Mécanique 2 (PCSI)/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Énergie potentielle effective, états lié et de diffusion

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Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Énergie potentielle effective, états lié et de diffusion
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Chapitre no 13
Leçon : Mécanique 2 (PCSI)
Chap. préc. :Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Généralités
Chap. suiv. :Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Champ newtonien, lois de Kepler
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Mécanique 2 (PCSI)/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Énergie potentielle effective, états lié et de diffusion
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Ce chapitre est traité dans le cadre de la cinétique et de la dynamique newtoniennes,
l'espace physique étant sauf avis contraire « orienté à droite »[1].

Rappel de la 2ème intégrale 1ère du mouvement d’un point à force centrale conservative, conservation de son énergie mécanique[modifier | modifier le wikicode]

Expression de la partie orthoradiale de l’énergie cinétique d’un point ayant un mouvement à force centrale en fonction de sa distance au centre de force[modifier | modifier le wikicode]

     La partie orthoradiale de l'énergie cinétique du point matériel en mouvement à force centrale étant «» se réécrit, avec utilisation de la loi des aires « » étant la constante des aires[5], les lois horaires polaires du mouvement de dans le plan contenant la trajectoire du point « »[6], que l'on reporte dans l'expression de la partie orthoradiale de l'énergie cinétique du point matériel en mouvement à force centrale d’où

«»[7] dans laquelle « la dimension du temps est localisée dans » car
[8].

Définition de l’énergie potentielle effective du point M ayant un mouvement à force centrale conservative et réécriture de la conservation de son énergie mécanique à l’aide de ses paramètres de position radiale « r = OM » et de vitesse radiale « vr = ṙ », problème à un seul degré de liberté[modifier | modifier le wikicode]

Réécriture de la conservation de l’énergie mécanique en distinguant parties radiale et orthoradiale de l’énergie cinétique du point M ayant un mouvement à force centrale conservative[modifier | modifier le wikicode]

     Utilisant «» dans l'expression de l’énergie mécanique du point en mouvement à force centrale conservative de constante des aires [5] et dont la force « dérive » de l'énergie potentielle , on obtient «» ou encore, avec l’expression de la partie orthoradiale de l'énergie cinétique ne dépendant que de la dimension du temps n'y étant apparente que dans la constante des aires «» et celle de sa partie radiale ne dépendant pas directement de mais de sa dérivée temporelle «», «», l'expression entre accolades dans le 2nd membre regroupant les termes ne dépendant que de , le reste du 2nd membre ne dépendant pas directement de mais de sa dérivée temporelle .

     Dans l'expression précédente de l'énergie mécanique considérée à l'instant , la partie entre accolades «» ne dépendant que du paramètre de position se comporte comme une énergie potentielle sans en être une car, si l'opposée de sa dérivée par rapport à à la dimension d'une force, elle est égale à [9] dans laquelle n'est pas une force, la partie hors accolades «» ne dépendant que de la dérivée temporelle du paramètre de position se comporte comme une énergie cinétique sans en être la totalité mais uniquement la partie radiale.

     Compte-tenu de ce qui précède, la conservation de l'énergie mécanique du point en mouvement à force centrale conservative de constante des aires [5] et dont la force « dérive » de l'énergie potentielle se réécrit, avec « l'énergie mécanique initiale du point », selon

«».

Définition de l’énergie potentielle effective du point M ayant un mouvement à force centrale conservative[modifier | modifier le wikicode]

Réécriture de la conservation de l’énergie mécanique comme somme de la partie radiale de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle effective du point ayant un mouvement à force centrale conservative[modifier | modifier le wikicode]

     Compte-tenu de la définition de l’énergie potentielle effective[10] «», la conservation de l’énergie mécanique du point en mouvement à force centrale conservative de constante des aires [5] et dont la force « dérive » de l'énergie potentielle se réécrit, à l'instant , selon

«» avec « l'énergie mécanique initiale du point ».

Commentaires[modifier | modifier le wikicode]

     La conservation de l’énergie mécanique du point en mouvement à force centrale conservative de constante des aires [5] et dont la force « dérive » de l'énergie potentielle , écrite sous la forme «», étant une intégrale 1ère du mouvement de à un seul degré de liberté « le paramètre de position linéaire », peut être utilisée,

     à défaut d'une intégration de cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre en facile ou même possible,

     pour faire une étude par diagramme d’énergies potentielle effective[10] et mécanique comme celle qui a été exposée, entre autres, dans les paragraphes « diagramme d'énergies potentielle et mécanique d'un point matériel en chute libre », « diagramme d'énergies potentielle et mécanique du P.E.H.N.A. (pendule élastique horizontal non amorti) » et « diagramme d'énergies potentielle et mécanique du P.P.S.(N.A.) à un degré de liberté lancé dans les conditions initiales (C.I.) “ 1a ” (pendule pesant simple non amorti) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »

Diagramme d’énergies potentielle effective et mécanique d’un point ayant un mouvement à force centrale conservative, 1ers exemples, états lié et de diffusion[modifier | modifier le wikicode]

Rappel de la méthode d’étude du mouvement d’un point à un paramètre de position par diagramme d’énergies potentielle et mécanique[modifier | modifier le wikicode]

     La méthode d'étude du mouvement d'un point à un paramètre de position par diagramme d’énergies potentielle et mécanique est exposée en détail dans l'un des paragraphes suivants du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » :

     Ci-après rappel des grandes lignes : Dans un même système d'axes, « paramètre de position par exemple » en abscisse et « énergie » en ordonnée, on trace les courbes

  • d'énergie potentielle c'est-à-dire l'ensemble des points d'abscisse « le paramètre de position » et d'ordonnée « l'énergie potentielle » et
  • d'énergie mécanique c'est-à-dire l'ensemble des points d'abscisse « le paramètre de position » et d'ordonnée « l'énergie mécanique » laquelle, restant égale à l'énergie mécanique initiale pour toute valeur du paramètre de position, fait que est une droite à l'axe des d'ordonnée  ;

     Ci-après rappel des grandes lignes : de la superposition des deux courbes on en déduit les éventuels « murs d'énergie potentielle » correspondant aux « abscisses » pour lesquelles « » c'est-à-dire «», les « zones interdites étant les domaines d'abscisses répondant à » c'est-à-dire ceux qui nécessiteraient «» ;

     Ci-après rappel des grandes lignes : trois cas sont alors possibles :

  • une énergie mécanique initiale telle que « est supérieure à la valeur maximale de l'énergie potentielle », il n’y a alors aucun mur d’énergie potentielle, la trajectoire est non bornée c'est l'exemple du mouvement révolutif d’un P.P.S. voir le paragraphe « condition(s) pour que le mouvement du P.P.S.N.A. soit révolutif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »,
  • une énergie mécanique initiale telle qu'il n’y a qu’un mur d’énergie potentielle, la trajectoire est cinématiquement non bornée avec éventuellement un point de changement de sens du mouvement sur le mur d’énergie potentielle c'est l'exemple de la chute verticale d’un corps, le mur d’énergie potentielle correspondant à l’altitude maximale voir le paragraphe « cas où le point matériel est lancé vers le haut avec une vitesse initiale verticale à partir d'une position d'altitude quelconque » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », la présence d'un seul mur d'énergie potentielle a pour conséquence :
         si les points et ont un déplacement tel que leur abscisse commune se rapproche de il y a un changement de sens du mouvement lors de l'arrivée sur le mur d'énergie potentielle suivi d'une phase d'éloignement de ces points du mur tel que leur abscisse commune tende vers l'infini,
         si les points et ont un déplacement tel que leur abscisse commune se rapproche de il n'y a aucun changement de sens du mouvement, l'abscisse commune tendant alors vers l'infini,
         dans les deux cas, on dit que le point est dans un état de diffusion ou
  • une énergie mécanique initiale telle qu'il y a deux murs d’énergie potentielle en regard, la trajectoire est cinématiquement bornée avec un changement de sens du mouvement sur chaque mur d’énergie potentielle assurant un mouvement oscillatoire du point matériel c'est l'exemple du mouvement pendulaire du P.P.S.N.A. voir le paragraphe « condition(s) pour que le mouvement du P.P.S.N.A. soit oscillatoire » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », on dit que le point est dans un état lié.

     Remarque : Par la conservation de l’énergie mécanique on peut exprimer la durée élémentaire «» correspondant à la variation élémentaire du paramètre de position « ou ou encore », puis exprimer, sous forme intégrale, définie sur un intervalle de paramètre de position, la « durée nécessaire au parcours de cet intervalle »[11] sur l’exemple du P.P.S.N.A. on montre ainsi que le mouvement révolutif ou pen-dulaire est périodique et on exprime la période sous forme intégrale voir les paragraphes « détermination de la nature périodique du mouvement du P.P.S.(N.A.) à un degré de liberté et expression de la période sous forme intégrale dans le cas du P.P.S. lancé dans les C.I. “ 1a ” » ainsi que « dans le cas révolutif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».

Exemples de diagramme d’énergies potentielle effective et mécanique d’un point ayant un mouvement à force centrale conservative[modifier | modifier le wikicode]

     Tout d'abord il s'agit de tracer, dans un même système d'axes, avec pour abscisse « la coordonnée radiale du point matériel dont le mouvement est à force centrale conservative » servant de paramètre de position et pour ordonnée « l'énergie potentielle effective[10] ou mécanique», les courbes

  • d'énergie potentielle effective[10] c'est-à-dire l'ensemble des points ayant pour abscisse « la coordonnée radiale de » et pour ordonnée « l'énergie potentielle effective[10] » étant l'énergie potentielle dont « dérive » la force centrale conservative et la constante des aires[5] du mouvement du point matériel sachant que le 2ème terme de l'énergie potentielle effective[10] «» est une fonction de variant de à quand de à , la forme de dépend de la variation du 1er terme de l'énergie potentielle effective[10] «» sur le même intervalle de variation de à savoir «» c'est-à-dire encore du caractère « répulsif ou attractif » du centre de force
         « si est un centre répulsif » est est « quand de à avec si la référence de [3] est choisie à l'infini », la conséquence étant que « est une fonction de variant de à quand de à » alors que
         « si est un centre attractif » est est « quand de à avec si la référence de [3] est choisie à l'infini » est donc , une conséquence possible mais ce n'est pas la seule étant que « est une fonction d'abord de quand à partir de avec ceci supposant que est telle que moins rapidement que au voisinage de puis une fonction de à partir d'une valeur pour laquelle soit, avec , «» cette phase de croissance nécessitant l'existence d'une solution à l'équation usuellement algébrique[12] « », ce qui est réalisé dans la mesure où n'est pas trop grand sinon l'absence de solution entraîne que l'énergie potentielle effective[10] est une fonction de sur tout l'intervalle , la limite de quand étant et
  • d'énergie mécanique c'est-à-dire l'ensemble des points d'abscisse « la coordonnée radiale de » et d'ordonnée « l'énergie mécanique » d'où restant égale à l'énergie mécanique initiale pour toute valeur de la coordonnée radiale, fait que est une droite à l'axe des d'ordonnée .
Exemples de diagrammes d'énergies potentielle effective[10] et mécanique d'un mouvement à force centrale conservative, celui de gauche entraînant un état de diffusion et celui de droite un état lié ou de diffusion suivant la valeur de l'énergie mécanique initiale

     Une fois ces tracés effectués voir ci-contre, la référence de [3] y étant choisie à l'infini ce qui n'est pas toujours possible[13] ,
          celui de gauche correspondant à un centre de force répulsif ou attractif avec une constante des aires suffisamment grande et
          celui de droite correspondant à un centre de force attractif avec une constante des aires non trop grande et moins rapidement que au voisinage de .

     La justification de l'applicabilité de l'étude par diagramme d'énergies potentielle et mécanique du mouvement du point matériel à force centrale conservative provient de la forme de la conservation de l'énergie mécanique de « » montrant que le mouvement radial de dépend de la variation temporelle du « paramètre de position » ainsi que de celle de « la dérivée temporelle de ce dernier », ces variations pouvant s'obtenir de façon qualitative par diagramme d'énergies de point à un seul paramètre de position , jouant le rôle de l'énergie cinétique et celui de l'énergie potentielle

     Commentaires sur le diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique du mouvement du point matériel à force centrale conservative représenté ci-dessus à gauche :

     Commentaires supposons que les C.I[14]. de lancement du point non indiquées sur le diagramme ci-dessus à gauche correspondent à une coordonnée radiale à la quantité représentée sur le diagramme ci-dessus à gauche et une vitesse radiale , nous en déduisons une de entraînant un déplacement simultané des points génériques et des courbes et ainsi qu'une continue de [15] une continue de jusqu'à ce que et rencontrent « l'unique mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse » ;

     Commentaires à ce stade la présence du mur d'énergie potentielle effective[10] interdisant la de nous en déduisons que « reste constant[16] ou » ;

     Commentaires montrons que n'est pas acceptable compte-tenu de «» en effet «» se réécrivant, avec la composante de la force centrale conservative et l'utilisation de la loi des aires , «» ou encore, en utilisant l'expression de l'accélération radiale du repérage polaire[17] , «» soit finalement, compte-tenu de la projection sur de la r.f.d.n[18]. appliquée à «», «» et par suite « » ce qui interdit que reste constant[16] à la valeur de  ;

     Commentaires en conséquence la seule possibilité pour les points et lorsqu'ils arrivent sur « l'unique mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse » est de repartir vers la droite sur leur courbe respective, ce qui entraîne la continue de jusqu'à l'infini en absence d'un 2nd mur d'énergie potentielle effective[10] en regard du 1er ;

     Commentaires la présence d'un seul mur d'énergie potentielle effective[10] correspond à un état de diffusion du mouvement radial du point .

     Commentaires sur le diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique du mouvement du point matériel à force centrale conservative représenté ci-dessus à droite :

     Commentaires dans le cas où l'énergie mécanique initiale est il n'y a qu'un seul mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse permettant de refaire exactement le même raisonnement que celui qui a été exposé lors de l'étude du diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique du mouvement du point matériel à force centrale conservative représenté ci-dessus à gauche, on observe donc un état de diffusion du mouvement radial du point  ;

     Commentaires dans le cas où l'énergie mécanique initiale est il y a deux murs d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse respective et , le raisonnement de description du mouvement radial du point est le suivant :

          Commentaires supposons que les C.I[14]. de lancement du point non indiquées sur le diagramme ci-dessus à droite correspondent à une coordonnée radiale à la quantité et à la quantité toutes deux représentées sur le diagramme ci-dessus à droite et une vitesse radiale , C.I[14]. telles que « soit à la valeur minimale de l'énergie potentielle effective »[10], nous en déduisons une de entraînant un déplacement simultané des points génériques et des courbes et ainsi qu'une variation continue de [15] éventuellement d'abord une si est à la valeur de rendant minimale, suivie d'une jusqu'à à l'arrivée sur le mur une même variation continue de se terminant par une jusqu'à ce que et rencontrent « le mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse » ;

                Commentaires à ce stade la présence du mur d'énergie potentielle effective[10] de droite interdisant la de nous en déduisons que « reste constant[16] ou » ;

                Commentaires montrons que n'est pas acceptable compte-tenu de «» en effet «» se réécrivant, avec la composante de la force centrale conservative et l'utilisation de la loi des aires , «» ou encore, en utilisant l'expression de l'accélération radiale du repérage polaire[17] , «» soit finalement, compte-tenu de la projection sur de la r.f.d.n[18]. appliquée à «», «» et par suite « » ce qui interdit que reste constant[16] à la valeur de  ;

                Commentaires en conséquence la seule possibilité pour les points et lorsqu'ils arrivent sur « le mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse » est de repartir vers la gauche sur leur courbe respective, ce qui entraîne la continue de jusqu'à ce que et rencontrent « le 2ème mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse » ;

                Commentaires à ce stade la présence du mur d'énergie potentielle effective[10] de gauche interdisant la de nous en déduisons que « reste constant[16] ou » ;

                Commentaires nous montrons alors que n'est pas acceptable compte-tenu de «» la justification étant la même que celle exposée lors de l'étude de l'arrivée des points et sur le mur d'énergie potentielle effective[10] dans le diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique du mouvement du point matériel à force centrale conservative représenté ci-dessus à droite «» et par suite « » ce qui interdit que reste constant[16] à la valeur de  ;

                Commentaires en conséquence la seule possibilité pour les points et lorsqu'ils arrivent sur « le 2ème mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse » est de repartir vers la droite sur leur courbe respective, ce qui entraîne la continue de jusqu'à ce que et rencontrent « le 1er mur d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse » ;

                Commentaires

                Commentaires la présence de deux murs d'énergie potentielle effective[10] en regard correspond à un état lié du mouvement radial du point  ;

          Commentaires supposons que les C.I[14]. de lancement du point non indiquées sur le diagramme ci-dessus à droite correspondent à une coordonnée radiale particulière abscisse pour laquelle l'énergie potentielle effective[10] est minimale, non représentée sur le diagramme ci-dessus à droite et une vitesse radiale , C.I[14]. telles que « est à la valeur minimale de l'énergie potentielle effective »[10], nous en déduisons la confusion des deux murs d'énergie potentielle effective en regard précédemment introduits dans le cas où en un « guide d'énergie potentielle effective » d'abscisse  ; les points génériques et des courbes et restent donc bloqués sur ce « guide » ce qui a pour conséquence que reste constant[16] à la valeur de la constance de à la valeur est en accord avec «» sachant que «» étant toujours applicable nous conduit à simultanément à donc finalement  ;

                Commentaires la présence d'un guide d'énergie potentielle effective[10] d'abscisse en laquelle l'énergie potentielle effective[10] est minimale correspond à un état lié associé à un mouvement circulaire du point de centre « le centre d'action de la force » et de rayon « l'abscisse du guide d'énergie potentielle effective »[10].

États lié et de diffusion du point M dans le champ de force centrale conservative[modifier | modifier le wikicode]

     Nous avons observé, dans les exemples précédemment traités de diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique de mouvement d'un point matériel à force centrale conservative, deux types d’états possibles pour le mouvement radial de suivant que

  • « peut prendre toutes valeurs » valeur du paramètre de position radiale du seul mur d’énergie potentielle effective[10] de la courbe de même nom, « définissant la distance minimale d’approche », l'état suivi par le mouvement radial du point étant qualifié d’« état de diffusion » ou
  • « ne peut sortir d’un intervalle » valeurs du paramètre de position radiale des deux murs d’énergie potentielle effective[10] de la courbe de même nom, avec « définissant la distance minimale d’approche » et « la distance maximale d’éloignement », l'état suivi par le mouvement radial du point étant qualifié d’« état lié ».

Détermination des distances extrémales d’approche et d’éloignement sous réserve d'existence[modifier | modifier le wikicode]

     Les distances extrémales d’approche et d’éloignement du point matériel décrivant un mouvement à force centrale conservative de constante des aires [5] « et » peuvent se déterminer quand celles-ci existent

  • graphiquement comme valeurs du paramètre de position radiale des murs d’énergie potentielle effective[10] du courbe de même nom ou
  • algébriquement par équation utilisant dans la conservation de l’énergie mécanique soit l'équation «»[19], cette équation usuellement algébrique[12] admet « une seule solution réelle dans un état de diffusion » et « deux solutions réelles dans un état lié »[20].

     Exemple de détermination algébrique des distances extrémales d'approche et d'éloignement dans le cas d'une force newtonienne[21] avec constante réelle non nulle[22] « dérivant » de l'énergie potentielle «», le choix de sa référence[3] étant en  : l'énergie potentielle effective[10] s'écrivant «», les distances extrémales d’approche et d’éloignement du point matériel sont solutions de l'équation algébrique[12] «» ou «» laquelle est équivalente à « » c'est-à-dire
     Exemple pour l'équation algébrique[12] du 2ème degré en normalisée «» de discriminant toujours [23] soit deux racines réelles dont le signe dépend de celui de plus précisément
          Exemple si est le produit des racines étant il n'y a qu'une seule racine correspondant à la distance minimale d'approche [24] alors que
          Exemple si est le produit des racines étant et la somme étant en pratique toujours en effet pour avoir il est nécessaire que puisse prendre des valeurs ce qui impose c'est-à-dire un centre de force attractif, il y a donc deux racines distinctes correspondant, pour la plus petite, à la distance minimale d'approche [25] et, pour la plus grande, à la distance maximale d'éloignement [26] ;
     Exemple pour l'équation algébrique[12] du 1er degré en normalisée «» admet toujours une racine réelle mais, pour que celle-ci soit , doit être [27] correspondant à un centre de force attractif ne pouvant être nulle avec un centre de force répulsif[27], cette racine correspondant à la distance minimale d'approche [28].

En complément : « possibilité de détermination de la loi horaire r = r(t) et de l’équation polaire de la trajectoire r = r(θ) »[modifier | modifier le wikicode]

     On peut aussi se servir de la conservation de l'énergie mécanique du point matériel décrivant un mouvement à force centrale conservative de constante des aires [5] pour déterminer

  • la loi horaire radiale du mouvement du point à savoir «[29] » ou
  • l'équation polaire de la trajectoire de ce dernier à savoir «[30] »

     mais dans les deux cas c'est le plus souvent compliqué voire très compliqué et même parfois, non intégrable autrement que numériquement

« Possibilité de détermination de la loi horaire radiale r = r(t) de M dont le mouvement est à force centrale conservative »[modifier | modifier le wikicode]

     De l'intégrale 1ère énergétique du mouvement du point matériel décrivant un mouvement à force centrale conservative « dérivant » de l'énergie potentielle et de constante des aires [5] à savoir «» avec et , on tire «» ou, en séparant les variables, « » avec choix du « signe si le mouvement à l'instant correspond à une phase d'éloignement du centre de force » et du « signe si le mouvement à l'instant est une phase d'approche de » ;

     après une éventuelle intégration analytique[31] ou numérique de «»[32] on peut obtenir la loi horaire radiale du mouvement de sous la forme «» puis, si la fonction est inversable, sous la forme «»

     Dans la mesure où la loi horaire radiale du mouvement du point a pu être trouvée et mise sous la forme «», on peut déterminer la loi horaire de vitesse angulaire du mouvement du point par utilisation de la loi des aires «» «» puis, après séparation des variables «», poursuivre en intégrant analytiquement[31] ou numériquement selon « »[32] pour obtenir la loi horaire angulaire du mouvement du point «».

« Possibilité de détermination de l'équation polaire r = r(θ) de la trajectoire de M dont le mouvement est à force centrale conservative »[modifier | modifier le wikicode]

     De l'intégrale 1ère énergétique du mouvement du point matériel décrivant un mouvement à force centrale conservative « dérivant » de l'énergie potentielle et de constante des aires [5] à savoir «» avec et , on a tiré dans le paragraphe précédent «» avec choix du « signe si le mouvement à l'instant correspond à une phase d'éloignement du centre de force » et du « signe si le mouvement à l'instant est une phase d'approche de » ;

     de «» on en déduit, par utilisation de la loi des aires «» «», «» «» ou, en reportant l'expression de en fonction de précédemment trouvée, «» ou, en séparant les variables, «» avec, dans le cas où est , choix du « signe si l'abscisse angulaire lors d'une phase d'éloignement du centre de force » et du « signe si lors d'une phase d'approche de » alors que, dans le cas où est , les choix sont inversés c'est-à-dire choix du « signe si l'abscisse angulaire lors d'une phase d'éloignement du centre de force » et du « signe si lors d'une phase d'approche de » ;

     après une éventuelle intégration analytique[31] ou numérique de «»[32] on peut obtenir l'équation polaire de la trajectoire de sous la forme «» puis, si la fonction est inversable, sous la forme «»

En complément : oscillateur harmonique spatial (non amorti), détermination de son mouvement par r.f.d.n., de ses demi-grand axe et demi-petit axe par étude énergétique utilisant l’énergie potentielle effective[modifier | modifier le wikicode]

     L'étude de l'oscillateur harmonique spatial n'est pas explicitée dans le programme de physique de P.C.S.I., ce dernier n’exigeant que la connaissance de l’oscillateur harmonique à une dimension, toutefois, quand on projette un oscillateur harmonique spatial sur un axe on obtient un oscillateur harmonique à une dimension, d'où l'intérêt de présenter cette étude

Définition d’un oscillateur harmonique spatial (non amorti)[modifier | modifier le wikicode]

     Remarque : Il peut, bien sûr, y avoir d’autres forces mais celles-ci doivent avoir une influence négligeable devant celle de la force par exemple, si le référentiel d’étude est la Terre, il y a nécessairement le poids du point matériel mais l'influence de celui-ci peut être négligée si sa norme est faible devant celle de ou se compenser entre elles par exemple, le référentiel d’étude étant toujours la Terre, le poids du point matériel reposant, sans frottement solide, sur un plan horizontal, est compensé par la réaction de ce plan.

1ères propriétés du mouvement de M[modifier | modifier le wikicode]

     La définition d'un oscillateur harmonique spatial non amorti communique à ce dernier un « mouvement à force centrale conservative », on en déduit donc les propriétés suivantes les 1ères étant caractéristiques d'un mouvement à force centrale conservative ou non, les 2ndes nécessitant que le mouvement soit à force centrale conservative, ceci dans la mesure où le référentiel d'étude est galiléen :

  • « conservation de son moment cinétique vectoriel par rapport à » nature plane ou rectiligne[35] du mouvement,
           « conservation de son moment cinétique vectoriel par rapport à O » applicabilité de la loi des aires et
           « conservation de son moment cinétique vectoriel par rapport à O » possibilité d’utiliser la formule de Binet[36] relative à l’accélération radiale[37],
  • « conservation de son énergie mécanique simultanément à l’utilisation de la loi des aires» possibilité d’utiliser la formule de Binet[36] relative au carré de la vitesse[37] ou
            « conservation de son énergie mécanique (simultanément à l’utilisation de la loi des aires) » possibilité d'utiliser le diagramme d’énergies potentielle effective[10] et mécanique du mouvement radial de pour établir qu'il est dans un « état lié »[38] d'une part et déterminer les distances extrémales d’approche et d’éloignement du point de façon graphique ou algébrique d'autre part.

Nature de la trajectoire[modifier | modifier le wikicode]

     Bien que le mouvement d'un oscillateur harmonique spatial non amorti soit à force centrale, il est inutile et même nettement plus compliqué d’utiliser cette propriété car l’application directe de la r.f.d.n[18]. nous conduit à une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre en «» sans terme du 1er ordre particulièrement simple à intégrer.

Détermination de l’équation différentielle en vecteur position de M par application de la r.f.d.n.[modifier | modifier le wikicode]

     La r.f.d.n[18]. appliquée à l'oscillateur harmonique spatial non amorti dans le référentiel d'étude galiléen donne « ou » soit, après normalisation,

«»
une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre en «» sans terme du 1er ordre
caractéristique d'un oscillateur harmonique spatial non amorti[39] ;

     on définit alors la pulsation propre de cet oscillateur harmonique spatial non amorti «» et la forme canonique de l’équation différentielle vectorielle du mouvement de ce dernier s'écrit selon

«».

Loi horaire vectorielle du vecteur position de M[modifier | modifier le wikicode]

     Le vecteur position de à l'instant «» est donc la solution libre de l’équation précédente c'est-à-dire du type «»[40] avec et vecteurs constants d’intégration[41] déterminés par C.I[14].

Schéma décrivant la trajectoire de l'oscillateur harmonique spatial non amorti , de pulsation propre , lancé dans des C.I. telles que les vecteurs position et vitesse initiales et ne sont pas colinéaires c'est-à-dire une ellipse de centre de symétrie « le centre de force » sont aussi représentés les demi-grand axe et demi-petit axe de l'ellipse[42]
  • « l'axe étant choisi passant par » d'où «» et
  • « l'axe étant choisi à tel que soit dans le plan et » avec « et »[43] les angles du plan étant orientés par le vecteur unitaire au plan et pointant vers le lecteur en accord avec direct l'espace physique étant orienté à droite[1][44] d'où « » ou, en décomposant sur les deux axes cartésiens, «» ;

     finalement la loi horaire vectorielle du mouvement de l'oscillateur harmonique spatial non amorti s’écrit

«»,
on y observe une relaxation périodique de période propre «».

Étude du mouvement et nature de la trajectoire[modifier | modifier le wikicode]

     La trajectoire de l'oscillateur harmonique spatial non amorti d'équation paramétrique vectorielle «» est, dans la mesure où est à « une ellipse de centre »[35] inscrite dans un parallélogramme de côtés respectivement à et car

  • d'une part la trajectoire est plane[45] contenue dans le plan contenant et étant une C.L[46]. de et et
  • d'autre part le mouvement est « la composition de deux mouvements rectilignes sinusoïdaux en quadrature, de même pulsation », d’amplitudes respectives « et » dans laquelle suivant deux directions distinctes «» et «», voir schéma ci-dessus,

     ces deux propriétés caractérisant le mouvement d'un point décrivant une ellipse de centre inscrite dans un parallélogramme dont les côtés sont respectivement aux directions suivant lesquelles sont repérés les mouvements rectilignes sinusoïdaux en quadrature et de même pulsation généralisation[47] du paragraphe « équations paramétriques d'une ellipse de centre O, d'axes Ox et Oy » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » quand les axes ne sont plus  ;

     le mouvement de sur l'ellipse est périodique, de période propre «», occupe successivement, sur l'ellipse, les positions suivantes :

  • « en » à l'instant initial «»,
  • « en » à l'instant «»,
  • « en » le symétrique de par rapport à à l'instant «»,
  • « en » le symétrique de par rapport à à l'instant «» et
  • « de retour en » à l'instant «» ainsi que «»,

     les positions , , et étant les points de contact de l'ellipse sur le parallélogramme dans lequel elle est inscrite.

Équation cartésienne de la trajectoire sous forme implicite[modifier | modifier le wikicode]

     Les axes et ayant été précisés au paragraphe « loi horaire vectorielle du vecteur position de M » plus haut dans ce chapitre, on détermine les équations paramétriques cartésiennes de la trajectoire de à partir de son équation paramétrique vectorielle «» en projetant cette dernière sur les deux axes du plan selon «» soit «» ;

     on élimine alors le paramètre «» pour déduire l’équation cartésienne de la trajectoire de en exprimant « et » selon «» que l'on reporte dans l'équation de définition de soit « » dont on tire «», l’élimination de «» se faisant à l’aide «» d'où l’équation cartésienne de la trajectoire de sous forme implicite «» ou encore en développant

«» ;

     l'équation cartésienne ci-dessus étant de forme quadratique des deux variables et représente effectivement l’équation d'une conique admettant « comme centre de symétrie »[48] n’admettant « aucun point à distance infinie de »[49], il s’agit donc d’une ellipse de centre  ;

     si on fait une rotation du système d’axes d’un angle autour de de façon à ce que « les nouveaux axes deviennent les axes focaux et non focaux », on obtient l’équation caractéristique d’une ellipse de centre et dont les axes sont les axes du système cartésien «»[50],[51].

« Tentative » d’utilisation de la formule de Binet relative à l’accélération radiale pour déterminer l’équation polaire de la trajectoire[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : La présentation qui est faite ici a pour seul but d’expliquer pourquoi il ne faut pas d’utiliser la formule de Binet[36] relative à l’accélération radiale pour déterminer l’équation polaire d'un oscillateur harmonique spatial non amorti alors que son utilisation est si performante dans le cas du mouvement d'un point matériel dans un champ de force newtonienne voir le paragraphe « exemple d'utilisation de la formule de Binet relative à l'accélération radiale (un exemple aboutissant à une résolution simplifiée par utilisation de la 2ème formule de Binet → mouvement à force centrale d'un point matériel M dans un champ de force newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » pour un 1er exposé ;

     Préliminaire : ainsi le fait que l'oscillateur harmonique spatial non amorti soit un mouvement à force centrale n’est pas une raison suffisante pour utiliser la formule de Binet[36] relative à l'accélération radiale

     Présentation de la tentative : La projection, sur le vecteur unitaire radial , de la r.f.d.n[18]. appliquée à l'oscillateur harmonique spatial non amorti donnant «» où est l'accélération radiale de à l'instant , étant sa coordonnée radiale au même instant , se réécrit, en utilisant la 2ème formule de Binet[36] «»[52] avec la constante des aires du mouvement de [5] ainsi que et la 1ère et 3ème variables de Binet[36], toutes deux fonctions de [53], «» soit, avec ,

«» c'est-à-dire
une équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en de résolution non simple donc utilisation à proscrire.

« Détermination des demi grand axe et demi petit axe » par étude énergétique[modifier | modifier le wikicode]

     La force centrale avec constante , la coordonnée radiale de l'oscillateur harmonique spatial non amorti et le vecteur unitaire radial du repérage polaire de lié à ce dernier dans le plan de son mouvement, étant conservative « dérive » de l'énergie potentielle «, la référence de cette dernière[3] étant choisie au centre de force »[54] ;

     le mouvement de étant conservatif[55], on peut écrire la conservation de son énergie mécanique[56] « dans laquelle est l'énergie mécanique initiale de l'oscillateur harmonique spatial non amorti » et, dans la mesure où le mouvement de est « à force centrale conservative » réécrire la conservation de son énergie mécanique selon « avec son énergie potentielle effective[10] et sa constante des aires[5] » ;

     on peut alors tracer le diagramme d’énergies potentielle effective[10] et mécanique de l'oscillateur harmonique spatial non amorti dans les buts exposés ci-après :

  • vérifier que le point est, quelles que soient les C.I[14]., dans un « état lié » ayant établi au paragraphe « étude du mouvement et nature de la trajectoire d'un oscillateur harmonique spatial non amorti » plus haut dans ce chapitre que le mouvement de ce dernier est elliptique de centre quelles que soient les C.I[14]. et pour cela il faut
    étudier la variation de en fonction de ou même de , dépendant de et étant en évaluant sa dérivée par rapport à soit «» qui s’annule pour «» avec « la pulsation propre de l’oscillateur harmonique spatial » soit finalement [57] avec «»,
          la dérivée «» étant « pour grand, car » et « pour petit, car », « sur puis sur »,
          avec « comme asymptote pour les faibles valeurs de » mais une « absence d’asymptote car branche parabolique pour les grandes valeurs de »,
          de plus la valeur du minimum de pour est «» soit encore «» puis
Diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique d'un oscillateur harmonique spatial non amorti de masse , de constante des aires [5] et de pulsation propre
tracer le diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique de l'oscillateur harmonique spatial non amorti voir ci-contre, l'abscisse étant exprimée en multiple de et l'ordonnée en multiple de dans lequel on constate la « présence de deux murs d'énergie potentielle effective[10] en regard » dans la mesure où la vitesse radiale initiale de est de simultanément à sa coordonnée radiale initiale de la coordonnée radiale pour laquelle est minimale l'énergie mécanique initiale est à , l'existence des murs d'énergie potentielle effective[10] résultant du fait que prépondérance du terme d'énergie cinétique orthoradiale dans aux faibles valeurs de et prépondérance du terme d'énergie potentielle dans aux grandes valeurs de d'où la vérification que l'état de ne peut être que « lié » ;
      dans la mesure où la coordonnée radiale initiale de est égale à la coordonnée radiale pour laquelle est minimale c'est-à-dire simultanément à l'absence de vitesse radiale initiale de c'est-à-dire , l'énergie mécanique initiale de valant , on constate la présence d'un guide d'énergie potentielle effective[10] impliquant que la coordonnée radiale de reste constante égale à d'où la nature circulaire de centre et de rayon de la trajectoire de l'oscillateur harmonique spatial non amorti dans ces C.I[14]. de lancement ;
  • déterminer les distances minimale d'approche et maximale d'éloignement de l'oscillateur harmonique spatial non amorti  : ayant établi auparavant que la trajectoire de ce dernier est « une ellipse de centre », le « demi-petit axe » s’identifie à la « distance minimale d’approche » et le « demi-grand axe » à la « distance maximale d’éloignement », ces deux grandeurs pouvant être trouvées
    graphiquement les résultats sont alors numériques, sur l'exemple d'état lié présenté sur le diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique de ci-dessus dans lequel , on trouve «» et «»[58] ou
    algébriquement revoir la méthode au paragraphe « détermination des distances extrémales d'approche et d'éloignement sous réserve d'existence » plus haut dans ce chapitre : on écrit la conservation de l'énergie mécanique et on cherche les valeurs de satisfaisant à soit l'équation «»[19] ou «» cette équation algébrique[12] admettant « deux solutions réelles puisque l'état de l'oscillateur harmonique spatial non amorti est lié » ;
          l'équation algébrique[12] se réécrit sous forme de l'équation bicarrée «» soit,
          en introduisant «» et ou, avec , «» la réécriture de l'équation algébrique[12] bicarrée selon «» soit enfin, en divisant par et en introduisant la variable «» l'équation bicarrée en «» ;
          le discriminant réduit de l'équation bicarrée ci-dessus s'écrivant «» dans la mesure où est à , on obtient deux solutions réelles distinctes pour toutes deux leur produit valant et leur somme soit «» et «» soit encore, en gardant les valeurs positives des solutions de l'équation bicarrée, «» et «» ;
          finalement le demi-petit axe de l'ellipse vaut «» et son demi-grand axe «» les applications numériques étant faites dans le cadre du diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique ci-dessus dans lequel  ;
          on en déduit la distance séparant le centre de l'ellipse d'un de ses foyers «» et par suite son excentricité «» soit numériquement, dans le cadre où , «» et «» voir le paragraphe « principales propriétés d'une ellipse (à retenir) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » correspondant à une ellipse très étirée sur son axe focal.

En complément : « oscillateur harmonique spatial amorti », détermination de son mouvement par r.f.d.n., établissement de la décroissance exponentielle de son moment cinétique vectoriel par rapport à O[modifier | modifier le wikicode]

     L'étude de l'oscillateur harmonique spatial « amorti » n'est pas explicitée dans le programme de physique de P.C.S.I. tout comme ne l'est pas non plus l'étude de l'oscillateur harmonique spatial non amorti, le programme n’exigeant que la connaissance de l'oscillateur harmonique amorti à une dimension de même qu'il n'exige que celle de l'oscillateur harmonique non amorti à une dimension, toutefois, quand on projette un oscillateur harmonique spatial « amorti » sur un axe on obtient un oscillateur harmonique amorti à une dimension, d'où l'intérêt de présenter cette étude

     On notera que ce paragraphe ne devrait pas être dans ce chapitre car l’oscillateur harmonique spatial amorti n’a pas un mouvement à force centrale, toutefois sa résolution étant semblable à celle d’un oscillateur harmonique spatial non amorti, c’est encore le meilleur endroit pour l’exposer

Définition d’un oscillateur harmonique spatial amorti[modifier | modifier le wikicode]

     Remarque : Il peut, bien sûr, y avoir d’autres forces mais celles-ci doivent avoir une influence négligeable devant celle des deux forces et par exemple, si le référentiel d’étude est la Terre, il y a nécessairement le poids du point matériel mais l'influence de celui-ci peut être négligée si sa norme est faible devant celle de et de ou se compenser entre elles par exemple, le référentiel d’étude étant toujours la Terre, le poids du point matériel se déplaçant dans un fluide, sans frottement solide, sur un plan horizontal, est compensé par la réaction de ce plan.

1ers commentaires[modifier | modifier le wikicode]

     Un oscillateur harmonique spatial amorti étant soumis à une force centrale mais aussi à une autre force non centrale , « son mouvement n'est pas à force centrale » et par suite « son moment cinétique vectoriel par rapport à n'est pas conservé » d'où les propriétés qui auraient pu découler de sa conservation sont, a priori, non vérifiées c'est-à-dire

  • la nature plane ou rectiligne du mouvement de l'oscillateur harmonique spatial amorti, a priori, fausse,
  • la loi des aires, a priori, non applicable et
  • l’utilisation de la formule de Binet[36] relative à l’accélération radiale, a priori, impossible en effet celle-ci nécessite l'applicabilité de la loi des aires ;

     de plus, seule la force centrale étant conservative, l'autre force non centrale ne l'étant pas, « le mouvement de l'oscillateur harmonique spatial amorti n'est pas conservatif[55] » et par suite « son énergie mécanique n'est pas conservée[56] » d'où les propriétés qui auraient pu découler de sa conservation sont, a priori, non vérifiées c'est-à-dire

  • l’utilisation de la formule de Binet[36] relative au carré de la vitesse, a priori, impossible et
  • l'introduction de l'énergie potentielle effective[10] de , a priori, inconcevable en effet cette notion nécessite l'applicabilité de la loi des aires.

Nature de la trajectoire[modifier | modifier le wikicode]

     Le mouvement d'un oscillateur harmonique spatial amorti n'étant pas à force centrale, les méthodes spécifiques à cette propriété ne lui sont donc pas applicables ;

     en procédant par application directe de la r.f.d.n[18]. à l'oscillateur harmonique spatial amorti c'est-à-dire de la même façon que pour un oscillateur harmonique spatial non amorti, la méthode spécifique aux mouvements à force centrale s'y avérant insuffisamment simple dans ce cas nous obtenons une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre en «» avec terme du 1er ordre simple à intégrer.

Détermination de l’équation différentielle en vecteur position de M par application de la r.f.d.n.[modifier | modifier le wikicode]

     La r.f.d.n[18]. appliquée à l'oscillateur harmonique spatial amorti dans le référentiel d'étude galiléen donne « ou » soit, après normalisation,

«»
une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre en «» avec terme du 1er ordre
caractéristique d'un oscillateur harmonique spatial amorti[59] ;

     on définit alors les grandeurs canoniques de cet oscillateur harmonique spatial amorti à savoir sa pulsation propre «» et son facteur d'amortissement «[60],[61] quantité sans dimension tel que [62] » , la forme canonique de l’équation différentielle vectorielle du mouvement de l'oscillateur harmonique spatial amorti s'écrivant alors selon

«»[63].

Loi horaire vectorielle du vecteur position de M[modifier | modifier le wikicode]

     Le vecteur position de à l'instant «» est donc la solution libre de l’équation précédente, solution dont la forme dépend du facteur d'amortissement [60] ;

  • si est à correspondant à un faible amortissement, en définissant la « pseudo-pulsation », la solution de l'équation différentielle de l'oscillateur harmonique spatial amorti prend la forme «»[64] avec et vecteurs constants d’intégration[65] déterminés par C.I[14].
Schéma décrivant la trajectoire de l'oscillateur harmonique spatial amorti , de pulsation propre , de facteur d'amortissement , lancé dans des C.I[14]. telles que les vecteurs position et vitesse initiales et ne sont pas colinéaires c'est-à-dire une courbe ouverte admettant « le centre de force » pour point asymptote autour duquel se rapproche en spiralant
« l'axe étant choisi passant par » d'où « » et
« l'axe étant choisi à tel que soit dans le plan et » avec « et »[66] les angles du plan étant orientés par le vecteur unitaire au plan, de sens tel que soit direct on rappelle que l'espace physique est choisi orienté à droite[1][44] dont on déduit l'explicitation du vecteur vitesse initiale d'où «» ou «» en décomposant sur les deux axes cartésiens ;
     finalement la loi horaire vectorielle du mouvement de l'oscillateur harmonique spatial faiblement amorti s’écrit
«»,
on y observe une relaxation pseudo-périodique de pseudo-période «» telle que
«» dans laquelle « est la période propre de l'oscillateur » ;
     quand , «» établissant que le centre de la force centrale est effectivement un point asymptote de la trajectoire, de plus les équations paramétriques cartésiennes de cette dernière étant on en déduit la variation de « » ou celle de «» de période , « de à sur chaque période », ce qui établit que « l'angle jusqu'à quand »[67] et par suite que « le point se rapproche du point asymptote en spiralant dans le sens positif » voir diagramme ci-dessus ;
  • si est à correspondant à un amortissement critique, la solution de l'équation différentielle de l'oscillateur harmonique spatial amorti prend la forme «»[68] avec et vecteurs constants d’intégration[69] déterminés par C.I[14].
Schéma décrivant la trajectoire de l'oscillateur harmonique spatial amorti , de pulsation propre , de facteur d'amortissement , lancé dans des C.I[14]. telles que les vecteurs position et vitesse initiales et ne sont pas colinéaires c'est-à-dire une courbe ouverte admettant « le centre de force » pour point asymptote vers lequel se rapproche sous une direction fixée
« l'axe étant choisi passant par » d'où «» et
« l'axe étant choisi à tel que soit dans le plan et » avec « et »[66] les angles du plan étant orientés par le vecteur unitaire au plan, de sens tel que soit direct on rappelle que l'espace physique est choisi orienté à droite[1][44] dont on déduit l'explicitation du vecteur vitesse initiale d'où «» ou, en décomposant sur les deux axes cartésiens, «» ;
     finalement la loi horaire vectorielle du mouvement de l'oscillateur harmonique spatial en amortissement critique s’écrit
«»,
on y observe une relaxation apériodique critique par laquelle
le centre de force est atteint le plus rapidement ;
     quand , «» établissant que le centre de la force centrale est effectivement un point asymptote de la trajectoire, de plus les équations paramétriques cartésiennes de cette dernière étant on en déduit la variation de « » ou celle de «», « de à quand de à », ce qui établit que « l'angle jusqu'à [70] quand »[71] et par suite que « le point se rapproche du point asymptote sous la direction faisant l'angle [70] avec » voir diagramme ci-dessus ;
  • si est à correspondant à un fort amortissement, la solution de l'équation différentielle de l'oscillateur harmonique spatial amorti, dépendant des solutions réelles de l'équation caractéristique associée à la recherche de la solution libre de l'équation différentielle, prend la forme « avec »[72] avec et vecteurs constants d’intégration[69] ou encore, en factorisant par et en introduisant les fonctions cosinus et sinus hyperboliques[73], « »[74] avec et vecteurs constants d’intégration déterminés par C.I[14]. pour la suite on pose
Schéma décrivant la trajectoire de l'oscillateur harmonique spatial amorti , de pulsation propre , de facteur d'amortissement , lancé dans des C.I[14]. telles que les vecteurs position et vitesse initiales et ne sont pas colinéaires c'est-à-dire une courbe ouverte admettant « le centre de force » pour point asymptote vers lequel se rapproche sous une direction fixée
« l'axe étant choisi passant par » d'où « » et
« l'axe étant choisi à tel que soit dans le plan et » avec « et »[66] les angles du plan étant orientés par le vecteur unitaire au plan, de sens tel que soit direct on rappelle que l'espace physique est choisi orienté à droite[1][44] dont on déduit l'explicitation du vecteur vitesse initiale d'où «» ou «» en décomposant sur les deux axes cartésiens ;
     finalement la loi horaire vectorielle du mouvement de l'oscillateur harmonique spatial fortement amorti s’écrit
«»,
on y observe une relaxation apériodique par laquelle
le centre de force est atteint plus lentement qu'en relaxation apériodique critique ;
     quand , «»[75] établissant que le centre de la force centrale est effectivement un point asymptote de la trajectoire, de plus les équations paramétriques cartésiennes de cette dernière étant avec on en déduit la variation de «»[76] ou celle de « »[76] « de à quand de à », ce qui établit que « l'angle de jusqu'à sa valeur limite [70] quand »[77] et par suite que « le point se rapproche du point asymptote sous la direction faisant l'angle [70] avec » voir diagramme ci-dessus.

Étude du mouvement et tracé de la trajectoire[modifier | modifier le wikicode]

     L'étude du mouvement d'un oscillateur harmonique spatial amorti dans chacun de ses trois modes de relaxation pseudo-périodique, apériodique critique et apériodique ainsi que le tracé de la trajectoire correspondante ayant été traités en détail dans le paragraphe intitulé « loi horaire vectorielle du vecteur position de M (c'est-à-dire de l'oscillateur harmonique spatial amorti) » plus haut dans ce chapitre, nous ne rappelons, ci-dessous, que les points essentiels :

  • le mouvement est plan[78] dans la mesure où les vecteurs position et vitesse initiales et ne sont pas colinéaires dans le plan passant par , et contenant ,
  • le mouvement est pseudo-périodique si le facteur d'amortissement [60] est à avec une pseudo-période étant la période propre de l'oscillateur harmonique spatial ou apériodique si [60] est à avec le qualificatif supplémentaire « critique » pour ,
  • la trajectoire admet le centre de la force centrale comme point asymptote, s'en rapprochant en spiralant si le facteur d'amortissement [60] est à ou sous une direction précise dépendant des C.I[14]. de lancement ainsi que du facteur d'amortissement si [60] est à et
  • le temps nécessaire pour atteindre pratiquement[79] le centre de la force centrale est minimal dans le cas de la relaxation apériodique critique.

Décroissance exponentielle du moment cinétique vectoriel de M par rapport à O et conséquences[modifier | modifier le wikicode]

     On peut se poser la question « qu'obtient-on en appliquant le théorème du moment cinétique vectoriel à l'oscillateur harmonique spatial amorti , les moments vectoriels étant évalués par rapport à “ le centre de la force centrale ”, point fixe du référentiel d’étude galiléen ? »

     Son application à l'instant nous donne «» dans lequel «» est le moment cinétique vectoriel de au même instant , avec «» le moment vectoriel de la force centrale à cet instant et «» celui de la force de frottement fluide linéaire au même instant , lequel est encore égal, à un facteur multiplicatif près, au moment cinétique vectoriel de soit «» d'où l'équation différentielle suivie par le moment cinétique vectoriel de

«» ou, en ordonnant, «»,
une équation différentielle linéaire vectorielle à cœfficients constants du 1er ordre en homogène ;

     La solution de l'équation différentielle linéaire vectorielle à cœfficients constants du 1er ordre en homogène ci-dessus est [80] avec « la constante de temps d'amortissement du moment cinétique vectoriel » et un vecteur constant d’intégration à déterminer par C.I[14]. «» ce qui donne et par suite

«» avec « constante de temps d'amortissement ».

     Conséquences : « L'existence d'une force de frottement fluide linéaire s'exerçant sur , l'oscillateur harmonique spatial, en plus de la force centrale dont est le centre actif », fait qu'il n'y a plus conservation de «», le moment cinétique vectoriel de relativement à dans le référentiel d'étude galiléen, mais décroissance exponentielle de «» relativement au moment cinétique vectoriel initial «» avec la constante de temps d'amortissement «»[81] soit «» ;

     Conséquences : une 1ère conséquence est que
     Conséquences : dans la mesure où est à , est nul et par suite aussi le mouvement de est rectiligne le long de ou
     Conséquences : dans la mesure où est à , est non nul, « il y a conservation de la direction et du sens du moment cinétique vectoriel de relativement à c'est-à-dire de », sa direction et son sens restant ceux de «» d'où dans le plan passant par et à le mouvement de est plan dans le plan contenant , et , avec un déplacement restant toujours dans le même sens, celui défini par , par la suite nous adoptons le repérage cartésien avec tels que «» est le vecteur unitaire de orienté de vers , «» à «» dans le plan et «» aux deux autres satisfaisant «» direct l'espace physique étant orienté à droite[1][44],
     Conséquences : une 2ème conséquence utilisant la « constante des aires »[82] «» avec , est que la loi des aires n'est plus applicable en effet si, en utilisant le repérage polaire de dans le plan on a toujours «», de la relation «» on en déduit, en multipliant scalairement chaque membre par et en les divisant par ,

«» avec « constante de temps d'amortissement »,

     Conséquences : une 3ème conséquence se déduisant de la précédente et utilisant « la vitesse aréolaire » est une décroissance exponentielle de cette dernière selon « » ou encore, avec , «» avec « constante de temps d'amortissement ».

« Approche documentaire » : relier l’« échelle spatiale sondée » à l’ «énergie mise en jeu » lors d’une collision en s’appuyant sur l’expérience de Rutherford[modifier | modifier le wikicode]

Cette « approche documentaire à partir de l'expérience de Rutherford[83] » est explicite dans le programme de physique de P.C.S.I..

Approche documentaire : expérience de Rutherford[modifier | modifier le wikicode]

     L'expérience connue sous le nom d'« expérience de Rutherford[83] » est une expérience historique réalisée par « Hans Geiger[84] » et « Ernest Marsden[85] » sous la direction de « Ernest Rutherford[83] » dont les résultats ont été publiés en  ; les résultats obtenus à cette époque étaient si étonnants qu’il fallut à E.Rutherford[83] deux années pour en comprendre les conséquences logiques et formuler une théorie satisfaisante publiée en .

     Dans cette expérience, Hans Geiger[84] et Ernest Marsden[85] bombardent des feuilles d'or très fines c'est-à-dire environ couches atomiques par des particules ayant une vitesse de dans laquelle est la vitesse maximale de la cinématique relativiste.

     La plupart des particules traversent la feuille sans être déviées mais, de manière inattendue, une particule sur ou environ « rebondit » sur la feuille et est renvoyée vers l’arrière.

     Ces évènements sont incompréhensibles avec les « modèles atomiques de l’époque[86] », quelques années plus tard E.Rutherford[83] dira « It was quite the most incredible as if you fired a 15-inch shell at a piece of tissue paper and it came back and hit you. »[87].

     E.Rutherford[83] interprète ces évènements comme la preuve de la présence au cœur des atomes d’un objet massif de charge positive dont il estime la taille à moins de et qu’il nomme « noyau ».

     À partir de là, le modèle atomique actuel est prouvé : « un atome est constitué d’un noyau central de rayon entouré d’un nuage électronique diffus de rayon ».

Liaison entre l’« échelle spatiale sondée » et l’« énergie mise en jeu » par les particules α entrant en collision avec les noyaux d’or dans l’expérience de Rutherford[modifier | modifier le wikicode]

     L’interaction existant entre la particule projectile centrée en et le noyau cible de l’atome d’ centré en est une interaction électrique répulsive, le noyau cible d’ étant le centre de force subie par la particule dont l’intensité d’interaction est «» avec « le nombre de charge de l’», « étant celui de l’hélion ou particule », « la permittivité diélectrique du vide[88] » et « la distance séparant la particule du noyau d’ tous deux considérés comme ponctuels» ;

     la force subie par la particule dans le champ de force électrique du noyau d’ étant centrale et considérée comme la seule force, l’hélion a un mouvement à force centrale dans le référentiel d'étude lié au noyau d’, référentiel considéré comme galiléen, on peut donc en déduire « la conservation du moment cinétique vectoriel de l'hélion par rapport au noyau d’ dans le référentiel » ainsi que la nature plane ou rectiligne du mouvement de l'hélion, l'applicabilité de la loi des aires et l'utilisation possible de la formule de Binet[36] relative à l'accélération radiale et

     la force subie par la particule α dans le champ de force électriquede plus cette force étant conservative « dérivant » de l’énergie potentielle électrique «» avec choix de référence[3] à l’infini, on a aussi « conservation de l’énergie mécanique de l'hélion dans le champ de force du noyau d’ évaluée dans le référentiel » soit «» ainsi que l'utilisation possible de la formule de Binet[36] relative au carré de la vitesse et l'étude du mouvement radial de l'hélion par diagramme d'énergies potentielle effective[10] et mécanique ;

     certaines particules sur à étant telles que « à »[89] correspondant à une constante des aires «» ont un mouvement rectiligne, faisant demi-tour quand elles sont à la distance minimale d'approche de leur noyau cible d’ correspondant soit, avec «»[90], la réécriture de la conservation de l'énergie mécanique de l'hélion dans le référentiel d'étude «» d’où l’équation de détermination de pour laquelle «» «».

     Conclusion : Constatant que la détermination expérimentale de la distance minimale d'approche d'un noyau d' par des particules d'énergie cinétique fixée suit la relation « » plus est grande, plus possible est petite en restant dans le cadre de l'expérience de Rutherford[83], c'est-à-dire une interaction purement électrostatique entre l'hélion et le noyau d' correspondant[91], on peut affirmer que l’« échelle spatiale sondée d'un noyau cible d'» est en liaison avec l’« énergie mise en jeu par les particules projectiles », la 1ère étant d'autant plus petite que la 2nde est plus grande, sous réserve d'un choix adéquat d'interaction[91] ;

     Conclusion : numériquement pour et on trouve [92] et on en déduit, avec , et , «» soit

«»[93] ordre de grandeur de la taille du noyau d'.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  2. La 1ère intégrale 1ère du mouvement d'un point à force centrale conservative ou non conservative étant la conservation du moment cinétique vectoriel du point relativement au centre de force «», ceci ayant pour conséquence la nature plane ou rectiligne du mouvement du point si est , le mouvement est plan à , on choisit alors colinéaire à ce dernier orientant les angles du plan du mouvement de , plan noté avec colinéaire à et de même sens, alors que si est , le mouvement est rectiligne le long de sur laquelle on choisit colinéaire à et de même sens ainsi que l'applicabilité, à ce point repéré en polaire de pôle du plan dans lequel décrit son mouvement, de la loi des aires avec constante des aires du mouvement de le mouvement est plan si est et rectiligne si est .
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 C.-à-d. la valeur de la variable pour laquelle l'énergie potentielle est choisie nulle.
  4. Voir le paragraphe « 2ème intégrale 1ère du mouvement d'un point à force centrale conservative : conservation de son énergie mécanique » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 et 5,14 Voir le paragraphe « définition de la constante des aires “ C ” » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  6. C’est la même démarche que celle utilisée pour exprimer « en variables de Binet » voir le paragraphe « expression de Binet de la composante orthoradiale du vecteur vitesse de M » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » mais ici nous n'employons pas ces dernières ;
       Jacques Philippe Marie Binet (1786 - 1856) mathématicien et astronome français, on lui doit, dans le domaine des mathématiques, entre autres, une étude assez détaillée des fonctions eulériennes fonction gamma et fonction bêta ainsi que le calcul du nième terme de la suite de Fibonacci et, dans le domaine de l'astronomie, ces formules connues sous le nom de « formules de Binet » permettant d'exprimer les composantes polaires de la vitesse et de l'accélération quand cette dernière est centrale ;
       Leonardo Fibonacci (vers 1175 - vers 1250) mathématicien italien connu pour son introduction de la suite de Fibonacci mais a aussi joué un rôle essentiel pour insérer le savoir mathématique des musulmans, notamment des chiffres indo-arabes, dans le monde de l'Occident.
  7. À retenir et à savoir retrouver rapidement.
  8. Pour retenir l'expression on se souvient que l'énergie cinétique est la moitié du produit d'une masse par le carré d'une vitesse d'où un 1er facteur «», un 2ème facteur satisfaisant la dimension du temps laquelle doit être en est «» s'exprimant en et le 3ème facteur satisfaisant la dimension des longueurs laquelle doit être en est «» ainsi la dimension des longueurs est donnée par celle de soit par .
  9. En effet soit finalement, compte-tenu du lien entre l'énergie potentielle dans le champ de force dont elle dérive et la composante de cette dernière «» la relation affirmée ce dernier ayant effectivement la dimension d'une force car s'exprimant en .
  10. 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14 10,15 10,16 10,17 10,18 10,19 10,20 10,21 10,22 10,23 10,24 10,25 10,26 10,27 10,28 10,29 10,30 10,31 10,32 10,33 10,34 10,35 10,36 10,37 10,38 10,39 10,40 10,41 10,42 10,43 10,44 10,45 10,46 10,47 10,48 10,49 10,50 10,51 et 10,52 Encore appelée « énergie potentielle efficace ».
  11. On aurait pu l'utiliser sur l'exemple de la chute libre avec vitesse initiale du paragraphe « cas où le point matériel est lancé vers le haut avec une vitesse initiale verticale à partir d'une position d'altitude quelconque » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » :
       si l’objet a été lancé vers le haut avec une vitesse initiale à partir d’une position d’altitude , la conservation de l’énergie mécanique s’écrit, l'axe étant vertical ascendant, « » avec «» et «», on en tire «» ou «» ;
       l'objet montera jusqu'à l’altitude maximale pour laquelle «» soit «», cote du mur d’énergie potentielle et la durée entre la position de lancement et le point d'altitude maximale est « » mais ceci se détermine beaucoup plus rapidement à l’aide de la loi de vitesse « » et «» où « est définie par » soit «».
  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 12,5 12,6 et 12,7 Une équation algébrique est une équation de la forme dans laquelle est un polynôme une équation non algébrique est qualifiée de transcendante, elle contient au moins une fonction transcendante de une ou plusieurs variables.
  13. Il y a beaucoup plus de formes possibles de tracé de diagramme d'énergies potentielle effective et mécanique d'un mouvement à force centrale conservative mais on ne donne que les deux formes les plus usuelles.
  14. 14,00 14,01 14,02 14,03 14,04 14,05 14,06 14,07 14,08 14,09 14,10 14,11 14,12 14,13 14,14 14,15 et 14,16 Conditions Initiales.
  15. 15,0 et 15,1 La signification de étant « est représenté par ou représente» l'échelle de représentation devant être précisée si une utilisation quantitative est faite, ici ce serait une échelle d'énergie identique à celle utilisée pour les ordonnées du diagramme énergétique.
  16. 16,0 16,1 16,2 16,3 16,4 16,5 et 16,6 reste constant si le mouvement de est circulaire.
  17. 17,0 et 17,1 Voir le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude (accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel doit être remplacé par .
  18. 18,0 18,1 18,2 18,3 18,4 18,5 et 18,6 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  19. 19,0 et 19,1 L’équation obtenue étant algébrique une équation algébrique est une équation de la forme dans laquelle est un polynôme une équation non algébrique étant qualifiée de transcendante, elle contient au moins une fonction transcendante de une ou plusieurs variables si l’expression de l’énergie potentielle effective l’est c'est-à-dire obtenue en utilisant les opérations élémentaires addition, soustraction, multiplication et division sur des polynômes, ce qui nécessite que celle de l’énergie potentielle le soit ceci étant usuellement le cas sans que ce soit systématique.
  20. Pour que l'équation soit algébrique cela nécessite que l’expression de l’énergie potentielle le soit, les solutions de l’équation sont alors algébriques ou, dans le cas où l'équation est de degré strictement supérieur à sans solutions triviales, approchées numériquement dans ce cas il n'y a qu'une ou deux solutions réelles , les autres solutions à rejeter étant complexes ou réelles .
  21. La détermination graphique des distances extrémales d'approche et d'éloignement dans le cas d'une force newtonienne attractive est présentée dans le paragraphe « discussion suivant la valeur d'énergie mécanique initiale du point (par diagramme d'énergies potentielle effective et mécanique du point dans un champ de force newtonien attractif) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » et celle de la distance minimale d'approche dans le cas d'une force newtonienne répulsive dans le paragraphe « commentaire du diagramme (d'énergies potentielle effective et mécanique du point dans un champ de force newtonien répulsif) » du même chap. de la même leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  22. Si est le centre de force est attractif et si est il est répulsif.
  23. En effet «» «», on en déduit :
    • si est correspondant à un centre de force répulsif, « est une fonction de » «» ce qui entraîne nécessairement «» et par suite « » et
    • si est correspondant à un centre de force attractif, « prend une valeur minimale pour » en effet « au voisinage de » et « au voisinage de » d'où une de sur et une sur la valeur minimale de étant ce qui entraîne nécessairement «» et par suite «».
  24. On trouve .
  25. On trouve .
  26. On trouve .
  27. 27,0 et 27,1 En fait, comme doit être à , on en déduit que est impossible avec , c'est-à-dire qu'il est impossible d'avoir une énergie mécanique initiale nulle dans le cas d'un centre de force répulsif.
  28. Laquelle vaut .
  29. Ou ou encore, sous forme implicite .
  30. Ou ou encore, sous forme implicite .
  31. 31,0 31,1 et 31,2 L'intégration est dite analytique si la fonction à intégrer admet une expression analytique comme primitive.
  32. 32,0 32,1 et 32,2 En général compliqué voire très compliqué d'où la nécessité dans certains cas de faire une intégration numérique.
  33. 33,0 et 33,1 Il a donc, en général, au moins degrés de liberté mais comme on démontre que son mouvement est, dans le cas général, plan ou rectiligne dans des cas particuliers, il n'en a, finalement, que dans le cas général et dans ces cas particuliers
  34. 34,0 et 34,1 Voir le paragraphe « coordonnées sphériques et base locale associée d'un point » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  35. 35,0 et 35,1 Si les conditions initiales C.I. de lancement correspondent à à , l'oscillateur harmonique spatial s’identifiant à un oscillateur harmonique à une dimension ou à un degré de liberté déjà étudié au chap. intitulé « oscillateur harmonique » de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », est dit « dégénéré », la dégénérescence résultant des C.I. cesse usuellement en modifiant ces dernières.
  36. 36,00 36,01 36,02 36,03 36,04 36,05 36,06 36,07 36,08 et 36,09 Jacques Philippe Marie Binet (1786 - 1856) mathématicien et astronome français, on lui doit, dans le domaine des mathématiques, entre autres, une étude assez détaillée des fonctions eulériennes fonction gamma et fonction bêta ainsi que le calcul du nième terme de la suite de Fibonacci et, dans le domaine de l'astronomie, ces formules connues sous le nom de « formules de Binet » permettant d'exprimer les composantes polaires de la vitesse et de l'accélération quand cette dernière est centrale ;
       Leonardo Fibonacci (vers 1175 - vers 1250) mathématicien italien connu pour son introduction de la suite de Fibonacci mais a aussi joué un rôle essentiel pour insérer le savoir mathématique des musulmans, notamment des chiffres indo-arabes, dans le monde de l'Occident.
  37. 37,0 et 37,1 En fait totalement inintéressant ici.
  38. L'état du mouvement de ne pouvant pas être « de diffusion », la force centrale étant attractive de norme d'autant plus grande que s'éloigne de , néanmoins le caractère « lié » de l'état doit être vérifié.
  39. La caractérisation ne nécessitant le caractère « homogène » de l'équation différentielle.
  40. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre sans terme du 1er ordre dans le cas où le cœfficient du terme d'ordre zéro est strictement positif » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la méthode de résolution d'une équation vectorielle étant similaire à celle d'une équation scalaire ;
       en effet, que l’équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre homogène soit scalaire ou vectorielle, l’équation caractéristique est la même on cherche des solutions particulières de la forme pour une équation scalaire et pour une équation vectorielle d'où la même équation en après simplification par ou et par suite la base est aussi la même « ici c’est ».
  41. On rappelle que l’ensemble des solutions d’une équation différentielle linéaire du 2ème ordre homogène constituant un espace vectoriel de dimension , il suffit de déterminer une base de cet ensemble pour en déduire la solution générale par combinaison linéaire C.L. des éléments de cette base, les constantes multiplicatives étant des éléments quelconques pris dans le domaine de valeurs des solutions c'est-à-dire des vecteurs de l'espace tridimensionnel dans le cas d'une équation différentielle linéaire vectorielle ou des scalaires dans celui d'une équation différentielle linéaire scalaire ;
       remarque : dans le cas d'une équation différentielle caractéristique d'un oscillateur harmonique non amorti à un degré de liberté la solution peut être réécrite selon avec et deux constantes arbitraires d'intégration,
       remarque : cela devient évidemment faux pour une équation différentielle caractéristique d'un oscillateur harmonique spatial non amorti, seule la forme est possible, n'ayant aucun sens
  42. La position des foyers ne pouvant être déterminée directement ceux-ci ne jouant aucun rôle dans le mouvement le demi-grand axe ou demi-axe focal est le plus grand des demi-axes, l'autre étant le demi-petit axe ou demi-axe non focal.
  43. « ou » correspondant à un oscillateur harmonique non amorti à un degré de liberté déjà traité au chap. intitulé « oscillateur harmonique » de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  44. 44,0 44,1 44,2 44,3 et 44,4 Une base directe, dans un espace orienté à droite voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », s'obtient en utilisant la règle de la main droite, voir la description et d'autres règles identiques dans la note « 12 » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  45. En accord avec un mouvement à force centrale.
  46. Combinaison Linéaire.
  47. Celle-ci étant, pour l'instant, admise, une démonstration étant présentée au paragraphe « équation cartésienne de la trajectoire sous forme implicite » plus bas dans ce chapitre.
  48. En effet l'équation est invariante par changement « et ».
  49. En effet, supposant fixée à la valeur et cherchant les valeurs correspondantes possibles de on aboutit à l'équation algébrique du 2ème degré en écrite ordonnée et en degré décroissant «» de discriminant réduit « soit, après simplification évidente, «» ; quand devient très grand, «» d'où l'absence de solution réelle c'est-à-dire l'absence de points de la conique pour très grand ;
       En effet, supposant fixée à la valeur et cherchant les valeurs correspondantes possibles de on aboutit à l'équation algébrique du 2ème degré en écrite ordonnée et en degré décroissant «» de discriminant réduit « soit, après simplification évidente, «» ; quand devient très grand, «» d'où l'absence de solution réelle c'est-à-dire l'absence de points de la conique pour très grand.
  50. Voir le paragraphe « équation cartésienne d'une ellipse de centre O, d'axes Ox et Oy » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  51. Avec l'angle de rotation quelconque, les anciennes coordonnées de «» s'expriment en fonction des nouvelles «» selon «» en effet les nouveaux vecteurs de base cartésienne «» s'exprimant en fonction des anciens «» selon «», le vecteur position de décomposé dans la nouvelle base selon «» se réécrit dans l'ancienne suivant «» soit, en regroupant les composantes sur et sur , «» s'identifiant à «» «» d'où la forme quadratique se réécrivant selon «» c'est-à-dire, en regroupant les termes en , et sous la forme «» ;
       il reste alors à chercher les valeurs « de annulant » c'est-à-dire telles que «», la forme quadratique s'écrivant alors «» avec et , ou encore «» avec et les demi-axes focal et non focal le demi-axe focal ou demi-grand axe pouvant être ou , le demi-axe non focal ou demi-petit axe étant alors l'autre un peu trop laborieux pour être tenté algébriquement, éventuellement numériquement si besoin est
  52. Voir le paragraphe « 2ème formule de Binet (ou formule de Binet relative à l'accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  53. Voir le paragraphe « définition des variables de Binet » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  54. En effet l'énergie potentielle dont « dérive » la force est telle que le travail élémentaire de cette dernière est égale à d'où ou, en choisissant sa référence c'est-à-dire l'endroit où elle est nulle en , «».
  55. 55,0 et 55,1 Voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  56. 56,0 et 56,1 Voir le paragraphe « intégrale 1ère “ énergétique ” d'un point matériel à mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  57. En effet «» d'où la nullité de entraîne celle de .
  58. On en déduit la distance séparant le centre d'un des foyers d'où une excentricité voir le paragraphe « principales propriétés d'une ellipse (à retenir) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » correspondant à une ellipse très étirée sur son axe focal.
  59. La caractérisation ne nécessitant le caractère « homogène » de l'équation différentielle.
  60. 60,0 60,1 60,2 60,3 60,4 et 60,5 Bien qu'utilisant la même notation que le moment cinétique, il n'y a aucune confusion possible entre les deux car le moment cinétique, quand il est scalaire, est toujours indexé par l'axe par rapport auquel il est évalué.
  61. On peut remplacer le facteur d'amortissement «» par un facteur de qualité «» ou encore, bien que ce soit plus rare, par une constante de temps d'amortissement «».
  62. Avec le facteur de qualité «» on a «» et avec la constante de temps d'amortissement «» d'utilisation nettement plus rare on a «».
  63. Avec le facteur de qualité «» l'équation différentielle sous forme canonique devient «» et avec la constante de temps d'amortissement «» d'utilisation nettement plus rare elle devient «».
  64. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre avec terme du 1er ordre dans le cas où le discriminant Δ est négatif, solution libre pseudo-périodique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la méthode de résolution d'une équation vectorielle étant similaire à celle d'une équation scalaire ;
       en effet, que l’équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre homogène soit scalaire ou vectorielle, l’équation caractéristique est la même on cherche des solutions particulières de la forme pour une équation scalaire et pour une équation vectorielle d'où la même équation en après simplification par ou et par suite la base est aussi la même « ici c’est ».
  65. On rappelle que l’ensemble des solutions d’une équation différentielle linéaire du 2ème ordre homogène constituant un espace vectoriel de dimension , il suffit de déterminer une base de cet ensemble pour en déduire la solution générale par combinaison linéaire C.L. des éléments de cette base, les constantes multiplicatives étant des éléments quelconques pris dans le domaine de valeurs des solutions c'est-à-dire des vecteurs de l'espace tridimensionnel dans le cas d'une équation différentielle linéaire vectorielle ou des scalaires dans celui d'une équation différentielle linéaire scalaire ;
       remarque : dans le cas d'une équation différentielle caractéristique d'un oscillateur harmonique faiblement amorti à un degré de liberté la solution peut être réécrite selon avec et deux constantes arbitraires d'intégration,
       remarque : cela devient évidemment faux pour une équation différentielle caractéristique d'un oscillateur harmonique spatial faiblement amorti, seule la forme est possible, n'ayant aucun sens
  66. 66,0 66,1 et 66,2 « ou » correspondant à un oscillateur harmonique amorti à un degré de liberté déjà traité au chap. dans le paragraphe intitulé « réponses transitoires en élongation du P.E.V.A. suivant le cœfficient d'amortissement σ » de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  67. En effet « de à sur chaque période » de à avec augmentant de à chaque nouvelle période.
  68. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre avec terme du 1er ordre dans le cas où le discriminant Δ est nul, solution libre apériodique critique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la méthode de résolution d'une équation vectorielle étant similaire à celle d'une équation scalaire ;
       en effet, que l’équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre homogène soit scalaire ou vectorielle, l’équation caractéristique est la même on cherche des solutions particulières de la forme pour une équation scalaire et pour une équation vectorielle d'où la même équation en après simplification par ou et par suite la base est aussi la même « ici c’est ».
  69. 69,0 et 69,1 On rappelle que l’ensemble des solutions d’une équation différentielle linéaire du 2ème ordre homogène constituant un espace vectoriel de dimension , il suffit de déterminer une base de cet ensemble pour en déduire la solution générale par combinaison linéaire C.L. des éléments de cette base, les constantes multiplicatives étant des éléments quelconques pris dans le domaine de valeurs des solutions c'est-à-dire des vecteurs de l'espace tridimensionnel dans le cas d'une équation différentielle linéaire vectorielle ou des scalaires dans celui d'une équation différentielle linéaire scalaire
  70. 70,0 70,1 70,2 et 70,3 Voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction tangente : fonction arctangente » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  71. En effet « de à » « de à » et par suite de à .
  72. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire homogène à cœfficients constants du 2ème ordre avec terme du 1er ordre dans le cas où le discriminant Δ est positif, solution libre apériodique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la méthode de résolution d'une équation vectorielle étant similaire à celle d'une équation scalaire ;
       en effet, que l’équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre homogène soit scalaire ou vectorielle, l’équation caractéristique est la même on cherche des solutions particulières de la forme pour une équation scalaire et pour une équation vectorielle d'où la même équation en après simplification par ou et par suite la base est aussi la même « ici c’est ».
  73. Voir les paragraphes « cosinus hyperbolique » et « sinus hyperbolique » ainsi que « liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique (autres relations) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  74. Si, dans le cas d'une équation différentielle caractéristique d'un oscillateur harmonique faiblement amorti à un degré de liberté la solution peut être réécrite selon avec et deux constantes arbitraires d'intégration, il n'en est pas de même
       dans le cas d'une équation différentielle caractéristique d'un oscillateur harmonique fortement amorti à un degré de liberté où la solution avec ne peut être réécrite selon uniquement si est à et, dans le cas où est à , elle peut être réécrite selon avec, dans les deux hypothèses, et deux constantes arbitraires d'intégration en effet pour , telle que et telle que et voir le paragraphe « relations d'addition et de duplication (des fonctions hyperboliques) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et pour , telle que et telle que et voir le même paragraphe « relations d'addition et de duplication (des fonctions hyperboliques) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
       cela devient évidemment faux pour une équation différentielle caractéristique d'un oscillateur harmonique spatial fortement amorti, seule la forme primitive n'utilisant pas les relations d'addition des fonctions hyperbolique à savoir avec est possible, n'ayant aucun sens
  75. En effet, quand , «» et «» d'où «» dans lequel .
  76. 76,0 et 76,1 Voir le paragraphe « cotangente hyperbolique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  77. En effet « de à » « de à » et par suite de à .
  78. On « pouvait » aussi le montrer scalairement au lieu de le faire vectoriellement avec le choix des axes cartésiens tels que «» est le vecteur unitaire de orienté de vers , «» à «» dans le plan et «» aux deux autres satisfaisant «» direct dans l'espace physique orienté à droite voir la note « 44 » plus haut dans ce chapitre ; avec ce choix et la projection de la r.f.d.n. appliquée à sur chacun des axes, on obtenait trois équations différentielles linéaires homogènes à cœfficients constants du 2ème ordre en l'une des variables scalaires avec terme du 1er ordre « identiques » s'écrivant sous forme canonique et dont la résolution de chaque équation conduisait à la même forme de solution libre suivant la valeur du facteur d'amortissement :
    • pour , avec la « pseudo-pulsation », étant constantes d'intégration à déterminer à l'aide des C.I. soit en particulier «» soit «» d'où et « » soit «» d'où «» « mouvement de dans le plan », l'utilisation des autres C.I. conduisant à «»,
    • pour , , étant constantes d'intégration à déterminer à l'aide des C.I. soit en particulier «» soit «» d'où et «» soit «» d'où «» « mouvement de dans le plan », l'utilisation des autres C.I. conduisant à «»,
    • pour , avec «», étant constantes d'intégration à déterminer à l'aide des C.I. soit en particulier «» soit «» d'où et «» soit «» d'où «» « mouvement de dans le plan », l'utilisation des autres C.I. conduisant à «» ;
       la résolution directe de l'équation différentielle vectorielle du mouvement de l'oscillateur harmonique spatial amorti est évidemment préférable
  79. C.-à-d. correspondant, par exemple, à .
  80. Voir le paragraphe résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la méthode de résolution d'une équation vectorielle étant similaire à celle d'une équation scalaire ;
       en effet, que l’équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène soit scalaire ou vectorielle, l’équation caractéristique est la même on cherche des solutions particulières de la forme pour une équation scalaire et pour une équation vectorielle d'où la même équation en après simplification par ou et par suite la base est aussi la même « ici c’est ».
  81. Ce résultat reste valable pour tout point matériel cessant d'avoir un mouvement à force centrale par existence d'une force de frottement fluide linéaire, que la force centrale soit « de rappel linéaire vers le centre attractif » ou non.
  82. L'appellation « constante des aires » est maintenue bien qu'il n'y est plus de conservation du moment cinétique vectoriel d'où les guillemets
  83. 83,0 83,1 83,2 83,3 83,4 83,5 et 83,6 Ernest Rutherford (1871 - 1937) physicien et chimiste néo-zélando-britannique, considéré comme le père de la physique nucléaire ; il découvrit les rayonnements α et rayonnements β en à l'« Université McGill de Montréal » ainsi que le fait que « la radioactivité s'accompagne d’une désintégration de l'élément chimique », ce qui lui valut le prix Nobel de chimie en  ; c'est sous sa direction « Université de Manchester » que fut mise en évidence l'existence du noyau atomique expérience de Rutherford et également lui qui réussit la 1ère transmutation artificielle ; puis il devint directeur du laboratoire Cavendish de l’« Université de Cambridge » de à , ayant eu entre autres pour étudiants
       « James Chadwick (1891 - 1974) physicien britannique ayant découvert le neutron en ce qui lui valut le prix Nobel de physique en »,
       « Niels Henrik David Bohr (1885 - 1962) physicien danois ayant montré, entre autres, l’instabilité du modèle d’atome de Rutherford en , connu pour son apport à l'édification de la mécanique quantique, lauréat du prix Nobel de physique en » et
       « Julius Robert Oppenheimer (1904 - 1967) physicien américain qui s'est d'abord distingué en physique théorique publie des articles importants en mécanique quantique, en physique des particules et en physique nucléaire, également connu pour sa thèse sur la naissance des trous noirs dans l'Univers puis a assuré la responsabilité de directeur scientifique du projet Manhattan à partir de février , ce qui fait qu'il est régulièrement surnommé “ le père de la bombe atomique ” bombe que l'on devrait plutôt qualifier de “ nucléaire ” même s'il déclare que les États-Unis auraient dû transmettre plus d'avertissements au Japon avant de bombarder Hiroshima et Nagasaki il reste partisan de l'usage des bombes “ atomiques ” pour mettre fin à la guerre».
  84. 84,0 et 84,1 Johannes Wilhelm Geiger (1882 - 1945) plus connu sous le nom de Hans Geiger est un physicien allemand ayant travaillé comme assistant d'Ernest Rutherford de à à l'« Université de Manchester » puis, à partir de , dans le laboratoire d’étude de la radioactivité à l'« Institut national allemand de science et technologie de Berlin » qu'il a mis en place ; il reprend à Berlin en ses recherches interrompues par la 1ère guerre mondiale, puis quitte Berlin pour Kiel en où il met au point, avec un de ses étudiants de doctorat Walther Müller (1905 - 1979) physicien allemand, le « compteur Geiger » en
  85. 85,0 et 85,1 Ernest Marsden (1889 - 1970) est un physicien néo-zélandais, étudiant d’Ernest Rutherford en à l'« Université de Manchester » où il réalisa avec Hans Geiger l'expérience « de Rutherford » ; en il s'installa à l'« Université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande » et fonda en le D.S.I.R. Department of Scientific and Industrial Research de Nouvelle-Zélande
  86. Comme celui de Joseph John Thomson encore appelé modèle de « plum pudding » proposé en par J.J.Thomson qui découvrit l’électron en  ; dans ce modèle, l’atome est composé d’électrons plongés dans une « soupe » de charge positive pour équilibrer les charges négatives des électrons comme des prunes « plum » en anglais dans un « pudding » ; les électrons étaient considérés comme dispersés au sein de cette « soupe » avec de multiples structures possibles pour leurs positionnements comme en particulier des anneaux tournants d’électrons ; les orbites d’électrons au sein de la « soupe » sont stabilisées par le fait que, lorsqu'un électron se déplace loin du centre de nuage de matière positive, il est « rattrapé » par une force attractive exercée par l'atome privé d’un électron ;
       Joseph John Thomson (1856 - 1940) est un physicien anglais à qui on doit la découverte de l'électron, des isotopes et l'invention de la spectrométrie de masse, il reçut le prix Nobel de physique en pour ses recherches théoriques et expérimentales sur la conductivité électrique dans les gaz.
  87. Ce qui peut être traduit selon : « Cela a été l'évènement le plus incroyable de ma vie. C’était presque aussi surprenant que de voir un obus de pouces tiré sur un morceau de tissu rebondir et vous percuter. ».
  88. La permittivité diélectrique du vide plus généralement d'un milieu isolant est une constante caractérisant la réponse du vide ou celle du milieu isolant à l'action d'un champ électrique plus la permittivité diélectrique du milieu est grande, moins la portée du champ électrique dans le milieu dans lequel il baigne l'est ; la permittivité diélectrique de l'air sec étant supérieure à celle du vide, on la confond usuellement avec cette dernière.
  89. Les particules provenant d'un faisceau monocinétique de direction aux feuilles d'or ont toutes le même vecteur vitesse initiale , pour que soit à il faut que le noyau d' repéré par et visé par la particule projectile soit sur la trajectoire initiale de celle-ci.
  90. En effet d'une part , d'autre part la vitesse de l'hélion lors de l'approche du noyau cible et sa vitesse initiale valant nous pouvons affirmer que la vitesse de l'hélion est toujours à assurant le caractère non relativiste de l'hélion voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (condition de vitesse pour que l'énergie cinétique du point soit newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  91. 91,0 et 91,1 Si était choisie trop grande, possible risquerait d'être trop petite pour pouvoir négliger l'interaction nucléaire forte qu'il y aurait entre le noyau d' et celui d', aussi la relation entre et deviendrait inapplicable ;
       plus précisément, plus l’énergie cinétique de lancement de la particule est grande, plus celle-ci peut s’approcher du noyau d’ ceci tant que la taille du noyau n’est pas atteinte, aussi le résultat théorique de en ne considérant que l’interaction électrique, coïncidera avec le résultat expérimental ;
       on recherche donc la valeur de en deçà de laquelle le résultat expérimental diffère du résultat théorique en ne considérant que l’interaction électrique, cette valeur limite définit la taille du noyau en effet l’interaction nucléaire forte entre les noyaux d' et d’ étant de très courte portée, elle n'est à considérer en pratique que si les noyaux sont en contact et par suite, lorsque correspond à des noyaux quasiment en contact sans réellement l'être, la seule interaction à considérer restant celle électrostatique, on a encore la validité du résultat théorique en ne considérant que l’interaction électrique.
  92. «».
  93. symbole du fentomètre ou du fermi, cette dernière appellation historique étant en hommage à Enrico Fermi unité particulièrement bien adapté à la physique nucléaire ;
       Enrico Fermi (1901 - 1954), physicien italien naturalisé américain, ayant reçu le prix Nobel de physique en pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents.