.Q.F.D[16]. ;

     Justification de la définition : prenant deux points distincts et quelconques sur l'axe orienté par , nous pouvons poser et l'équiprojectivité du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels se réécrit, après simplification par , «», la valeur commune définissant le moment cinétique scalaire du système discret de points matériels.

     Cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude : Le moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels «» avec «»[1] en translation de vecteur vitesse à l'instant dans le référentiel d'étude , s'exprimant, à l'instant relativement à un point quelconque d'un axe , « »[33] dans lequel « d'où
     Cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude : le moment cinétique scalaire du système en translation évalué par rapport à l'axe orienté par « » en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[34] ou, en notant le projeté orthogonal de sur l'axe «» soit enfin, en utilisant le repérage cylindro-polaire de pôle et d'axe orienté par les coordonnées cylindro-polaires de sont avec pour base cylindro-polaire liée à , [22] et par suite «» ou, en notant la composante orthoradiale du vecteur vitesse de translation du système à l'instant [4],

«[5],[35].

     Cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude : Le moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels «» avec «»[1] en rotation autour d'un axe , de vecteur rotation instantanée [17] à l'instant dans le référentiel d'étude , s'exprimant, à l'instant relativement à un point quelconque de , «»[36],[5],[23] dans lequel «» est le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation , le projeté orthogonal de sur l'axe et la vitesse angulaire de rotation du système autour de orienté par , d'où
     Cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude : le moment cinétique scalaire du système en rotation évalué par rapport à l'axe de rotation orienté par «» en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[31] ainsi que à , l'expression finale du moment cinétique scalaire du système en rotation autour de l'axe par rapport auquel le moment cinétique est évalué

«» que l'axe soit principal d'inertie[37] ou non[5].

Énergie cinétique du système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     L'énergie cinétique, à l'instant , du système discret de points matériels «» avec «»[1] dans le référentiel d'étude est la somme des énergies cinétiques de tous les points matériels, définies au même instant , dans le référentiel [38] soit encore

«»[4],[39] ou
«»[5] avec
« le vecteur quantité de mouvement de dans au même instant »,
et « le vecteur vitesse de dans au même instant ».

     Cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude : L'énergie cinétique, à l'instant , du système discret de points matériels «» avec «»[1] en translation de vecteur vitesse au même instant dans le référentiel d'étude c'est-à-dire tel que , s'évaluant selon «» soit, en factorisant par et reconnaissant dans l'autre facteur

«»[5],[38]
ou encore, avec [5]
«»[5].

     Cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude : L'énergie cinétique du système discret de points matériels «» avec «»[1] en rotation autour d'un axe , de vecteur rotation instantanée [17] à l'instant dans le référentiel d'étude c'est-à-dire tel que avec [19], s'évaluant selon «»[38],[23] ou, en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[34] «» soit, en factorisant par et en reconnaissant dans l'autre facteur

«»[5] ou
«»[5] dans laquelle est la vitesse angulaire de rotation du système autour de
ou encore, avec [5], étant le moment d'inertie du système relativement à ,
«»[5].

Référentiel barycentrique d'un système discret fermé de points matériels et cinétique associée[modifier | modifier le wikicode]

Notion de référentiel barycentrique (ou du centre de masse) d'un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Remarques : étant immobile dans , le vecteur vitesse de dans y est nul soit «» noté plus succinctement «».

     Remarques : Bien que ce ne soit pas une obligation, on prend usuellement comme origine du repère associé à le point .

     Intérêt de son introduction : on peut décrire la cinématique d'un système de points matériels dans le référentiel d'étude en la considérant comme composée de deux mouvements :

        Intérêt de son introduction : un mouvement de translation de vecteur vitesse égal, à l'instant , à , ce mouvement considérant le système à l'instant comme un solide et

        Intérêt de son introduction : un mouvement de rotation ou de déformation du système relativement au solide lié au C.D.I[7].  ;

     Intérêt de son introduction : le solide s'identifie au référentiel barycentrique , ce dernier étant lié à , en translation de vecteur vitesse relativement au référentiel d'étude  ;

     Intérêt de son introduction : la description de la cinématique du système se réduit donc à

        Intérêt de son introduction : celle du mouvement du C.D.I[7]. dans le référentiel d’étude et

        Intérêt de son introduction : celle du mouvement de chaque point dans le référentiel barycentrique c'est-à-dire à celle du mouvement barycentrique de chaque point.

Grandeurs cinétiques barycentriques du système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

Résultante cinétique barycentrique du système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Définition : La résultante cinétique barycentrique , à l'instant , du système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] est la somme des vecteurs quantité de mouvement barycentrique de tous les points matériels du système soit

«»[4] ou encore «»[5].

     Propriété : «»[5] car «»[5] d'une part et «» d'autre part ; on en déduit «»[5].

Moment cinétique barycentrique vectoriel du système discret fermé de points matériels évalué en un point O quelconque[modifier | modifier le wikicode]

     Définition : Le moment cinétique barycentrique vectoriel, à l'instant , du système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] évalué en un point quelconque «» est la somme des vecteurs moment cinétique barycentrique de tous les points matériels du système par rapport au même point au même instant soit

« »[4] ou encore «»[5].

     Propriété : «» est indépendant du point origine et simplement noté «»[5] en effet, si on applique la formule de changement d'origine de calcul du moment cinétique barycentrique entre deux points et distincts on obtient «»[4] avec [5] d'où «»[5].

Énergie cinétique barycentrique du système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Définition : L'énergie cinétique barycentrique, à l'instant , du système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] «» est la somme des énergies cinétiques barycentriques de tous les points matériels du système au même instant soit

«»[4] ou encore « »[5].

Théorèmes de Kœnig (ou König)[modifier | modifier le wikicode]

     Les théorèmes de Kœnig ou König[40] permettent d'expliciter le changement de référentiel faisant passer du référentiel barycentrique d'un système fermé de matière au référentiel d'étude pour les grandeurs cinétiques « moment cinétique vectoriel » et « énergie cinétique » du système de matière ; ci-dessous on ne s'intéresse qu'aux systèmes discrets fermés de points matériels.

1er théorème de Kœnig (ou théorème de Kœnig relatif au moment cinétique)[modifier | modifier le wikicode]

Énoncé[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

Démonstration[modifier | modifier le wikicode]

     Ayant établi la formule de changement d'origine du moment cinétique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels dans un référentiel d'étude[30] et l'appliquant entre un point quelconque et le C.D.I[7]. du système, on peut donc écrire «»[5] dans laquelle toutes les grandeurs cinétiques ou cinématiques sont définies dans le même référentiel d'étude  ;

     il reste, pour terminer la démonstration du 1er théorème de Kœnig[40], à établir que le moment cinétique vectoriel du système évalué par rapport au C.D.I.[7] du système, à l'instant , dans le référentiel d'étude , s'identifie au moment cinétique barycentrique vectoriel du système, au même instant , c'est-à-dire au moment cinétique vectoriel du système, à l'instant , dans le référentiel barycentrique , lequel moment, étant indépendant du point origine de calcul, peut être évalué au C.D.I[7]. du système, soit encore à établir «» ;

     pour cela on applique la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en translation relativement au référentiel absolu[42], « le référentiel absolu étant le référentiel d'étude et le référentiel d'entraînement le référentiel barycentrique »[43], le mouvement d'entraînement d'un point quelconque étant une translation de vecteur vitesse le vecteur vitesse d'entraînement du point vérifie «» et la loi de composition newtonienne des vitesses du point s'écrit «»[42] puis,
     en multipliant vectoriellement à gauche les deux membres par et en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[14] dans le membre de droite « », enfin
     en ajoutant ces relations «», « 1er membre dans lequel on reconnaît » et 2nd membre dans lequel « le 1er terme s'identifie à », le « 2ème terme se réécrivant, en factorisant vectoriellement à droite par [15] » par définition du C.D.I[7]. du système discret fermé de points matériels d'où finalement «» R.Q.F.D[16]..

Application à un système discret fermé de points matériels indéformable (solide au sens de la mécanique)[modifier | modifier le wikicode]

     Le mouvement général d'un système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] indéformable c'est-à-dire un solide au sens de la mécanique dans le référentiel d'étude est un mouvement composé

  • d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant , « relativement à » dans lequel est le C.D.I[7]. du système et
  • d'une rotation[44] autour de son C.D.I[7]. de vecteur rotation instantanée à l'instant dans le référentiel barycentrique du solide ;

     l'application du 1er théorème de Kœnig[40] à nous conduit à «» dans lequel

  • provient du mouvement de translation de relativement à cela pourrait être une translation circulaire autour d'un point fixe dans , dans ce cas on parlerait de moment cinétique orbital et
  • , dû à la rotation propre de autour de , dépend de selon «» dans lequel « est le moment d'inertie de relativement à l'axe de rotation [45] passant par » avec , étant le projeté orthogonal de sur , le dernier terme de n'étant nul que si l'axe de rotation est axe principal d'inertie du solide[37], on peut alors écrire «».

     Remarque : Dans le cas général où l'axe de rotation propre n'est pas nécessairement un axe principal d'inertie du solide[37], on peut appliquer la version du 1er théorème de Kœnig[40] projetée sur ou de même direction que mais passant par , et on obtient «».

2ème théorème de Kœnig (ou théorème de Kœnig relatif à l'énergie cinétique)[modifier | modifier le wikicode]

Énoncé[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

Démonstration[modifier | modifier le wikicode]

     L'énergie cinétique du système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] étant définie,

  • à l'instant , dans le référentiel d'étude , selon «»[5] et,
  • dans le référentiel barycentrique , au même instant , selon «»,

     nous déterminons le lien entre les deux en appliquant la loi de composition newtonienne des vitesses dans le cas où le référentiel d'entraînement est en translation relativement au référentiel absolu[42], « le référentiel absolu étant le référentiel d'étude et le référentiel d'entraînement le référentiel barycentrique »[43], le mouvement d'entraînement d'un point quelconque étant une translation de vecteur vitesse le vecteur vitesse d'entraînement du point vérifie «» et la loi de composition newtonienne des vitesses du point s'écrit « »[42] puis,
     en formant le carré scalaire multiplié par de chaque membre et en développant le membre de droite «», enfin
     en ajoutant ces relations «», « 1er membre dans lequel on reconnaît » et 2nd membre dans lequel « le 1er terme s'identifie à », le « 2ème terme se réécrivant, en factorisant scalairement par [46] » par nullité de la résultante cinétique barycentrique du système discret fermé de points matériels et le « 3ème terme, en factorisant par , » d'où finalement « » R.Q.F.D[16]..

Application à un système discret fermé de points matériels indéformable (solide au sens de la mécanique)[modifier | modifier le wikicode]

     Le mouvement général d'un système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] indéformable c'est-à-dire un solide au sens de la mécanique dans le référentiel d'étude étant un mouvement composé

  • d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant , « relativement à » dans lequel est le C.D.I[7]. du système et
  • d'une rotation[44] autour de son C.D.I[7]. de vecteur rotation instantanée à l'instant dans le référentiel barycentrique du solide ;

     l'application du 2ème théorème de Kœnig[40] à nous conduit à «» dans lequel

  • provient du mouvement de translation de relativement à cela pourrait être une translation circulaire autour d'un point fixe dans , dans ce cas on parlerait d'énergie cinétique orbitale et
  • , due à la rotation propre de autour de , dépend de selon «» dans lequel « est le moment d'inertie de relativement à l'axe de rotation [45] passant par » avec , étant le projeté orthogonal de sur .

Notions de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels et leurs propriétés associées[modifier | modifier le wikicode]

     Comme dans la partie « cinétique » d'un système discret de points matériels, ce dernier est envisagé sous la forme «» dans lequel «»[1], si, de plus, son contenu reste inchangé aucune entrée ou sortie de points matériels dans le système, le système est « fermé » sinon, il est « ouvert ».

     Les notions de systèmes de forces sont introduites dans le cadre de la dynamique newtonienne, toutefois elles restent applicables dans celui de la dynamique relativiste une force devant être invariante par changement de référentiel ainsi que toutes les autres notions associées « résultante, moments résultants vectoriel et scalaire, puissance, travaux élémentaire et fini, caractère conservatif d'une force et énergie potentielle associée ».

Résultante des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

     dans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle , un point matériel qui est situé d'un côté de à un instant peut être situé de l'autre côté à un instant , ce qui fait qu'il peut être extérieur à à un instant et à à un instant

     Remarque : Nous avons vu dans le paragraphe « exemples (de forces appliquées sur un système discret fermé de points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » qu'il existe
     Remarque : deux types de forces s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels, les « forces de champ » et les « forces de contact »,
     Remarque : deux types de forces sans différence formelle entre les deux dans le cas d'un système discret fermé de matière si ce n'est que les 1ères s'exercent sur tous les points alors que les 2ndes n'agissent que sur les points situés en périphérie du système d'où
     Remarque : l'absence de distinction entre « forces de champ » et « forces de contact » dans ce qui suit

Résultante du système de forces extérieures (ou résultante dynamique) appliqué(e) à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

Définition d'une force extérieure appliquée à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Une force extérieure est une force que l'extérieur du système discret fermé de points matériels «» exerce sur un point de ce système  ;
     le système des forces extérieures est alors défini comme l'ensemble des forces que chaque système de exerce sur chaque point de ou encore [47].

Définition de la résultante dynamique appliquée à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]


Résultante du système de forces intérieures appliqué à un système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

Définition d'une force intérieure appliquée à un système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Une force intérieure est une force qu'un point du système discret fermé de points matériels «» exerce sur un autre point de ce système  ;
     le système des forces intérieures est alors défini comme l'ensemble des forces que chaque point de exerce sur chaque point de .

     Remarques : Bien sûr, la distinction entre « forces extérieures » et « forces intérieures » impose de commencer par définir, sans ambiguïté, le système , c'est aussi la raison pour laquelle nous nous limitons aux systèmes fermés.

     Remarques : Dans le système des forces intérieures on a à envisager l’action que exerce sur mais aussi l’action que exerce sur avec  ; on parle alors d’interactions entre les deux points et si l’une est appelée arbitrairement « action », l’autre est alors nommée « réaction ». Newton[48] a énoncé un principe « traitant de l’action et de la réaction » ou des « actions réciproques », ce principe constitue la 3ème brique fondamentale de la construction de la mécanique newtonienne du point matériel au même titre que le principe d’inertie ou le p.f.d.n[49]. et il est connu par les anglo-saxons sous le nom de 3ème loi de Newton[48].

Rappel du principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton)[modifier | modifier le wikicode]

     Le principe des actions réciproques ou 3ème loi de Newton[48] a déjà été énoncé et commenté au paragraphe « énoncé du principe des actions réciproques et commentaires » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », il ne s'agit donc que d'un rappel.

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : En « dynamique newtonienne »[52] les forces étant invariantes par changement de référentiel et le déplacement relatif en étant indépendant également, le principe est applicable dans n'importe quel référentiel[53] ;

     Commentaires : la 2ème relation peut s'écrire encore, en utilisant la 1ère relation, , ces deux formes équivalentes traduisent le fait que les supports de et sont identiques, de support commun , la 1ère relation ajoutant que les forces sont de sens opposées et de même norme.

Définition de la résultante du système des forces intérieures appliqué à un système discret de points matériels et propriété[modifier | modifier le wikicode]

     Propriété[54] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité de la résultante des forces intérieures s’exerçant sur un système discret de points matériels fermé en dynamique newtonienne » soit

«»,
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque point matériel du système fermé[55].

              Propriété Démonstration : on peut coupler les forces intérieures selon et , se réécrit alors et d’après la 1ère relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a d’où la propriété énoncée .

Moment résultant vectoriel des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Comme lors de l'introduction de la notion de résultante de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

     dans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle , un point matériel qui est situé d'un côté de à un instant peut être situé de l'autre côté à un instant , ce qui fait qu'il peut être extérieur à à un instant et à à un instant

Moment résultant vectoriel du système de forces extérieures (ou moment résultant dynamique vectoriel) appliqué à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

Définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété[modifier | modifier le wikicode]

     Propriété[57] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures s’exerçant sur un système discret de points matériels fermé en dynamique newtonienne » soit

«»,
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque point matériel du système fermé[55].

              Propriété Démonstration : on peut coupler les forces intérieures selon et , se réécrit alors  ;
              Propriété Démonstration : d’après la 1ère relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a soit, en substituant par et en factorisant vectoriellement à droite par [15] «»,
              Propriété Démonstration : enfin, d’après la 2ème relation du principe de l'action et de la réaction en dynamique newtonienne, on a d'où la propriété énoncée .

Commentaires sur le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels a une résultante et un moment résultant vectoriel par rapport à n'importe quel point origine tous deux nuls en effet si le moment résultant vectoriel est nul par rapport à un point origine , il l'est par rapport à tout autre point origine car la résultante l'est aussi[58] ;

     toutefois, dans le cas général, le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels n'est pas équivalent à un système de forces nul en particulier nous verrons que la puissance développée par le système de forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels déformable n’est pas nul[59], alors que celui d'un système de forces nul l'est évidemment.

Moment résultant scalaire des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Comme lors de l'introduction de la notion de résultante et de moment résultant vectoriel de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

     dans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle , un point matériel qui est situé d'un côté de à un instant peut être situé de l'autre côté à un instant , ce qui fait qu'il peut être extérieur à à un instant et à à un instant

Rappel de la définition d'un moment scalaire de force à partir du moment vectoriel de celle-ci[modifier | modifier le wikicode]

     Le moment scalaire d'une force par rapport à l'axe , noté est le projeté, sur l'axe orienté par , du moment vectoriel de cette force par rapport à un point quelconque de l'axe [60] soit

«», [61].

Moment résultant scalaire du système de forces extérieures (ou moment résultant dynamique scalaire) appliqué à un système discret fermé de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

Définition du moment résultant scalaire du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété[modifier | modifier le wikicode]

     Propriété[62] : Une conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne est « la nullité du moment résultant scalaire des forces intérieures s’exerçant sur un système discret de points matériels fermé en dynamique newtonienne » soit

«»,
ce résultat étant indépendant du mouvement individuel de chaque point matériel du système fermé[55].

              Propriété Démonstration : ayant établi au paragraphe « définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété » plus haut dans ce chapitre «» on en déduit aisément, en multipliant scalairement chaque membre par , «» c'est-à-dire la propriété énoncée «».

Puissance développée par des systèmes de forces appliqués à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Comme lors de l'introduction de la notion de résultante, de moments résultants vectoriel et scalaire de systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

     dans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle , un point matériel qui est situé d'un côté de à un instant peut être situé de l'autre côté à un instant , ce qui fait qu'il peut être extérieur à à un instant et à à un instant

Puissance développée par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

Définition[modifier | modifier le wikicode]
Cas particuliers[modifier | modifier le wikicode]
  • 1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] en translation de vecteur vitesse à l'instant par rapport au référentiel d'étude  :
    «» dans laquelle
    « est la résultante dynamique appliquée à à l'instant » ;
    1er cas particulier, démonstration : il suffit de factoriser scalairement[46] par dans l'expression définissant «»[63], on obtient ainsi « », le facteur entre crochets s'identifiant à la résultante dynamique appliquée à à l'instant [64] R.Q.F.D[16]..
  • 2ème cas particulier, système discret fermé (indéformable) de points matériels «» dans lequel «»[1] en rotation de vecteur rotation instantanée [17] à l'instant autour d'un axe fixe du référentiel d'étude  :
    «» dans laquelle
    « est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à par rapport à l'axe de rotation à l'instant » et
    « la vitesse angulaire de rotation, à l'instant , de autour de l'axe orienté par » ;
    2ème cas particulier, démonstration : on utilise l'expression du vecteur vitesse de lors d'un mouvement circulaire de vecteur rotation instantanée [17] autour de avec [65] « » «» en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[34], nouvelle expression dans laquelle on reconnaît le vecteur moment de la force relativement au point dans le facteur entre crochets «» puis, en factorisant scalairement[46] par , «» en reconnaissant dans le facteur entre accolades le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à à l'instant par rapport à et enfin, en explicitant en fonction de la vitesse angulaire de rotation de à l'instant autour de «», on obtient «»[66] R.Q.F.D[16]..
  • 3ème cas particulier, système discret fermé indéformable de points matériels «» avec «»[1] en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude  :
    «» dans laquelle
    « est la résultante dynamique appliquée à à l'instant »,
    « le vecteur vitesse du C.D.I[7]. de à l'instant dans le référentiel d'étude »,
    « le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à par rapport au C.D.I[7]. de à l'instant » et
    « le vecteur rotation instantanée[17], à l'instant , de autour de l'axe [45] dans le référentiel barycentrique du solide » ou
    dans le référentiel d'étude , les deux étant en translation l'un par rapport à l'autre ;
    3ème cas particulier, démonstration : comme cela a été introduit dans le paragraphe « application à un système fermé de points matériels indéformable (solide au sens de la mécanique) » plus haut dans ce chapitre, le mouvement général d'un système discret fermé de points matériels «» indéformable c'est-à-dire un solide au sens de la mécanique dans le référentiel d'étude est un mouvement composé
    3ème cas particulier, démonstration : d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant , « relativement à » dans lequel est le C.D.I[7]. du système et
    3ème cas particulier, démonstration : d'une rotation[44] autour de son C.D.I[7]. de vecteur rotation instantanée à l'instant dans le référentiel barycentrique du solide d'où
    3ème cas particulier, démonstration : le vecteur vitesse du point à l'instant dans , «» dont on déduit l'expression de la puissance développée par la force extérieure agissant sur à l'instant , «» et, en ajoutant ces relations, la puissance cherchée «» ce qui donne
    3ème cas particulier, démonstration : dans le 1er terme, après factorisation scalaire[46] par , «» et
    3ème cas particulier, démonstration : dans le 2ème terme, en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[34], «» puis la factorisation scalaire[46] par , «» en reconnaissant dans le facteur entre accolades le moment résultant dynamique vectoriel appliqué à à l'instant par rapport à d'où
    3ème cas particulier, démonstration : «» R.Q.F.D[16]..

Puissance développée par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

Définition et autres expressions[modifier | modifier le wikicode]

     Autres expressions[68] : la 1ère découle du regroupement par couple des termes de la double somme avec utilisation de [69] on obtient alors termes dans la nouvelle double somme et de l'introduction du référentiel lié au point en translation par rapport au référentiel d'étude ,
           Autres expressions : la 2nde est obtenue à partir de la 1ère mais sans la restriction permettant de ne pas compter deux fois chaque couple par exemple « ou » sans cette restriction on obtient alors termes dans la double somme d'où le facteur pour compenser :

           Autres expressions : «» avec «» la puissance développée, à l'instant , par la force que le point exerce sur le point dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude  ;

           Autres expressions : «» dans lesquelles «» c'est-à-dire la puissance développée, à l'instant , par la force que exerce sur dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude  ;

           Autres expressions : démonstration de la 1ère autre expression de  : en regroupant les termes de la double somme par couples on obtient « » puis
           Autres expressions : démonstration : en utilisant la 1ère relation introduite dans le principe des actions réciproques[69] à savoir «» pour factoriser scalairement[46] le terme entre crochets par «», ce qui donne «» ou encore,

           Autres expressions : démonstration : en évaluant dans le référentiel d'étude la grandeur vectorielle «» on obtient « » cette dernière expression résultant de l'utilisation de la relation de Chasles[13], c'est-à-dire la dérivée temporelle, dans , du « vecteur position relative de relativement à à l'instant » ou, « vecteur position de à l'instant dans le référentiel lié à en translation par rapport à », ou encore, avec en translation par rapport à «»[70] cette dernière expression définissant le « vecteur vitesse relative à l'instant de dans noté » soit finalement « » et par suite

           Autres expressions : démonstration : «» R.Q.F.D[16]..

Conséquences[modifier | modifier le wikicode]
  • 1ère conséquence : «» ne dépendant que des directions communes des axes des repères associés aux référentiels et non de leur origine , a même valeur dans tout référentiel en translation par rapport aux , en particulier dans le référentiel d'étude et le référentiel barycentrique du système discret fermé de points matériels .
  • 2ème conséquence : Dans le cas général «» est «» car dépendant des vitesses relatives des points les uns par rapport aux autres et celles-ci sont non nulles si le système discret fermé de points matériels est déformable.
  • 3ème conséquence : Si le système discret fermé de points matériels est indéformable c'est-à-dire si c'est un solide au sens de la mécanique, «» car «» par 2ème relation du principe des actions réciproques[69] et la composante sur de étant avec d'où « ».

Travail développé par des systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Comme lors de l'introduction de la notion de puissance développée par les systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

     dans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle , un point matériel qui est situé d'un côté de à un instant peut être situé de l'autre côté à un instant , ce qui fait qu'il peut être extérieur à à un instant et à à un instant

     Dans ce qui suit notre point de départ pour définir le travail élémentaire d'un système de forces correspondant à une durée élémentaire d'action du système de forces développant une puissance instantanée sera «»[71] et
     Dans ce qui suit notre point de départ pour définir le travail d'un système de forces correspondant à un intervalle de temps d'action du système de forces développant une puissance instantanée sera «»[72].

Travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

Définition du travail élémentaire développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Remarque : dans laquelle est le vecteur déplacement élémentaire du point sur l'intervalle de temps dans  ; «» étant aussi le travail élémentaire développé par la force appliqué à sur l'intervalle de temps dans [73], nous en déduisons la définition équivalente ci-dessous.


Cas particuliers[modifier | modifier le wikicode]
  • 1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] en translation d'un vecteur déplacement élémentaire sur l'intervalle de temps par rapport au référentiel d'étude  :
    «» dans laquelle
    « est la résultante dynamique appliquée à à l'instant » ;
    1er cas particulier, démonstration : il suffit d'utiliser avec «»[74], on obtient ainsi «» ou encore, «» par définition du vecteur déplacement élémentaire du système en translation, « R.Q.F.D. »[16].
  • 2ème cas particulier, système discret fermé indéformable de points matériels «» dans lequel «»[1] en rotation d'un angle élémentaire sur l'intervalle de temps autour d'un axe fixe du référentiel d'étude  :
    «» dans laquelle
    « est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à par rapport à l'axe de rotation à l'instant » ;
    2ème cas particulier, démonstration : il suffit d'utiliser avec «» dans laquelle « est le moment résultant dynamique scalaire appliqué à par rapport à l'axe de rotation à l'instant » et « la vitesse angulaire de rotation, à l'instant , de autour de l'axe orienté par »[75], on obtient ainsi « » ou encore, «» par définition de l'angle élémentaire de rotation du système, « R.Q.F.D. »[16].

Travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

Définition du travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Remarque : Ayant établi dans la remarque du paragraphe « définition du travail élémentaire développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre «» avec le vecteur déplacement élémentaire du point sur l'intervalle de temps dans « » dans laquelle chaque point décrivant une trajectoire spécifique a une position paramétrée par avec une position initiale notée et une finale notée d'où
     Remarque : en permutant l'addition discrète et l'addition continue[72], conséquence de la linéarité de ces opérations «» et
     Remarque : en reconnaissant dans le terme entre crochets la paramétrisation d'une intégrale curviligne «»[76],
     Remarque : nous en déduisons alors la définition équivalente ci-dessous.


Cas particuliers[modifier | modifier le wikicode]
  • 1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] en translation telle qu'un point quelconque , lié à , suit la trajectoire de à dans le référentiel d'étude sur l'intervalle de temps  :
    «»[76] dans laquelle
    « est la résultante dynamique appliquée en en une position générique de » et
    « le vecteur déplacement élémentaire du point sur » ;
    1er cas particulier, démonstration : il suffit d'utiliser «»[76],[77] dans laquelle est égal à au point d'application près, suivant se déduisant de par translation de vecteur d'où, en permutant l'addition discrète et l'addition continue[72], conséquence de la linéarité de ces opérations, et en y substituant par «» ou encore, après factorisation scalaire[46] par dans la fonction à intégrer «» par définition de la résultante dynamique du système en translation, « R.Q.F.D. »[16].
  • 2ème cas particulier, système discret fermé indéformable de points matériels «» dans lequel «»[1] en rotation autour d'un axe fixe du référentiel d'étude telle qu'un point quelconque , lié à mais , tourne de à autour du , le projeté orthogonal de sur , l'abscisse angulaire de dans le plan de sa trajectoire variant de à sur l'intervalle de temps  :
    «» dans laquelle
    « est le moment résultant dynamique scalaire appliquée en en une position générique du cercle décrit » et
    « la variation élémentaire de l'abscisse angulaire du point générique » ;
    2ème cas particulier, démonstration : il suffit d'utiliser «»[76],[77] dans laquelle est le cercle suivi par avec , son vecteur déplacement élémentaire le long de ou, en utilisant «», le point se déplaçant sur un cercle[78], on obtient «» dans laquelle est égal à au point d'application près, suivant se déduisant de par composition d'une homothétie de centre , le projeté orthogonal de sur l'axe , d'une translation de vecteur , étant le projeté orthogonal de sur l'axe et d'une rotation autour de d'un angle d'où, en permutant l'addition discrète et l'addition continue[72], conséquence de la linéarité de ces opérations, et en y substituant par «» ou «» en factorisant par la fonction à intégrer, soit finalement «» par définition du moment résultant dynamique scalaire du système en rotation, « R.Q.F.D. »[16].

Travail développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

Diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Autres expressions[79] : la 1ère découle de la 1ère autre expression de obtenue par regroupement en couple des termes de la double somme avec utilisation de [69] on obtient alors termes dans la nouvelle double somme et introduction du référentiel lié au point en translation par rapport au référentiel d'étude , 1ère autre expression de s'écrivant «» avec «» la puissance développée, à l'instant , par la force que le point exerce sur le point dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude dont on déduit, en multipliant les deux membres par ,

«» avec
«»[80] le travail élémentaire développé sur l'intervalle de temps
par la force que le point exerce sur le point dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude  ;

           Autres expressions : la 2nde découle de la 2nde autre expression de obtenue à partir de la 1ère mais sans la restriction permettant de ne pas compter deux fois chaque couple par exemple « ou » sans cette restriction on obtient alors termes dans la double somme d'où le facteur pour compenser, 2nde autre expression de s'écrivant « » avec «» la puissance développée, à l'instant , par la force que le point exerce sur le point dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude dont on déduit, en multipliant les deux membres par ,

«» avec
«»[80] le travail élémentaire développé sur l'intervalle de temps
par la force que le point exerce sur le point dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude .

     Avec un repérage sphérique du point [81] dans le repère associé au référentiel  : les coordonnées sphériques du point dans le repère associé au référentiel étant «» et la base locale sphérique associée «», on en déduit l'explicitation de «» par 2ème relation du principe des actions réciproques[69] et celle de « »[82] «» et par suite

«» ou
«».

                  Avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel Rj : Remarques : Si la force d'interaction entre et est « attractive », « est » et
                        Avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel Rj : Remarques : si    la force d'interaction entre Mj et Mi elle est « répulsive », « est ».
                  Avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel Rj : Remarques : De l'explicitation du travail élémentaire du système des forces intérieures appliqué au système discret fermé de points matériels précédemment présenté et de son lien avec la puissance développée par ces forces intérieures on en déduit l'explicitation de la puissance développée par le système des forces intérieures appliqué à utilisant le repérage sphérique du point [81] dans le repère associé au référentiel soit

«» ou
«».

                  Avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel Rj : Remarques : De ces expressions appliquées à indéformable on vérifie que «» et
                           Avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel Rj : Remarques : De ces expressions appliquées à (S) indéformable on vérifie que «».

Diverses expressions du travail développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Autres expressions[79] : ces expressions résultent de l'addition continue[72] des « diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude (sous-paragraphe “ autres expressions ”) » établies plus haut dans ce chapitre d'où

           Autres expressions : la 1ère autre expression «» dans laquelle «» en utilisant le repérage sphérique du point [81] dans le repère associé au référentiel , cette dernière expression du travail élémentaire conduisant à écrire le travail sur une durée finie, après permutation de la double somme discrète et de la somme continue[72], à l'aide d'une intégrale curviligne[76] selon

«»
avec la trajectoire du point dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude et

           Autres expressions : la 2ème autre expression «» dans laquelle «» en utilisant le repérage sphérique du point [81] dans le repère associé au référentiel , cette dernière expression du travail élémentaire conduisant à écrire le travail sur une durée finie, après permutation de la double somme discrète et de la somme continue[72], à l'aide d'une intégrale curviligne[76] selon

«»
avec la trajectoire du point dans le référentiel lié à en translation par rapport au référentiel d'étude .

Systèmes de forces conservatifs appliqués à un système discret fermé de points matériels et énergies potentielles associées du système discret de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaires : Le caractère conservatif d'un système de forces n'est introduit que pour un système de forces ne dépendant pas explicitement du temps il est néanmoins possible de définir le caractère conservatif d'un système de forces dépendant explicitement du temps si ce système de forces est conservatif à dépendance du temps figée mais l'intérêt de faire cela, du point de vue énergétique, étant quasi-nul, nous nous abstenons.

     Préliminaires : Comme lors de l'introduction de la notion de travail élémentaire développée par les systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels nous nous limitons aux systèmes discrets fermés de points matériels pour garder une présentation simple, en effet

     Préliminaires : dans le cas d'un système ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur à une surface fermée fixe dite de contrôle , un point matériel qui est situé d'un côté de à un instant peut être situé de l'autre côté à un instant , ce qui fait qu'il peut être extérieur à à un instant et à à un instant

Système de forces extérieures conservatif appliqué à un système discret fermé de points matériels et énergie potentielle du système discret de points matériels dans ce champ de forces extérieures conservatif[modifier | modifier le wikicode]

Définitions[modifier | modifier le wikicode]

     Remarque : Les C.N[85]. pour que la forme différentielle «»[84] soit une différentielle de fonction scalaire[83] peuvent être étudiées dans le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », le caractère suffisant de ces C.N[85]. étant usuellement vérifié pour les fonctions vectorielles utilisées mais néanmoins, il faut savoir que les C.N[85]. ne sont pas systématiquement suffisantes, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

     Remarque : L'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces extérieures conservatif étant définie à une constante additive près, il faut « préciser la référence de l'énergie potentielle » c'est-à-dire préciser la valeur des coordonnées des points pour laquelle l'énergie potentielle est choisie nulle.


Cas particuliers[modifier | modifier le wikicode]

     1er cas particulier, système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] en translation d'un vecteur déplacement élémentaire sur l'intervalle de temps par rapport au référentiel d'étude pour lequel le système de forces extérieures «» appliqué à et résultant de l'action du système extérieur à est conservatif c'est-à-dire tel que «»[90] est une différentielle de fonction scalaire avec « la résultante du système des forces extérieures », ce travail élémentaire s'écrivant encore « avec un point quelconque lié à » s'identifie à l'opposé de la différentielle de l'énergie potentielle de dans le champ du système des forces extérieures notée fonction des coordonnées du point selon

«»

«» dans laquelle
« est la résultante du système des forces extérieures » ;

     1er cas particulier, l'expression de l'énergie potentielle du système en translation dans le champ du système des forces extérieures au choix de la référence[91] près ne dépend pas du choix du point lié au système usuellement on choisit pour le C.D.I[7]. de

     2ème cas particulier, système discret fermé indéformable de points matériels «» dans lequel «»[1] en rotation d'un angle élémentaire sur l'intervalle de temps autour d'un axe fixe du référentiel d'étude pour lequel le système de forces extérieures «» appliqué à et résultant de l'action du système extérieur à est conservatif c'est-à-dire tel que «»[92] est une différentielle de fonction scalaire avec « le moment résultant scalaire du système des forces extérieures par rapport à l'axe », ce travail élémentaire s'identifie à l'opposé de la différentielle de l'énergie potentielle de dans le champ du système des forces extérieures notée fonction de l'abscisse angulaire de rotation selon

«»

«» dans laquelle
« est le moment résultant scalaire du système des forces extérieures » ;

     2ème cas particulier, l'expression de l'énergie potentielle du système en rotation dans le champ du système des forces extérieures au choix de la référence[91] près ne dépend pas du choix de la direction, liée au système , par rapport à laquelle est définie l'abscisse angulaire de rotation

Système de forces intérieures conservatif appliqué à un système discret fermé de points matériels et énergie potentielle du système discret de points matériels dans ce champ de forces intérieures conservatif (ou énergie potentielle d'interaction du système de points)[modifier | modifier le wikicode]

Définitions[modifier | modifier le wikicode]

     Remarque : Avec un repérage sphérique du point dans le repère associé au référentiel [81], nous avons établi dans le paragraphe « diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude (avec un repérage sphérique …) » plus haut dans ce chapitre une expression du travail élémentaire de la force intérieure que exerce sur adaptable, dans le cas présent, selon «» avec « la coordonnée radiale de dans le repère associé à »[81] et « la seule composante radiale de appliquée à dans le repère associé à », d'où

     Remarque : Les C.N.[85] pour que la forme différentielle «»[84] soit une différentielle de fonction scalaire[83] voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » donnent, dans le cas présent, que «, la seule composante radiale de appliquée à dans le repère associé à , doit être indépendante des coordonnées angulaires du point dans le repérage sphérique[81] lié à ce point associé au référentiel »[95], le caractère suffisant de ces C.N[85]. étant usuellement vérifié pour les fonctions scalaires utilisées mais néanmoins, il faut savoir que les C.N[85]. ne sont pas systématiquement suffisantes, voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

     Remarques : L'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces intérieures conservatif étant définie à une constante additive près, il faut « préciser la référence de cette énergie potentielle »[91] : usuellement « la référence de » est choisie pour les points du système éloignés à l'infini les uns des autres c'est-à-dire « pour ».

     Remarques : L'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces intérieures conservatif ne dépendant que des distances mutuelles séparant les différents points du système entre eux et celles-ci étant indépendantes du référentiel dans lesquelles elles sont définies, on en déduit que « est invariante par changement de référentiel ».

     Remarques : L'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces intérieures conservatif peut se réécrire en remplaçant la restriction par celle mais alors chaque couple étant compté deux fois il convient de multiplier par le facteur d'où la réécriture de sa définition

«» avec
«» définie de la même façon c'est-à-dire telle que
«»[81].

     Remarques : Avec le choix de « référence pour »[91] «», nous en déduisons le signe de l'énergie potentielle du système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces intérieures conservatif si chaque composante radiale de force est de même variation monotone à savoir
     Remarques : si les forces d'interaction de type sont « purement attractives »[96] « est » étant quand jusqu'à sa valeur de référence nulle d'où « est » «» et
     Remarques : si les forces d'interaction de type sont « purement répulsives »[96] « est » étant quand jusqu'à sa valeur de référence nulle d'où « est » «».

Exemples d'énergie potentielle d'interaction d'un système fermé de charges ponctuelles[modifier | modifier le wikicode]

     Dans un système fermé de charges ponctuelles «» dans lequel «»[1], existe, entre les charges, une interaction électrique suivant la « loi d'interaction de Coulomb[97] »[98] dont l'énoncé est rappelé ci-après :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Remarque : L'interaction électrostatique est « attractive si est » et « répulsive si est ».

     Propriétés : Le caractère conservatif des forces d'interaction de Coulomb[97] est établi dans le paragraphe « établissement du caractère conservatif de la force électrostatique qu'un point O de charge qO exerce sur un autre point M de charge q » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », il résulte du fait que le travail élémentaire de la force « » que exerce sur dans le vide, évalué dans un référentiel lié à , s'écrivant «» est une différentielle de fonction scalaire, la C.N[85]. à savoir « le cœfficient de ne dépendant que de »[95] étant vérifiée et celle-ci étant suffisante pour « variant sur »[104].

     Propriétés : L'énergie potentielle d'interaction de Coulomb[97] entre les deux charges ponctuelles a également été établie voir le paragraphe « énergie potentielle électrostatique d'un point M de charge q dans le champ électrique d'un autre point O de charge qO » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », l'expression de l'énergie potentielle de dans le champ électrostatique créé par «»[105] résulte de «» soit « en choisissant sa référence[91] pour » c'est aussi l'expression de l'énergie potentielle de dans le champ électrostatique créé par «»[105] d'où le nom d'« énergie potentielle d'interaction de Coulomb[97] entre les deux charges ponctuelles » que l'on notera maintenant «».

     Propriétés : L'énergie potentielle d'interaction de Coulomb[97] d'un système fermé de charges ponctuelles «» dans lequel «»[1] écrite sous la forme symétrisée «» peut être réécrite en utilisant la notion de potentiel électrostatique dont « dérive » un champ électrostatique un champ électrostatique étant un champ à circulation conservative[106] c'est-à-dire tel que sa circulation élémentaire « » est une différentielle de fonction scalaire, il « dérive » d'un potentiel électrostatique défini à une constante additive près, d'où la nécessité de préciser la référence du potentiel[107] par «»[108] ou par «»[109], une charge ponctuelle dans un champ électrostatique est soumise à une force électrostatique «» conservative « dérivant » de l'énergie potentielle électrostatique «» avec les références de l'énergie potentielle[91] et du potentiel[107] au même endroit avec « le potentiel électrostatique créé par la charge ponctuelle au point noté » et « le potentiel électrostatique créé par le système des charges ponctuelles à l'exception de au point noté » d'où «», forme qui a l'avantage d'effectuer une évaluation méthodique permettant d'éviter l'oubli de termes.

1er exemple : atome d'Hélium[modifier | modifier le wikicode]
Positionnement du noyau et des deux électrons d'un atome d'Hélium dans le cadre de la mécanique newtonienne

     Nous nous proposons de déterminer l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'un atome d'Hélium «» modélisé en un système de charges ponctuelles représentant la charge élémentaire  :

  • un noyau noté ou “ ” sur le schéma ci-contre de charge «», respectivement de coordonnées radiales dans le repérage sphérique[81] du référentiel lié à l'électron “ ” et dans le repérage sphérique[81] du référentiel lié à l'électron “ ” ainsi que
  • deux électrons notés respectivement “ ” et “ ” sur le schéma ci-contre de charge «», l'électron “ ” étant de coordonnée radiale dans le repérage sphérique[81] du référentiel lié à l'électron “ ” et l'électron “ ” de même coordonnée radiale dans le repérage sphérique[81] du référentiel lié à l'électron “ ” ;

     pour cela nous utilisons l'expression «»[110] soit, en explicitant tous les termes, « », les termes entre les deux 1ers crochets correspondant à l'énergie potentielle électrostatique de l'électron “ ” dans le champ électrique de l'électron “ ” et du noyau “ ”, le terme entre les deux derniers crochets à l'énergie potentielle électrostatique de l'électron “ ” dans le champ électrique du noyau “ ”, soit

  • «» et
  • «» d'où
«»,

     les deux 1ers termes correspondant à l'interaction attractive entre le noyau et chaque électron, le 3ème à l'interaction répulsive entre les deux électrons.

Maille de la structure cubique du cristal de chlorure de sodium
2ème exemple : modèle d'un cristal ionique linéaire infini du chlorure de sodium[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : Voir ci-contre la représentation du modèle du cristal ionique de chlorure de sodium, les deux types d'ions et étant positionné chacun aux nœuds d'une maille d'une structure cubique à faces centrées, plus précisément

     Préliminaire : les ions sont aux nœuds d'une structure cubique à faces centrées dont les sommets s'identifient à la maille de la structure cubique ionique du chlorure de sodium et

     Préliminaire : les ions aux nœuds d'une autre structure cubique à faces centrées décalée d'« une demi-arête de »[111] suivant l'une des trois directions de la structure cubique ;

     Préliminaire : pour obtenir un ordre de grandeur de l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions de chlorure de sodium[112] «», on adopte une modélisation linéaire du cristal ionique de permettant d'aborder l'évaluation de «» de façon élémentaire, le cristal linéaire ionique s'étendant à l'infini suivant la direction unique du cristal.

      Énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium supposé d'expansion infinie

Représentation du modèle linéaire du cristal ionique du chlorure de sodium

     Modélisation linéaire du cristal ionique de  : voir ci-contre, chaque type d'ions se succédant sur une droite en étant distant de ses deux voisins les plus proches de «»[111], nous supposons qu'il y a au total « anions » et « cations » avec « suffisamment grand pour qu'il puisse être assimilé à l'infini » ;
         Modélisation linéaire du cristal ionique de NaCl : pour évaluer l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium «», on considère un couple « anion - cation voisins » noté respectivement choisi en position centrale de la chaîne de façon à ce que les ions des extrémités de celle-ci aient une action négligeable sur les ions centraux, «» étant alors l'énergie potentielle d'interaction des ions situés de part et d'autre du couple sur le couple lui-même[113] avec utilisation de l'invariance du réseau linéaire par translation de longueur le long de la chaîne ;

  • considérant l'anion au nœud “”, l'énergie potentielle d'interaction électrostatique de cet ion dans le champ de tous les autres ions notée «» peut se déterminer sous la forme « »[114] soit «»[115], chaque somme pouvant être simplifiée en tenant compte de la symétrie du réseau selon , la somme des deux sommes se réécrivant « » «» ;
  • considérant le cation au nœud “”, l'énergie potentielle d'interaction électrostatique de cet ion dans le champ de tous les autres ions notée «» peut se déterminer sous la forme «»[114] soit «»[115], chaque somme pouvant être simplifiée en tenant compte de la symétrie du réseau selon , la somme des deux sommes se réécrivant «» «» ;

         Modélisation linéaire du cristal ionique de NaCl : finalement nous en déduisons l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium supposé d'expansion infinie «» la série de terme général «» et de 1er terme «» définit une « série harmonique alternée », la somme « est convergente de limite égale à » voir la démonstration ci-dessous.

         Modélisation linéaire du cristal ionique de NaCl : En conclusion l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du modèle linéaire du chlorure de sodium d'expansion infinie s'exprime selon

«», le signe «» traduisant le fait que
l’interaction est « globalement attractive » par influence prépondérante des ions voisins.

         Modélisation linéaire du cristal ionique de NaCl : L'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille du cristal ionique de chlorure de sodium dans sa modélisation linéaire d'expansion infinie peut s'écrire «» avec « constante de Madelung[117] »[118] valant, dans le cadre de la modélisation linéaire d'expansion infinie de , «».

     Modélisation linéaire du cristal ionique de «», A.N.[119] : Avec les valeurs «», «»[103], «»[111] et «»[120], on trouve « en » ou « en »[120] soit « »[120] ;

            Modélisation linéaire du cristal ionique de « NaCl », A.N. : on en déduit l'énergie potentielle molaire d'interaction électrostatique du modèle linéaire du cristal ionique de chlorure de sodium en multipliant le résultat précédent par la constante d'Avogadro[121] «» « en » soit « ».

      Énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions du cristal ionique de chlorure de sodium à structure cubique d'expansion infinie

     Extension à la structure cubique du cristal ionique de «» : On admet que l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions du cristal ionique de chlorure de sodium à structure cubique d'expansion infinie[112] peut s'écrire «» avec « constante de Madelung[117] »[118] valant théoriquement résultat admis «» ;

         Extension à la structure cubique du cristal ionique de « NaCl » : numériquement on obtient soit « » ;

         Extension à la structure cubique du cristal ionique de « NaCl » : on en déduit l'énergie potentielle molaire d'interaction électrostatique du cristal ionique de chlorure de sodium à structure cubique en multipliant le résultat précédent par la constante d'Avogadro[121] «» « en » soit « ».

      Nécessité d'une autre interaction entre ions du cristal ionique de chlorure de sodium (à modélisation linéaire ou à structure cubique) pour expliquer l'équilibre stable d'une maille

     Remarque : L'interaction électrostatique entre ions du cristal de étant « globalement attractive » par prédominance de l'influence des ions les plus proches d'un ion quelconque étudié et ceci quelle que soit la distance séparant ce dernier de ses plus proches voisins, on devrait observer un effondrement du cristal vers un équilibre correspondant à ,
     Remarque : comme ce n'est évidemment pas le cas, il y a nécessairement une autre interaction « globalement répulsive » dont l'influence devient prédominante aux faibles valeurs de , il s'agit de la répulsion entre nuages électroniques de deux ions voisins quand la distance les séparant devient si faible que ces nuages s'interpénètrent.

     Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : ainsi l'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une paire d'ions du cristal ionique de à modélisation linéaire ou à structure cubique[112] «» est-elle la somme de deux termes,

  • l'un « globalement attractif » «» avec « constante de Madelung[117] »[118] et
  • l'autre « globalement répulsif » « choisi sous la forme « avec et » assurant le caractère répulsif de l'interaction et que l'énergie associée devienne , aux faibles valeurs de , à la valeur absolue de l'autre énergie variant en une énergie globale correspondant à un caractère globalement répulsif aux faibles valeurs de ,

     Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : soit, en notant la distance séparant deux ions voisins, «» expression devant être minimale pour la position d'équilibre stable de la maille[122],[123] ce qui permet de déterminer les valeurs possibles de et de en fonction de et de  ;

     Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : on écrit donc «» avec d'où «» on vérifierait que le lien de stationnarité de pour correspond effectivement à un minimum d'où

     Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : l'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une maille du cristal de à l'équilibre s'écrit

«»
restant à adapter aux résultats expérimentaux.

     Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : L'énergie potentielle molaire d'interaction électrostatique du cristal ionique de à structure cubique ayant été évaluée par calcul à «»,
         Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : L'énergie potentielle celle d'interaction électrostatique globale du même cristal ionique de à structure cubique ayant été mesurée à «» et étant égale à «» nous en déduisons
     Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : «» soit «» que l'on arrondit à «» valeur qui est vérifiée par l'étude de la compressibilité des cristaux de  ;

     Modification tenant compte de l'interaction entre nuages électroniques d'ions voisins : en conclusion, la force d'interaction électrostatique entre nuages électroniques d'ions voisins « dérivant » de l'énergie potentielle «» est d'intensité « donc effectivement répulsive ».

     Énergie réticulaire du cristal ionique de à structure cubique : On appelle « énergie réticulaire du cristal ionique de à structure cubique», l’énergie minimale à fournir au cristal ionique, par mole de solide, pour que les ions et se retrouvent tous à l'infini les uns des autres sous phase gazeuse[124] ; elle vaut donc

«»[124] soit «».

Théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes discrets fermés de points matériels applicables en référentiel galiléen[modifier | modifier le wikicode]

     Comme dans la partie « cinétique » d'un système discret de points matériels, ce dernier est envisagé sous la forme «» dans lequel «»[1], de plus, pour que les théorèmes de la dynamique newtonienne soient applicables au système sous les formes énoncées, le contenu de ce dernier doit rester inchangé aucune entrée ou sortie de points matériels dans le système, le système doit donc être « fermé »[125].

     Dans ce paragraphe, le référentiel d'étude de la dynamique newtonienne du système est exclusivement « galiléen ».

Théorème de la résultante cinétique et celui du mouvement du centre d'inertie (ou simplement du centre d'inertie)[modifier | modifier le wikicode]

Théorème de la résultante cinétique[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « théorème de la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[127].

     Démonstration[128] : Le référentiel d'étude étant galiléen, on peut appliquer, à chaque point matériel du système discret fermé de points matériels , la r.f.d.[129] soit

«»[130] et

             Démonstration : Le référentiel d'étude étant galiléen, on peut faire la somme de ces relations ce qui donne ou ,

  • le 1er terme du 1er membre étant la résultante dynamique s'exerçant sur le système discret fermé de points matériels,
  • le 2ème terme du 1er membre, la résultante des forces intérieures exercées sur tout le système, résultante nulle en toute circonstance soit et
  • le 2nd membre, la dérivée temporelle de la résultante cinétique du système discret fermé de points matériels soit d'où
pour un système discret fermé de points matériels dans un référentiel galiléen,
ou (C.Q.F.D.)[9],
applicable sous cette forme en dynamique newtonienne ou relativiste.

     Remarque : On peut vérifier l'inapplicabilité de ce théorème à un système discret « ouvert » de points matériels dans le paragraphe « en complément, inapplicabilité du théorème de la résultante cinétique à un système ouvert de points matériels » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » et
     Remarque : On peut avoir un aperçu des « modifications » à lui apporter pour le rendre applicable.

Théorème du mouvement du centre d'inertie (ou simplement du centre d'inertie)[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « théorème du mouvement du centre d'inertie d'un système fermé de points matériels » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème s'applique exclusivement, en dynamique newtonienne, à un système fermé déformable ou non de points matériels
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126] car, le théorème de la résultante cinétique dont il découle ne s'applique pas à un système ouvert

     Démonstration[131] : Cela découle de l'application, dans le référentiel galiléen , du théorème de la résultante cinétique au système discret fermé de points matériels soumis, à l'instant , à la résultante dynamique soit dans laquelle est la résultante cinétique du système au même instant et,
             Démonstration : Cela découle de la propriété liant, dans le cadre de la cinétique newtonienne, la résultante cinétique , la masse inerte et le vecteur vitesse du C.D.I[7]. du système à savoir dont on déduit,
             Démonstration : , la masse de tout système fermé étant constante, soit,
             Démonstration : par report dans l'expression du théorème de la résultante cinétique, (C.Q.F.D.)[9].

Théorèmes de l'inertie[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : Les théorèmes de l'inertie appliqués à un système discret fermé de points matériels sont des cas particuliers des deux théorèmes précédents, il ne serait donc pas nécessaire de les faire apparaître dans l'exposé si ce n'est pour satisfaire une présentation historique

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Démonstration : Le principe fondamental de la dynamique appliqué à un point matériel quelconque de postule l'existence d'au moins un référentiel dans lequel, par absence de forces extérieures appliquées à le système étant isolé «» d'où, en faisant la somme sur toutes les relations écrites pour chaque point et en utilisant la conséquence du principe des actions réciproques que l'on suppose applicable dans le référentiel considéré à savoir ainsi que la définition de la résultante cinétique , on établit soit, après intégration relativement au temps, le théorème énoncé[132].

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Démonstration : Appliquant le théorème de l'inertie au système discret fermé isolé on en déduit l'existence d'un référentiel d'espace-temps dans lequel la résultante cinétique de est conservée au cours du temps puis, comme avec pour un système fermé, on en déduit la conservation du vecteur vitesse du C.D.I[7]. du système et par suite un mouvement rectiligne uniforme de .

Conséquences[modifier | modifier le wikicode]

     Conséquence du théorème de la résultante cinétique[133] : Si le système discret fermé de points matériels est « pseudo isolé » c'est-à-dire si la résultante dynamique appliquée au système est telle que , l'application du théorème de la résultante cinétique au système fermé dans un référentiel galiléen implique, après intégration par rapport au temps ,

« la conservation de la résultante cinétique du système »[134] soit  ;
cette conclusion est applicable en dynamique newtonienne ou relativiste.

     Conséquence du théorème du mouvement du centre d'inertie[135] : Si le système discret fermé de points matériels est « pseudo isolé » c'est-à-dire si la résultante dynamique appliquée au système est telle que , l'application du théorème du mouvement du C.D.I[7]. au système fermé dans un référentiel galiléen implique, après intégration par rapport au temps ,

« la conservation du vecteur vitesse du C.D.I[7]. du système »[136] soit  ;
cette conclusion n'étant, a priori, applicable qu'en dynamique newtonienne.

Théorème du moment cinétique vectoriel[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret de points matériels » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Énoncé[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Démonstration : Considérant le système discret fermé de points matériels «» étudié dans le référentiel galiléen et un point fixe dans par rapport auquel on détermine les moments vectoriels,

     Démonstration : le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à chaque point matériel dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement au point fixe dans [137], s'écrivant «»,

     Démonstration : on fait la somme de ces relations «» et on reconnaît dans

  • « le 1er terme du 1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système discret fermé de points matériels évalué au point origine à l'instant «»,
  • « le 2ème terme du 1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels évalué au même point à l'instant «»[138] et
  • « le 2ème membre » encore égal, par « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[139], à «» c'est-à-dire la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels par rapport au même point au même instant .

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant par le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[140].

Conséquence[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « condition de conservation du moment cinétique vectoriel d'un système fermé de matière par rapport à un point O fixe dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

     Il y a conservation du moment cinétique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels par rapport à un point fixe dans le référentiel d'étude galiléen à savoir «» si le vecteur moment résultant dynamique en appliqué au système est nul à tout instant c'est-à-dire si «», cette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique vectoriel au système discret fermé de points matériels en un point fixe dans un référentiel galiléen soit «» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à celle du 2ème membre c'est-à-dire à «» d'où, après intégration par rapport au temps, «» ;

     le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système fermé de matière par rapport au point fixe dans galiléen peut être nul par

« absence de forces extérieures » c'est-à-dire si le système fermé de matière est isolé,
« des forces extérieures toutes centrales par rapport au point fixe »[141] ou
« des forces extérieures dont les vecteurs moments par rapport au point fixe se compensent »[142].

Prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel en un point A mobile dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Le prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels en un point origine mobile dans le référentiel d'étude galiléen n'est pas à mémoriser quand le point origine a un mouvement quelconque relativement au système dans car d'utilisation trop restreinte mais il faut savoir le retrouver si besoin est ;

     toutefois son cas particulier où le point origine d'évaluation des moments vectoriels est le C.D.I[7]. du système est utilisé plus fréquemment et par suite est à retenir.

Théorème[modifier | modifier le wikicode]
Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce prolongement de théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels.

     Commentaires : En cinétique newtonienne la résultante cinétique d'un système discret fermé de points matériels est lié à la vitesse du C.D.I. du système et à la masse de ce dernier par voir le paragraphe « résultante cinétique du système discret de points matériels (propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé) » plus haut dans ce chapitre, l'expression mathématique du prolongement du théorème se réécrivant selon «» ;
     Commentaires : par contre, en cinétique relativiste, il n'y a pas de lien simple entre la résultante cinétique d'un système discret fermé de points matériels et le mouvement du C.D.I. du système[143] d'où aucune autre réécriture du prolongement de ce théorème en dynamique relativiste.

Démonstration[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « adaptation du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un point mobile A quelconque dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

     Considérant le système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] étudié dans le référentiel galiléen et un point mobile dans par rapport auquel on détermine les moments vectoriels ;

     exprimons d'abord la forme du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement au point mobile dans [144], en écrivant ce théorème relativement à un point origine fixe dans soit «» puis on effectue le changement d'origine selon «» que l'on reporte dans la relation après dérivation de la dernière expression selon « », ce qui donne, après factorisation vectorielle[15] partielle à gauche par dans le 2ème terme

«»,

     ou encore, en appliquant la r.f.d.n[145]. à «» d'où la réécriture de la relation «»

     soit, enfin en ajoutant les relations, «» et on reconnaît dans

  • « le 1er terme du 1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système discret fermé de points matériels évalué au point origine à l'instant «»,
  • « le 2ème terme du 1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels évalué au même point à l'instant « »[138],
  • « le 1er terme du 2ème membre » égal, après « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[139], à «» c'est-à-dire à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels par rapport au même point au même instant et enfin
  • « le 2ème terme du 2ème membre » dans lequel on effectue une factorisation vectorielle à gauche par [15] «» reconnaissant dans le 2ème facteur du produit vectoriel le vecteur résultante cinétique du système de points matériels «» d'où la réécriture de ce terme selon «» ;

     finalement le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement à un point mobile dans , prend la forme «» d'où l'énoncé qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est.

Théorème du moment cinétique vectoriel en G (centre d'inertie du système discret fermé de points matériels) dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     C'est un cas particulier du prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas où le point origine d'évaluation des moments vectoriels est mobile dans le référentiel d'étude galiléen car le C.D.I[7]. du système est mobile le seul cas où y serait fixe est « isolé ou pseudo-isolé sans vitesse initiale » :

     le prolongement du théorème dans lequel on utilise «» voir le paragraphe « résultante cinétique du système discret de points matériels (propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé) » plus haut dans ce chapitre, conduit donc à «» d'où l'énoncé :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Remarque : Même si le point origine d'évaluation des moments vectoriels est le C.D.I[7]. du système , le théorème est appliqué dans le référentiel d'étude galiléen et non dans le référentiel barycentrique , lequel est en général non galiléen[146].

Théorème du moment cinétique scalaire[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret de points matériels » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Énoncé[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Démonstration : Considérant le système discret fermé de points matériels «» étudié dans le référentiel galiléen et un axe fixe dans par rapport auquel on détermine les moments scalaires, l'axe étant orienté par le vecteur unitaire ,

     Démonstration : le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué au système dans le référentiel galiléen, moments évalués relativement à un point quelconque, fixe sur dans [147], s'écrivant «»,

     Démonstration : on multiplie scalairement chaque membre par «» et on reconnaît

  • dans « le 1er membre » le moment résultant dynamique scalaire appliqué au système discret fermé de points matériels évalué par rapport à l'axe à l'instant «» et
  • dans « le 2ème membre » se transformant en «» compte-tenu de la constance de , la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels par rapport au même axe au même instant , «».

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[148].

Cas d'un solide en rotation autour d'un axe (Δ) fixe dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « application du théorème du moment cinétique scalaire au cas d'un système fermé de matière en rotation autour d'un axe Δ fixe quelconque dans un référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Théorème[modifier | modifier le wikicode]
Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaire : sous cette forme, ce théorème applicable en dynamique newtonienne à un système fermé de points matériels en rotation autour d'un axe fixe, ne l'est pas en dynamique relativiste[152].

Démonstration[modifier | modifier le wikicode]

     Ayant rappelé, dans le paragraphe « moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ (cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre, le lien entre le moment cinétique scalaire du système par rapport à l'axe de rotation , la vitesse angulaire de rotation et le moment d'inertie à savoir «» et appliquant le théorème du moment cinétique scalaire au système sous sa forme la plus générale «», il suffit alors d'expliciter la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire dans le cas où le système est en rotation en tenant compte du fait que le moment d'inertie du système relativement à l'axe de rotation est une constante, soit «» et par suite «» R.Q.F.D[16]..

Remarque[modifier | modifier le wikicode]

     Sachant voir le paragraphe «  expression du vecteur moment cinétique d'un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ » plus haut dans ce chapitre que «» dans laquelle «» sont les coordonnées cylindro-polaires de pôle et d'axe orienté par de sens a priori arbitraire sur mais pratiquement choisi dans le sens de rotation quand celui-ci, connu, ne change pas du point la base cylindro-polaire liée à étant notée [22], le moment d'inertie du système par rapport à l'axe de rotation [149], le vecteur rotation instantanée du système à l'instant et la vitesse angulaire de rotation du système au même instant , nous constatons que, dans le cas général, «» «» d'où
     le théorème du moment cinétique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude galiléen s'écrit «» avec «» dans le cas général où l'axe n'est pas un axe principal d'inertie du système[153] ;

     par contre, dans le cas particulier où l'axe , fixe dans le référentiel d'étude galiléen, est un axe principal d'inertie[153] du système discret fermé de points matériels autour duquel il est en rotation, le théorème du moment cinétique vectoriel du système en rotation autour de s'écrit «», étant un point quelconque de .

Conséquence[modifier | modifier le wikicode]

     Si le moment résultant dynamique scalaire du système discret fermé de points matériels en rotation autour de l'axe fixe dans le référentiel d'étude galiléen est nul c'est-à-dire si « », le système tourne à vitesse angulaire conservée dans le temps c'est-à-dire «».

Prolongement, solide en rotation autour d'un axe (Δ) de direction fixe dans le référentiel d'étude[modifier | modifier le wikicode]

     Le prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen ce qui a pour conséquence que le vecteur unitaire orientant est un vecteur constant dans n'est pas à mémoriser car d'utilisation trop restreinte mais il faut savoir le retrouver si besoin est ;

     il se déduit du prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à en un point origine mobile dans le référentiel d'étude galiléen[154], étant choisi sur de façon à ce que soit «» dans laquelle « est la résultante cinétique du système » et « le vecteur vitesse du point dans » définis tous deux à l'instant «» dans laquelle on reconnaît

  • dans le 1er membre, le moment résultant dynamique scalaire du système relativement à l'axe soit «»,
  • dans le 1er terme du 2ème membre, la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système relativement à l'axe car «» compte-tenu du fait que soit «» et
  • dans le 2ème terme du 2ème membre, un produit mixte « a priori »[32] ou encore, « a priori » en utilisant l'invariance d'un produit mixte par permutation circulaire[34],

     soit finalement, sans utiliser le caractère rotatif du système , «» ;

     pour un système en rotation, à l'instant , à la vitesse angulaire dans galiléen autour de l'axe se translatant dans donc gardant une direction fixe, le moment cinétique scalaire du système à l'instant , dans , s'exprimant selon «» avec le moment d'inertie du système par rapport à l'axe de rotation [149] « » d'où l'énoncé du prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à en rotation autour de de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen.

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : sous cette forme, ce prolongement de théorème applicable en dynamique newtonienne à un système fermé de points matériels en rotation autour d'un axe de direction fixe, ne l'est pas en dynamique relativiste[152].

     Commentaires : Le terme correctif «» se réécrivant, en tenant compte de «» voir le paragraphe « résultante cinétique du système discret de points matériels (propriété de la résultante cinétique d'un système discret fermé) » plus haut dans ce chapitre, «» est nul dans le cas de nullité d'un produit mixte[32] c'est-à-dire dans le cas où

  • l'axe glisse sur lui-même du point fixe de est colinéaire à ou,
  • l'axe se translate parallèlement au mouvement du C.D.I[7]. du système du point fixe de est colinéaire à ou encore,
  • l'axe passe par le C.D.I[7]. du système ce qui est certainement le cas le plus fréquemment rencontré du point fixe de est colinéaire à  ;

     Commentaires : en conclusion le prolongement du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen prend la forme simplifiée «» dans le cas où l'axe de rotation glisse sur lui-même ou si la translation de l'axe se fait parallèlement à la trajectoire du C.D.I.[7] du système dont un cas particulier est l'axe passant par c'est-à-dire «».

Théorème de la puissance cinétique[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « énoncé (du théorème de la puissance cinétique appliqué à un système de matière quelconque dans un référentiel d'étude galiléen) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Énoncé[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[155].

     Démonstration[156] : Dans le référentiel d'étude galiléen , on applique le théorème de la puissance cinétique à chaque point matériel [157], soit

«» puis

               Démonstration : Dans le référentiel d'étude galiléen Rgal, on fait la somme, membre à membre, des relations ainsi définies à l'instant

«» ou encore
«»
  • le 1er membre «» se réécrivant «» après permutation de la dérivation temporelle et de l'addition est égale à la dérivée temporelle de l’énergie cinétique du système « » à l'instant c'est-à-dire à la puissance cinétique du système «» au même instant ,
  • le 1er terme du 2nd membre «» définit la puissance développée, à l'instant , par les forces extérieures appliquées au système «» et
  • le 2ème terme du 2nd membre «» la puissance développée, à l'instant , par les forces intérieures appliquées au système « »,

               Démonstration : Dans le référentiel d'étude galiléen Rgal, d’où la démonstration du théorème de la puissance cinétique appliqué à un système discret fermé de points matériels.

Cas particulier d'un solide[modifier | modifier le wikicode]

     Voir aussi le paragraphe « théorème de la puissance cinétique appliqué à un solide dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

     Le théorème de la puissance cinétique se simplifie dans le cas particulier d'un système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1] indéformable c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique car nous avons établi au paragraphe « 3ème conséquence (de l'évaluation de la puissance développée par les forces intérieures appliquées à un solide) » plus haut dans ce chapitre que celle-ci est nulle soit «» d'où l'énoncé du théorème :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaire : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé indéformable de points matériels

     Réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide Solide en translation de vecteur vitesse dans le référentiel d'étude galiléen : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système en translation[158] s'écrivant «» avec « la résultante dynamique appliquée à à l'instant » et l'énergie cinétique du système en translation[159] «» avec « la masse du système », le théorème de la puissance cinétique appliqué au système discret fermé de points matériels en translation[160] relativement au référentiel d'étude galiléen se réécrit «».

     Réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide Solide en rotation de vitesse angulaire instantanée autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude galiléen : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système en rotation autour d'un axe fixe[161] s'écrivant «» avec « le moment résultant dynamique scalaire appliquée à à l'instant relativement à » et l'énergie cinétique du système en rotation autour d'un axe fixe[162] «» avec « le moment d'inertie[149] du système », le théorème de la puissance cinétique appliqué au système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe fixe[163] relativement au référentiel d'étude galiléen se réécrit «».

     Réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide Solide en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude galiléen, mouvement composé d'une translation de vecteur vitesse, à l'instant , , étant le C.D.I[7]. du solide, et d'une rotation de vecteur rotation instantanée, au même instant , autour d'un axe passant par  : la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué au système en mouvement quelconque[164] s'écrivant «» avec « la résultante dynamique appliquée à à l'instant » ainsi que « le moment résultant dynamique vectoriel appliquée à à l'instant évalué par rapport à » et l'énergie cinétique du système en mouvement quelconque s'évaluant par utilisation du 2ème théorème de Kœnig[165] «» avec « la masse du solide », « l'énergie cinétique barycentrique du solide laquelle est égale à , étant le moment d'inertie[149] du solide par rapport à l'axe »[166], le théorème de la puissance cinétique appliqué au système discret fermé indéformable de points matériels en mouvement quelconque dans le référentiel d'étude galiléen se réécrit

«».

Théorème de l'énergie cinétique[modifier | modifier le wikicode]

     La forme « intégrée » associée à la forme « locale » du « théorème de la puissance cinétique » est le « théorème de l'énergie cinétique » voir le paragraphe « différence entre “ forme locale de la dynamique ” et “ forme intégrée associée à cette forme locale ” » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».

Théorème de l'énergie cinétique sur une durée élémentaire[modifier | modifier le wikicode]

     Pour passer d'une « forme locale de la dynamique écrite à l'instant » à la « forme intégrée écrite sur l'intervalle de temps associée à cette forme locale », il suffit de multiplier la forme locale par d'où l'énoncé du théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire après utilisation de [167] d'une part et [168] d'autre part :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[169].

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique : de on déduit [170] d'où l'énoncé du théorème :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels : Solide en translation de vecteur déplacement élémentaire «» dans le référentiel d'étude galiléen : «»[171] avec « la masse du solide » et « la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant ».

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels : Solide en rotation de déplacement angulaire élémentaire «» autour de l'axe fixe dans le référentiel d'étude galiléen : «»[172] avec « le moment d'inertie[149] du solide par rapport à » et « le moment résultant dynamique scalaire par rapport à appliqué au solide à l'instant ».

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels : Solide en mouvement quelconque composé d'un déplacement élémentaire de son C.D.I[7]. «» et d'un déplacement angulaire élémentaire «» autour de l'axe passant par mobile dans le référentiel d'étude galiléen : « »[173] avec « la masse du solide », « le moment d'inertie[149] du solide par rapport à », « la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant » et « le moment résultant dynamique scalaire par rapport à appliqué au solide au même instant ».

Théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie[modifier | modifier le wikicode]

     Pour mémoire « le théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie » s'obtient en intégrant « le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire » sur l'intervalle de temps d'application du théorème en utilisant que le travail sur une durée finie est la somme continue[72] de tous les travaux élémentaires c'est-à-dire «» d'où l'énoncé du théorème de l'énergie cinétique sur une durée finie appliqué à un système discret fermé de points matériels :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[169].

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique : de on déduit d'où l'énoncé du théorème :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels : Solide en translation de vecteur déplacement élémentaire «» dans le référentiel d'étude galiléen : «»[171] avec « la masse du solide » et « la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant ».

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels : Solide en rotation de déplacement angulaire élémentaire «» autour de l'axe fixe dans le référentiel d'étude galiléen : «»[172] avec « le moment d'inertie[149] du solide par rapport à » et « le moment résultant dynamique scalaire par rapport à appliqué au solide à l'instant ».

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels : Solide en mouvement quelconque composé d'un déplacement élémentaire de son C.D.I[7]. «» et d'un déplacement angulaire élémentaire «» autour de l'axe passant par mobile dans le référentiel d'étude galiléen : « »[173] avec « la masse du solide », « le moment d'inertie[149] du solide par rapport à », « la résultante dynamique appliquée au solide à l'instant » et « le moment résultant dynamique scalaire par rapport à appliqué au solide au même instant ».

Théorème de la variation de l'énergie mécanique[modifier | modifier le wikicode]

     Théorème déduit du « théorème de l'énergie cinétique » dans le cas où « le système de forces résultant de l'action du système extérieur au système étudié » ou et « celui de forces intérieures correspondant à une interaction entre points de » est sont conservatif(s)[176]

Définition de l'énergie mécanique d'un système discret fermé de points matériels dans le champ des forces extérieures et intérieures conservatives[modifier | modifier le wikicode]

     Dans le cas où le système de forces résultant de l'action du système extérieur au système discret fermé de points matériels » dans lequel «»[1] ainsi qu'éventuellement celui de forces intérieures correspondant à une interaction entre points de » sont conservatifs[176], on définit

  • l'énergie potentielle de dans le champ du système de forces extérieures conservatif soit «»[177] ainsi que, si nécessaire,
  • l'énergie potentielle de dans le champ éventuel «» des forces intérieures correspondant à une interaction entre points de soit «»[178] puis

     dans le référentiel d'étude , l'énergie mécanique de , à l'instant , «» dans les champs de forces extérieures et intérieures conservatives selon

«»
avec «» l'énergie cinétique de , à l'instant , dans le référentiel d'étude .

Théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée élémentaire[modifier | modifier le wikicode]

     Pour établir, dans le référentiel d'étude galiléen, le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire appliqué, à l'instant , à un système discret fermé de points matériels « » dans lequel «»[1],
     Pour établir, on écrit, dans le référentiel , le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire appliqué, à l'instant , au système , en distinguant parmi les forces extérieures ainsi que celles intérieures les forces conservatives dont on veut utiliser le caractère conservatif de celles qui ne le sont pas ou qui le sont mais dont on ne souhaite pas utiliser l'aspect conservatif soit

«» et

     Pour établir, on utilise la définition de l'énergie potentielle de dans le champ de forces extérieures conservatif ainsi que celle dans le champ de forces intérieures conservatif soit

«»[177] et «»[178],

«» puis,

     Pour établir, en ne laissant que les travaux élémentaires des forces non conservatives dans le membre de droite et en utilisant la définition, à l'instant , dans le référentiel , de l'énergie mécanique du système dans les champs de forces extérieures et intérieures conservatifs «» soit

«» d'où l'énoncé du théorème :
Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[180].

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique : utilisant [170] on en déduit l'énoncé du théorème appliqué à un système discret fermé indéformable de points matériels dans le champ de forces extérieures conservatif :

Début d’un théorème
Fin du théorème


Théorème de la puissance mécanique, forme locale associée à la forme intégrée du « théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire ou sur une durée finie »[modifier | modifier le wikicode]

     Pour passer d'une « forme intégrée de la dynamique écrite sur l'intervalle de temps » à la « forme locale écrite à l'instant associée à cette forme intégrée », il suffit de diviser la forme élémentaire de la forme intégrée par d'où l'énoncé du théorème de la puissance mécanique après utilisation de [167] d'une part et [168] d'autre part :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[181].

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels c'est-à-dire d'un solide au sens de la mécanique : utilisant [59] on en déduit l'énoncé du théorème appliqué à un système discret fermé indéformable de points matériels dans le champ de forces extérieures conservatif :

Début d’un théorème
Fin du théorème


Théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie[modifier | modifier le wikicode]

     Pour mémoire « le théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie » s'obtient en intégrant « le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire » sur l'intervalle de temps d'application du théorème en utilisant que le travail sur une durée finie est la somme continue[72] de tous les travaux élémentaires c'est-à-dire «» d'où l'énoncé du théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie appliqué à un système discret fermé de points matériels :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaires : ce théorème peut s'appliquer sous cette forme, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système fermé déformable ou non de points matériels mais
     Commentaires : il n'est pas applicable, en dynamique newtonienne ou relativiste, à un système ouvert de points matériels défini à l'instant comme le contenu intérieur à la surface de contrôle [126],[182].

     Cas particulier d'un système discret fermé indéformable de points matériels[183] : de on déduit d'où l'énoncé du théorème :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Cas particulier d'un système discret fermé (déformable ou non) de points matériels conservatif : Un système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] étant dit « conservatif » ssi « toutes les forces extérieures et intérieures sont conservatives ou, dans le cas de présence de forces extérieures et intérieures non conservatives, celles-ci ne travaillent pas »[184] on en déduit, par application du théorème de la variation de l'énergie mécanique sur une durée finie au système étudié, la conservation de l'énergie mécanique du système discret fermé de points matériels conservatif soit «» avec «»[185].

Théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes discrets de points matériels applicables sans modification dans le référentiel barycentrique (a priori non galiléen) du système[modifier | modifier le wikicode]

Introduction[modifier | modifier le wikicode]

     Dans le cas général d'un système discret fermé de points matériels «» dans lequel «»[1], ce dernier n'étant ni isolé, ni pseudo-isolé, son C.D.I[7]. n'est pas en mouvement rectiligne uniforme relativement au référentiel d'étude galiléen et par suite le référentiel barycentrique [186] du système n'est pas galiléen ;

     on en déduit qu'a priori les théorèmes de la dynamique newtonienne des systèmes discrets fermés de points matériels ne s'appliquent pas dans le référentiel barycentrique du système,

     le fait que le référentiel barycentrique [186] soit en translation de vecteur vitesse dans le référentiel d'étude galiléen nécessite, a priori, l'ajout, aux systèmes de forces extérieures et intérieures appliqués au système, d'une pseudo-force d'inertie d'entraînement appliquée sur chaque point matériel du système «»[187] pour pouvoir appliquer les théorèmes de la dynamique newtonienne au système dans le référentiel barycentrique [186] dans la mesure où ce dernier est non galiléen[188], toutefois

     Il existe un théorème applicable sans modification dans le référentiel barycentrique [186] d'un système discret fermé de points matériels ni isolé, ni pseudo-isolé, c'est le théorème du moment cinétique vectoriel avec, pour origine d'évaluation des moments vectoriels, le C.D.I[7]. du système[189], voir ci-après.

Théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel[modifier | modifier le wikicode]

Énoncé et démonstration[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Démonstration : Le référentiel d'étude étant galiléen, on peut appliquer au système discret fermé de points matériels «» avec «»[1] le prolongement du théorème du moment cinétique vectoriel avec pour point origine d'évaluation des moments vectoriels le C.D.I[7]. du système soit

«» dans le référentiel d'étude galiléen[189], avec

     Démonstration : «» le vecteur moment résultant dynamique par rapport à appliqué, à l'instant , au système et
     Démonstration : «» le vecteur moment cinétique de par rapport à au même instant dans le référentiel d'étude puis,
     Démonstration : on applique le 1er théorème de Kœnig[40] au système pour lier le vecteur moment cinétique barycentrique du système au vecteur moment cinétique de ce dernier dans le référentiel d'étude[191] «» soit, en prenant en , «» dont on déduit
     Démonstration : «» la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle étant indépendante du référentiel dans lequel la dérivation est faite pourvu que les deux référentiels soient en translation l'un par rapport à l'autre d'où, par report dans la relation , «» ou simplement «» R.Q.F.D[16]. dans la mesure où les seuls référentiels utilisés sont en translation l'un par rapport à l'autre.

Cas particuliers[modifier | modifier le wikicode]

     Il y a conservation du moment cinétique barycentrique vectoriel d'un système discret fermé de points matériels à savoir «»[190]
          si le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système par rapport à , C.D.I[7]. du système, est nul à tout instant c'est-à-dire si «»,
          cette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel au système discret fermé de points matériels dans le référentiel barycentrique [186] a priori non galiléen, le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen soit «» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à celle du 2ème membre c'est-à-dire à « » d'où, après intégration par rapport au temps, «».

     Si le système discret fermé de points matériels est en rotation autour de de direction fixe orientée par et passant par , on peut déduire
          du théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel appliqué au système étudié dans le référentiel barycentrique [186] a priori non galiléen, le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen,
          le théorème du moment cinétique barycentrique scalaire relativement à l'axe de direction fixe appliqué dans le référentiel barycentrique [186] a priori non galiléen,
          en multipliant scalairement les deux membres du théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel par soit «», étant un vecteur constant, soit finalement, par définition du moment scalaire de forces[192] et du moment cinétique scalaire[193],

«» avec fixe dans le référentiel barycentrique [186] du système,
étant a priori non galiléen, le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen ;

          le système étant en rotation autour de de direction fixe, on peut écrire «» avec « le moment d'inertie[149] du système » et « la vitesse angulaire instantanée de ce dernier autour de l'axe à l'instant »[194] «» étant une constante soit la réécriture du théorème du moment cinétique barycentrique scalaire pour un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel barycentrique [186] du système,

«» avec
axe de rotation fixe dans le référentiel barycentrique a priori non galiléen,
le référentiel d'étude étant, quant à lui, galiléen ;

          si le vecteur moment résultant dynamique du système en rotation par rapport fixe dans le référentiel barycentrique [186] du système, avec le C.D.I[7]. de ce dernier comme origine d'évaluation du moment vectoriel, est nul c-à-d «» «», on déduit de l'application du théorème du moment cinétique barycentrique scalaire au système en rotation autour de fixe dans ,

la conservation de la vitesse angulaire instantanée de rotation du système autour de l'axe fixe dans le référentiel barycentrique [186]
soit «», le système étant donc en rotation uniforme autour de fixe dans le référentiel barycentrique [186].

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,38 1,39 1,40 1,41 1,42 1,43 1,44 1,45 1,46 1,47 1,48 1,49 1,50 1,51 1,52 1,53 1,54 1,55 1,56 1,57 1,58 1,59 1,60 1,61 1,62 1,63 1,64 1,65 1,66 1,67 1,68 1,69 1,70 1,71 1,72 1,73 1,74 1,75 1,76 1,77 1,78 1,79 1,80 1,81 1,82 1,83 1,84 1,85 1,86 1,87 1,88 et 1,89 Le cas où serait égal à étant exclu car déjà traité dans le chap. intitulé « Cinétique et dynamique d'un système de deux points matériels » de la leçon « Mécanique des systèmes de points ».
  2. Voir le paragraphe « définition du barycentre d'un système de n points pondérés » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  3. Voir le paragraphe « notion de fonction vectorielle de Leibniz (3ème propriété exprimant le vecteur position du barycentre du système de n points pondérés) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 et 4,14 Sous cette forme est encore applicable en cinétique relativiste.
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22 5,23 5,24 5,25 5,26 5,27 5,28 5,29 5,30 5,31 5,32 et 5,33 N'est pas applicable sous cette forme en cinétique relativiste.
  6. L'expression en cinétique relativiste est nettement moins conviviale dans laquelle est le facteur de Lorentz du point à l'instant dans le référentiel  ;
       toutefois cette expression n'est pratiquement jamais utilisée car, en dynamique relativiste pour un point matériel il s'agit de la dynamique faisant le lien entre cause du mouvement inertiel ou non et ce dernier quand la norme du vecteur vitesse est , la cinématique perd toute son importance au profit de la cinétique en particulier en cinétique newtonienne d'un point matériel le vecteur accélération est à la résultante dynamique alors qu'en cinétique relativiste le vecteur accélération est a priori à la résultante dynamique , cette dernière étant à la dérivée temporelle de la quantité de mouvement d'où la perte d'intérêt de la cinématique au profit de la cinétique.
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 7,16 7,17 7,18 7,19 7,20 7,21 7,22 7,23 7,24 7,25 7,26 7,27 7,28 7,29 7,30 7,31 7,32 7,33 7,34 7,35 7,36 7,37 7,38 7,39 7,40 7,41 7,42 7,43 7,44 7,45 et 7,46 Centre D'Inertie.
  8. pour un système fermé, la dérivée temporelle de est donc que multiplie la dérivée temporelle de mais ce serait faux pour un système ouvert, c'est donc la raison pour laquelle le lien entre résultante cinétique et vecteur vitesse du C.D.I. n'est applicable que pour un système fermé.
  9. 9,0 9,1 et 9,2 Ce Qu'il Fallait Démontrer.
  10. Ou « moment cinétique (vectoriel) du système discret de points matériels en » en absence d'ambiguïté, le qualificatif « vectoriel » pouvant même être omis.
  11. Voir le paragraphe « définition du vecteur moment cinétique du point matériel M dans le référentiel d'étude par rapport à un point A » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  12. 12,0 et 12,1 Définition applicable à un système discret fermé de points matériels l'est encore à un système discret ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fermée, indéformable et fixe, seuls les vecteurs moment cinétique des points matériels présents à l'instant à l'intérieur de sont à comptabiliser de même, en cinétique classique ou newtonienne seuls les vecteurs vitesse des points matériels présents à l'instant à l'intérieur de sont à comptabiliser, il en est de même en cinétique relativiste mais les vecteurs vitesse des points matériels présents à l'instant à l'intérieur de sont à multiplier par le facteur de Lorentz qui leur est associé
  13. 13,0 13,1 et 13,2 Michel Chasles (1793 - 1880) mathématicien français à qui on doit d'importants travaux en géométrie projective ainsi qu'en analyse harmonique ; la relation dite de Chasles, connue depuis très longtemps, porte son nom pour lui rendre hommage.
  14. 14,0 et 14,1 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  15. 15,0 15,1 15,2 15,3 15,4 et 15,5 Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  16. 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 16,11 16,12 et 16,13 Relation Qu'il Fallait Démontrer.
  17. 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 et 17,09 Voir le paragraphe « définition du vecteur rotation instantanée » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  18. Voir le paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  19. 19,0 et 19,1 On aurait pu aussi écrire avec voir la remarque du paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », mais cela aurait entraîné, après une simplification apparente, une légère complication
  20. Voir le paragraphe « formules du double produit vectoriel » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la formule utilisée ici étant .
  21. Voir le paragraphe « moment cinétique vectoriel d'un point matériel M en mouvement circulaire dans le référentiel d'étude par rapport à un point A de l'axe de rotation, différent du centre C du cercle » plus haut dans ce chapitre.
  22. 22,0 22,1 et 22,2 Voir le paragraphe « coordonnées cylindro-polaires et base locale associée d'un point » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  23. 23,0 23,1 et 23,2 Applicable à un système fermé en rotation autour d'un axe fixe avec un vecteur rotation instantanée , applicabilité pouvant être étendue à un système ouvert en rotation autour d'un axe fixe avec un vecteur rotation instantanée mais pour associer un tel vecteur rotation instantanée à un système ouvert cela nécessite d'adjoindre à ce dernier des conditions contraignantes
       La condition nécessaire et suffisante pour qu'un système discret de points matériels ouvert, défini, à l'instant , comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fermée, indéformable et fixe, soit en rotation autour d'un axe fixe étant
    • premièrement que le contenu à l'instant le soit c'est-à-dire que tous les points présents à cet instant aient même vecteur vecteur rotation instantanée et
    • deuxièmement que le voisinage extérieur de à l'instant le soit aussi en étant identique à celui de son contenu c'est-à-dire que les points entrant à l'intérieur de entre et aient le même vecteur rotation instantanée que ceux qui y sont déjà présents l'uniformité des vecteurs rotation instantanée des points à l'intérieur de impliquant que les points en sortant entre et ont évidemment le même vecteur rotation instantanée que ceux qui y restent présents ou qui y entrent,
       on en déduit que, pratiquement, un système ouvert ne peut être en rotation autour d'un axe fixe que dans les conditions contraignantes d'une diffusion stationnaire orthoradiale de fluide à travers deux portions planes se coupant sur le même axe c'est l'uniformité du vecteur rotation instantanée qui est très difficile à réaliser dans un fluide et qui rend ces conditions contraignantes, ce qui fait que nous ne considérerons plus sauf avis contraire de système discret ouvert en rotation autour d'un axe fixe toutefois on définit, pour un système ouvert en rotation autour d'un axe fixe , une 2ème grandeur d'inertie, son moment d'inertie par rapport à , lequel dépend a priori de mais puisque, en pratique, le régime d'évolution du système est stationnaire, le moment d'inertie n'en dépend pas
  24. Ou, en choisissant le point origine de calcul du vecteur moment cinétique du système comme origine du repère et l'axe orienté par comme axe et repérant le point par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle et d'axe orienté par la base cylindro-polaire liée à étant , c'est-à-dire «», la réécriture de la condition selon
    «».
  25. Il y a donc au moins trois axes principaux d'inertie d'un système discret fermé par point origine de calcul de moment cinétique (vectoriel) du système lors de la rotation de ce dernier autour de l'axe choisi
  26. Les trois axes principaux d'inertie du système issus de définissent, avec ce dernier, le « repère principal d'inertie du système ».
  27. Et s'il existe un point tel que «», pour les autres points mais on a, sauf cas très particulier, «», ce qui signifie que est axe principal d'inertie uniquement si le point origine de calcul du vecteur moment cinétique du système est le point .
  28. Pour une seule utilisation il faut donc regrouper les points par couple et s'il y a points, varie de à .
  29. Voir le paragraphe « équiprojectivité du vecteur champ moment cinétique d'un système discret (fermé) de points matériels dans le référentiel d'étude et conséquence : notion de moment cinétique scalaire du système discret (fermé) de points matériels dans le référentiel d'étude par rapport à un axe Δ » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  30. 30,0 et 30,1 Voir le paragraphe « formule de changement d'origine d'évaluation du moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels » plus haut dans ce chapitre.
  31. 31,0 et 31,1 Voir le paragraphe autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  32. 32,0 32,1 et 32,2 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », en particulier les conditions de nullité du produit mixte.
  33. Le moment cinétique vectoriel du système discret de points matériels en translation par rapport au C.D.I. du système étant nul selon la propriété établie au paragraphe « cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  34. 34,0 34,1 34,2 34,3 et 34,4 Voir le paragraphe « propriétés (du produit mixte de trois vecteurs) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  35. Relation très peu utilisée, la notion de moment cinétique n'intervenant pratiquement qu'en présence d'une composante de rotation
  36. Voir le paragraphe « expression du vecteur moment cinétique d'un système discret fermé de points matériels en rotation autour d'un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude, le point origine de calcul étant un point A de Δ » plus haut dans ce chapitre.
  37. 37,0 37,1 et 37,2 Voir la définition dans le paragraphe « simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système discret fermé de points matériels est “ axe principal d'inertie du système ” » plus haut dans ce chapitre.
  38. 38,0 38,1 et 38,2 Voir les paragraphes « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point » et « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique précédemment introduite du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  39. Définition applicable à un système discret fermé de points matériels l'est encore à un système discret ouvert de points matériels défini comme le contenu intérieur d'une surface de contrôle fermée, indéformable et fixe, seuls les énergies cinétiques des points matériels présents à l'instant à l'intérieur de sont à comptabiliser.
  40. 40,0 40,1 40,2 40,3 40,4 et 40,5 Johann Samuel König (1712 - 1757) mathématicien allemand à qui on doit dans le domaine de la mécanique les théorèmes de Kœnig ainsi que dans celui des statistiques et des probabilités le théorème de König-Huygens liant la variance et la moyenne ;
       Christian Huygens (1629 – 1695) ou Huyghens est un mathématicien, astronome et physicien néerlandais essentiellement connu pour sa théorie ondulatoire de la lumière.
  41. Voir le paragraphe « moment cinétique barycentrique vectoriel du système discret fermé de points matériels évalué en un point O quelconque (propriété) » plus haut dans ce chapitre.
  42. 42,0 42,1 42,2 et 42,3 Voir le paragraphe « lien entre vecteurs vitesse absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des vitesses) lors d'un entraînement de translation » du chap. de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  43. 43,0 et 43,1 Voir le paragraphe « terminologie » du chap. de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  44. 44,0 44,1 et 44,2 Le caractère rotatif provient du fait que le système est indéformable.
  45. 45,0 45,1 et 45,2 On note «» pour traduire le fait que l'axe de rotation n'est pas nécessairement fixe dans  ; une conséquence du fait que la rotation propre de puisse se faire autour d'un axe de direction variable serait que le moment d'inertie de dépende du temps , il faudrait donc en toute rigueur noté .
  46. 46,0 46,1 46,2 46,3 46,4 46,5 et 46,6 Utilisation de la distributivité de la multiplication scalaire par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse » voir le paragraphe autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  47. 47,0 47,1 47,2 47,3 47,4 47,5 47,6 47,7 et 47,8 étant le nombre de systèmes de .
  48. 48,0 48,1 et 48,2 Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien, astronome, alchimiste et théologien anglais, connu essentiellement de nos jours pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation et aussi pour la création du calcul infinitésimal calcul différentiel et calcul intégral dont la paternité doit être partagée avec le philosophe, scientifique, mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646 - 1716) pour qui l'invention du calcul infinitésimal fut la contribution principale dans le domaine mathématique, les deux mathématiciens l'ayant en fait développé plus ou moins indépendamment ; en optique Newton a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton.
  49. Principe Fondamental de la Dynamique Newtonienne.
  50. 50,0 et 50,1 La force décrivant l'action de sur est encore notée et celle décrivant l'action de sur encore notée avec l'objet subissant l'action en 1er indice et l'objet source de l'action en 2nd.
  51. Et, ce qui est équivalent à .
  52. C.-à-d. utilisant un référentiel d'espace temps dans lequel les vitesses des points matériels restent petites devant la vitesse de la lumière dans le vide soit à peu près , la dynamique dans un référentiel d'espace temps ne vérifiant pas cette condition étant appelée « dynamique relativiste ».
  53. En dynamique relativiste, le principe des actions réciproques reste applicable dans la mesure où les forces utilisées sont invariantes par changement de référentiel et elles le sont toutes, même les forces électromagnétiques à condition de considérer le champ électromagnétique dans sa globalité.
  54. Voir aussi le paragraphe « 1ère conséquence du principe des actions réciproques en dynamique newtonienne, la nullité de la résultante des forces intérieures s'exerçant sur un système de points matériels fermé » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  55. 55,0 55,1 et 55,2 En particulier le système de points matériels fermé peut être déformable ou indéformable.
  56. 56,0 56,1 56,2 et 56,3 Au sens « fixe » ou « mobile ».
  57. Voir aussi le paragraphe « Vecteur moment résultant des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un point origine A quelconque » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  58. Pour vérifier cela, il suffit d'utiliser la formule de changement d'origine .
  59. 59,0 et 59,1 Voir le paragraphe « conséquences (des expressions de la puissance développée par le système des forces intérieures) » plus bas dans ce chapitre.
  60. Voir le paragraphe « définition du moment scalaire d'une force par rapport à un axe Δ », l'indépendance du point origine choisi sur l'axe étant justifiée dans le paragraphe qui le précède « équiprojectivité du moment vectoriel d'une force », tous deux du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  61. Il existe en gros deux façons d'évaluer un moment scalaire de force
  62. Voir aussi le paragraphe « Moment résultant scalaire des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un axe Δ quelconque » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  63. 63,0 et 63,1 Voir aussi le paragraphe « définition (de la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  64. Voir aussi le paragraphe « expression de la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas d'un système de matière en translation » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  65. On utilise avec voir la remarque du paragraphe « expression intrinsèque du vecteur vitesse du point M sur sa trajectoire circulaire à l'instant t » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  66. Voir aussi le paragraphe « expression de la puissance développée par le système des forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas d'un système de matière (indéformable) en rotation » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  67. 67,0 67,1 et 67,2 Voir aussi le paragraphe « définition (de la puissance développée par le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  68. Voir aussi le paragraphe « autres expressions équivalentes (de la puissance développée par le système des forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  69. 69,0 69,1 69,2 69,3 et 69,4 Voir le paragraphe « rappel du principe des actions réciproques (ou 3ème loi de Newton » plus haut dans ce chapitre.
  70. En effet la dérivée temporelle d'une grandeur vectorielle ne dépend pas du référentiel dans lequel elle est effectuée pourvu que les référentiels considérés soient en translation les uns par rapport aux autres voir le paragraphe énoncé de la formule de Bour du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;
       Jacques Edmond Émile Bour (1832 -1866) est un mécanicien et mathématicien français à qui on doit, entre autres, un travail sur la déformation des surfaces résolu en formant les équations différentielles de toutes les surfaces déformées à partir d'une surface donnée, ainsi que sur la relativité des mouvements dont la formule portant son nom ; il mourût à l'âge de ans.
  71. Voir le paragraphe « définition du travail élémentaire d'une force connaissant sa puissance développée à l'instant t et la durée élémentaire du développement de cette dernière (agissant sur un seul point matériel) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la définition pour un système de points matériels utilisant la propriété commune d'« additivité » de la puissance et du travail élémentaire.
  72. 72,00 72,01 72,02 72,03 72,04 72,05 72,06 72,07 72,08 72,09 et 72,10 C.-à-d. obtenue en ajoutant toutes les contributions élémentaires successives ce qui correspond à une intégrale sur un intervalle voir le paragraphe « définition de l'intégrale de Riemann d'une fonction scalaire d'une variable réelle sur un intervalle fermé » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;
       Bernhard Riemann (1826 - 1866) mathématicien allemand ayant apporté de nombreuses contributions à l'analyse partie des mathématiques traitant explicitement de la notion de limite, continuité, dérivation et intégration et à la géométrie différentielle partie des mathématiques utilisant les outils du calcul différentiel à l'étude de la géométrie, sa principale application physique s'étant retrouvée dans la théorie de la relativité générale pour modéliser une courbure de l'espace-temps.
  73. 73,0 et 73,1 Voir le paragraphe « expression du travail élémentaire de la force dont le point d'application subit le vecteur déplacement élémentaire correspondant à la durée élémentaire de développement de sa puissance » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  74. Voir le paragraphe « 1er cas particulier (système discret fermé de points matériels en translation) » plus haut dans ce chapitre.
  75. Voir le paragraphe « 2ème cas particulier (système discret fermé de points matériels en rotation) » plus haut dans ce chapitre.
  76. 76,0 76,1 76,2 76,3 76,4 76,5 et 76,6 Voir le paragraphe « notion d'intégrale curviligne sur une portion de courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  77. 77,0 et 77,1 Voir le paragraphe « définition du travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude (définition équivalente) » plus haut dans ce chapitre.
  78. En effet la puissance développée par une force dont le point d'application se déplace sur un cercle d'axe s'écrivant «» dans laquelle est la vitesse angulaire du point et le moment scalaire de la force relativement à l'axe de rotation voir le paragraphe « expression de la puissance développée par une force dans le cas particulier où M est en mouvement circulaire d'axe Δ et de vitesse angulaire Ω(t) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », il suffit de multiplier la relation explicitant la puissance développée «» de part et d'autre par pour obtenir la relation cherchée «» avec et .
  79. 79,0 et 79,1 Voir aussi le paragraphe « définition du travail du système des forces intérieures appliquées à un système de matière entre un état initial et un état final (remarque 2) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  80. 80,0 et 80,1 En effet étant le vecteur position du point à l'instant dans le référentiel , «» est son vecteur déplacement élémentaire et par suite « ».
  81. 81,00 81,01 81,02 81,03 81,04 81,05 81,06 81,07 81,08 81,09 81,10 81,11 81,12 81,13 et 81,14 Voir le paragraphe « coordonnées sphériques et base locale associée d'un point » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  82. Voir le paragraphe « expression du vecteur déplacement élémentaire d'un point en repérage sphérique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  83. 83,0 83,1 83,2 83,3 83,4 83,5 83,6 et 83,7 Voir le paragraphe « distinction entre une “ forme différentielle ” et une “ différentielle de fonction scalaire ” (exposée dans le cas de deux variables indépendantes) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la généralisation de cette distinction à plus de variables indépendantes s'admettant sans difficulté.
  84. 84,00 84,01 84,02 84,03 84,04 84,05 84,06 84,07 84,08 84,09 84,10 et 84,11 Voir le paragraphe « définition d'une forme différentielle des variables indépendantes “ x, y et z ” » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la généralisation à plus de variables indépendantes se faisant sans difficulté.
  85. 85,0 85,1 85,2 85,3 85,4 85,5 et 85,6 Conditions Nécessaires.
  86. 86,0 86,1 86,2 et 86,3 Voir le paragraphe « détermination des potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la généralisation de cette définition au potentiel scalaire dont dérive un champ vectoriel d'un espace à plus de dimensions s'admet sans difficulté le travail élémentaire d'un champ de force est un cas particulier de circulation élémentaire d'un champ vectoriel voir le paragraphe « circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace le long d'une courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », un champ de force conservatif étant un cas particulier de champ vectoriel à circulation conservative voir le paragraphe « définition équivalente d'un champ vectoriel à circulation conservative » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;
       quand le champ vectoriel à circulation conservative est un « système de forces conservatif », le potentiel scalaire dont dérive le champ vectoriel à circulation conservative prend le nom d'« énergie potentielle dont dérive le système de forces conservatif ».
  87. 87,0 et 87,1 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du gradient d'une fonction scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la généralisation de cette définition au cas d'un espace à plus de dimensions s'admet sans difficulté.
  88. 88,0 88,1 88,2 et 88,3 Voir le paragraphe « 2ème définition (équivalente) des potentiels scalaires dont dérive un champ vectoriel à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la généralisation de cette définition au potentiel scalaire dont dérive un champ vectoriel d'un espace à plus de dimensions s'admet sans difficulté le travail élémentaire d'un champ de force est un cas particulier de circulation élémentaire d'un champ vectoriel voir le paragraphe « circulation élémentaire d'un champ vectoriel de l'espace le long d'une courbe continue » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », un champ de force conservatif étant un cas particulier de champ vectoriel à circulation conservative voir le paragraphe « définition équivalente d'un champ vectoriel à circulation conservative » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;
       quand le champ vectoriel à circulation conservative est un « système de forces conservatif », le potentiel scalaire dont dérive le champ vectoriel à circulation conservative prend le nom d'« énergie potentielle dont dérive le système de forces conservatif ».
  89. 89,0 et 89,1 Les indices figurant en bas et à droite de dans signifie que ces variables restent figées le temps de la prise du gradient, la dérivation n'est donc faite que par rapport aux coordonnées de .
  90. Voir le paragraphe « travail élémentaire développé par un système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas particulier d'un système en translation » plus haut dans ce chapitre.
  91. 91,0 91,1 91,2 91,3 91,4 et 91,5 C.-à-d. les valeurs des variables pour lesquelles l'énergie potentielle est choisie nulle.
  92. Voir le paragraphe « travail élémentaire développé par un système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le cas particulier d'un système en rotation » plus haut dans ce chapitre.
  93. 93,0 93,1 93,2 93,3 93,4 et 93,5 Ce peut être une interaction gravitationnelle, une interaction électrique parmi celles pouvant exister entre molécules, atomes ou ions, ou encore une interaction nucléaire dans la mesure où cette interaction à courte portée entre nucléons est modélisée dans le cadre de la mécanique newtonienne
  94. Voir le paragraphe « diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude (1ère autre expression) » plus haut dans ce chapitre.
  95. 95,0 et 95,1 En effet la forme différentielle «» se réécrivant «» l'égalité des dérivées croisées C.N. pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » donne la 3ème égalité de dérivées croisées n'ajoutant aucune condition, soit finalement .
  96. 96,0 et 96,1 Cette hypothèse est en fait non réaliste car si toutes les forces d'interaction étaient « purement attractives » sans contre-partie, le système de points matériels s'effondrerait il faut donc une composante répulsive aux faibles distances et
                        Cette hypothèse est en fait non réaliste car si toutes les forces d'interaction étaient « purement répulsives » sans contre-partie, le système de points matériels exploserait il faut donc une composante attractive aux grandes distances.
  97. 97,0 97,1 97,2 97,3 97,4 et 97,5 Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permit de formuler la loi d'attraction des corps électrisés.
  98. Voir le paragraphe « loi d'interaction de Coulomb » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  99. 99,0 et 99,1 C'est aussi la distance séparant et .
  100. C'est aussi le vecteur unitaire de la droite dirigé de vers .
  101. C'est aussi le vecteur unitaire de la droite dirigé de vers .
  102. La permittivité diélectrique du vide plus généralement d'un milieu isolant est une constante caractérisant la réponse du vide ou celle du milieu isolant à l'action d'un champ électrique plus la permittivité diélectrique du milieu est grande, moins la portée du champ électrique dans le milieu dans lequel il baigne l'est ; la permittivité diélectrique de l'air sec étant supérieure à celle du vide, on la confond usuellement avec cette dernière.
  103. 103,0 et 103,1 Unité du Système International.
  104. L'ouvert de définition du cœfficient de étant étoilé voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  105. 105,0 et 105,1 Dans le cas d'une force conservative d'origine électrique, on adopte une autre notation pour représenter l'énergie potentielle associée à cette force, la notation étant réservée à la tension électrique.
  106. Voir le paragraphe « définition équivalente d'un champ vectoriel à circulation conservative » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  107. 107,0 et 107,1 C.-à-d. l'endroit où le potentiel est choisi nul.
  108. Voir le paragraphe « détermination des potentiels scalaires dont dérive un champ à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  109. Voir le paragraphe « 2ème définition (équivalente) des potentiels scalaires dont dérive un champ à circulation conservative d'un espace à deux ou trois dimensions » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  110. Comme il s'agit de ne pas compter deux fois les couples de points la restriction «» peut être remplacée par «».
  111. 111,0 111,1 et 111,2 Un Ångström «» est une unité bien adaptée à la physique atomique ou moléculaire ou encore du solide ;
       Anders Jonas Ångström (1814 - 1874) astronome et physicien suédois du XIXème siècle qui fût l'un des fondateurs de la spectroscopie ; il exprima ses résultats spectroscopiques en une unité particulière de qui fût, par la suite, baptisée «» en son honneur.
  112. 112,0 112,1 et 112,2 Dans la maille cubique du cristal ionique de représentée en début de paragraphe, il y a paires d'ions, en effet
    • chaque anion positionné aux sommets du cube compte pour car à mailles voisines et chaque positionné au centre des faces du cube compte pour car à mailles voisines d'où nombre d'anions dans la maille : et
    • chaque cation positionné aux milieux des arêtes du cube compte pour car à mailles voisines et le cation positionné au centre du cube compte pour car à aucune autre maille voisine d'où nombre de cations dans la maille :  ;
       c'est la raison pour laquelle l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions de chlorure de sodium est distincte de l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille de chlorure de sodium quand ce dernier présente une structure cubique, cette dernière énergie potentielle étant fois la première.
  113. En effet l'énergie potentielle d'interaction électrostatique du modèle linéaire du cristal ionique du chlorure de sodium s'obtient en ajoutant les valeurs d'énergie potentielle d'interaction des ions situés de part et d'autre d'un couple quelconque sur ce couple lui-même avec l'apparition d'un effet de bord pour les couples excentrés, l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une maille s'en déduisant en divisant l'énergie potentielle d'interaction électrostatique du cristal linéaire précédemment obtenu par d'où l'affirmation du corps de texte.
  114. 114,0 et 114,1 Voir le paragraphe « exemples d'énergie potentielle d'interaction d'un système fermé de charges ponctuelles (3ème propriété) » plus haut dans ce chapitre.
  115. 115,0 et 115,1 Le signe résulte du fait qu'on passe d'une somme discrète finie à une somme infinie résultant de la très grande valeur de l'approximation étant valide car les potentiels créés par des ions excentrés en la position du nœud considéré sont négligeables.
  116. Voir le paragraphe « somme des 1ers termes d'une suite géométrique jusqu'au rang n » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  117. 117,0 117,1 et 117,2 Erwin Madelung (1881 - 1972) physicien allemand s'étant spécialisé dans la structure cristalline, c'est à partir de qu'il introduisit la constante de Madelung intervenant dans l'étude des cristaux ioniques.
  118. 118,0 118,1 et 118,2 La constante de Madelung «» d'un cristal ionique est le cœfficient multiplicateur sans dimension permettant d'obtenir l'énergie potentielle d'interaction électrostatique d'une paire d'ions d'un cristal ionique «» à partir de l'énergie potentielle d'interaction électrostatique du couple « anion - cation voisins » en supposant qu'on éloigne tous les autres ions du cristal à l'infini, la distance séparant les deux ions voisins restant la même c'est-à-dire «» soit «».
  119. Application Numérique.
  120. 120,0 120,1 et 120,2 Un électronvolt de symbole «» est une unité d'énergie bien adaptée à la physique atomique ou moléculaire, c'est l'énergie cinétique acquise par une charge élémentaire subissant une d.d.p. différence de potentiel de .
  121. 121,0 et 121,1 Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) physicien et chimiste italien à qui on doit essentiellement l'hypothèse formulée en sur l'invariance de la quantité moléculaire de volumes égaux de gaz dans les mêmes conditions de température et de pression, connue, de nos jours, sous le nom de loi d'Avogadro ou encore loi d'Avogadro-Ampère car André-Marie Ampère formula indépendamment la même hypothèse en  ;
       André-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  122. Voir le paragraphe « résultats fondamentaux concernant la stabilité (ou l'instabilité) d'un équilibre de point matériel à un degré de liberté en termes de profil d'énergie potentielle » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », résultats se généralisant sans exception aux systèmes discrets fermés de points matériels.
  123. On rappelle que l'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une maille de à structure cubique est égale à fois l'énergie potentielle d'interaction électrostatique globale d'une paire d'ions de , aussi le minimum de cette dernière permet-elle de définir le minimum de la première.
  124. 124,0 et 124,1 Leur énergie potentielle totale «» y étant alors égale à celle de la référence de l'énergie potentielle choisie c'est-à-dire nulle.
  125. La dynamique newtonienne des systèmes discrets ouverts de points matériels ne sera pas abordée dans ce chapitre.
  126. 126,00 126,01 126,02 126,03 126,04 126,05 126,06 126,07 126,08 et 126,09 Notation maintenue pour la surface de contrôle, à ne pas confondre avec les systèmes extérieurs exerçant une action sur le système ouvert de points matériels
  127. En effet, si la résultante cinétique à l'instant du système ouvert intérieur à est effectivement la somme des quantités de mouvement des points matériels qui sont présents dans à cet instant , la grandeur ne traduit que la variation entre et de la somme des quantités de mouvement des points matériels présents dans à l'instant sans tenir compte des points matériels entrant ou sortant sur l'intervalle  ;
       En effet, si la variation entre et de la résultante cinétique du système ouvert devant être traduite selon dans laquelle d'où , ces deux derniers termes définissant les débits de quantités de mouvement entrant et sortant , on en déduit que le taux horaire de variation de la résultante cinétique du système ouvert défini à l'instant est égal à
  128. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème de la résultante cinétique d'un système fermé de points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  129. Relation Fondamentale de la Dynamique newtonienne ou relativiste.
  130. Dans laquelle est la résultante des forces exercées par chaque système de sur ou encore avec le nombre de systèmes de .
  131. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème du mouvement du centre d'inertie d'un système fermé de points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  132. Dans le cadre de la dynamique relativiste ce théorème suppose que le principe des actions réciproques est applicable dans le référentiel considéré et il y est car les forces utilisées sont invariantes par changement de référentiel et elles le sont toutes, même les forces électromagnétiques à condition de considérer le champ électromagnétique dans sa globalité.
  133. Voir aussi le paragraphe « conséquence sur les systèmes fermés de points matériels pseudo-isolés : conservation de leur résultante cinétique » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » ;
       y est également exposé le cas où le système discret de points matériels pseudo-isolé serait ouvert, défini comme le contenu intérieur, à l'instant , de la surface de contrôle .
  134. C'est la même conclusion que celle que l'on obtient avec un système discret fermé de points matériels isolé pour lequel le théorème de l'inertie s'applique, alors que, pour un système discret fermé de points matériels pseudo-isolé, il ne s'applique pas, il est alors nécessaire d'utiliser le théorème de la résultante cinétique même si l'équation ainsi que la solution obtenues sont identiques.
  135. Voir aussi le paragraphe « conséquence sur les systèmes fermés de points matériels pseudo-isolés dans le cadre de la dynamique newtonienne : mouvement rectiligne uniforme de leur C.D.I. (centre d'inertie) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  136. C'est la même conclusion que celle que l'on obtient avec un système discret fermé de points matériels isolé pour lequel le théorème de l'inertie s'applique, alors que, pour un système fermé de points matériels pseudo-isolé, il ne s'applique pas, il est alors nécessaire d'utiliser le théorème du mouvement du C.D.I. du système même si l'équation ainsi que la solution obtenues sont identiques.
  137. Voir le paragraphe « énoncé du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  138. 138,0 et 138,1 Voir le paragraphe « définition du moment résultant vectoriel du système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels et propriété » plus haut dans ce chapitre pour l'établissement de la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures.
  139. 139,0 et 139,1 Car la somme des dérivées temporelles de grandeurs différentes est la dérivée temporelle de la somme de ces grandeurs.
  140. En effet, si le vecteur moment résultant cinétique à l'instant par rapport au point origine du système ouvert intérieur à est effectivement la somme des moments cinétiques vectoriels par rapport à des points matériels qui sont présents dans à cet instant , la grandeur ne traduit que la variation entre et de la somme des moments cinétiques vectoriels par rapport à des points matériels présents dans à l'instant sans tenir compte des points matériels entrant ou sortant sur l'intervalle  ;
       En effet, si la variation entre et du moment résultant cinétique vectoriel par rapport à du système ouvert devant être traduite selon dans laquelle d'où
    ,

       En effet, si ces deux derniers termes définissant les débits de moment cinétique vectoriel, par rapport à , entrant et sortant , on en déduit que le taux horaire de variation du moment résultant cinétique vectoriel par rapport à du système ouvert défini à l'instant est égal à

  141. C.-à-d. de direction passant par le même point fixe .
  142. On pourrait qualifier le système discret fermé de points matériels de « pseudo-isolé en rotation autour d'un point » dans la mesure où la compensation des moments vectoriels des forces extérieures entraîne la même propriété cinétique que leur absence, toutefois cette appellation n'est pas utilisée
  143. Voir la note « 32 » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI » où on rappelle l'expression avec le facteur de Lorentz du point , alors que l'expression de la vitesse du C.D.I. du système s'exprime, comme en cinématique newtonienne, selon d'où aucun lien dans le cas général sauf dans le cas où le système de points matériels est en translation car tous les points matériels ont la même vitesse donc le même facteur de Lorentz d'où, après factorisation par ce dernier ainsi que par la vitesse commune .
       Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès pour ce dernier, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en  ;
       Hendrik Lorentz partagea, en , le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en .
       Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en  ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique.
  144. Voir aussi le paragraphe « complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  145. Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  146. Même si nous voyons dans le paragraphe « théorème du moment cinétique barycentrique vectoriel » plus loin dans ce chapitre qu'il s'applique également dans le référentiel barycentrique non galiléen, mais ce n'est pas ce qui est exposé ici
  147. Voir le paragraphe « énoncé (du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen) » plus haut dans ce chapitre.
  148. En effet le théorème du moment cinétique vectoriel n'étant pas applicable à un système ouvert de points matériels voir la note « 140 » plus haut dans ce chapitre et le théorème du moment cinétique scalaire se déduisant du précédent par multiplication scalaire par .
  149. 149,00 149,01 149,02 149,03 149,04 149,05 149,06 149,07 149,08 149,09 et 149,10 Le moment d'inertie du système autour de l'axe de rotation étant défini selon « est la distance orthogonale séparant de l'axe .
  150. 150,0 et 150,1 Du lien entre vitesse et abscisse angulaires instantanées , on tire que la dérivée temporelle de la vitesse angulaire instantanée définissant l'accélération angulaire instantanée s'écrit encore .
  151. On retrouve la forme symbolique admise dans le paragraphe « préliminaire, forme symbolique de tout théorème de la dynamique du point matériel » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI »
       dans laquelle la grandeur cinématique scalaire est « la vitesse angulaire instantanée autour de l'axe de rotation », la grandeur d'inertie associée « le moment d'inertie par rapport à l'axe de rotation » et la cause de variation de la vitesse angulaire instantanée « le moment résultant dynamique scalaire par rapport à l'axe de rotation du système ».
  152. 152,0 et 152,1 En effet nous avons établi dans la note « 9 » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI », la « non applicabilité de dans le cadre de la cinétique relativiste d'un point matériel » d'où la « non applicabilité de la composante de portée par l'axe dans le cadre de la cinétique relativiste d'un point matériel » étant un point quelconque choisi sur , non applicabilité rédhibitoire par simple addition vectorielle dans le cadre de la cinétique relativiste et par suite en multipliant chaque membre par le vecteur unitaire orientant l'axe
  153. 153,0 et 153,1 Voir le paragraphe « simplification dans le cas où l'axe Δ de rotation du système discret fermé de points matériels est axe principal d'inertie du système » plus haut dans ce chapitre pour la définition d'un axe principal d'inertie.
  154. Voir le paragraphe « prolongement du théorème (du moment cinétique vectoriel en un point A mobile dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  155. En effet, si l'énergie cinétique à l'instant du système ouvert intérieur à est effectivement la somme des énergies cinétiques des points matériels qui sont présents dans à cet instant , la grandeur ne traduit que la variation entre et de la somme des énergies cinétiques des points matériels présents dans à l'instant sans tenir compte des points matériels entrant ou sortant sur l'intervalle  ;
       En effet, si la variation entre et de l'énergie cinétique du système ouvert devant être traduite selon dans laquelle d'où , ces deux derniers termes définissant les débits d'énergie cinétique entrant et sortant , on en déduit que le taux horaire de variation de l'énergie cinétique du système ouvert défini à l'instant est égal à
  156. Voir aussi le paragraphe « démonstration (du théorème de la puissance cinétique d'un système fermé de points matériels) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  157. Voir le paragraphe « énoncé du théorème de la puissance cinétique (appliqué à un point matériel) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  158. Voir le paragraphe « 1er cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  159. Voir le paragraphe « énergie cinétique du système discret de points matériels (cas particulier d'un système discret de points matériels en translation dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  160. Il est inutile de préciser que le système est indéformable car tout système en translation ne se déforme pas.
  161. Voir le paragraphe « 2ème cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  162. Voir le paragraphe « énergie cinétique du système discret de points matériels (cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.
  163. Il est inutile de préciser que le système est indéformable car tout système en rotation autour d'un axe fixe ne se déforme pas.
  164. Voir le paragraphe « 3ème cas particulier (de la puissance développée par les forces extérieures) » plus haut dans ce chapitre.
  165. Voir le paragraphe « énoncé (du 2ème théorème de Kœnig) » plus haut dans ce chapitre.
  166. Bien que l'énergie cinétique soit la somme de grandeurs définies dans deux référentiels différents, la définition de la puissance cinétique comme la dérivée temporelle de l'énergie cinétique ne pose aucune difficulté car on dérive une grandeur scalaire et même si on dérivait une grandeur vectorielle, on obtiendrait la même dérivée dans l'un ou l'autre des référentiels car les deux référentiels sont en translation l'un par rapport à l'autre.
  167. 167,0 et 167,1 Voir le paragraphe « travail développé par des systèmes de forces appliqués à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  168. 168,0 et 168,1 Voir le paragraphe « différentielle d'une fonction d'une variable » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  169. 169,0 et 169,1 En effet sa forme locale associée « le théorème de la puissance cinétique » n'étant pas applicable à un système ouvert de points matériels, voir la note « 154 » plus haut dans ce chapitre.
  170. 170,0 et 170,1 Voir la « 3ème remarque du paragraphe diverses expressions du travail élémentaire développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude (avec un repérage sphérique du point Mi dans le repère associé au référentiel lié à Mj) » plus haut dans ce chapitre.
  171. 171,0 et 171,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en translation) » plus haut dans ce chapitre.
  172. 172,0 et 172,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en rotation) » plus haut dans ce chapitre.
  173. 173,0 et 173,1 Voir le paragraphe « théorème de la puissance cinétique dans le cas particulier d'un solide (réécriture du théorème suivant la nature du mouvement du solide, solide en mouvement quelconque) » plus haut dans ce chapitre.
  174. 174,0 174,1 et 174,2 Voir le paragraphe « définition du travail développé par le système de forces extérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  175. Voir le paragraphe « diverses expressions du travail développé par le système de forces intérieures appliqué à un système discret fermé de points matériels sur une durée finie dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  176. 176,0 et 176,1 Voir le paragraphe « Systèmes de forces conservatifs appliqués à un système discret fermé de points matériels et énergies potentielles associées du système discret de points matériels » plus haut dans ce chapitre.
  177. 177,0 et 177,1 Voir le paragraphe « définitions (de l'énergie potentielle d'un système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces extérieures conservatif) » plus haut dans ce chapitre.
  178. 178,0 et 178,1 Voir le paragraphe « définitions (de l'énergie potentielle d'un système discret fermé de points matériels dans le champ du système de forces intérieures conservatif) » plus haut dans ce chapitre.
  179. 179,0 179,1 179,2 179,3 179,4 179,5 179,6 179,7 et 179,8 Ou conservatives mais dont on n'utilise pas le caractère conservatif.
  180. En effet le théorème de l'énergie cinétique sous forme élémentaire n'étant pas applicable à un système ouvert de points matériels car la forme locale dont il découle ne l'est pas voir la note « 154 » plus haut dans ce chapitre.
  181. En effet le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire n'est pas applicable à un système ouvert de points matériels, d'où la forme locale en découlant non plus.
  182. En effet le théorème de la variation de l'énergie mécanique sous forme élémentaire n'est pas applicable à un système ouvert de points matériels, d'où la forme intégrée sur une durée finie en découlant non plus.
  183. C.-à-d. d'un solide au sens de la mécanique.
  184. Il s'agit de la généralisation à un système discret fermé de points matériels de la définition d'un « point à mouvement conservatif » voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  185. Voir aussi le paragraphe « en complément, conservation de l'énergie mécanique d'un système de matière déformable dans le champ de forces extérieures et intérieures conservatives, les autres forces extérieures et intérieures en travaillant pas » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » du cours « Physique en classe préparatoire PCSI ».
  186. 186,00 186,01 186,02 186,03 186,04 186,05 186,06 186,07 186,08 186,09 186,10 186,11 186,12 et 186,13 Voir le paragraphe « notion de référentiel barycentrique (ou du centre de masse) d'un système discret fermé de points matériels » plus haut dans ce chapitre.
  187. Voir le paragraphe « pseudo-force d'inertie d'entraînement dans le cas d'un référentiel d'entraînement en translation relativement au référentiel absolu galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  188. La forme de tous ces théorèmes est exposée, dans le cas où le système est réduit à un point matériel mais la généralisation se devine aisément dans le chap. intitulé « Dynamique du point matériel dans un référentiel non galiléen » de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
  189. 189,0 et 189,1 Voir le paragraphe « théorème du moment cinétique vectoriel en G (centre d'inertie du système discret fermé de points matériels) dans le référentiel d'étude » plus haut dans ce chapitre.
  190. 190,0 190,1 et 190,2 On rappelle que le moment cinétique barycentrique vectoriel ne dépend pas de l'origine d'évaluation de ce moment voir le paragraphe « moment cinétique barycentrique vectoriel du système discret fermé de points matériels évalué en un point O quelconque (propriété) » plus haut dans ce chapitre.
  191. Voir le paragraphe « énoncé (du 1er théorème de Kœnig) » plus haut dans ce chapitre.
  192. Voir le paragraphe « rappel de la définition d'un moment scalaire de force à partir du moment vectoriel de celle-ci » plus haut dans ce chapitre.
  193. Voir le paragraphe « moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ » plus haut dans ce chapitre.
  194. Voir le paragraphe « moment cinétique scalaire du système discret de points matériels par rapport à un axe Δ (cas particulier d'un système discret de points matériels en rotation autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude) » plus haut dans ce chapitre.