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En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, «
Mécanique 2 (PCSI) : Loi du moment cinétique : Théorèmes des moments cinétiques relativement à un point ou un axe fixes
Mécanique 2 (PCSI)/Loi du moment cinétique : Théorèmes des moments cinétiques relativement à un point ou un axe fixes », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
La notion de moment cinétique n'étant au programme de physique de P.C.S.I. que dans son aspect newtonien, nous nous plaçons, dans ce chapitre, dans le cadre de la dynamique newtonienne.
Expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel relativement à un point fixe
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Expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point fixe O dans le référentiel d'étude galiléen
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Partant de la r.f.d.n[1]. appliquée au point matériel
de masse
dans le référentiel d'étude
galiléen, «
»[2] dans laquelle
est la quantité de mouvement du point matériel
à l'instant
dans le référentiel
et
l'ensemble des forces appliquées au point
, on multiplie vectoriellement à gauche chaque membre de l'équation par
dans lequel
est, pour l'instant, un point quelconque[3] de
«
» qui se réécrit, compte tenu de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle[4] «
» ;
dans la mesure où
est choisi fixe dans
, on vérifie que le 2nd membre de la relation
, «
», est aussi la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique de
par rapport à
à l'instant
dans
, soit «
» avec
en effet :
dans la mesure où O est choisi fixe dans R,
dans laquelle,
étant un point fixe dans
,
est le vecteur position de
à l'instant
dans
et par suite «
» le vecteur vitesse «
» de
à l'instant
dans
, égal, dans le cadre de la cinétique newtonienne, à «
»[5]
«
»[6] soit «
»[2] ;
on vérifie que le 1er membre de la relation
, «
» est égal à la somme des vecteurs moments des forces appliquées à
par rapport à
soit «
»[2] ;
on en déduit l'expression de la r.f.d.n[1]. appliquée à un point matériel
relativement à un point
fixe dans
galiléen sous la forme
«
[2] si
est un point fixe de
galiléen ».
Causes de modification du vecteur moment cinétique du point matériel M par rapport à un point origine O fixe dans le référentiel d’étude
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D'après l'expression de la r.f.d.n[1]. appliquée à un point matériel
relativement à un point
fixe dans un référentiel
galiléen
«
»[2]
et d’après l'expression symbolique de tout théorème de la dynamique d'un point matériel
dans un référentiel
galiléen
[2],
on en déduit que
les moments vectoriels des forces appliquées au point matériel
calculés par rapport au point origine
fixe dans
«
»
sont les causes de modification
du moment cinétique vectoriel du point
par rapport à ce même point origine
fixe dans
«
»[2].
Complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen
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La relation
du paragraphe « expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point O fixe dans le référentiel d'étude galiléen » plus haut dans ce chapitre étant établie pour
quelconque[3] est donc valable sous cette forme en remplaçant
par
mobile dans le référentiel
galiléen soit
«
»[2] ;
toutefois, avec
mobile dans le référentiel
, «
» est a priori «
de
» en effet :
toutefois, avec A mobile dans le référentiel R,
avec
dans laquelle
, point fixe de
, sert d'origine aux vecteurs position
par utilisation de la relation de Chasles[7]
[2] encore égal, dans le cadre de la cinétique newtonienne, à «
»[5]
«
»[8] soit «
»[2] ;
comme «
» est encore égal à la somme des vecteurs moments des forces appliquées à
par rapport à
mobile dans
soit «
»[2],
on en déduit l'expression de la r.f.d.n[1]. appliquée à un point matériel
relativement à un point
mobile dans
galiléen sous la forme
«
[2]
[2]
si
est un point mobile de
galiléen » si
est un point mobile de
galiléen ».
Énoncé du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M dans le référentiel d'étude galiléen
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Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen, et prenant pour
origine des vecteurs moments un point
fixe dans

, le vecteur moment résultant par rapport à

des forces appliquées à un point matériel

à l'instant

«

» est égal à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique de ce dernier par rapport au même point

au même instant

«

» soit
«
»[2].
Fin du théorème
Démonstration : Voir le paragraphe « expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point fixe O dans le référentiel d'étude galiléen » plus haut dans le chapitre.
Cas où M décrit, dans le référentiel d'étude galiléen, un mouvement circulaire d’axe « Δ », de centre « C », de rayon R et de vecteur rotation instantanée donné
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Ayant établi au paragraphe « réécriture du vecteur moment cinétique de M en mouvement circulaire dans le référentiel d'étude par rapport au centre C du cercle en fonction, entre autres, du vecteur rotation instantanée » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » l'expression du vecteur moment cinétique d'un point matériel
en mouvement circulaire d'axe
, de centre
, de rayon
et de vecteur rotation instantanée
, moment par rapport au centre
de la trajectoire, selon
[9] avec
le moment d'inertie de
de masse
relativement à l'axe de rotation
, on en déduit
, le moment d'inertie de
relativement à
étant une constante, puis
on en déduit dans la mesure où le centre
du cercle est nécessairement fixe[10] et
on en déduit dans la mesure où le référentiel d'étude
est galiléen,
on en déduit l'applicabilité du théorème du moment cinétique vectoriel au point matériel
en mouvement circulaire d'axe
, de centre
, de rayon
et de vecteur rotation instantanée
dans le référentiel d'étude
en prenant comme point origine des moments le centre
du cercle, soit
Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M en mouvement circulaire de centre C dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen où le point matériel étudié

, de masse

, a un mouvement circulaire d'axe

, de centre

et de rayon

et prenant pour
origine des vecteurs moments le centre

du cercle décrit par

dans

, le vecteur moment résultant par rapport à

des forces appliquées à

à l'instant

«

» est égal au produit du moment d'inertie «

» du point

relativement à l'axe de rotation

par la dérivée temporelle du vecteur rotation instantanée «

» de

autour de l'axe

au même instant

soit
«
»[11],[12].
Fin du théorème
Complément, expression du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen
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Considérant le point
, origine des moments, mobile dans le référentiel d'étude
galiléen, nous avons établi dans le paragraphe « complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen », plus haut dans ce chapitre, la forme que prend le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué au point matériel
forme qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est
:
Dans un référentiel galiléen, et prenant pour origine des vecteurs moments un point mobile dans , le vecteur moment résultant par rapport à des forces appliquées à un point matériel à l'instant « » est égal à la somme de la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique de ce dernier par rapport au même point au même instant « » et du produit vectoriel « dans lequel est le vecteur quantité de mouvement du point dans le référentiel à l'instant » soit « »[2].
|
Théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret de points matériels, généralisation à un système continu de matière
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Théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen
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Considérant le système discret fermé de points matériels «
avec
» étudié dans le référentiel
galiléen et un point
fixe dans
par rapport auquel on détermine les moments vectoriels ;
le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à chaque point matériel
dans le référentiel
galiléen, moments évalués relativement au point
fixe dans
, s'écrivant «
»,
on fait la somme de ces
relations
«
» et on reconnaît dans
- « le 1er terme du 1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système discret fermé de points matériels évalué au point origine
à l'instant
«
»,
- « le 2ème terme du 1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels évalué au même point
à l'instant
«
»[13] et
- « le 2ème membre » encore égal, par « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[14], à «
» c'est-à-dire la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels par rapport au même point
au même instant
.
Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen, et prenant pour
origine des vecteurs moments un point
fixe dans

,
le vecteur moment résultant dynamique par rapport à
appliqué au système discret fermé de points matériels «
![{\displaystyle \;\left\lbrace M_{i}\,\left(m_{i}\right)\right\rbrace _{i\,\in \,\left[\left[1\,,\,N\right]\right]}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/d48580ef105cbf8f7839ee91e8c0a4d0dd3c23a3)
avec

» à l'instant

«

»
est égal à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système dans

par rapport au même point

au même instant

«

» soit
«
»[2].
Fin du théorème
Compte-tenu du fait qu'on passe d'un système discret fermé de points matériels à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique en remplaçant les sommes discrètes de l'un par des sommes continues de l'autre
c'est-à-dire mettant en œuvre dans ce dernier une intégrale volumique[15], surfacique[16] ou curviligne[17]
, le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système continu de matière dans un référentiel galiléen où le point origine
d'évaluation des moments est fixe se généralise aisément :
Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système continu fermé de matière dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen, et prenant pour
origine des vecteurs moments un point
fixe dans

,
le vecteur moment résultant dynamique par rapport à
appliqué à l'instant
à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique à savoir «

de masse volumique

», «

de masse surfacique

» ou «

de masse linéique

» soit
«
» est égal à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système dans

par rapport au même point

au même instant

«

» soit
«
»[2].
Fin du théorème
Rappels : Dans le cas d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «
de masse volumique
», les vecteurs
- moment résultant dynamique appliqué au système se calcule par rapport à
selon
[15] avec
la somme des forces que chaque système
extérieur exerce sur chaque pseudo point
[18] du système ou
la somme des densités volumiques de forces que chaque système
extérieur exerce en chaque point
de l'expansion volumique du système et
- moment cinétique du système se calcule par rapport à
selon
[15] avec
la densité volumique de vecteur quantité de mouvement en
à l'instant
dans
, soit, en cinétique newtonienne,
[15] avec
« le vecteur vitesse de
dans
au même instant
».
Rappels : Dans le cas d'un système continu fermé de matière d'expansion surfacique «
de masse surfacique
», les vecteurs
- moment résultant dynamique appliqué au système se calcule par rapport à
selon
[16] avec
la somme des forces que chaque système
extérieur exerce sur chaque pseudo point
[19] du système ou
la somme des densités surfaciques de forces que chaque système
extérieur exerce en chaque point
de l'expansion surfacique du système et
- moment cinétique du système se calcule par rapport à
selon
[16] avec
la densité surfacique de vecteur quantité de mouvement en
à l'instant
dans
, soit, en cinétique newtonienne,
[16],[20] avec
« le vecteur vitesse de
dans
au même instant
».
Rappels : Dans le cas d'un système continu fermé de matière d'expansion linéique «
de masse linéique
», les vecteurs
- moment résultant dynamique appliqué au système se calcule par rapport à
selon
[17] avec
la somme des forces que chaque système
extérieur exerce sur chaque pseudo point
[21] du système ou
la somme des densités linéiques de forces que chaque système
extérieur exerce en chaque point
de l'expansion linéique du système et
- moment cinétique du système se calcule par rapport à
selon
[17] avec
la densité linéique de vecteur quantité de mouvement en
à l'instant
dans
, soit, en cinétique newtonienne,
[17] avec
« le vecteur vitesse de
dans
au même instant
».
Justification
exposée dans le cas d'une expansion tridimensionnelle
:
Justification
on applique le théorème du moment cinétique vectoriel à chaque pseudo point
[18], les vecteurs moments ayant pour point origine
fixe dans
galiléen «
»[15],
Justification
on intègre la relation précédente sur l'expansion tridimensionnelle
du système continu de matière, l'intégration volumique se faisant sur le point générique
, «
[15]
»[15],[22],
Justification
le 1er terme du 1er membre définissant le vecteur moment résultant dynamique par rapport à
appliqué au système de matière à l'instant
«
»,
Justification
le 2ème terme du 1er membre définissant le vecteur moment résultant des forces intérieures par rapport à
appliqué au système de matière à l'instant
«
»[23],
Justification
le 2ème membre se transformant, après « permutation de l'intégration volumique sur le point générique
et de la dérivation temporelle »[24], en «
»[15],[25], l'intégrale volumique définissant alors le vecteur moment cinétique du système de matière par rapport au point origine
à l'instant
soit
: C.Q.F.J[26].
Complément, adaptation du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen
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Il s'agit d'adapter la forme du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel
relativement à un point mobile
dans le référentiel d'étude
galiléen vue, plus haut dans le chapitre, au paragraphe « complément, expression du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen » à un système discret fermé de points matériels.
Adaptation du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un point mobile A quelconque dans le référentiel d'étude galiléen
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Considérant le système discret fermé de points matériels «
avec
» étudié dans le référentiel
galiléen et un point
mobile dans
par rapport auquel on détermine les moments vectoriels ;
la forme du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à chaque point matériel
dans le référentiel
galiléen, moments évalués relativement au point
mobile dans
, s'écrivant «
»,
on les ajoute «
» et on reconnaît dans
- « le 1er terme du 1er membre » le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système discret fermé de points matériels évalué au point origine
à l'instant
«
»,
- « le 2ème terme du 1er membre » le vecteur moment résultant des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels évalué au même point
à l'instant
«
»[13],
- « le 1er terme du 2ème membre » égal, après « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[14], à «
» c'est-à-dire à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique du système discret fermé de points matériels par rapport au même point
au même instant
et enfin
- « le 2ème terme du 2ème membre » dans lequel on effectue une factorisation vectorielle à gauche par
[27]
«
» reconnaissant dans le 2ème facteur du produit vectoriel le vecteur résultante cinétique du système de points matériels «
» d'où la réécriture de ce terme selon «
» ;
finalement le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel
galiléen, moments évalués relativement à un point
mobile dans
, prend la forme «
» d'où l'énoncé
qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est
:
Dans un référentiel galiléen, et prenant pour origine des vecteurs moments un point mobile dans , le vecteur moment résultant dynamique par rapport à appliqué à un système discret fermé de points matériels à l'instant « » est égal à la somme de la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique de ce dernier par rapport au même point au même instant « » et du produit vectoriel « dans lequel est le vecteur résultante cinétique du système dans le référentiel à l'instant » soit « »[2],[28].
|
Remarque : Compte-tenu du fait qu'on passe d'un système discret fermé de points matériels à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique en remplaçant les sommes discrètes de l'un par des sommes continues de l'autre
c'est-à-dire mettant en œuvre dans ce dernier une intégrale volumique[15], surfacique[16] ou curviligne[17]
, l'adaptation du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système continu de matière dans un référentiel galiléen où le point origine
d'évaluation des moments y est mobile se généralise sans modification
à l'exception des définitions du vecteur moment résultant dynamique par rapport à
appliqué au système continu fermé de matière «
», du vecteur moment cinétique par rapport à
du système étudié «
» et du vecteur résultante cinétique du système considéré «
», lesquelles résultent du remplacement de la somme discrète des grandeurs associées aux divers points matériels par l'intégrale volumique[15], surfacique[16] ou curviligne[17] des grandeurs associées aux divers pseudo points de l'expansion tridimensionnelle[18], surfacique[19] ou linéique[21]
.
Applicabilité du théorème du moment cinétique vectoriel à un système discret fermé de points matériels relativement au centre d'inertie (C.D.I.) G de ce dernier dans le référentiel d'étude galiléen
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D'après le paragraphe précédent, le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels sous la forme «
» est donc, a priori, inapplicable si le point origine
du calcul des vecteurs moments est mobile dans le référentiel
galiléen car le théorème adapté à utiliser est «
»
non à retenir mais à retrouver si besoin est
toutefois sachant qu'en cinétique newtonienne «
» dans laquelle «
est le C.D.I[29]. du système discret fermé de points matériels », on en déduit que si le point origine
se déplace parallèlement au C.D.I[29]. du système
c'est-à-dire si
est colinéaire à
, le théorème du moment cinétique vectoriel est encore applicable à un système discret fermé de points matériels dans un référentiel galiléen avec A mobile sous la forme «
», le cas particulier le plus fréquent étant celui où le point origine
est le C.D.I[29].
du système étudié d'où l'énoncé du théorème du moment cinétique vectoriel appliqué à un système discret fermé de points matériels dans un référentiel d'étude galiléen avec, pour point origine de calcul des moments, le C.D.I[29].
du système
complément à savoir justifier si besoin est
:
Dans un référentiel galiléen, et prenant pour origine des vecteurs moments le C.D.I[29]. du système discret fermé de points matériels étudié, le vecteur moment résultant dynamique par rapport à appliqué à ce système à l'instant « » est égal à la dérivée temporelle du vecteur moment cinétique de ce dernier par rapport au C.D.I[29]. du système au même instant « » soit « »[30],[31]
|
Expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel relativement à un axe fixe
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Nous cherchons à trouver l'expression de la r.f.d.n[1].
ou du théorème du moment cinétique vectoriel qui en est une conséquence
appliqué(e) à un point matériel
relativement à un axe
fixe.
Expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (ou du théorème du moment cinétique vectoriel) appliqué(e) à un point matériel M relativement à un axe fixe Δ dans le référentiel d'étude galiléen
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Choisissant un point origine
fixe sur l'axe fixe
du référentiel
galiléen, on peut appliquer au point matériel
de masse
le théorème du moment cinétique vectoriel
qui n'est, rappelons-le, que l'expression de la r.f.d.n[1]. appliquée à un point matériel
relativement à un point origine
fixe du référentiel
galiléen
soit «
»[2] dans laquelle
est le moment cinétique vectoriel du point matériel
à l'instant
dans le référentiel
et
l'ensemble des forces appliquées au point
, on multiplie scalairement chaque membre de l'équation par
le vecteur unitaire orientant l'axe
«
» qui se réécrit, compte tenu de la distributivité de la multiplication scalaire par rapport à l’addition vectorielle[32] utilisée dans le membre de gauche et du caractère constant de
utilisée dans le membre de droite «
» ;
dans la mesure où
est choisi sur
, on vérifie que le 2nd membre de la relation
, «
», est aussi la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire de
par rapport à
à l'instant
dans
, soit «
»[2] avec
[2] ;
on vérifie que le 1er membre de la relation
, «
» est égal à la somme des moments scalaires des forces appliquées à
par rapport à
soit «
»[2] ;
on en déduit l'expression de la r.f.d.n[1].
ou du théorème du moment cinétique vectoriel
appliqué(e) à un point matériel
relativement à un axe
fixe dans
galiléen sous la forme
«
[2] si
est un axe fixe de
galiléen ».
Causes de modification du moment cinétique scalaire du point matériel M par rapport à un axe Δ fixe dans le référentiel d’étude
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D'après l'expression de la r.f.d.n[1].
ou du théorème du moment cinétique vectoriel
appliqué(e) à un point matériel
relativement à un axe
fixe dans un référentiel
galiléen
«
[2]
et d’après l'expression symbolique de tout théorème de la dynamique d'un point matériel
dans un référentiel
galiléen
[2],
on en déduit que
les moments scalaires des forces appliquées au point matériel
calculés par rapport à l'axe
fixe dans
«
»
sont les causes de modification
du moment cinétique scalaire du point
par rapport à ce même axe
fixe dans
«
»[2].
Complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (ou du théorème du moment cinétique vectoriel) appliqué(e) à un point matériel M relativement à un axe mobile Δ de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen
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Soit un axe
, mobile dans le référentiel d'étude
galiléen, et un point quelconque
sur
, choisi comme origine des moments vectoriels, nous avons établi dans le paragraphe « complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (r.f.d.n.) appliquée à un point matériel M relativement à un point mobile A dans le référentiel d'étude galiléen », plus haut dans ce chapitre, la forme que prend le théorème du moment cinétique vectoriel appliqué au point matériel
«
[2] avec
mobile dans
galiléen »[33] ;
orientant l'axe
, de mouvement quelconque dans
galiléen, par le vecteur unitaire
, nous multiplions scalairement par
la relation
membre à membre
«
» et on reconnaît dans
- « le 1er membre », après avoir utilisé la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[32], la somme des moments scalaires des forces appliquées au point matériel
relativement à l'axe
à l'instant
«
»[2],
- « le 1er terme du 2ème membre » égal, dans la mesure où Δ garde une direction constante
c'est-à-dire où le mouvement de
dans
est une translation
«
», à «
»[2] c'est-à-dire à la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du point matériel
par rapport au même axe
en translation dans
au même instant
et enfin
- « le 2ème terme du 2ème membre » encore égal, par invariance du produit mixte par permutation circulaire[34], à «
» ou, en notant
la vitesse de translation de
perpendiculairement à sa direction
par distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[4] d'une part et par nullité du produit vectoriel de deux vecteurs colinéaires[35] d'autre part, « ce 2ème terme du 2ème membre » s'écrit encore «
»[2], terme nul si le mouvement de
à l'instant
se fait dans le plan
[36] et non nul si le mouvement de
à l'instant
a une composante
au plan
[36],
d'où la forme de la r.f.d.n[1].
ou du théorème du moment cinétique vectoriel
appliqué(e) à un point matériel
relativement à un axe mobile
de direction fixe dans le référentiel d'étude
galiléen
forme qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est
:
Dans un référentiel galiléen, prenant pour origine des moments scalaires un axe orienté par le vecteur unitaire en translation dans , le moment scalaire des forces appliquées à un point matériel relativement à à l'instant « » est égal à la somme de la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire de ce dernier par rapport au même axe au même instant « » et de la grandeur vectorielle définie par le produit mixte « » dans lequel est le vecteur vitesse de translation de l'axe dans le référentiel à l'instant en absence de glissement parallèlement à lui-même et le vecteur quantité de mouvement du point dans à l'instant soit « »[2].
|
Énoncé du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un point matériel M dans le référentiel d'étude galiléen
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Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un point matériel M dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen, et prenant pour
origine des moments scalaires un axe
fixe dans

, le moment résultant scalaire par rapport à

des forces appliquées à un point matériel

à l'instant

«

» est égal à la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire de ce dernier par rapport au même axe

au même instant

«

» soit
«
»[2].
Fin du théorème
Démonstration : Voir le paragraphe « expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (ou du théorème du moment cinétique vectoriel) appliqué(e) à un point matériel M relativement à un axe fixe Δ dans le référentiel d'étude galiléen » plus haut dans le chapitre.
Cas où M décrit, dans le référentiel d'étude galiléen, un mouvement circulaire d’axe « Δ », de rayon R et de vitesse angulaire instantanée donnée
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Ayant établi au paragraphe « évaluation du moment cinétique de M en mouvement circulaire dans le référentiel d'étude par rapport à l'axe Δ du cercle » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » l'expression du moment cinétique scalaire d'un point matériel
en mouvement circulaire d'axe
, de rayon
et de vitesse angulaire instantanée
, moment par rapport à l'axe
de la trajectoire circulaire, selon
[9] avec
le moment d'inertie de
de masse
relativement à l'axe de rotation
, on en déduit
, le moment d'inertie de
relativement à
étant une constante, puis
on en déduit dans la mesure où l'axe
du cercle est nécessairement fixe[10] et
on en déduit dans la mesure où le référentiel d'étude
est galiléen,
on en déduit l'applicabilité du théorème du moment cinétique scalaire au point matériel
en mouvement circulaire d'axe
, de rayon
et de vitesse angulaire instantanée
dans le référentiel d'étude
en prenant comme axe origine des moments l'axe
du cercle, soit
Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un point matériel M en mouvement circulaire d'axe Δ dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen où le point matériel étudié

, de masse

, a un mouvement circulaire d'axe

et de rayon

et prenant pour
origine des moments l'axe

du cercle décrit par

dans

, le moment résultant scalaire par rapport à

des forces appliquées à

à l'instant

«

» est égal au produit du moment d'inertie «

» du point

par rapport à l'axe de rotation

par la dérivée temporelle de la vitesse angulaire instantanée «

» de

autour de l'axe

au même instant

la vitesse angulaire instantanée

étant encore la dérivée temporelle de l'abscisse angulaire instantanée
[37] repérant le point

sur sa trajectoire circulaire
![{\displaystyle {\big ]}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/f6409e9848c1422eef16462fbeae301d8fa0f831)
soit
«
»[38],[39].
Fin du théorème
Complément, adaptation du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un point matériel M relativement à un axe Δ en translation dans le référentiel d'étude galiléen
[modifier | modifier le wikicode]
Considérant l'axe
, origine des moments, en translation dans le référentiel d'étude
galiléen, nous avons établi dans le paragraphe « complément, expression de la relation fondamentale de la dynamique newtonienne (ou du théorème du moment cinétique vectoriel) appliqué(e) à un point matériel M relativement à un axe mobile Δ de direction fixe dans le référentiel d'étude galiléen », plus haut dans ce chapitre, la forme que prend le théorème du moment cinétique scalaire appliqué au point matériel
forme qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est
:
Dans un référentiel galiléen, et prenant pour origine des moments scalaires un axe orienté par le vecteur unitaire en translation dans , le moment résultant scalaire par rapport à des forces appliquées à un point matériel à l'instant « » est égal à la somme de la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire de ce dernier par rapport au même axe au même instant « » et du produit mixte « » dans lequel est le vecteur vitesse de translation de l'axe dans le référentiel à l'instant en absence de glissement parallèlement à lui-même et le vecteur quantité de mouvement du point dans au même instant soit « »[2].
|
Théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret de points matériels, généralisation à un système continu de matière
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Théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen
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Considérant le système discret fermé de points matériels «
avec
» étudié dans le référentiel
galiléen et un axe
fixe dans
par rapport auquel on détermine les moments scalaires ;
le théorème du moment cinétique scalaire appliqué à chaque point matériel
dans le référentiel
galiléen, moments évalués relativement à l'axe
fixe dans
, s'écrivant «
»,
on fait la somme de ces
relations
«
» et on reconnaît dans
- « le 1er terme du 1er membre » le moment résultant dynamique scalaire appliqué au système discret fermé de points matériels par rapport à l'axe
à l'instant
«
»,
- « le 2ème terme du 1er membre » le moment résultant scalaire des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels relativement au même axe
à l'instant
«
»[40] et
- « le 2ème membre » encore égal, par « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[14], à «
» c'est-à-dire la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels par rapport au même axe
au même instant
.
Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen, et prenant pour
origine des moments scalaires un axe
fixe dans

,
le moment résultant dynamique scalaire par rapport à
appliqué au système discret fermé de points matériels «
![{\displaystyle \;\left\lbrace M_{i}\,\left(m_{i}\right)\right\rbrace _{i\,\in \,\left[\left[1\,,\,N\right]\right]}\;}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/d48580ef105cbf8f7839ee91e8c0a4d0dd3c23a3)
avec

» à l'instant

«

»
est égal à la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système dans

par rapport au même axe

au même instant

«

» soit
«
»[2].
Fin du théorème
Compte-tenu du fait qu'on passe d'un système discret fermé de points matériels à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique en remplaçant les sommes discrètes de l'un par des sommes continues de l'autre
c'est-à-dire mettant en œuvre dans ce dernier une intégrale volumique[15], surfacique[16] ou curviligne[17]
, le théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système continu de matière dans un référentiel galiléen où l'axe origine
d'évaluation des moments est fixe se généralise aisément :
Début d’un théorème
Théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système continu fermé de matière dans le référentiel d'étude galiléen
Dans un référentiel
galiléen, et prenant pour
origine des moments scalaires un axe
fixe dans

,
le moment résultant dynamique scalaire par rapport à
appliqué à l'instant
à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique à savoir «

de masse volumique

», «

de masse surfacique

» ou «

de masse linéique

» soit «

»
est égal à la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système dans

par rapport au même axe

au même instant

c'est-à-dire
«
» soit
«
»[2].
Fin du théorème
Rappels : Dans le cas d'un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle «
de masse volumique
», les grandeurs scalaires
avec
le vecteur unitaire orientant l'axe
- moment résultant dynamique appliqué au système se calcule par rapport à
selon
[15] avec
la somme des forces que chaque système
extérieur exerce sur chaque pseudo point
[18] du système ou
la somme des densités volumiques de forces que chaque système
extérieur exerce en chaque point
de l'expansion volumique du système et
- moment cinétique du système se calcule par rapport à
selon l'intégrale
[15] avec
la densité volumique de vecteur quantité de mouvement en
à l'instant
dans
, soit, en cinétique newtonienne,
[15] avec
« le vecteur vitesse de
dans
au même instant
».
Rappels : Dans le cas d'un système continu fermé de matière d'expansion surfacique «
de masse surfacique
», les grandeurs scalaires
avec
le vecteur unitaire orientant l'axe
- moment résultant dynamique appliqué au système se calcule par rapport à
selon
[16] avec
la somme des forces que chaque système
extérieur exerce sur chaque pseudo point
[19] du système ou
la somme des densités surfaciques de forces que chaque système
extérieur exerce en chaque point
de l'expansion surfacique du système et
- moment cinétique du système se calcule par rapport à
selon l'intégrale
[16] avec
la densité surfacique de vecteur quantité de mouvement en
à l'instant
dans
, soit, en cinétique newtonienne,
[16],[41] avec
« le vecteur vitesse de
dans
au même instant
».
Rappels : Dans le cas d'un système continu fermé de matière d'expansion linéique «
de masse linéique
», les grandeurs scalaires
avec
le vecteur unitaire orientant l'axe
- moment résultant dynamique appliqué au système se calcule par rapport à
selon
[17] avec
la somme des forces que chaque système
extérieur exerce sur chaque pseudo point
[21] du système ou
la somme des densités linéiques de forces que chaque système
extérieur exerce en chaque point
de l'expansion linéique du système et
- moment cinétique du système se calcule par rapport à
selon l'intégrale
[17] avec
la densité linéique de vecteur quantité de mouvement en
à l'instant
dans
, soit, en cinétique newtonienne,
[17] avec
« le vecteur vitesse de
dans
au même instant
».
Justification
exposée dans le cas d'une expansion tridimensionnelle
:
Justification
on applique le théorème du moment cinétique scalaire à chaque pseudo point
[18], les moments scalaires ayant pour axe origine
axe fixe dans
galiléen «
»[15],
Justification
on intègre la relation précédente sur l'expansion tridimensionnelle
du système continu de matière, l'intégration volumique se faisant sur le point générique
, «
[15]
»[15],[22],
Justification
le 1er terme du 1er membre définissant le moment résultant dynamique scalaire par rapport à
appliqué au système de matière à l'instant
«
»,
Justification
le 2ème terme du 1er membre définissant le moment résultant scalaire des forces intérieures par rapport à
appliqué au système de matière à l'instant
«
»[40],
Justification
le 2ème membre se transformant, après « permutation de l'intégration volumique sur le point générique
et de la dérivation temporelle »[24], en «
»[15],[25], l'intégrale volumique définissant alors le moment cinétique scalaire du système de matière par rapport à l'axe origine
à l'instant
soit
: C.Q.F.J[26].
Complément, adaptation du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe Δ en translation dans le référentiel d'étude galiléen
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Il s'agit d'adapter la forme du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un point matériel
relativement à un axe mobile
en translation dans le référentiel d'étude
galiléen vue, plus haut dans le chapitre, au paragraphe « complément, adaptation du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un point matériel M relativement à un axe Δ en translation dans le référentiel d'étude galiléen » à un système discret fermé de points matériels.
Adaptation du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe Δ quelconque en translation dans le référentiel d'étude galiléen
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Considérant le système discret fermé de points matériels «
avec
» étudié dans le référentiel
galiléen et un axe
en translation dans
par rapport auquel on détermine les moments scalaires
étant orienté par le vecteur unitaire
;
la forme du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à chaque point matériel
dans
galiléen, moments évalués relativement à l'axe
en translation dans
, s'écrivant «
»,
étant le vecteur vitesse de translation de
dans
à l'instant
en absence de glissement le long de
et
le vecteur quantité de mouvement de
dans
au même instant
;
on les ajoute «
» et on reconnaît dans
- « le 1er terme du 1er membre » le moment résultant dynamique scalaire appliqué au système discret fermé de points matériels par rapport à l'axe
à l'instant
«
»,
- « le 2ème terme du 1er membre » le moment résultant scalaires des forces intérieures appliquées au système discret fermé de points matériels par rapport au même axe
à l'instant
«
»[40],
- « le 1er terme du 2ème membre » égal, après « permutation de la somme discrète et de la dérivation temporelle »[14], à «
» c'est-à-dire à la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire du système discret fermé de points matériels par rapport au même axe
au même instant
et enfin
- « le 2ème terme du 2ème membre » dans lequel on effectue une factorisation scalaire à gauche par le vecteur commun à tous les termes à savoir
[42]
«
» reconnaissant dans le 2ème facteur du produit scalaire le vecteur résultante cinétique du système de points matériels «
» d'où la réécriture de ce terme selon «
» ;
finalement le théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels dans le référentiel
galiléen, moments évalués relativement à un axe
en translation dans
, prend la forme «
» d'où l'énoncé
qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est
:
Dans un référentiel galiléen, et prenant pour origine des moments scalaires un axe en translation dans , l'axe étant orienté par le vecteur unitaire , le moment résultant dynamique scalaire par rapport à l'axe appliqué à un système discret fermé de points matériels à l'instant « » est égal à la somme de la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire de ce dernier par rapport au même axe au même instant « » et du produit mixte « dans lequel est le vecteur vitesse de translation de dans à l'instant en absence de glissement le long de et le vecteur résultante cinétique du système dans le référentiel au même instant » soit « »[2],[28].
|
Remarque : Compte-tenu du fait qu'on passe d'un système discret fermé de points matériels à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique en remplaçant les sommes discrètes de l'un par des sommes continues de l'autre
c'est-à-dire mettant en œuvre dans ce dernier une intégrale volumique[15], surfacique[16] ou curviligne[17]
, l'adaptation du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système continu de matière dans un référentiel galiléen où l'axe
d'évaluation des moments y est en translation se généralise sans modification
à l'exception des définitions du moment résultant dynamique scalaire par rapport à
appliqué au système continu fermé de matière «
», du moment cinétique scalaire par rapport à
du système étudié «
» et du vecteur résultante cinétique du système considéré «
», lesquelles résultent du remplacement de la somme discrète des grandeurs associées aux divers points matériels par l'intégrale volumique[15], surfacique[16] ou curviligne[17] des grandeurs associées aux divers pseudo points de l'expansion tridimensionnelle[18], surfacique[19] ou linéique[21]
.
Applicabilité du théorème du moment cinétique scalaire à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe ΔG passant par le centre d'inertie (C.D.I.) G du système, axe en translation dans le référentiel d'étude galiléen
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D'après le paragraphe précédent, le théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels sous la forme «
» est donc, a priori, inapplicable si l'axe origine
orienté par le vecteur unitaire
du calcul des moments scalaires est en translation de vecteur vitesse
en absence de glissement le long de
dans le référentiel
galiléen car le théorème adapté à utiliser est «
»
non à retenir mais à retrouver si besoin est
toutefois sachant qu'en cinétique newtonienne «
» dans laquelle «
est le C.D.I[29]. du système discret fermé de points matériels », on en déduit que si l'axe
se translate parallèlement au plan
[43]
c'est-à-dire si
est coplanaire à
, le théorème du moment cinétique scalaire est encore applicable à un système discret fermé de points matériels dans un référentiel galiléen avec Δ en translation sous la forme «
», le cas particulier le plus fréquent étant celui où l'axe
en translation passe par le C.D.I[29].
du système étudié en lui restant solidaire[44]
d'où
noté
par la suite
ce qui implique
[44] d'où l'énoncé du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à un système discret fermé de points matériels dans un référentiel d'étude galiléen avec, pour axe en translation origine de calcul des moments, l'axe
solidaire du C.D.I[29].
du système
complément à savoir justifier si besoin est
:
Dans un référentiel galiléen, et prenant pour origine des moments scalaires l'axe , de direction fixée, passant par le C.D.I[29]. du système discret fermé de points matériels étudié, l'axe restant solidaire de [44], le moment résultant dynamique scalaire par rapport à appliqué à ce système à l'instant « » est égal à la dérivée temporelle du moment cinétique scalaire de ce dernier par rapport à au même instant « » soit « »[30],[31]
|
Différents cas de conservation du moment cinétique vectoriel ou scalaire d'un système discret fermé de points matériels
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Conservation du moment cinétique vectoriel d'un système fermé de matière par rapport à un point O fixe dans le référentiel d'étude galiléen
[modifier | modifier le wikicode]
Il y a conservation du moment cinétique vectoriel d'un système fermé de matière par rapport à un point
fixe dans le référentiel d'étude
galiléen à savoir «
» si le vecteur moment résultant dynamique en
appliqué au système est nul à tout instant
c'est-à-dire si «
», cette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique vectoriel au système fermé de matière en un point
fixe dans un référentiel
galiléen soit «
» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à
d'où, après intégration par rapport au temps,
;
le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système fermé de matière par rapport au point
fixe dans
galiléen peut être nul par :
- absence de forces extérieures c'est-à-dire si le système fermé de matière est isolé,
- des forces extérieures toutes « centrales par rapport au point fixe
»[45] ou
- des forces extérieures dont les vecteurs moments par rapport au point fixe
se compensent[46].
Conservation du moment cinétique scalaire d'un système fermé de matière par rapport à un axe Δ fixe dans le référentiel d'étude galiléen
[modifier | modifier le wikicode]
Il y a conservation du moment cinétique scalaire d'un système fermé de matière par rapport à un axe
fixe dans le référentiel d'étude
galiléen à savoir «
» si le moment résultant dynamique scalaire par rapport à
appliqué au système est nul à tout instant
c'est-à-dire si «
», cette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique scalaire au système fermé de matière par rapport à un axe
fixe dans un référentiel
galiléen soit «
» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à
d'où, après intégration par rapport au temps,
;
le moment résultant dynamique scalaire appliqué au système fermé de matière par rapport à l'axe
fixe dans
galiléen peut être nul par :
- absence de forces extérieures c'est-à-dire si le système fermé de matière est isolé,
- des forces extérieures « parallèles à ou de support coupant l'axe
»[47] ou enfin
- des forces extérieures dont les moments scalaires par rapport à l'axe fixe
se compensent[48].
Complément, conservation du moment cinétique vectoriel d'un système fermé de matière par rapport à son centre d'inertie (C.D.I.) G dans le référentiel d'étude galiléen
[modifier | modifier le wikicode]
Il y a conservation du moment cinétique vectoriel d'un système fermé de matière par rapport à son C.D.I.[29]
quel que soit le mouvement de ce dernier dans le référentiel d'étude
galiléen à savoir «
» si le vecteur moment résultant dynamique en
appliqué au système est nul à tout instant
c'est-à-dire si «
», cette propriété résultant de l'application du théorème du moment cinétique vectoriel au système fermé de matière par rapport au C.D.I[29].
de ce dernier dans un référentiel
galiléen
un complément
[49] soit «
» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à
d'où, après intégration par rapport au temps,
;
le vecteur moment résultant dynamique appliqué au système fermé de matière par rapport au C.D.I[29].
de ce dernier quel que soit le mouvement de
dans
galiléen peut être nul par :
- absence de forces extérieures c'est-à-dire si le système fermé de matière est isolé
dans le cadre de la dynamique newtonienne
a alors un mouvement rectiligne uniforme dans le référentiel
galiléen par application du théorème du mouvement du C.D.I[29].,[50]
,
- des forces extérieures toutes « centrales par rapport au C.D.I.[29]
»[51] ou
- des forces extérieures dont les vecteurs moments par rapport au C.D.I.[29]
se compensent.
Complément, conservation du moment cinétique scalaire d'un système fermé de matière par rapport à un axe ΔG passant par le centre d'inertie (C.D.I.) G du système en translation dans le référentiel d'étude galiléen
[modifier | modifier le wikicode]
Il y a, dans le référentiel d'étude
galiléen, conservation du moment cinétique scalaire d'un système fermé de matière par rapport à un axe
de direction fixée, passant par le C.D.I[29].
du système, l'axe restant solidaire du C.D.I[29].
[44], à savoir «
» si le moment résultant dynamique scalaire par rapport à
appliqué au système est nul à tout instant
«
», cette propriété résultant de l'application, dans un référentiel
galiléen, du théorème du moment cinétique scalaire au système fermé de matière par rapport à un axe
, de direction fixe, solidaire du C.D.I[29].
du système[44] par lequel il passe
exposé en complément et à savoir justifier
[52] soit «
» dans lequel la nullité du 1er membre conduit à
d'où, après intégration par rapport au temps,
;
le moment résultant dynamique scalaire appliqué au système fermé de matière par rapport à l'axe
dans
galiléen peut être nul par :
- absence de forces extérieures c'est-à-dire si le système fermé de matière est isolé,
dans le cadre de la dynamique newtonienne
a alors un mouvement rectiligne uniforme dans le référentiel
galiléen par application du théorème du mouvement du C.D.I[29].,[50]
,
- des forces extérieures « parallèles à ou de support coupant l'axe
»[47] ou enfin
- des forces extérieures dont les moments scalaires par rapport à l'axe
se compensent.
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 2,25 2,26 2,27 2,28 2,29 2,30 2,31 2,32 2,33 2,34 et 2,35 Restant applicable sous cette forme en dynamique
ou cinétique
relativiste.
- ↑ 3,0 et 3,1 Fixe ou mobile.
- ↑ 4,0 et 4,1 Voir le paragraphe « propriétés de la multiplication vectorielle » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 5,0 et 5,1 Dans le cadre de la cinétique relativiste on a
également
à
selon
avec
la masse apparente de
à l'instant
dans laquelle
est le facteur de Lorentz du point
à l'instant
dans le référentiel
;
Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz »
en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en
par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès
pour ce dernier
, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en
;
Hendrik Lorentz partagea, en
, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs
Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en
.
Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en
puis suisse en
; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en
, la relativité générale en
ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en
pour son explication de l'effet photoélectrique.
- ↑ Ou, en relativiste, «
».
- ↑ Michel Chasles (1793 - 1880) mathématicien français à qui on doit d'importants travaux en géométrie projective ainsi qu'en analyse harmonique ; la relation dite de Chasles, connue depuis très longtemps, porte son nom pour lui rendre hommage.
- ↑ Ou, en relativiste, «
».
- ↑ 9,0 et 9,1 Non applicable en cinétique relativiste car a été obtenu à partir de
applicable en cinétique newtonienne ou relativiste
dans laquelle on a utilisé
uniquement valable en cinétique newtonienne
;
en cinétique relativiste on aurait
avec
le facteur de Lorentz du point
en mouvement circulaire autour de
de vecteur vitesse à l'instant
«
» d'où
après un développement semblable à celui effectué en cinétique newtonienne
avec
le moment d'inertie de
relativement à
de même on définit le moment cinétique scalaire relativiste du point
en mouvement circulaire autour de l'axe
orienté par le vecteur unitaire
selon «
» avec
la vitesse angulaire de rotation de
autour de
;
Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz »
en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en
par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès
pour ce dernier
, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en
;
Hendrik Lorentz partagea, en
, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs
Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en
.
Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en
puis suisse en
; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en
, la relativité générale en
ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en
pour son explication de l'effet photoélectrique.
- ↑ 10,0 et 10,1 Sinon la trajectoire de
dans le référentiel
ne serait pas circulaire
- ↑ On retrouve la forme symbolique vue dans le paragraphe « commentaires sur la r.f.d.n. » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »
dans laquelle la grandeur cinématique vectorielle est « le vecteur rotation instantanée
autour de l'axe
de rotation », la grandeur d'inertie associée « le moment d'inertie par rapport à l'axe
de rotation
» et la cause de variation du vecteur rotation instantanée « le moment résultant vectoriel des forces appliquées par rapport au centre
du mouvement circulaire
».
- ↑ Non applicable en dynamique relativiste car, d'une part, nous avons établi dans la note « 9 » plus haut dans ce chapitre la « non applicabilité de
en cinétique relativiste », la relation applicable étant «
» avec
le facteur de Lorentz du point
en mouvement circulaire autour de
et
Non applicable en dynamique relativiste car, d'autre part
avec, sauf cas particulier de mouvement uniforme,
d'où
non transformable selon
ni selon
sauf mouvement uniforme
en dynamique relativiste ;
Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz »
en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en
par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès
pour ce dernier
, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en
;
Hendrik Lorentz partagea, en
, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs
Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en
.
Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en
puis suisse en
; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en
, la relativité générale en
ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en
pour son explication de l'effet photoélectrique.
- ↑ 13,0 et 13,1 Voir le paragraphe « vecteur moment résultant des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un point origine A quelconque » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » pour l'établissement de la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures.
- ↑ 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Car la somme des dérivées temporelles de grandeurs différentes est la dérivée temporelle de la somme de ces grandeurs.
- ↑ 15,00 15,01 15,02 15,03 15,04 15,05 15,06 15,07 15,08 15,09 15,10 15,11 15,12 15,13 15,14 15,15 15,16 15,17 15,18 et 15,19 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales volumiques » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 16,00 16,01 16,02 16,03 16,04 16,05 16,06 16,07 16,08 16,09 16,10 et 16,11 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales surfaciques et les grandes lignes de la méthode d'évaluation » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 17,00 17,01 17,02 17,03 17,04 17,05 17,06 17,07 17,08 17,09 17,10 et 17,11 Voir le paragraphe « les deux types d'intégrales curvilignes sur une portion de courbe continue » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 18,0 18,1 18,2 18,3 18,4 et 18,5 Un pseudo point d'une expansion tridimensionnelle
est un élément de matière, centré en
, de volume
, de masse
dans lequel
est la masse volumique du système continu en
, pseudo oint en translation dans le référentiel
à la vitesse à l'instant
«
»
dans le cas où le système continu de matière est un fluide, le pseudo point est appelé « particule de fluide »
.
- ↑ 19,0 19,1 19,2 et 19,3 Un pseudo point d'une expansion surfacique
est un élément de matière, centré en
, d'aire
, de masse
dans lequel
est la masse surfacique du système continu en
, pseudo point en translation dans le référentiel
à la vitesse à l'instant
«
»
dans le cas où le système continu de matière est un fluide, le pseudo point est appelé « particule de fluide »
.
- ↑ Bien que le moment cinétique vectoriel et la masse surfacique soient représentés par la même lettre, il n'y a pas d'ambiguïté car l'une des grandeurs est vectorielle et l'autre scalaire, de plus la grandeur vectorielle a toujours pour indice un point alors que la grandeur scalaire n'a, a priori, pas d'indice
- ↑ 21,0 21,1 21,2 et 21,3 Un pseudo point d'une expansion linéique
est un élément de matière, centré en
, de longueur
, de masse
dans lequel
est la masse linéique du système continu en
, pseudo point en translation dans le référentiel
à la vitesse à l'instant
«
»
dans le cas où le système continu de matière est un fluide, le pseudo point est appelé « particule de fluide »
.
- ↑ 22,0 et 22,1 Le volume «
» de l'expansion spatiale dépendant a priori du temps
sauf si le système continu de matière est indéformable
et la dérivée temporelle, associée à un point
fixé
en effet elle résulte de l'application du théorème du moment cinétique au pseudo point centré en
, devant se faire en figeant le point
, on a remplacé la dérivée droite
utilisée dans le théorème du moment cinétique vectoriel
ou scalaire
appliqué au pseudo point
car ce dernier n’avait pas de raison d’être changé
par une dérivée partielle à
figé.
- ↑ Voir le paragraphe « vecteur moment résultant des forces intérieures s'exerçant sur un système continu fermé de matière par rapport à un point origine A quelconque » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » pour l'établissement de la nullité du vecteur moment résultant des forces intérieures.
- ↑ 24,0 et 24,1 Propriété admise
analogue de la propriété « toute somme discrète de dérivées temporelles de grandeurs
est la dérivée temporelle de la somme discrète des grandeurs
» en remplaçant somme discrète par somme continue
- ↑ 25,0 et 25,1 Après permutation de l'intégration volumique sur le point générique
et de la dérivation temporelle et une fois l’intégration volumique réalisée, le point générique
n’apparaît plus, il n'y a donc plus qu'une seule dépendance « le temps » et la dérivée partielle devient droite.
- ↑ 26,0 et 26,1 Ce Qu'il Fallait Justifier.
- ↑ Utilisation de la distributivité de la multiplication vectorielle par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse »
voir le paragraphe « propriétés (de la multiplication vectorielle) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ 28,0 et 28,1 En cinétique newtonienne la résultante cinétique d'un système discret fermé de points matériels
est lié à la vitesse du C.D.I.
du système
et à la masse de ce dernier
par
voir le paragraphe « lien entre la résultante cinétique et le vecteur vitesse du centre d'inertie d'un système de points matériels fermé » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »
;
par contre, en cinétique relativiste, il n'y a pas de lien simple entre la résultante cinétique
d'un système discret fermé de points matériels et le mouvement du C.D.I.
du système
voir la note « 32 » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » où on rappelle l'expression
avec
le facteur de Lorentz du point
, alors que l'expression de la vitesse du C.D.I.
du système s'exprime, comme en cinématique newtonienne, selon
d'où aucun lien dans le cas général
sauf dans le cas où le système de points matériels est en translation car tous les points matériels
ont la même vitesse
donc le même facteur de Lorentz
d'où, après factorisation par ce dernier ainsi que par la vitesse commune
.
Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz »
en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en
par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès
pour ce dernier
, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en
;
Hendrik Lorentz partagea, en
, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs
Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en
.
Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en
puis suisse en
; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en
, la relativité générale en
ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en
pour son explication de l'effet photoélectrique.
- ↑ 29,00 29,01 29,02 29,03 29,04 29,05 29,06 29,07 29,08 29,09 29,10 29,11 29,12 29,13 29,14 29,15 29,16 29,17 29,18 et 29,19 Centre D'Inertie.
- ↑ 30,0 et 30,1 Non applicable en dynamique relativiste car en cinétique relativiste
est
à
revoir la note « 28 » plus haut dans le chapitre, le seul cas où
est
à
étant celui d'un système discret de points matériels en translation, à l'exception de ce cas
est toujours
à
.
- ↑ 31,0 et 31,1 Encore applicable à un système continu fermé de matière d'expansion tridimensionnelle, surfacique ou linéique
- ↑ 32,0 et 32,1 Voir le paragraphe « autres propriétés de la multiplication scalaire » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Forme qui n'est pas à retenir mais à retrouver si besoin est
- ↑ Voir le paragraphe « définition du produit mixte de trois vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace (remarque) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 36,0 et 36,1 Plan de
dépendant de
dans lequel l'axe
se translate à l'instant
.
- ↑ Du lien entre vitesse et abscisse angulaires instantanées
, on tire que la dérivée temporelle de la vitesse angulaire instantanée
définissant l'accélération angulaire instantanée
s'écrit encore
.
- ↑ On retrouve la forme symbolique admise dans le paragraphe « préliminaire, forme symbolique de tout théorème de la dynamique du point matériel » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »
dans laquelle la grandeur cinématique scalaire est « la vitesse angulaire instantanée
autour de l'axe
de rotation », la grandeur d'inertie associée « le moment d'inertie par rapport à l'axe
de rotation
» et la cause de variation de la vitesse angulaire instantanée « le moment résultant scalaire des forces appliquées par rapport à l'axe
du mouvement circulaire
».
- ↑ Non applicable en dynamique relativiste car, d'une part, nous avons établi dans la note « 9 » plus haut dans ce chapitre la « non applicabilité de
en cinétique relativiste », la relation applicable étant «
» avec
le facteur de Lorentz du point
en mouvement circulaire autour de
et
Non applicable en dynamique relativiste car, d'autre part
avec, sauf cas particulier de mouvement uniforme,
d'où
non transformable selon
ni selon
sauf mouvement uniforme
en dynamique relativiste ;
Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz »
en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en
par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès
pour ce dernier
, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en
;
Hendrik Lorentz partagea, en
, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs
Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en
.
Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en
puis suisse en
; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en
, la relativité générale en
ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en
pour son explication de l'effet photoélectrique.
- ↑ 40,0 40,1 et 40,2 Voir le paragraphe « moment résultant scalaire des forces intérieures s'exerçant sur un système discret fermé de points matériels par rapport à un axe Δ quelconque » du chap.
de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » pour l'établissement de la nullité du moment résultant scalaire des forces intérieures.
- ↑ Bien que le moment cinétique scalaire et la densité surfacique soient représentés par la même lettre, il n'y a pas d'ambiguïté car la 1re a toujours pour indice un axe alors que la 2nde n'a, a priori, pas d'indice
- ↑ Utilisation de la distributivité de la multiplication scalaire par rapport à l’addition vectorielle « en sens inverse »
voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »
.
- ↑ En effet le produit mixte de trois vecteurs est nul si ces vecteurs sont coplanaires voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit mixte de trois vecteurs » du chap.
de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 44,0 44,1 44,2 44,3 et 44,4
ne glisse pas sur
.
- ↑ C'est-à-dire de direction passant par le même point fixe
.
- ↑ On pourrait qualifier le système fermé de matière de « pseudo-isolé en rotation autour d'un point » dans la mesure où la compensation des moments vectoriels des forces extérieures entraîne la même propriété cinétique que leur absence, toutefois cette appellation n'est pas utilisée
- ↑ 47,0 et 47,1 Les moments scalaires individuels des forces extérieures étant alors tous nuls.
- ↑ On pourrait qualifier le système fermé de matière de « pseudo-isolé en rotation autour d'un axe » dans la mesure où la compensation des moments scalaires des forces extérieures entraîne la même propriété cinétique que leur absence, toutefois cette appellation n'est pas utilisée
- ↑ Voir le paragraphe « applicabilité du théorème du moment cinétique vectoriel à un système discret fermé de points matériels relativement au centre d'inertie (C.D.I.) G de ce dernier dans le référentiel d'étude galiléen » plus haut dans ce chapitre.
- ↑ 50,0 et 50,1 Voir le paragraphe « énoncé du théorème du mouvement du C.D.I. (dynamique newtonienne) » du chap.
de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » conséquence de l'utilisation du théorème de la résultante cinétique énoncé dans le même chapitre avec application de la relation valable en cinétique newtonienne
;
on rappelle que le théorème du mouvement du centre d'inertie d'un système fermé de matière est a priori inapplicable en dynamique relativiste voir le paragraphe exposé « en complément, inapplicabilité du théorème du mouvement du centre d'inertie à un système fermé de points matériels dans le cadre de la dynamique relativiste » du même chap.
de la même leçon « Mécanique 1 (PCSI) » car si le théorème de la résultante cinétique énoncé dans le même chapitre reste applicable en dynamique relativiste il n'y a plus, a priori, de relation entre
et
- ↑ C'est-à-dire de direction passant par le centre d'inertie
.
- ↑ Voir le paragraphe « applicabilité du théorème du moment cinétique scalaire à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe ΔG passant par le centre d'inertie (C.D.I.) G du système en translation dans le référentiel d'étude galiléen » plus haut dans ce chapitre.