Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Énergie mécanique du point matériel soumis à une force newtonienne
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Énergie mécanique du point matériel soumis à une force newtonienne Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Énergie mécanique du point matériel soumis à une force newtonienne », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Autre méthode de détermination de la trajectoire d'un point matériel dans un champ de force newtonien, vecteur excentricité
On étudie le mouvement d'une particule de masse dans un champ newtonien de centre de champ , celle-ci subit donc une force « centrale » avec et dont une des conséquences, en absence de toute autre force, est la nature plane ou rectiligne de son mouvement dans le référentiel d'étude galiléen.
On repère le point par ses coordonnées cylindro-polaires «» dans la base cylindro-polaire locale «» le plan de la position et du vecteur vitesse initiales étant choisi pour plan .
Établissement d'une intégrale 1re vectorielle du mouvement de la particule dans un champ newtonien introduisant la notion de « vecteur excentricité » de la trajectoire de cette dernière
«» désignant le vecteur vitesse du point à l'instant soumis au champ de force newtonien «» dans le référentiel d'étude galiléen et « la constante des aires » du mouvement de , établir, en appliquant la r.f.d.n[1]. à la particule dans , établir l'intégrale 1re du mouvement de la particule exprimant que le vecteur «» est constant pour des C.I[2]. fixées, établir l'intégrale 1re du mouvement de la particule ( a ) exprimant que le vecteur initial «» étant noté «» et appelé « vecteur excentricité » de la trajectoire de la particule.
Solution
On cherche à intégrer, relativement au temps , la r.f.d.n[1]. appliquée au point matériel dans le référentiel d'étude galiléen soit «», le 2nd membre étant déjà une dérivée temporelle, il reste à écrire aussi le 1er membre sous forme d'une dérivée temporelle, et pour cela on utilise «» d'une part «» soit finalement, en utilisant la loi des aires « avec la constante des aires », «» ;
la r.f.d.n[1]. est donc équivalente à «» ou, en transposant le 2nd membre dans le 1er et en multipliant par , «» ou encore, en multipliant par «»[3], «» soit finalement une nouvelle intégrale 1re du mouvement du point matériel dans le champ de force newtonien correspondant à la conservation de la grandeur vectorielle «» soit
«», «» étant noté «» et définissant le « vecteur excentricité » de la trajectoire de , soit encore, avec l'axe polaire passant par et orienté vers ce dernier, «» avec , l'équation se réécrivant «».
Déduction, à partir de l'intégrale 1re vectorielle précédente du mouvement de la particule dans un champ newtonien, de l'équation polaire de la trajectoire de cette dernière ainsi que de sa nature
En multipliant scalairement chaque membre de par «», en déduire l'équation polaire de la trajectoire de la particule et
En multipliant scalairement chaque membre de ( a ) par « uθ(t) », en déduire l'appartenance de cette dernière à la famille des coniques c'est-à-dire que celle-ci est une conique ou, dans le cas d'une hyperbole, une branche d'hyperbole dont est le (ou un des) foyer(s), on distinguera le cas d'un champ de force attractif de celui d'un champ de force répulsif et on précisera le paramètre de la conique ainsi que la position de son axe focal[4] relativement au vecteur «» ;
En multipliant scalairement chaque membre de ( a ) par « uθ(t) », justifier l'appellation « vecteur excentricité » donnée à «».
Solution
Projetant la relation sur , on obtient «» avec «» en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[5] ou «» que l'on peut réécrire en utilisant la loi des aires «» selon «» d'où la réécriture de la projection de la relation sur «» «» soit finalement, dans la mesure où « la dépendance en apparaît dans » en effet en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[5] ou «», et étant des constantes car est un vecteur constant, l'équation polaire de la trajectoire de
«».
Cas attractif : on pose «» et l'équation polaire se réécrit «» ou «» ; Cas attractif k < 0 : pour retrouver l'équation polaire attendue «» il faut que «» s'identifie à «» et comme «» les composantes cartésiennes de «» doivent satisfaire «» ce qui est réalisé si «» dont on déduit «» et «» tel que « si » ou, « si , » et enfin « si , peut être quelconque car » ; Cas attractif k < 0 : comme «» s'écrit encore «» avec «», la trajectoire suivie par la particule dans le champ de force newtonien attractif «» est une conique ayant le centre de force pour le (ou un des) foyer(s), de paramètre «» et d'excentricité «», « étant l'angle que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire » ; Cas attractif k < 0 : de «» avec «» on tire «» dont nous déduisons que «» ;
Positionnement relatif du vecteur excentricité et de l'axe focal[4] d'une conique décrite par dans un champ de force newtonien attractif de centre de force
Cas attractif k < 0 : ci-contre le positionnement de l'axe focal[4] de la conique relativement au « vecteur excentricité » lequel a été construit dans un encadré grossi ci-contre avec « et » dont on déduit la « constante des aires »[6] étant égal à «» soit, en regroupant les composantes, «» correspondant, sur le « schéma ci-contre, à étant avec et à dans la mesure où est à d'où » ;
Cas attractif k < 0 : de «» et «» nous déduisons «» c'est-à-dire que l'« axe focal[4] orienté par est directement au vecteur excentricité », ci-contre « d'où » ;
Cas attractif k < 0 : «» est appelé « vecteur excentricité » car sa norme est égale à l'excentricité de la conique.
Cas répulsif : on pose «» et l'équation polaire se réécrit «» ; Cas attractif k > 0 : pour retrouver l'équation polaire attendue «» il faut que «» s'identifie à «» et comme «» les composantes cartésiennes de «» doivent satisfaire «» ce qui est réalisé si «» dont on déduit «» et «» «» établi dans le cas attractif restant applicable dans le cas répulsif justification plus bas dans ce paragraphe, nous en déduisons «» tel que « inversable en » ; Cas répulsif k > 0 : comme «» s'écrit encore «» avec «», la trajectoire suivie par la particule dans le champ de force newtonien répulsif «» est une branche d'hyperbole ayant le centre de force pour foyer non contourné par la branche, de paramètre «» et d'excentricité «», « étant l'angle que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire » ; Cas répulsif k > 0 : de «» avec «» on tire «» dont nous déduisons que «» ;
Positionnement relatif du vecteur excentricité et de l'axe focal[4] d'une branche d'hyperbole décrite par dans un champ de force newtonien répulsif de centre de force
Cas répulsif k > 0 : ci-contre le positionnement de l'axe focal[4] de la branche d'hyperbole ne contournant pas relativement au « vecteur excentricité » lequel a été construit dans un encadré grossi ci-contre avec « et » dont on déduit la « constante des aires »[6]où et, en reportant les expressions de et de , le vecteur excentricité «» ou encore «» correspondant, sur le « schéma ci-contre, à étant avec et à étant , est à donc d'où » ;
Cas répulsif k > 0 : de «» et «» nous déduisons «» c'est-à-dire que l'« axe focal[4] orienté par est indirectement au vecteur excentricité », ci-contre « d'où » ;
Cas répulsif k > 0 : «» est appelé « vecteur excentricité » car sa norme est égale à l'excentricité de l'hyperbole.
Discussion de la nature de la trajectoire de la particule dans un champ newtonien à partir de l'évaluation de la norme du vecteur excentricité de la conique (ou branche de conique) décrite par la particule
Calculer «» en fonction de «, , et de l'énergie mécanique initiale » puis
discuter la nature de la trajectoire selon le signe de «».
Solution
Ayant établi, avec l'expression du vecteur vitesse initiale et de la constante des aires dans le cas attractif ou répulsif, que «», nous en déduisons «» soit, en regroupant les deux 1ers termes du membre de droite et à l'aide de «», «» «» ;
le mouvement de la particule étant « à force centrale conservative », son énergie mécanique «» la référence de l'énergie potentielle[7] étant choisie à l'infini est conservée soit l'intégrale 1re énergétique
« avec » ;
nous en déduisons «» soit, avec « c'est-à-dire l'excentricité de la conique », «» ou encore, en réintroduisant la constante des aires «»,
«».
Cas attractif : « étant à lequel est » peut donc être , ou , nous en déduisons
Cas attractif k < 0 : « si est » c'est-à-dire pour , l'excentricité de la conique « étant à » la conique est une « ellipse »,
Cas attractif k < 0 : « si est » c'est-à-dire pour , l'excentricité de la conique « étant à » la conique est une « parabole » et
Cas attractif k < 0 : « si est » c'est-à-dire pour , l'excentricité de la conique « étant à » la conique est une « branche d'hyperbole », celle contournant le centre de force ;
Cas répulsif : « étant à lequel est » est donc , nous en déduisons, , que l'excentricité de la conique « est à », ceci justifiant que la conique est effectivement une « branche d'hyperbole », celle ne contournant pas le centre de force .
Autre méthode de détermination de la trajectoire d'un point matériel dans un champ de force newtonien, vecteur de Runge / Lenz (ou de Laplace)
On étudie le mouvement d'une particule de masse dans un champ newtonien de centre de champ , celle-ci subit donc une force « centrale » avec et dont une des conséquences, en absence de toute autre force, est la nature plane ou rectiligne de son mouvement dans le référentiel d'étude galiléen.
On repère le point par ses coordonnées cylindro-polaires «» dans la base cylindro-polaire locale «» le plan de la position et du vecteur vitesse initiales étant choisi pour plan .
Établissement d'une intégrale 1re vectorielle du mouvement de la particule dans un champ newtonien introduisant la notion de « vecteur de Runge / Lenz (ou de Laplace) » du mouvement de la particule
«» désignant le vecteur vitesse du point à l'instant soumis au champ de force newtonien «» dans le référentiel d'étude galiléen et « le moment cinétique vectoriel relativement au centre de force » du point à n'importe quel instant[8], établir, en appliquant la r.f.d.n[1]. à la particule dans , établir l'intégrale 1re du mouvement de la particule exprimant que le vecteur «» est constant pour des C.I[2]. fixées, établir l'intégrale 1re du mouvement de la particule ( a ) exprimant que le vecteur initial «» étant noté «» et appelé « vecteur de Runge/Lenz »[9],[10]ou encore « vecteur de Laplace »[11] du mouvement de la particule.
Solution
On transforme d'abord la r.f.d.n[1]. appliquée à la particule soumise à un « mouvement à force centrale newtonienne » dans le référentiel d'étude galiléen, à savoir «» avec et , de façon à avoir un vecteur colinéaire à dans le 1er membre et pour cela on multiplie vectoriellement à droite par «» étant la constante des aires du mouvement, dans le but d'utiliser, dans le 1er membre, «» soit «» ou encore
le 2nd membre de la relation étant déjà une dérivée temporelle, il reste à écrire le 1er membre de cette relation sous forme d'une dérivée temporelle, et pour cela on utilise «» «» soit finalement, en utilisant la loi des aires «», «» ;
la relation est donc équivalente à «» ou, en transposant dans un même membre, «» soit finalement,
une nouvelle intégrale 1re du mouvement du point matériel dans le champ de force newtonien correspondant à la conservation de la grandeur vectorielle «» soit
«», «» étant noté «» et définissant le « vecteur de Runge/Lenz »[9],[10]ou encore « vecteur de Laplace »[11] de la trajectoire de , soit encore, avec l'axe polaire passant par et orienté vers ce dernier, «» avec , l'équation se réécrivant «».
Déduction, de l'intégrale 1re vectorielle précédente du mouvement de la particule dans un champ newtonien, l'équation polaire de la trajectoire de cette dernière ainsi que sa nature
En multipliant scalairement chaque membre de par «», en déduire l'équation polaire de la trajectoire de la particule et
En multipliant scalairement chaque membre de ( a ) par « ur(t) », en déduire l'appartenance de cette dernière à la famille des coniques c'est-à-dire que celle-ci est une conique ou, dans le cas d'une hyperbole, une branche d'hyperbole dont est le (ou un des) foyer(s), on distinguera le cas d'un champ de force attractif de celui d'un champ de force répulsif et on précisera le paramètre de la conique ainsi que la position de l'axe focal[4] relativement au vecteur «» plus précisément expliciter le « vecteur de Runge/Lenz »[9],[10]ou « vecteur de Laplace »[11] en fonction du « vecteur unitaire orientant l'axe focal[4] de la conique ou, dans le cas d'une hyperbole, de la branche de cette dernière», de l'« excentricité de la trajectoire » et du facteur « caractérisant la nature du champ de force newtonien ».
Solution
Projetant la relation sur , on obtient «» avec «» en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[5] et l'invariance d'un produit mixte de trois vecteurs par permutation circulaire[13] ou encore «» en effet « la composante radiale de donne » et « la composante orthoradiale de , » que l'on peut réécrire en utilisant la loi des aires «» d'une part et d'autre part «», «» d'où la réécriture de la projection de la relation sur «» « ou » soit finalement, dans la mesure où « la dépendance en apparaît dans » en effet en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle[5] ou «», et étant des constantes car est un vecteur constant, l'équation polaire de la trajectoire de
«».
Cas attractif : on pose «» et l'équation polaire se réécrit «» ou «» ; Cas attractif k < 0 : pour retrouver l'équation polaire attendue «» il faut que «» s'identifie à «» et comme «» les composantes cartésiennes de «» doivent satisfaire «», réalisé si «» dont on déduit «» et «» tel que « si » ou, « si , » et enfin « si , peut être quelconque car » ; Cas attractif k < 0 : comme «» s'écrit encore «» avec «», la trajectoire suivie par la particule dans le champ de force newtonien attractif «» est une conique ayant le centre de force pour le (ou un des) foyer(s), de paramètre «» et d'excentricité «», « étant l'angle que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire » ;
Positionnement relatif du « vecteur de Runge/Lenz »[9],[10]ou « vecteur de Laplace »[11] et de l'axe focal[4] d'une conique décrite par dans un champ de force newtonien attractif de centre de force et rappel du vecteur excentricité Cas attractif k < 0 : de «» avec «» on tire «» dont nous déduisons que
«» ;
Cas attractif k < 0 : ci-contre le positionnement de l'axe focal[4] de la conique relativement au « vecteur de Runge/Lenz[9],[10]ou vecteur de Laplace[11]» lequel a été construit dans un encadré grossi ci-contre avec « et » dont on déduit la « constante des aires »[6] étant égal à d'où «» correspondant, sur le « schéma ci-contre, à étant et à pour d'où » ;
Cas attractif k < 0 : de «» et «» nous déduisons «» c'est-à-dire que l'« axe focal[4] orienté par est colinéaire au vecteur de Runge/Lenz[9],[10]ou vecteur de Laplace[11] et de même sens » ;
Cas attractif k < 0 : avec « et colinéaires et de même sens » et l'« excentricité de la conique » «».
Cas attractif k < 0 : Formant «» soit, en regroupant le 1er et le dernier termes du membre de droite et à l'aide de «», «» dont nous déduisons «» ;
Cas attractif k < 0 : le mouvement de la particule étant « à force centrale conservative », son énergie mécanique «» la référence de l'énergie potentielle[7] étant choisie à l'infini est conservée soit l'intégrale 1re énergétique
« avec » ;
Cas attractif k < 0 : nous en déduisons «» ou encore, en réintroduisant la constante des aires «»,
«».
Cas attractif k < 0 : « étant à lequel est » peut donc être , ou , nous en déduisons
Cas attractif k < 0 : « si est » c'est-à-dire pour , l'excentricité de la conique « étant à » la conique est une « ellipse »,
Cas attractif k < 0 : « si est » c'est-à-dire pour , l'excentricité de la conique « étant à » la conique est une « parabole » et
Cas attractif k < 0 : « si est » c'est-à-dire pour , l'excentricité de la conique « étant à » la conique est une « branche d'hyperbole », celle contournant le centre de force .
Cas répulsif : on pose «» et l'équation polaire se réécrit «» ; Cas attractif k > 0 : pour retrouver l'équation polaire attendue «» il faut que «» s'identifie à «» et comme «» les composantes cartésiennes de «» doivent satisfaire «», réalisé si «» dont on déduit «» et «» «» établi dans le cas attractif restant applicable dans le cas répulsif justification plus bas dans ce paragraphe, nous en déduisons «» tel que « inversable en » ;
Positionnement relatif du « vecteur de Runge/Lenz »[9],[10]ou « vecteur de Laplace »[11] et de l'axe focal[4] d'une branche d'hyperbole décrite par dans un champ de force newtonien répulsif de centre de force et rappel du vecteur excentricité
Cas répulsif k > 0 : comme «» s'écrit encore «» avec «», la trajectoire suivie par la particule dans le champ de force newtonien répulsif «» est une branche d'hyperbole ayant le centre de force pour foyer non contourné par la branche, de paramètre «» et d'excentricité «», « étant l'angle que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire » ;
Cas répulsif k > 0 : ci-contre le positionnement de l'axe focal[4] de la branche d'hyperbole ne contournant pas relativement au « vecteur de Runge/Lenz[9],[10]ou vecteur de Laplace[11]» lequel a été construit dans un encadré grossi ci-contre avec « et » dont on déduit la « constante des aires »[6]où d'où «» en tenant compte de et soit, en regroupant, «» correspondant, sur le « schéma ci-contre, à étant et à et étant » ;
Cas répulsif k > 0 : de «» et «» nous déduisons «» c'est-à-dire que l'« axe focal[4] orienté par est colinéaire au vecteur de Runge/Lenz[9],[10]ou vecteur de Laplace[11] et de même sens que ce dernier de la branche d'hyperbole » ;
Cas répulsif k > 0 : avec « et colinéaires et de même sens » et l'« excentricité de l'hyperbole égale à » «».
Cas répulsif k > 0 : Formant «» avec la même expression de que dans le cas attractif nous obtenons «» ;
Cas répulsif k > 0 : le mouvement de la particule étant toujours « à force centrale conservative », son énergie mécanique «» la référence de l'énergie potentielle[7] étant choisie à l'infini est encore conservée d'où l'intégrale 1re énergétique
« avec » ;
Cas répulsif k > 0 : nous en déduisons «» ou encore, en réintroduisant la constante des aires «»,
«».
Cas répulsif k > 0 : « étant à lequel est » est donc , nous en déduisons, , que l'excentricité de la conique « est à », ceci justifiant que la conique est effectivement une « branche d'hyperbole », celle ne contournant pas le centre de force .
Lien entre le « vecteur de Runge / Lenz (ou de Laplace) » du mouvement de la particule dans le champ de force newtonien et le « vecteur excentricité » du même mouvement
Dans l'exercice précédent « autre méthode de détermination de la trajectoire d'un point matériel dans un champ de force newtonien, vecteur excentricité » nous avons introduit la notion de « vecteur excentricité » ou, en conservant le choix des axes cartésiens adoptés dans l'exercice actuel «»[14]tout comme le « vecteur de Runge/Lenz »[9],[10]ou « vecteur de Laplace »[11] «», le « vecteur excentricité » est une grandeur conservée au cours du mouvement et son utilisation permet de retrouver l'équation polaire de la trajectoire de la particule ainsi que sa nature[15], nous nous proposons, dans cette question, de trouver un lien entre le « vecteur de Runge/Lenz »[9],[10]ou « vecteur de Laplace »[11] «» et le « vecteur excentricité de la trajectoire ».
Solution
Ayant observé dans les deux « schémas de la solution de la question précédente » que le « vecteur de Runge / Lenz (ou de Laplace) » du mouvement de la particule dans le champ de force newtonien et le « vecteur excentricité » du même mouvement sont orthogonaux d'une part ainsi que leur « norme est liée à l'excentricité de la conique » par «» d'autre part, nous multiplions vectoriellement à droite par pour trouver une grandeur à soit :
«» ou, en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle[16], «» soit encore, avec «»[6], «» soit finalement
« est directement à dans le cas attractif » et « indirectement à dans le cas répulsif » ;
de même si on forme «» pour trouver une grandeur à , on obtient «» en utilisant une des deux formules du double produit vectoriel[17] ou encore, étant à , «» ou «» prouvant que
« est directement à » c'est-à-dire que « est indirectement à dans le cas attractif » et « directement à dans le cas répulsif ».
Vitesses d'un satellite à son apogée et à son périgée
Un satellite terrestre, assimilé à un point matériel , décrit autour de la Terre de centre , une courbe fermée.
La distance entre et est notée et on connaît les valeurs et de correspondant au satellite à l’apogée et au périgée de sa trajectoire.
Sont également connues la constante de gravitation universelle et la masse de la Terre .
Seule l’interaction newtonienne entre la Terre et le satellite est prise en compte.
Déterminer les vitesses du satellite et à l’apogée et au périgée de sa trajectoire en fonction de , , et .
Solution
L'apogée et le périgée du satellite terrestre étant les seules positions occupées par ce dernier de vitesse orthoradiale, nous pouvons leur appliquer la loi des aires sous la forme «» en notant la constante des aires ainsi que et les vitesses instantanées du satellite sur sa trajectoire en et vitesses instantanées de même signe que ou, en choisissant le sens des mesures d'angles algébrisés du plan dans le sens du mouvement et par suite , soit finalement «».
Il reste à déterminer directement par conservation de l'énergie mécanique, le mouvement du satellite terrestre étant « à force centrale conservative » plus précisément newtonien ;
Il reste à déterminer directement VP la trajectoire de étant une ellipse dont un des foyers est le centre de la Terre , l’énergie mécanique « est , égale à » avec le demi-grand axe de l’ellipse, la référence de l'énergie potentielle[7] de gravitation terrestre du satellite étant prise à l'infini, nous en déduisons, avec «», «» ;
Il reste à déterminer directement VP or «» «» ou «» d'où
«».
Le report de l'expression de déterminée ci-dessus dans celle de en fonction de , et à savoir «» donne «» soit finalement
Un engin balistique assimilé à un point matériel doit joindre deux points du globe terrestre vus du centre de la Terre sous l'angle , le globe terrestre étant supposé sphérique de rayon .
L'angle de tir angle du vecteur vitesse initiale de l'engin balistique dans le référentiel géocentrique supposé galiléen avec l'horizontale au point de lancement est noté «» le sens d'algébrisation de cet angle de tir étant choisi pour que «».
Détermination de l'excentricité de la portion de conique suivie par l'engin balistique
Rappeler, sans démonstration, l'équation polaire de la trajectoire de l'engin balistique, le « pôle du repérage de ce dernier étant le centre de la Terre » et l'« axe polaire de ce repérage la verticale ascendante du lieu au point de lancement, verticale orientée par » les angles algébrisés du plan de la trajectoire noté étant orienté par à ce plan et tel que «» avec la base cartésienne orthonormée directe , les coordonnées polaires de l'engin balistique étant et la base polaire liée à telle que soit orthonormée directe,
déterminer l'axe focal[4] de la conique suivie par l'engin balistique terrestre en exprimant l'« angle que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire » en fonction de puis
déterminer l'excentricité «» de la conique en fonction de et ainsi que
déterminer la nature elliptique de cette dernière compte-tenu du fait que la trajectoire de l'engin balistique terrestre doit atteindre le point d'arrivée sur le globe terrestre postérieurement après son point de lancement la trajectoire entre et ne pouvant évidemment pas être à l'intérieur de la Terre .
Lancement d'un engin balistique d'une position de la Terre avec un vecteur vitesse initiale incliné vers le haut sur l'horizontale d'un angle fixé, dans le but d'atteindre une position du globe telle que et sont vues du centre de la Terre sous un angle imposé
La trajectoire de l'engin balistique est une conique dont le ou un des foyers est le centre de la Terre centre de force de gravitation terrestre newtonienne, située dans le plan contenant ainsi que les positions initiale et finale et , le sens des angles de ce plan étant le sens du mouvement de sur la trajectoire de cellui-ci, dont l'équation polaire, avec pour « pôle de repérage le centre » et pour « axe polaire, la verticale ascendante du lieu au point de lancement », est «», étant le paramètre de la conique, son excentricité et l'angle orienté que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire ;
la conique devant passer par et avec pour abscisse angulaire respective «» et «», nous en déduisons, en notant le rayon du globe terrestre supposé sphérique, «» «» soit «», la « 1re condition équivalente à étant évidemment non réalisable », seule la « 2nde l'est aboutissant à » et finalement, en se limitant aux valeurs de comprises entre et ,
«» ou «» ;
«» étant l'inclinaison vers le haut non algébrisée du vecteur vitesse initiale en avec l'horizontale orientée par voir schéma ci-contre, nous en déduisons «» avec « et les composantes respectivement radiale et orthoradiale du vecteur vitesse initiale en » ou, en utilisant les « expressions de Binet[19] » des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse[20] «», étant la constante des aires du mouvement de l'engin balistique terrestre et la 1re et 2ème variables de Binet[19] fonction de , soit finalement «» ;
or «» «» d'où «» ;
l'hypothèse «» conduisant à «» avec «» alors que «» d'où hypothèse rejetée ;
l'hypothèse «» conduit à «» ; il reste à vérifier que l'expression obtenue pour est en accord avec «» et avec «» ceci étant réalisé à condition que « soit » ce qui nécessite «[21] » ;
en conclusion l'angle algébrisé «» entre l'axe polaire et l'axe focal[4] de la conique suivie par l'engin balistique terrestre pour joindre les points et sous l'angle vaut «» et en conclusion le lien entre «, et l'excentricité [21] de la conique » est «» «» dont on peut tirer l'excentricité par «» soit, en multipliant de part et d'autre par «», «» ou, en reconnaissant le « développement de » dans le membre de gauche, l'expression de l'excentricité de la conique suivie par l'engin balistique terrestre pour joindre les points et sous l'angle
Pour des « valeurs de et de » fixées, l'« excentricité de la conique » peut être «, ou à », c'est-à-dire que la trajectoire de l'engin balistique terrestre passant par et avec la tangente en y étant inclinée d'un angle sur l'horizontale, peut être
une « ellipse »,
une « parabole » ou
une « branche d'hyperbole » mais
dans ces deux derniers cas, compte-tenu de l'orientation de l'axe focal[4], l'engin balistique s'éloignerait à l'infini à partir de , son passage par symétrique de par rapport à l'axe focal[4] précédant nécessairement son passage par dans la mesure où les points ne sont atteints qu'une seule fois partant de , l'engin balistique n'atteindrait pas ;
ainsi, pour des raisons de préséance mais aussi du fait que la trajectoire de l'engin ne peut pénétrer le globe terrestre, les trajectoires parabolique et hyperbolique de l'engin balistique terrestre devant joindre les points et sous l'angle avec un angle de tir vers le haut sur l'horizontale en , sont irréalisables en effet de telles trajectoires impliquant que l'engin balistique terrestre passe par avant de passer par , ceci n'aurait été possible qu'avec une pénétration de l'engin à l'intérieur du globe terrestre entre et et par conséquent, pour que les points et du globe terrestre séparés d'un angle soient joints par l'engin balistique lancé de avec un angle de tir vers le haut sur l'horizontale, il est indispensable que les « valeurs de et de » soient fixées telles que « soit à » «» ou encore «» ce qui est réalisé pour «»[23], la trajectoire de l'engin balistique terrestre étant alors une portion d'ellipse.
A.N.[18] : et satisfaisant car sont des valeurs permettant un tir balistique pour joindre les points et , l'excentricité de l'ellipse suivie par l'engin balistique valant «».
Détermination du demi-grand axe de la trajectoire de l'engin balistique
La trajectoire de l'engin balistique terrestre étant une portion d'ellipse d'équation polaire «», étant le paramètre de la conique, son excentricité et l'angle orienté que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire, avec «» se réécrivant, avec , «» «» ou «», son demi-grand axe est lié à son paramètre et à son excentricité par «» en effet d'où, en y reportant l'« expression de en fonction de , et »
Rappeler, sans démonstration, l'expression de l'énergie mécanique de l'engin balistique dans le champ de gravitation terrestre en fonction du demi grand axe «» de sa trajectoire ainsi que de la constante de gravitation universelle , de la masse de la Terre et de la masse de l'engin balistique puis
en déduire la vitesse initiale «» à communiquer à l'engin dans le référentiel géocentrique en fonction de «, et » et
L'énergie mécanique de l'engin balistique terrestre décrivant une portion d'ellipse de demi-grand axe étant conservée à la valeur «»[24]la référence de l'énergie potentielle[7] de gravitation terrestre étant choisie à l'infini et son énergie mécanique de lancement s'écrivant «» la référence de l'énergie potentielle[7] de gravitation terrestre étant toujours choisie à l'infini, nous en déduisons «» «» soit, après simplification évidente
L'altitude maximale atteinte par l'engin balistique terrestre correspond à celle de son apogée soit «» ou, en explicitant le paramètre de la trajectoire elliptique de en fonction du demi-grand axe et de l'excentricité de cette dernière «»[25],
Représentation de l'ellipse de transfert de Hohmann[26] faisant passer le satellite terrestre d'une orbite circulaire de rayon à une orbite circulaire de rayon
On veut faire passer un satellite de la Terre , d'une orbite circulaire de rayon sur une orbite circulaire de rayon en lui faisant décrire une ellipse de grand axe étant sur le 1er cercle et sur le 2nd, voir schéma ci-contre.
Pour cela, lors du passage du satellite en la position on provoque la variation de vitesse permettant de réaliser ce transfert[27], puis
Pour cela, lorsque le satellite sur l'ellipse de transfert arrive en la position on provoque une nouvelle variation de vitesse pour que le satellite passe sur l'orbite circulaire de rayon [27].
L'étude étant faite dans le référentiel géocentrique supposé galiléen, on se propose de calculer :
les vitesses «» et «» du satellite sur l'orbite de transfert aux positions et ,
les variations d'énergie cinétique «» et «» du satellite de masse lors du transfert en et ,
l'apport total d'énergie mécanique «» nécessaire pour réaliser le transfert souhaité.
A.N. : «», «masse de la Terre», «», «» et «constante de gravitation universelle».
Solution
Le demi-grand axe de l'ellipse de Hohmann[26] étant tel que «» voir schéma ci-dessus «», on en déduit l'énergie mécanique du satellite sur cette orbite elliptique «»[24]la référence de l'énergie potentielle[7] de gravitation terrestre du satellite étant choisie à l'infini soit, en y reportant l'expression de «», «» ;
cette énergie mécanique étant conservée sur toute l'ellipse, elle s'exprime en selon «» la référence de l'énergie potentielle[7] de gravitation terrestre du satellite étant toujours choisie à l'infini laquelle, s'identifiant à «», «» soit finalement l'expression de la vitesse du satellite sur l'ellipse de Hohmann[26] en la position d'entrée «» ;
on détermine la vitesse sur l'ellipse de Hohmann[26] en la position de sortie en « permutant les indices et » soit «».
Pour que le satellite passe du cercle de rayon à son orbite de transfert, il faut lui fournir en «» où «» est sa vitesse sur son orbite circulaire de rayon encore appelée « vitesse circulaire » de rayon ; il reste à déterminer cette dernière par exemple en appliquant la r.f.d.n[1]. et projetant sur «» avec utilisation de l'accélération radiale pour un mouvement circulaire de rayon «» soit «» d'où le gain nécessaire d'énergie cinétique en «» soit finalement
pour que le satellite passe de son orbite de transfert au cercle de rayon , il faut lui fournir en «» où «» est sa vitesse sur son orbite circulaire de rayon c'est-à-dire la « vitesse circulaire » de rayon égale à «» d'où le gain nécessaire d'énergie cinétique en pour le transfert sur l'orbite circulaire de rayon «» soit finalement
L'apport total d'énergie mécanique nécessaire pour réaliser le transfert étant la somme des gains d'énergie cinétique à chaque changement de trajectoire se calcule par «» soit
«».
A.N.[18] : Avec «», «», «» d'altitude, «» d'altitude et «», nous déduisons
« en » soit finalement «» ; il peut être intéressant de comparer cette vitesse à la vitesse circulaire au même point « en » soit encore «» d'où une augmentation nécessaire de vitesse au point de «» ;
« en » soit finalement «» ; il peut être intéressant de comparer cette vitesse à la vitesse circulaire au même point « en » soit encore «» d'où une augmentation nécessaire de vitesse au point de «» ;
l'apport d'énergie en est « en » soit «» ;
l'apport d'énergie en est « en » soit «» ;
au total l'apport d'énergie fournie au satellite vaut « en » soit «», ce qui correspond à un gain d'énergie potentielle valant «» soit « en » c'est-à-dire «» et à une « perte d'énergie cinétique de », le satellite « perdant en vitesse ».
Comète « parabolique » Kohoutek (ou grande comète de 1973)
Positionnement de l'orbite de la grande comète de assimilée à une parabole par rapport à l'orbite de la Terre assimilée à un cercle
La grande comète Kohoutek[31] «» est passée le à la position la plus proche du Soleil , sa distance au centre du Soleil était alors «»[32].
Pour simplifier, nous assimilerons l'orbite terrestre à un cercle de rayon «»[32] parcourue à la vitesse «» et l'orbite de la grande comète Kohoutek[31] «» à une parabole[33] située dans le plan de l'orbite terrestre, la constante de gravitation universelle étant notée «» et la masse du Soleil «»mais leurs valeurs numériques n'étant pas fournies ne doivent donc pas être utilisées il faut se limiter aux données numériques du texte.
Calcul de la vitesse de la comète « parabolique » Kohoutek (ou grande comète de 1973) au passage au plus proche du Soleil
En assimilant le mouvement de la grande comète Kohoutek[31] «» à un mouvement parabolique, calculer la vitesse de la comète en la position la plus proche du Soleil [34], «».
Solution
La trajectoire de la grande comète Kohoutek[31] «» étant assimilée à une parabole, l'énergie mécanique de cette comète est nulle[35], ce qui donne, en explicitant l'énergie mécanique de la comète en la position la plus proche du Soleil , «» d'où l'expression approchée de la vitesse de la grande comète Kohoutek[31] «» en cette position la plus proche du Soleil
«» ;
on utilise alors la « définition de » vitesse circulaire sur l'orbite terrestre de rayon usuellement notée soit «» à retrouver par exemple en appliquant la théorème du mouvement du C.D.I[36]. à la Terre et projetant sur « lié au C.D.I[36]. de la Terre » avec utilisation de l'accélération radiale pour un mouvement circulaire de rayon «» ce qui donne dont on déduit «» que l'on reporte dans l'expression précédente d'où
«» ;
numériquement « en » soit «».
Calcul des abscisses angulaires correspondant au croisement de la comète « parabolique » Kohoutek (ou grande comète de 1973) avec l'orbite terrestre
En considérant la trajectoire « parabolique » de la grande comète Kohoutek[31] «» et l'orbite terrestre coplanaires, calculer les valeurs de l'angle «» aux dates où l'orbite de rencontre l'orbite terrestre.
Solution
L'équation polaire de la trajectoire « quasi parabolique » de la grande comète Kohoutek[31] «» s'écrivant «» en choisissant l'axe focal[4] de la « quasi parabole » comme axe polaire de repérage de dans le plan de sa trajectoire l'angle algébrisé que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire usuellement noté «» est donc nul, de «» on déduit «» c'est-à-dire la valeur du paramètre de la parabole «» permettant de réécrire l'équation polaire de la trajectoire « quasi parabolique » de la grande comète Kohoutek[31] «» sous la forme «» ;
les intersections «» de la comète avec l'orbite terrestre sont définies par «» «»[37] soit finalement
«» et
numériquement «» donnant au final «».
Détermination des dates de croisement de la comète « parabolique » Kohoutek (ou grande comète de 1973) avec l'orbite terrestre
À partir des valeurs de «» précédemment déterminées ainsi que la date de passage au plus près du Soleil , préciser
la date d'entrée de la grande comète Kohoutek[31] «» dans l'orbite terrestre et
sa date de sortie.
Solution
La loi horaire «» se détermine par
intégration de «» se déduisant de la loi des aires appliquée à la comète, étant la constante des aires du mouvement,
séparation des variables l'équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire[38] «»,
passage à l'angle moitié utilisant «» «»,
changement de variable «» «» soit, en réécrivant «» selon «» puis en utilisant «», l'expression à intégrer «» ou «» ;
la forme à intégrer ci-dessus peut être réécrite en évaluant la constante des aires «», le sens du plan de la trajectoire étant dans le sens du mouvement, à l'aide de la position où la vitesse y est orthoradiale soit «», d'où «» ;
en intégrant de part et d'autre entre « et » d'une part et « et » d'autre part, on obtient « soit encore, en revenant à la variable «»,
«» définissant la loi horaire cherchée ;
on en déduit «» pour «», «»[39] soit finalement «» ou «» et approximativement
«».
L'entrée de la grande comète Kohoutek[31] «» dans l'orbite terrestre s'est donc faite « jours » avant le « décembre », soit, sachant que le mois de novembre a jours, « le novembre » ;
la sortie de la grande comète Kohoutek[31] «» de l'orbite terrestre s'est faite « jours » après le « décembre », soit, sachant que le mois de décembre a jours, « le janvier ».
Écart à la satellisation sur une orbite circulaire
On se propose de mettre en orbite circulaire de rayon «» autour de la Terre , un engin spatial «» de masse «» ;
dans la 1re question on cherche les caractéristiques que doit avoir ce satellite pour satisfaire au cahier des charges et
dans la 2ème question, constatant qu'une erreur « concernant la direction de lancement » s'est produite, on se propose de déterminer les caractéristiques obtenues pour la trajectoire du satellite compte-tenu de cette erreur à l'exclusion de toutes autres.
Détermination des caractéristiques de l'orbite circulaire souhaitée pour l'engin spatial
Notant «» la masse de la Terre et «» la constante universelle de gravitation, exprimer, dans le référentiel géocentrique supposé galiléen, les grandeurs suivantes :
la vitesse de lancement du satellite pour qu'il ait un mouvement circulaire de rayon «» à savoir «»[40],
sa période de révolution autour de la Terre «» et
son énergie mécanique dans le champ de gravitation terrestre «» la référence de l'énergie potentielle[7] de gravitation terrestre étant choisie à l'infini.
Solution
L'orbite du satellite étant circulaire, on trouve sa vitesse dans le référentiel géocentrique supposé galiléen en projetant « la r.f.d.n[1]. appliquée à sur le vecteur unitaire normal principal de la base locale de Frenet[41],[42] », l'accélération normale s'exprimant en fonction du rayon de l'orbite et de la vitesse circulaire «»[40] sur cette orbite selon «»[43]il faut bien sûr ajouter un schéma de situation soit «» d'où la vitesse de lancement du satellite pour qu'il ait un mouvement circulaire de rayon «» «» ;
la période de révolution «» du satellite autour de la Terre dans s'évalue selon «» soit, après report de l'expression de la vitesse circulaire et élévation au carré «» et finalement, en prenant la racine carrée de chaque membre, «» ;
l'énergie mécanique du satellite «» soumis au champ de gravitation terrestre de la référence de l'énergie potentielle[7] de gravitation terrestre étant choisie à l'infini est égale à «» soit, en reportant l'expression de la vitesse circulaire et après simplification évidente, «».
Détermination des caractéristiques réelle de l'orbite de l'engin spatial compte-tenu de l'erreur de direction de lancement
Le satellite ayant été effectivement lancé d'une position située à une distance «» du centre de la Terre avec la vitesse souhaitée «» il a donc aussi l'énergie mécanique souhaitée «», une erreur de direction de lancement s'est produite, le vecteur vitesse «» de lancement en la position initiale faisant en réalité un angle «» avec le « plan horizontal au point de lancement »[44],[45] et nous nous proposons de déterminer les caractéristiques de la trajectoire obtenue dans le référentiel géocentrique supposé galiléen à savoir :
la nature elliptique de la trajectoire,
le demi-grand axe «» de l'orbite elliptique du satellite,
la période de révolution «» de ce dernier autour de la Terre ,
le paramètre «» de l'ellipse décrite par le satellite,
l'excentricité «» de cette dernière et
l'angle polaire «» que fait l'axe focal[4] avec l'axe polaire qui est choisi passant par » et dirigé vers lui.
Solution
Dans le cas où la vitesse initiale du satellite «» dans le référentiel géocentrique galiléen a la norme requise «», mais pas la direction voulue, l'énergie mécanique initiale a la valeur requise «»[46], « valeur négative » impliquant la « nature elliptique de la trajectoire »[47] ;
l'énergie mécanique d'un satellite en mouvement elliptique dans galiléen étant conservée et liée au demi-grand axe de sa trajectoire par «»[24], l'identification de cette expression avec la valeur précédemment explicitée «» nous conduit au demi-grand axe de l'ellipse décrite par le satellite «» ;
la trajectoire du satellite étant elliptique, le mouvement de ce dernier dans galiléen est périodique et sa période de révolution «» autour de la Terre se détermine en lui appliquant la 3ème loi de Kepler[48] à savoir «»[49] soit ici «» «» ; or «» «», la période du satellite décrivant une trajectoire elliptique suite à une erreur de direction de lancement est la même que celle que ce dernier aurait si la trajectoire avait été circulaire ;
le paramètre «» de la trajectoire elliptique du satellite terrestre est égal à «»[50] étant ici égale à avec « la constante des aires du mouvement du satellite » le sens étant choisi dans le sens du mouvement «» ou, avec «[51] », le paramètre de l'ellipse se réécrit «» ou, y reportant «» et après simplification évidente, «» ;
l'excentricité d'une ellipse étant liée à son paramètre et à son demi-grand axe par «» en effet ou , des expressions de «» et de «» reportées dans le lien «» précédent nous déduisons «» «» soit finalement «» ;
prenant l'axe polaire du repérage du satellite dans le plan de sa trajectoire elliptique confondu avec , l'équation polaire de l'ellipse s'écrit «» ce qui donne, en utilisant «», «» ou «» soit finalement «» ;
parallèlement, le sens étant choisi dans le sens du mouvement, la composante radiale du vecteur vitesse de lancement « étant égale à » en effet « si est », « est » et vice-versa, l'utilisation de son « expression de Binet[19]»[52] avec « la constante des aires du mouvement » et « la 2ème variable de Binet[19]fonction de », « étant la 1re variable de Binet[19]également fonction de », donne, sachant que «» «», «» soit enfin, en injectant les expressions de «[51] », de «», de «» et de «», «» ou encore, après simplification évidente, «» «» ;
Schéma représentant en bleu l'orbite circulaire souhaitée d'un satellite terrestre et en rouge l'orbite elliptique obtenue suite à une erreur de direction de vecteur vitesse de lancement au-dessous de l'horizontale
supposant «» c'est-à-dire que l'erreur sur la direction du vecteur vitesse de lancement correspond à une inclinaison de cette dernière au-dessous de l'horizontale locale le satellite commencera à se rapprocher de la Terre , l'utilisation des C.A.L[53]. c'est-à-dire correspondant aux position et vitesse pour nous conduisant à nous en déduisons «», «le vecteur unitaire orientant l'axe focal[4] est au vecteur vitesse de lancement du satellite en sa position de lancement et de même sens » ceci prouvant que est une extrémité du petit-axe de l'ellipse, la tangente à l'ellipse en chacune des extrémités du petit axe étant à l'axe focal ;
pour le tracé ci-contre, la position de lancement du satellite est située à la distance du centre de la Terre c'est-à-dire à une altitude de , la vitesse circulaire nécessaire pour l'obtention d'une satellisation y étant alors de «» voir le tracé en bleu ci-contre, le lancement est effectué en cette position avec une inclinaison de « au-dessous de l'horizontale locale » voir le tracé en rouge ci-contre, les caractéristiques de l'ellipse décrite avec la même période que l'aurait été l'orbite circulaire à savoir «» étant
son « demi-grand axe »
son « paramètre » le demi-petit axe c'est-à-dire la distance orthogonale séparant de l'axe focal étant en effet le paramètre d'une ellipse est lié à ses demi-axes par en soit ,
son « excentricité »,
l'« angle que fait son axe focal[4] avec l'axe polaire » et
les positions du « périgée, la distance le séparant de étant en soit c'est-à-dire à d'altitude » et de l'« apogée, la distance le séparant de étant en soit c'est-à-dire à d'altitude » ;
Schéma représentant en bleu l'orbite circulaire souhaitée d'un satellite terrestre et en rouge l'orbite elliptique obtenue suite à une erreur de direction de vecteur vitesse de lancement au-dessus de l'horizontale
supposant «» c'est-à-dire que l'erreur sur la direction du vecteur vitesse de lancement correspond à une inclinaison de cette dernière au-dessus de l'horizontale locale le satellite commencera à s'éloigner de la Terre , l'utilisation des C.A.L[53]. c'est-à-dire correspondant aux position et vitesse pour nous conduisant à nous en déduisons «», «le vecteur unitaire orientant l'axe focal[4] est au vecteur vitesse de lancement du satellite en sa position de lancement et de sens contraire » ceci prouvant encore que est une extrémité du petit-axe de l'ellipse, la tangente à l'ellipse en chacune des extrémités du petit axe étant à l'axe focal ;
pour le tracé ci-contre, la position de lancement du satellite est située à la même distance du centre de la Terre c'est-à-dire à une altitude de , la vitesse circulaire nécessaire pour l'obtention d'une satellisation y étant de «» voir le tracé en bleu ci-contre, le lancement est effectué en cette position avec une inclinaison de « au-dessus de l'horizontale locale » voir le tracé en rouge ci-contre, les caractéristiques de l'ellipse décrite avec la même période que l'aurait été l'orbite circulaire à savoir «» étant
son « demi-grand axe »
son « paramètre » le demi-petit axe c'est-à-dire la distance orthogonale séparant de l'axe focal étant en effet le paramètre d'une ellipse est lié à ses demi-axes par en soit ,
son « excentricité »,
l'« angle que fait son axe focal[4] avec l'axe polaire » et
les positions du « périgée, la distance le séparant de étant en soit c'est-à-dire à d'altitude » et de l'« apogée, la distance le séparant de étant en soit c'est-à-dire à d'altitude » ;
remarque : compte-tenu des valeurs opposées de choisies pour les tracés ci-dessus, le mouvement du satellite avec est l'antisymétrique relativement à l'axe polaire de celui du satellite avec .
Schéma d'une météorite entrant de l'infini, avec un vecteur vitesse initiale de paramètre d'impact , dans le champ d'attraction d'une boule de centre , de rayon , de force d'interaction newtonienne sur la météorite avec
Une météorite assimilée à un point matériel de masse est soumis à l'interaction attractive d'une boule matérielle de centre et de rayon ;
cette interaction est caractérisée par une énergie potentielle «» avec « et » la référence de l'énergie potentielle[7] de la météorite dans le champ de la boule matérielle étant choisie à l'infini ;
l'étude suivante est traitée dans le référentiel lié à la boule, référentiel supposé galiléen ;
à l'instant initial, la météorite est à l'infini, elle est animée d'un vecteur vitesse de paramètre d'impact voir définition sur schéma ci-contre.
Dans les deux études proposées ci-après introduire le paramètre sans dimension «» pour préciser la condition demandée.
Détermination, à partir de l'équation polaire de la trajectoire de la météorite dans le référentiel d'étude, de la condition pour que la météorite ne heurte pas la boule matérielle
Justifier la nature plane de la trajectoire de la météorite dans le référentiel d'étude galiléen, le plan étant choisi comme plan avec « à et de même sens » ainsi que «» l'espace étant orienté dans le sens direct, étant au plan de la trajectoire pointant vers le lecteur dans le plan de la figure ci-dessus oriente les angles algébrisés du plan dans le sens anti-horaire puis
rappeler, sans démonstration, l'équation polaire de la trajectoire de la météorite « avec » dans le référentiel d'étude galiléen, le pôle du repérage polaire étant et l'axe polaire «» et enfin
déterminer la condition pour que la météorite ne heurte pas la boule matérielle.
Solution
Trajectoire d'une météorite dans le champ d'attraction d'une boule de centre , de rayon , initialement la météorite venant de l'infini avec un vecteur vitesse initiale de paramètre d'impact , l'interaction entre et la boule étant newtonienne attractive selon avec et suffisamment grand pour qu'il n'y ait pas de collision entre et la boule
La météorite n'étant soumise, dans le référentiel d'étude galiléen lié à la boule de centre et de rayon , qu'à la force d'interaction newtonienne attractive de cette dernière « avec » et par suite ayant un « mouvement à force centrale », il y a conservation du vecteur moment cinétique de la météorite évalué, dans le référentiel d'étude galiléen, relativement au centre de force soit «» dans lequel « et » d'où « vecteur colinéaire à au plan à et passant par » c'est-à-dire que le mouvement de la météorite se fait dans le plan initial d'entrée en interaction choisi comme plan avec « à et de même sens » et «» ;
la trajectoire suivie par la météorite soumise à l'interaction newtonienne attractive de la boule de centre étant d'une part une « conique dont le (ou un des) foyer(s) est le centre de force » et d'autre part « non bornée avec présence d'une asymptote en la position initiale située à l'infini » la trajectoire suivie par la météorite P est une « branche d'hyperbole admettant comme asymptote et contournant le foyer »,
son équation polaire est de la forme «» avec « et », « étant le paramètre de l'hyperbole, son excentricité et l'angle que fait l'axe focal[4] orienté par le vecteur unitaire avec l'axe polaire » :
le paramètre de la conique s'évalue selon «»[50] avec « la constante des aires du mouvement de la météorite », « sa masse » et « la constante de proportionnalité de la force d'interaction newtonienne exercée par la boule définie par où est le vecteur unitaire radial de la base polaire liée à dans le repérage polaire de pôle de cette dernière », pour terminer l'évaluation de il convient de faire celle de « avec le projeté orthogonal de sur la trajectoire de antérieure à l'interaction avec la boule » soit, en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire puis vectorielle relativement à l'addition vectorielle[5],[16], «» d'où
«» en introduisant le paramètre sans dimension «» ;
l'excentricité de la branche d'hyperbole peut se déterminer à l'aide de son lien avec le paramètre et le demi-axe focal de cette dernière à savoir «»[54] «», pour terminer l'évaluation de il convient de faire celle de en utilisant l'« expression de l'énergie mécanique dans le cas d'un point matériel en attraction newtonienne suivant un mouvement hyperbolique »[55]la référence de l'énergie potentielle newtonienne de la météorite dans le champ de la boule[7] étant choisie à l'infini et la « conservation de l'énergie mécanique égale à sa valeur initiale » soit «» en introduisant le paramètre sans dimension «» d'où «» et finalement
«» avec «» ;
l'angle que fait l'axe focal[4] orienté par le vecteur unitaire avec l'axe polaire peut se déterminer à l'aide des C.I[2]. plus précisément, avec «» correspondant d'une part à «» d'où «» et d'autre part à «» étant égal à soit, en utilisant l'expression de Binet[19] de la composante radiale du vecteur vitesse[52] «» avec « la constante des aires du mouvement » et « la 2ème variable de Binet[19]fonction de », « étant la 1re variable de Binet[19]également fonction de » s'écrivant ici «» «», d'où «» soit enfin, en injectant les expressions de «» et de «», après simplification évidente «» d'où et par suite s'inverse en «» soit finalement
«» avec «» ;
remarques : nous pouvons déterminer d'autres grandeurs ou en retrouver certaines déjà établies caractéristiques de la branche d'hyperbole suivie par la météorite comme par exemple remarques : le « demi-axe non focal »[56] défini, entre autres, comme la « distance orthogonale séparant le foyer contourné par la branche d'hyperbole de l'une ou l'autre des asymptotes de cette branche »[57] c'est-à-dire comme la distance séparant le centre de force de la trajectoire de avant interaction avec la boule, distance appelée « paramètre d'impact » soit finalement «», remarques : résultat que l'on pouvait aussi établir en utilisant le lien entre « paramètre , demi-axe focal et demi-axe non focal » d'une hyperbole[58] à savoir «» «» C.Q.F.V[59]. ; remarques : l'« angle que fait l'axe focal[4] orienté par le vecteur unitaire avec l'axe polaire », angle positif qui s'identifie avec l'« angle non algébrisé entre l'une ou l'autre des asymptotes de la branche et l'axe focal de celle-ci dans la mesure où l'axe polaire du repérage de est à la trajectoire de avant interaction avec la boule, laquelle trajectoire est l'une des asymptotes », soit « avec [60] » soit «» C.Q.F.V[59].
Condition pour que la météorite ne heurte pas la boule : La météorite n'entre pas en collision avec la boule si la distance minimale d'approche de par rapport à la boule «» est supérieure au rayon «» de cette dernière ; Condition pour que la météorite ne heurte pas la boule : il convient donc de déterminer la distance minimale d'approche «» selon «» soit finalement «» ;
Condition pour que la météorite ne heurte pas la boule : en conclusion la météorite ne heurtera pas la boule si le rayon «» de cette dernière satisfait la condition
«».
Remarque : la condition peut être réécrite en donnant une « condition limite sur le paramètre d'impact de la météorite » à « énergie cinétique initiale d'entrée fixée » relativement au « rayon de la boule et la constante d'interaction newtonienne entre la météorite et la boule » soit, «» «» le 1er membre de l'inégalité étant le 2nd doit l'être aussi pour qu'une solution soit possible d'où la C.N[61]. «»[62] ou, en élevant au carré, «» soit, après simplification évidente, «» ou, en injectant «», «» soit finalement «» ou «»[63].
Détermination, à partir du diagramme d'énergies mécanique et potentielle effective de la météorite dans le référentiel d'étude, de la condition pour que la météorite ne heurte pas la boule matérielle
Indépendamment de l'étude précédente, mis à part la justification de la nature plane de la trajectoire de la météorite dans le référentiel d'étude galiléen et le choix du repérage polaire précédemment défini en utilisant les mêmes notations,
Indépendamment de l'étude précédente, rappeler l'expression de l'« énergie potentielle effective de la météorite » ainsi que Indépendamment de l'étude précédente, rappeler l'« intégrale 1re énergétique de cette dernière utilisant » puis Indépendamment de l'étude précédente, en déduire l'équation algébrique de détermination de la « distance minimale d'approche », Indépendamment de l'étude précédente, la résoudre et Indépendamment de l'étude précédente, retrouver la condition pour que la météorite ne heurte pas la boule matérielle.
Solution
Reprenant l'étude précédente ayant établi que le mouvement de la météorite en interaction avec la boule de centre et de rayon dans le référentiel d'étude galiléen lié à la boule la force d'interaction newtonienne attractive que la boule exerce sur la météorite étant « avec » se fait dans le plan initial d'entrée en interaction choisi comme plan avec « à et de même sens », «» dans lequel « est le vecteur unitaire au plan initial d'entrée en interaction, de sens définissant le sens de » et Reprenant l'étude précédente ayant choisi, pour repérer la météorite dans le plan de son mouvement, le repérage polaire de pôle et d'axe polaire c'est-à-dire « pour coordonnée radiale de », « pour abscisse angulaire », « pour vecteur unitaire radial » et « pour vecteur unitaire orthoradial », la force d'interaction newtonienne attractive que la boule exerce sur la météorite se réécrivant « avec » ;
la météorite lors de son interaction avec la boule est, dans le référentiel d'étude galiléen lié à la boule, en « mouvement à force centrale conservative » obéissant à deux intégrales 1ères
l'une correspondant à la conservation du vecteur moment cinétique de la météorite évalué relativement au centre de force soit «» dans lequel « et vecteur colinéaire à » c'est-à-dire, après projection sur , la « loi des aires où est la constante des aires évaluée à [64] » et
l'autrecorrespondantà la conservation de l'énergie mécanique de la météorite dans le champ d'interaction de la boule soit «» dans laquelle « et » la référence de l'énergie potentielle[7] d'interaction de la météorite dans le champ de la boule étant choisie à l'infini soit encore, avec « en utilisant la loi des aires » et en introduisant l'« énergie potentielle effective de dans le champ de la boule », la réécriture de la conservation de l'énergie mécanique de la météorite dans le champ d'interaction de la boule selon
«» avec « et » soit encore,
l'énergie potentielle effective de dans le champ de la boule se réécrivant «» ou, en introduisant la grandeur sans dimension «»,
«» soit finalement,
la réécriture de la conservation de l'énergie mécanique de la météorite dans le champ d'interaction de la boule sous la forme
« avec «» «».
Condition pour que la météorite ne heurte pas la boule : La météorite n'entre pas en collision avec la boule si la distance minimale d'approche de par rapport à la boule «» est supérieure au rayon «» de cette dernière ; Condition pour que la météorite ne heurte pas la boule : il convient donc de déterminer la distance minimale d'approche «» correspondant à la position de la météorite pour laquelle celle-ci a une vitesse radiale nulle c'est-à-dire l'« instant tel que » solution de «» ou de l'équation algébrique du 2ème degré «» ou encore, en ordonnant, de l'équation algébrique normalisée du 2ème degré «» soit finalement solution de l'équation algébrique normalisée du 2ème degré
«» ;
Condition pour que la météorite ne heurte pas la boule : l'équation algébrique du 2nd degré en étant de « discriminant réduit » admet « deux solutions réelles distinctes de signe contraire le produit étant égal à » dont nous conservons la racine positive soit «» laquelle peut se réécrire, en multipliant et en divisant par sa « valeur conjuguée »[65], selon «» soit, après simplification évidente, «» ou «» identique à l'expression obtenue dans la solution de la question précédente[65] ;
Condition pour que la météorite ne heurte pas la boule : en conclusion la météorite ne heurtera pas la boule si le rayon «» de cette dernière satisfait la condition
«».
Perturbation d'une trajectoire rectiligne par une masse localisée
Schéma descriptif de la perturbation de la trajectoire rectiligne d'un point matériel de vecteur vitesse au passage près d'un objet massique à symétrie sphérique de centre avec un paramètre d'impact
Une « particule de masse », de « vecteur vitesse dans le repère cartésien associé au référentiel d'étude galiléen » voir ci-contre devrait parcourir la droite « à à la distance ».
En fait on constate que sa trajectoire s'incurve, ce qu'on attribue à l'« interaction avec un astéroïde à symétrie sphérique de centre et de masse » pour simplifier la présentation on suppose connue la position du centre de l'astéroïde, ce qui permet de le choisir comme origine du repère.
Justifier la nature plane de la trajectoire de la particule dans le référentiel d'étude galiléen, le plan étant choisi comme plan avec « à et de même sens » ainsi que «» l'espace étant orienté dans le sens direct, étant au plan de la trajectoire pointant vers le lecteur dans le plan de la figure ci-dessus oriente les angles algébrisés du plan dans le sens anti-horaire puis
rappeler, sans démonstration, l'équation polaire de la trajectoire de la particule « avec » dans le référentiel d'étude galiléen, le pôle du repérage polaire étant et l'axe polaire «» et enfin
montrer que la trajectoire de la particule est une branche hyperbolique.
Solution
Schéma descriptif de la perturbation de la trajectoire rectiligne d'un point matériel de vecteur vitesse au passage près d'un objet massique à symétrie sphérique de centre avec un paramètre d'impact et représentation de grandeurs caractérisant la nouvelle trajectoire après perturbation
La « particule de masse » ayant, tant qu'elle reste isolée ou pseudo-isolée dans le référentiel d'étude galiléen, un mouvement rectiligne uniforme de « vecteur vitesse » en suivant la droite «» le 1er vecteur de la base cartésienne du repère associé à étant choisi à et de même sens que « avec » et
constatant qu'à partir d'un certain endroit, la trajectoire de la particule s'incurve en restant dans un plan contenant un « le centre d'un astéroïde à symétrie sphérique de masse » supposé immobile dans , la « distance orthogonale séparant de étant égale à étant le projeté orthogonal du centre de l'astéroïde sur la trajectoire de la particule avant courbure» le 2nd vecteur de la base cartésienne du repère associé à étant choisi dans le plan à « avec » et le 3ème vecteur de cette même base tel que «» l'espace étant orienté par un trièdre direct[66], ce 3ème vecteur définissant le sens de mesure des angles algébrisés du plan , nous interprétons ce phénomène d'incurvation par une « interaction gravitationnelle avec l'astéroïde à symétrie sphérique de centre de masse », devenant, selon l'interprétation, le « paramètre d'impact de la particule en interaction avec l'astéroïde » l'origine du repère associé au référentiel d'étude étant choisie en la position fixe du centre de l'astéroïde ;
à partir de l'endroit où la trajectoire de la particule s'incurve, celle-ci n'étant soumise, dans le référentiel d'étude galiléen lié à l'astéroïde de masse , qu'à la force d'interaction newtonienne attractive de ce dernier « où est la constante de gravitation universelle » et par suite la particule ayant un « mouvement à force centrale », il y a conservation du vecteur moment cinétique de celle-ci évalué, dans le référentiel d'étude galiléen, relativement à la position du centre de l'astéroïde soit «» dans lequel « et » d'où « vecteur colinéaire à au plan à et passant par » c'est-à-dire que à partir de l'endroit où la trajectoire de la particule P ( m ) s'incurve, le mouvement de la particule se fait dans le plan initial d'entrée en interaction choisi comme plan ;
la trajectoire suivie par la particule soumise à l'interaction newtonienne attractive de l'astéroïde à symétrie sphérique de centre étant d'une part une « conique dont le (ou un des) foyer(s) est la position du centre de l'astéroïde » et d'autre part « non bornée avec présence d'une asymptote en la position de la particule juste avant début d'incurvation, position située à l'infini » la trajectoire suivie par la particule P est une « branche d'hyperbole admettant comme asymptote et contournant le foyer »,
son équation polaire est de la forme «» avec « et », « étant le paramètre de l'hyperbole, son excentricité et l'angle que fait l'axe focal[4] orienté par le vecteur unitaire avec l'axe polaire ».
Détermination de l'angle de déviation de la particule due à l'interaction avec l'astéroïde à symétrie sphérique de centre O
Évaluer algébriquement puis numériquement l'« angle de déviation » définissant la position de la particule quand celle-ci s'éloigne à l'infini après interaction avec l'astéroïde à symétrie sphérique de centre ».
A.N[18]. : «», «», «» et la constante de gravitation universelle «».
Solution
La distance orthogonale entre la trajectoire de la particule avant courbure et le centre de l'astéroïde étant le « paramètre d'impact de lors de l'interaction de cette dernière avec l'astéroïde » s'identifie au « demi-axe non focal » de la branche hyperbolique suivie par lors de l'incurvation de cette dernière étant une asymptote de cette branche et le foyer contourné par celle-ci, représente une définition du demi-axe non focal d'une hyperbole[57] d'où
l'expression du demi-axe non focal de la branche hyperbolique «»,
le « demi-axe focal » de cette branche hyperbolique étant déterminé en utilisant le lien de ce dernier avec l'énergie mécanique de la particule dans le champ d'interaction de l'astéroïde laquelle est conservée, ayant un mouvement à force centrale conservative dans le référentiel d'étude galiléen lié à l'astéroïde à savoir «»[67]la référence de l'énergie potentielle newtonienne de la particule dans le champ de l'astéroïde[7] étant choisie à l'infini ainsi que la « conservation de l'énergie mécanique égale à sa valeur initiale » d'où
l'expression du demi-axe focal de la branche hyperbolique «» représentant, sur le schéma ci-dessus, la distance séparant le projeté du foyer sur l'asymptote du point d'intersection des deux asymptotes[68],[69] ;
l'angle que fait l'axe focal[4] orienté par le vecteur unitaire avec l'axe polaire à savoir «» étant voir schéma ci-dessus s'identifie à l'angle non algébrisé entre une asymptote et la direction de l'axe focal s'évaluant selon [60] se réécrivant «» d'où
l'expression de l'angle que fait l'axe focal[4] de la branche hyperbolique avec l'axe polaire «» ;
l'« angle de déviation de la particule due à l'interaction avec l'astéroïde à symétrie sphérique de centre à savoir » définissant la position de la particule quand celle-ci s'éloigne à l'infini après interaction avec l'astéroïde à symétrie sphérique de centre étant tel que «» voir schéma ci-dessus, nous en déduisons «» c'est-à-dire «» ou «» avec car «» expression s'inversant, compte-tenu de , en «» soit finalement
l'expression de l'« angle de déviation de la particule due à l'interaction avec l'astéroïde à symétrie sphérique de centre «».
A.N.[18] : «» l'ordre de grandeur du rayon de cet astéroïde en supposant qu'il est de même composition que la Terre dont la masse est et le rayon , est , «» la particule passerait, en absence d'interaction avec l'astéroïde, à de la surface de l'astéroïde, «» il s'agit de la vitesse relative de la particule dans le référentiel d'étude lié à l'astéroïde, ce dernier étant vraisemblablement isolé le caractère galiléen de et «» « en » soit « d'angle » ce qui est très petit mais mesurable.
En , une comète «» est passée extrêmement près du Soleil de centre à la distance «[32] fois plus proche du Soleil que n'est Mercure , étant la position de la comète au plus proche du Soleil .
Détermination de la vitesse de la comète quasi-parabolique de 1843 à son passage au plus près du Soleil
En utilisant que la Terre décrit autour du Soleil de centre , une orbite pratiquement circulaire de rayon «», à la vitesse «» et
En utilisant que l'orbite de «» est assimilée à une parabole,
calculer la vitesse de la comète lors de son passage en .
Solution
La trajectoire de la comète de «» étant assimilée à une parabole, l'énergie mécanique de cette comète est nulle[35], ce qui donne, en explicitant l'énergie mécanique de la comète en la position la plus proche du Soleil , «» d'où l'expression approchée de la vitesse de la comète de «» en cette position la plus proche du Soleil
«» ;
on utilise alors la « définition de » vitesse circulaire sur l'orbite terrestre de rayon usuellement notée soit «» à retrouver par exemple en appliquant la théorème du mouvement du C.D.I[36]. à la Terre et projetant sur « lié au C.D.I[36]. de la Terre » avec utilisation de l'accélération radiale pour un mouvement circulaire de rayon «» ce qui donne dont on déduit «» que l'on reporte dans l'expression précédente d'où
«» ;
numériquement « en » soit «».
Détermination de la distance maximale d'éloignement de la comète quasi-parabolique de 1843 relativement au Soleil ainsi que sa vitesse à cette distance
Des mesures précises ayant montré que l'orbite de «» est en fait une ellipse « très allongée » d'excentricité «, avec » est donc , établir
la distance maximale d'éloignement de la comète quasi-parabolique de 1843 relativement au Soleil , étant la position de la comète au plus loin du Soleil et
la vitesse de la comète lors de son passage en .
Solution
La trajectoire de la comète de «» étant en fait une ellipse dont un des foyers est le centre du Soleil d'excentricité «, avec », la « position de la comète au plus proche du Soleil représente celle du périhélie de l'ellipse » et la « distance séparant ce dernier du centre du Soleil , la distance minimale d'approche où est le paramètre de l'ellipse » ; de cette dernière information nous en déduisons le paramètre de l'ellipse selon «» d'où «»[32].
Distance maximale d'éloignement : La « position de la comète au plus loin du Soleil représente celle de l'aphélie de l'ellipse » et la « distance séparant ce dernier du centre du Soleil , la distance maximale d'éloignement avec le paramètre de l'ellipse », la distance maximale d'éloignement recherchée « en »[32] soit «»[32] fois plus éloigné du Soleil que n'est Neptune .
Vitesse de la comète à l'aphélie : La vitesse à l'aphélie est la vitesse minimale de la comète, comme sa direction y est orthoradiale comme la direction de la vitesse de la comète au périhélie elle peut être déterminée par utilisation de la constante des aires du mouvement de la comète soit, en choisissant le sens de rotation dans le sens du mouvement «» soit, en supposant que la vitesse «» obtenue en considérant la trajectoire de la comète comme parabolique n'est pas besoin d'être rectifiée, « en » soit, en absence de modification de , « ou » ;
Vitesse de la comète à l'aphélie : remarque : vérifions qu'il est inutile de recalculer la vitesse en tenant compte du caractère elliptique du mouvement de la comète, en effet le demi-grand axe de l'ellipse étant tel que «»[32], l'énergie mécanique de la comète n'est pas rigoureusement nulle mais à évaluer selon «»[24] et par suite la vitesse se détermine en écrivant la conservation de l'énergie mécanique de la comète en la position la plus proche du Soleil selon «» soit encore «» avec d'une part et d'autre part considéré comme infiniment petit d'ordre un[70] dont nous déduisons «» en utilisant le D.L[71]. de à l'ordre un en pour [72] soit finalement «» estimer la vitesse de la comète au périhélie de sa trajectoire par son expression en supposant la trajectoire parabolique induit une erreur relative par excès de soit une erreur absolue de largement inférieure aux incertitudes de mesure d'où l'inutilité de rectifier la valeur de .
Détermination de l'année de retour de la comète quasi-parabolique de 1843 au plus près du Soleil
Déterminer la période de révolution de «» autour du Soleil compte-tenu de la nature elliptique de l'orbite de la comète et0
préciser en quelle année la comète «» passera de nouveau en .
Solution
La comète de «» décrivant une trajectoire elliptique a un mouvement périodique dont la période se détermine par application de la 3ème loi de Kepler[48] à savoir «»[73] soit, en utilisant les caractéristiques du mouvement de la Terre «», la 3ème loi de Kepler[48] appliquée à la comète se réécrit «» « en »[74] soit «» ;
de la valeur de la période de révolution de la comète de «» autour du Soleil , nous pouvons préciser que
↑ Le but étant que le cœfficient de soit «» car ensuite, l'équation polaire s'obtiendra en multipliant scalairement ce vecteur constant par et, avec «», on obtient «» correspondant au début du dénominateur de l'équation polaire
↑ 11,0011,0111,0211,0311,0411,0511,0611,0711,0811,09 et 11,10Pierre-Simon Laplace (1749 – 1827) mathématicien, astronome et physicien français, à qui on doit des contributions fondamentales dans différents champs des mathématiques, de l'astronomie il contribue de façon décisive à l’émergence de l’astronomie mathématique : il vérifie mathématiquement la stabilité du Système solaire et ébauche l’histoire de ce dernier à partir de l’hypothèse de la nébuleuse, il est aussi l’un des 1ers scientifiques à concevoir l’existence de trous noirs et la notion de « collapsus ou effondrement gravitationnel » et de la théorie des probabilités en il retrouve indépendamment le théorème de Bayes, lequel permet, pour un événement ayant seulement deux tirages possibles « succès ou insuccès », de déterminer la probabilité que le tirage suivant soit un succès quand on connaît le nombre total de succès observés sur le nombre total de tirage, il y utilise la transformation de Laplacequi porte son nom en son honneur, celle-ci ayant été découverte par Léonard Euler ; dans le domaine de la physique pratique on lui doit la théorie de l'attraction capillaire expliquant ce qui se passe dans les tubes capillaires ou dans les bulles d'air d'un liquide en statique des fluides, il est aussi le 1er à mettre en évidence la raison pour laquelle la théorie de Newton du mouvement oscillatoire purement mécanique fournit une valeur sous-estimée de la vitesse du sonpour cela il introduit un traitement thermodynamique, le son se propageant de façon adiabatique et non isotherme comme le supposait Isaac Newton, sans doute est-ce à cette époque qu’il énonce les lois des adiabatiques quasi-statiques. Thomas Bayes (1702 - 1761) mathématicien et pasteur britannique qui fut le 1er à établir le théorème de Bayes en théorie des probabilités on rappelle que ce théorème permet, pour un événement ayant seulement deux tirages possibles « succès ou insuccès », de déterminer la probabilité que le tirage suivant soit un succès quand on connaît le nombre total de succès observés sur le nombre total de tirage. Léonard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse, connu pour ses travaux en analyse mathématique ainsi qu'en mécanique des fluides, optique et astronomie, considéré comme l'un des plus grands et plus prolifiques mathématiciens de tous les temps. Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien, astronome, alchimiste et théologien anglais, connu essentiellement de nos jours pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation et aussi pour la création du calcul infinitésimal partagée de façon plus ou moins indépendante avec Gottfried Leibniz ; en optique il a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton. Gottfried Leibniz (1646 - 1716) entre autres philosophe, scientifique, mathématicien allemand dont la contribution principale, dans le domaine mathématique, est l'invention du calcul infinitésimalcalcul différentiel et calcul intégral dont la paternité doit être partagée avec Isaac Newton.
↑ Comme «» est un vecteur constant, on peut le faire « entrer à l'intérieur de la dérivation ».
↑ 19,019,119,219,319,419,519,6 et 19,7Jacques Philippe Marie Binet (1786 - 1856) mathématicien et astronome français, on lui doit, dans le domaine des mathématiques, entre autres, une étude assez détaillée des fonctions eulériennes fonction gamma et fonction bêta ainsi que le calcul du nième terme de la suite de Fibonacci et, dans le domaine de l'astronomie, ces formules connues sous le nom de « formules de Binet » permettant d'exprimer les composantes polaires de la vitesse et de l'accélération quand cette dernière est centrale ; Leonardo Fibonacci (vers 1175 - vers 1250) mathématicien italien connu pour son introduction de la suite de Fibonacci mais a aussi joué un rôle essentiel pour insérer le savoir mathématique des musulmans, notamment des chiffres indo-arabes, dans le monde de l'Occident.
↑ 21,0 et 21,1 Dans la mesure où il y a nécessairement une solution physique et que seule cette solution existe, on peut affirmer que cette condition est réalisée.
↑ On peut alors vérifier que « est effectivement », en effet, toutes ces grandeurs étant , la condition est équivalente à «» ou encore à «» compte-tenu du « développement de ».
↑ En effet «» se réécrit «» ou «» soit, dans la mesure où toutes les grandeurs intervenant sont , «» et finalement «».
↑ 26,026,126,2 et 26,3Walter Hohmann (1880 - 1945) ingénieur allemand s'étant intéressé très tôt à la recherche de l'orbite la plus économe énergétiquement pour déplacer un engin spatial entre deux orbites différentes, résultat qu'il publia en ; il s'intéressa également à l'astronomie, raison pour laquelle son nom fut donné à un cratère de la Lune de de diamètre en .
↑ 27,0 et 27,1 Pour cela on fait fonctionner, pendant une durée très courte, un réacteur fournissant l'énergie nécessaire, la durée étant suffisamment courte pour que l'on puisse considérer que le satellite est resté au même endroit.
↑ C'est encore la variation d'énergie mécanique car on suppose l'apport d'énergie instantané l'énergie potentielle de gravitation terrestre ne varie pas d'où la variation d'énergie cinétique en peut se calculer par «».
↑ C'est encore la variation d'énergie mécanique car on suppose l'apport d'énergie instantané l'énergie potentielle de gravitation terrestre ne varie pas d'où la variation d'énergie cinétique en peut se calculer par «».
↑ On pouvait obtenir cette variation d'énergie cinétique en à partir de celle évaluée précédemment en par permutation des indices et changement de signe en effet il y a aussi permutation de l'état initial et de l'état final d'où le changement nécessaire de signe.
↑ 32,032,132,232,332,432,5 et 32,6 L'unité astronomique est une unité de longueur adaptée aux objets se déplaçant dans le Système solaire représentant la valeur moyenne du rayon orbital de la Terre autour du Soleil , sa valeur est .
↑ Le mouvement de la grande comète de 1973, également connue sous le nom de « grande comète Kohoutek » car découverte par l'astronome tchèque Kohoutek, a d'abord été considéré comme périodique de période mais, depuis sa découverte en , des calculs ont révélé que la comète sortira du Système solaire c'est-à-dire que son état n'est pas lié mais de diffusion et plus précisément que son mouvement doit être considéré comme hyperbolique ; pour simplifier nous assimilons sa trajectoire à une parabole.
↑ Initialement le mouvement fut considéré comme elliptique et par suite fut baptisé « périhélie ».
↑ En fait la comète n'a pas coupé l'orbite terrestre car sa trajectoire n'était pas dans le même plan que celui de la Terre ; le texte faisait cette hypothèse pour simplifier l'étude, la question finale étant de déterminer à quelles dates la grande comète Kohoutek «» s'était-elle retrouvée éloignée du Soleil de la même distance que la Terre .
↑ 40,0 et 40,1 C.-à-d. la vitesse que doit avoir le satellite au point de lancement situé à la distance «» du centre de la Terre .
↑Jean Frédéric Frenet (1816 - 1900) est un mathématicien, astronome et météorologue français à qui on doit six des neuf formules de géométrie différentielle associées au trièdre ou base de Serret-Frenet Joseph-Alfred Serret (1819 - 1885) mathématicien et astronome français ayant trouvé indépendamment ces formules.
↑ La direction «» étant la verticale au point de lancement, le plan horizontal est le plan à la verticale en .
↑ L'angle «» nul étant l'angle nécessaire pour que l'orbite du satellite fut circulaire, l'erreur de direction de lancement conduit à «», nous supposerons néanmoins que «» n'est pas trop différent de «» sans toutefois considérer «» comme un infiniment petit.
↑ 48,048,1 et 48,2Johannes Kepler (1571 - 1630) est un astronome germanique célèbre pour avoir étudié l'hypothèse héliocentrique de Nicolas Copernichypothèse que son professeur de mathématiques Michæl Mæstlin lui enseigna ainsi qu’à tous ses meilleurs étudiants à l’Université de Tübingen alors que l’enseignement officiel que M. Mæstlin donnait aux autres étudiants était toujours fondé sur l’hypothèse géocentrique de Ptolémée affirmant avec N. Copernic que la Terre tourne autour du Soleil et découvrant que les planètes ne tournent pas autour du Soleil en suivant des trajectoires circulaires mais des trajectoires elliptiques ; en , poursuivi pour ses convictions religieuses il était ministre du culte luthérien et ses idées coperniciennes, il se réfugie à Prague pour devenir l’assistant de l’astronome danoisTycho Brahe, ce dernier faisant des observations très précises des mouvements des planètes mais d’après J. Kepler étant incapable de les exploiter correctement T. Brahe ne croyait pas à l’héliocentrisme de Copernic, ni d’ailleurs au géocentrisme de Ptolémée, l’hypothèse qu’il soutenait plaçait la Terre au centre du monde, le Soleil ayant un mouvement circulaire autour de cette dernière et les autres planètes un mouvement circulaire autour du Soleil et non autour de la Terre comme dans le géocentrisme de Ptolémée ; T. Brahe demande alors à J. Kepler de calculer l’orbite précise de Mars, travail que ce dernier commence en et qu’il pensait réaliser en quelques semaines mais qui lui demanda près de six ans de calcul, période pendant laquelle il dégagea ses deux 1ères lois, sa 3ème loi étant découverte près de plus tard. Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrisme » consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire. Michæl Mæstlin (1550 - 1631) astronome et mathématicien allemand, connu essentiellement pour avoir été le mentor de Johannes Kepler ; on lui doit aussi le premier calcul connu de l'inverse du nombre d'or en . Ptolémée (né vers l'an 100 - mort vers l'an 168) astronome et astrologue grec ayant vécu à Alexandrie (Égypte), on lui doit un traité d'astronomie connu de nos jours sous le nom d'Almagesteune somme des connaissances les plus avancées pour l'époque en mathématiques et astronomie et un traité de géographie une synthèse des connaissances géographiques du monde gréco-romain. Tycho Brahe (1546 - 1601) astronome danois ayant privilégié l'observation astronomique, il recueille ainsi un nombre très important de données beaucoup plus précises que celles obtenues par ses prédécesseurs ; il observe entre autres la Supernova de 1572 ainsi que la grande comète de 1577 qui lui permettent d'affirmer que ce ne sont pas des phénomènes atmosphériques
↑ 51,0 et 51,1 En effet la composante orthoradiale de la vitesse de lancement est égale à «», étant l'angle que fait avec la direction orthoradiale qu'il aurait dû faire pour que le mouvement soit circulaire.
↑ Usuellement noté mais cette notation étant utilisée ici pour définir le paramètre d'impact, nous notons a priori le demi-axe non focal même si, au final, ces deux grandeurs seront égales.
↑ C.-à-d. «» ce qui se réécrit «» ou «» ou encore «».
↑ Cette condition «» étant plus stricte que la condition précédente «» obtenue dans la note « 62 » plus haut dans cette solution, est la seule à retenir.
↑ L'unité de temps usuellement utilisée pour un objet du Système solaire gravitant autour du Soleil étant « l'année (julienne) de symbole » il est fréquent de ne pas utiliser le symbole «» mais le nom complet de l'unité «».
Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Énergie mécanique du point matériel soumis à une force newtonienne