Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Loi du moment cinétique : Théorèmes des moments cinétiques relativement à un point ou un axe fixes
Atome de Bohr (modèle de l'atome d'hydrogène)
[modifier | modifier le wikicode]On considère un électron de masse , de charge étant la charge élémentaire, dans le champ d'attraction d'un noyau d'hydrogène c'est-à-dire d'un proton de masse , de charge ;
on suppose que l'électron suit la mécanique classique en particulier, qu'il a une trajectoire « bien définie »[1] et que son mouvement est circulaire de rayon dans le référentiel « protocentrique »[2] supposé galiléen[3] ;
de plus on suppose qu'il ne subit que l'« attraction électrostatique de Coulomb[4] de son noyau »[5] ;
dans la 1re partie, on se propose de déterminer un certain nombre de propriétés du mouvement de l'électron et
dans la 2ème , après les avoir comparées aux résultats expérimentaux, d'ajouter l'hypothèse de Bohr[6] permettant de tenter d'expliquer ces résultats.
Détermination de grandeurs cinétiques et dynamiques de l'électron de l'atome d'hydrogène dans le cadre de la mécanique classique quand le 1er est en mouvement circulaire dans le référentiel « protocentrique » lié au 2nd
[modifier | modifier le wikicode]Déterminer, en utilisant quand cela est possible les notions de cinétique et dynamique du point matériel en mouvement circulaire autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude galiléen,
- la nature uniforme du mouvement circulaire de l'électron dans le référentiel « protocentrique »[2] galiléen puis
- en fonction de « la permittivité diélectrique du vide »[5], , et
sa vitesse angulaire et
sa vitesse instantanée [7] toutes deux dans ainsi que
sa période , et enfin - en fonction de « la permittivité diélectrique du vide »[5], et
son énergie cinétique ,
son énergie potentielle électrostatique en choisissant sa référence à l'infini[8] et
son énergie mécanique dans le champ électrostatique du noyau d'hydrogène toutes trois dans .
Dans le référentiel « protocentrique »[2] galiléen, l'électron n'est soumis qu'à la force d'attraction électrique exercée par le proton «» dans laquelle et sont respectivement la coordonnée radiale et le vecteur unitaire radial du repérage sphérique de pôle de l'électron .
- Établissement de la nature uniforme du mouvement circulaire de l'électron : l'électron ayant un mouvement circulaire de centre et de rayon on remplace le repérage sphérique de pôle de l'électron par son repérage « cylindro-polaire » de pôle et d'axe axe au plan de la trajectoire, le sens de définissant le sens de rotation de l'électron autour de tel que le vecteur unitaire radial du repérage cylindro-polaire de soit confondu avec celui de son repérage sphérique[9] ;
Établissement de la nature uniforme du mouvement circulaire de l'électron : le théorème du moment cinétique scalaire appliqué à en mouvement circulaire relativement à fixe dans galiléen donne «» dans lequel « est le moment d'inertie de relativement à l'axe » et « sa vitesse angulaire à l'instant », avec «» en effet le bras de levier de est nul, le support de la force passant par , d'où « » c'est-à-dire l'uniformité de la vitesse angulaire du mouvement circulaire. - Établissement de quelques grandeurs cinématiques de l'électron : la vitesse angulaire dépendant de l'intensité de la force d'attraction électrique nous l'obtenons en projetant la r.f.d.n[10]. sur le vecteur unitaire radial du repérage cylindro-polaire de l'électron soit «» ou, le mouvement étant circulaire de rayon et l'accélération radiale valant «» d'une part et d'autre part « », on en déduit «» soit finalement la vitesse angulaire de l'électron sur sa trajectoire circulaire
«» ;
Établissement de quelques grandeurs cinématiques de l'électron : la vitesse instantanée[7] d'un mouvement circulaire de rayon est liée à la vitesse angulaire de ce mouvement au même instant par «», on en déduit l'expression de la vitesse instantanée de l'électron sur sa trajectoire circulaire«» ;
Établissement de quelques grandeurs cinématiques de l'électron : la période orbitale de l'électron sur sa trajectoire circulaire s'évalue par «»[11] soit finalement«»[12]. - Établissement des grandeurs énergétiques de l'électron : l'énergie cinétique de l'électron en mouvement uniforme de vitesse instantanée dans le référentiel « protocentrique »[2] s'évalue selon « » ce qui se réécrit, le mouvement étant circulaire de rayon et de vitesse angulaire , « avec le moment d'inertie de relativement à l'axe »[13] soit «» et finalement l'expression de l'énergie cinétique de l'électron dans son mouvement circulaire de rayon dans
«» ;
Établissement des grandeurs énergétiques de l'électron : l'énergie potentielle électrique de l'électron dans le champ du proton est définie par «» ou « dans lequel est un vecteur déplacement élémentaire quelconque[14] de l'électron c'est-à-dire sans tenir compte de son mouvement particulier» soit encore «» «» « », la valeur de la «» étant déterminée par le choix à l'infini de la référence de l'énergie potentielle[8] d'où «» et par suite l'expression de l'énergie potentielle électrique de l'électron en mouvement circulaire de rayon dans le champ du proton«»[15] ;
Établissement des grandeurs énergétiques de l'électron : l'énergie mécanique de l'électron dans le champ du proton étant définie, dans le référentiel « protocentrique »[2] par «» se réécrit, dans le cas où l'électron a un mouvement circulaire de rayon avec une référence à l'infini pour son énergie potentielle dans le champ protonique, selon«»[16].
Tentative de justification des résultats expérimentaux sur l'atome d'hydrogène par quantification du moment cinétique orbital de l'électron (modèle de Bohr)
[modifier | modifier le wikicode]Les valeurs de l'énergie mécanique de l'électron en mouvement circulaire dans le référentiel « protocentrique »[2] galiléen représentant les niveaux d'énergie permis de l'électron dans l'atome d'hydrogène, on constate que la théorie classique précédente permet toutes les valeurs de ;
or les résultats expérimentaux imposent que les valeurs de soient quantifiées, égales à avec [17] et le nombre quantique principal ;
pour retrouver cela, Bohr[6] suppose la quantification du moment cinétique scalaire orbital de l'électron relativement à son axe de rotation étant le centre du noyau d'hydrogène selon où «»[18] est la constante réduite de Planck[19] «» étant la constante de Planck[19] valant .
On se propose de déterminer, dans l'hypothèse de mouvement circulaire de l'électron dans le référentiel « protocentrique »[2] galiléen,
- le moment cinétique orbital scalaire de l'électron relativement à son axe de rotation en fonction de « la permittivité diélectrique du vide »[5], , et ,
- les valeurs autorisées par la quantification de , en fonction de « la permittivité diélectrique du vide »[5], , , « la constante réduite de Planck[19] » et « le nombre quantique principal »,
- la valeur de la constante de Planck[19] déduite de [17] ;
commenter ce dernier résultat en le comparant à la valeur déterminée actuellement et en utilisant vos connaissances de mécanique quantique.
- Établissement du moment cinétique orbital scalaire de l'électron relativement à son axe de rotation : un point matériel dont la trajectoire est circulaire de rayon autour d'un axe fixe dans le référentiel d'étude tel que sa vitesse angulaire de rotation à l'instant soit ayant pour moment cinétique scalaire de relativement à au même instant « avec le moment d'inertie de par rapport à », on en déduit le moment cinétique orbital scalaire de l'électron relativement à son axe de rotation dans le référentiel «» soit, en reportant l'expression de vitesse angulaire «» et celle du moment d'inertie de l'électron par rapport à «», «» et, après simplification évidente, l'expression finale du moment cinétique orbital scalaire de l'électron relativement à son axe de rotation dans le référentiel « protocentrique »[2]
«». - Conséquences de l'hypothèse de quantification de Bohr[6] du moment cinétique orbital scalaire de l'électron relativement à son axe de rotation : de l'hypothèse de quantification de Bohr[6] du moment cinétique orbital scalaire de l'électron relativement à son axe de rotation selon «» avec «[18] la constante réduite de Planck[19] égale à » étant la constante de Planck[19] et « le nombre quantique principal » nous en déduisons
Conséquences de l'hypothèse de quantification de Bohr : la quantification du rayon de la trajectoire circulaire de l'électron selon «» «» soit finalement«» et
Conséquences de l'hypothèse de quantification de Bohr : la quantification de l'énergie mécanique de l'électron dans le champ du proton utilisant «» « » soit finalement l'expression quantifiée de Bohr[6] de l'énergie mécanique de l'électron en mouvement circulaire dans le champ du proton«». - Évaluation de la constante de Planck[19] à partir des résultats expérimentaux greffés sur le modèle de Bohr[6] : de l'expression de l'énergie mécanique de l'état fondamental de l'électron en mouvement circulaire dans le champ du proton obtenue par hypothèse de Bohr[6] «» et de « sa valeur expérimentale »[17] on en tire l'expression de la constante de Planck[19] selon «» soit numériquement «»[20] soit finalement «».
- Commentaires : On constate une excellente concordance entre la valeur expérimentale de et la valeur calculée par théorie de Bohr[6] bien que cette théorie soit reconnue de nos jours « inacceptable » ;
Commentaires : en effet il y a bien quantification du moment cinétique scalaire de l'électron mais le nombre quantique intervenant n'est pas le nombre quantique principal mais le « nombre quantique magnétique » étant un entier relatif c'est-à-dire tel que où est le nombre quantique secondaire[21] « tel que » avec nombre quantique principal «» c'est-à-dire que la quantification du moment cinétique scalaire de l'électron s'écrit «»[22] avec ne pouvant pas prendre la valeur et simultanément la quantification de l'énergie mécanique de l'électron «»[23].
Commentaires : Remarque : la quantification du moment cinétique scalaire proposée par Niels Bohr[6] «» avec « la constante réduite de Planck »[19] et « le nombre quantique principal » se réécrit « avec la norme du vecteur quantité de mouvement de l'électron » ou « avec la constante de Planck »[19] soit encore, en introduisant la longueur d'onde de de Broglie[24] associée à l'électron «»[25], sous la forme «» ou «» dans laquelle serait la distance séparant deux nœuds consécutifs ou deux ventres consécutifs d'un système d'ondes stationnaires sinusoïdales de matière électronique[26], la quantification du moment cinétique orbital scalaire de l'électron selon Niels Bohr[6] pouvant être interprétée comme la condition de résonance d'un système d'ondes stationnaires sinusoïdales de matière électronique le long de la moitié du cercle de rayon , cette condition n'étant qu'une curiosité sans fondement théorique retenu. - Additif sur la nécessité d'une quantification de l'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène : les résultats expérimentaux sont en désaccord avec ce qu'on déduit du modèle classique de l'atome d'hydrogène ; en particulier dans ce modèle, en considérant une trajectoire circulaire pour l'électron, l'énergie mécanique de l'atome peut prendre n'importe quelle valeur
Additif sur la nécessité d'une quantification de l'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène : alors qu'expérimentalement, on mesure une énergie minimale de [17] correspondant à l'état fondamental de cet atome d' ; cette valeur minimale se détermine en mesurant l'énergie d'ionisation de l'atome d' «» définie comme suit : « l'électron pris dans l'état fondamental peut, par apport d'énergie extérieure ou par fourniture d'un travail extérieur, être arraché à l'attraction du proton et l'énergie minimale à apporter ou le travail extérieur minimal à fournir est appelée “ énergie d'ionisation de l'atome d'” »[27] ; mesurant «»[17], on en déduit, d'après le résultat de la note « 24 » plus haut dans ce chapitre, «»[17] ;
Additif sur la nécessité d'une quantification de l'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène : les valeurs d'énergie supérieure correspondent aux états excités de l'atome, et elles ne peuvent pas, en pratique, prendre n'importe quelle valeur alors que le modèle « classique » ne l'interdit pas !
Additif sur la nécessité d'une quantification de l'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène : En résumé la quantification des niveaux d'énergie de l'électron de l'atome d' a été mise en évidence par l'observation de la discrétion du spectre d'émission de l'atome d' d'une part et d'autre part des mesures des longueurs d'onde d'émission, on en a déduit que les valeurs des niveaux d'énergie possibles de l'électron de l'atome d' s'écrivaient selon «» avec «».
Additif sur la nécessité d'une quantification de l'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène : Il est étonnant de constater que le modèle « planétaire » de l'atome d' qui ne permet pas de trouver la quantification des niveaux d'énergie et est donc faux donne néanmoins des valeurs exactes d'énergie pour les valeurs mesurées de taille d'atome ;
Additif sur la nécessité d'une quantification de l'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène : la mesure de la taille de l'atome d' pris dans son état fondamental donnant «[28] », son report dans l'énergie mécanique du modèle classique « planétaire », «» donne «[20] en ou en » soit «»[17] !
Additif sur la nécessité d'une quantification de l'énergie de l'électron de l'atome d'hydrogène : La vitesse instantanée[7] de l'électron sur sa trajectoire circulaire de l'état fondamental de l'atome d' est « » donnant numériquement «[20] en » soit «» donc non relativiste ; sur les autres orbites circulaires possibles, étant plus grand, la vitesse est plus faible et par suite l'électron n'est jamais relativiste.
Treuil hissant une charge
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Un treuil, dont le tambour est assimilable à un cylindre de centre qui est aussi le C.D.I[29]., de rayon et de moment d'inertie par rapport à son axe de rotation fixe dans le référentiel terrestre supposé galiléen, permet de remonter, à l'aide d'un câble de masse négligeable, parfaitement souple, enroulé sur le tambour, une charge de masse ;
nous associons au référentiel terrestre galiléen, une base cartésienne orthonormée directe voir figure ci-contre, étant vertical ascendant et horizontal à l'axe du cylindre du treuil, son sens permettant de définir le sens de rotation du cylindre ;
le champ de pesanteur terrestre est uniforme, son intensité étant notée , nous en déduisons «» ;
nous supposons que le tambour peut tourner sans frottements autour de son axe fixe et
nous supposons qu'il est actionné par un moteur qui exerce un couple de moment scalaire constant d'où
nous supposons qu'il est actionné par un moteur qui exerce un couple le moment vectoriel du couple «».
Déterminer, en appliquant le théorème du moment cinétique scalaire au système composé du tambour, de la charge et du câble, ainsi que
Déterminer, en appliquant la condition exprimant que le câble ne glisse pas sur le tambour[30],
Déterminer, l'accélération verticale de la charge dans le référentiel terrestre .
Le système composé du tambour, de la charge et du câble est soumis aux actions extérieures suivantes :
- le poids du tambour «» vertical descendant dont le point d'application est son moment scalaire «»,
- l'ensemble des réactions de l'axe sur le tambour, réactions considérées sans frottements, le moment résultant scalaire des réactions de l'axe sur le tambour «»,
- le couple moteur agissant sur le tambour de moment scalaire et
- le poids de la charge «» vertical descendant, de moment scalaire «» tendant à faire descendre c'est-à-dire à faire tourner le tambour dans le sens , le bras de levier de étant égal à .
Remarque : on notera que les tensions du câble en ses différents endroits constituant pour le système, des actions mécaniques intérieures, ne sont pas à prendre en compte.
L'application du théorème du moment cinétique scalaire appliqué au système dans le référentiel terrestre galiléen, l'axe par rapport auquel les moments scalaires sont évalués y étant fixe, nous conduit àle 2nd terme du 2nd membre le moment cinétique scalaire de la charge avec le vecteur vitesse de la charge à l'instant , soit « »[31] attention est mais si la charge est hissée est et le moment cinétique scalaire de la charge de même signe
d'où la réécriture du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à en tenant compte des évaluations des différents moments scalaires,
la condition de non glissement du câble sur le tambour[30] s'écrivant «» avec
- «» le point ayant un mouvement circulaire d'axe de vecteur rotation instantanée et
- «» le point ayant un mouvement de translation le long de de vecteur vitesse , le câble étant inextensible
la charge étant effectivement hissée si est à .
Oscillations d'une masselotte
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On considère le système représenté sur le schéma ci-contre comprenant :
- un ressort idéal, c'est-à-dire un ressort de masse négligeable par rapport aux autres masses, parfaitement élastique pourvu qu'on reste dans son domaine d'élasticité[32], de longueur à vide , de raideur [33], à l'extrémité duquel est suspendu horizontalement
- l'axe d'une poulie homogène, de masse , de C.D.I[29]. , de rayon et de moment d'inertie relativement à son axe «», la poulie pouvant tourner sans frottement sur son axe,
- un câble idéal, c'est-à-dire de masse négligeable par rapport aux autres masses et inextensible, passant dans la gorge de la poulie gorge dont la profondeur peut être négligée par rapport à , sur laquelle nous supposons que le câble ne glisse pas[30], est attaché à un point fixe situé en contrebas,
- une masselotte étant suspendue à l'autre extrémité libre du câble peut ainsi effectuer des oscillations dans le référentiel lié à supposé galiléen ;
le champ de pesanteur terrestre est supposé uniforme d'intensité ;
en plus du dispositif précédemment décrit nous supposons la présence de guides permettant d'assurer que les mouvements de et sont rectilignes suivant leur verticale respective les guides agissant sans aucun frottement.
On choisira un repère cartésien lié à d'origine et de base cartésienne orthonormée directe avec
On choisira vertical descendant,
On choisira horizontal orienté vers la droite dans le plan de la vue de profil du schéma et
On choisira au plan de la vue de profil du schéma et orienté en pointant vers le lecteur, ce vecteur définissant le sens de mesure des angles orientés du plan de la vue de profil.
En utilisant successivement la projection sur la direction verticale du théorème du mouvement du C.D.I[29]. à la masselotte d'une part et à l'ensemble « poulie - partie de câble au contact » d'autre part puis
En utilisant successivement la généralisation du théorème du moment cinétique scalaire à l'ensemble « poulie - partie de câble au contact » relativement à l'axe la généralisation étant applicable à un solide dont le mouvement dans le référentiel d'étude galiléen est la « composition d'une translation de vecteur vitesse égal à celui de son C.D.I[29]. et d'une rotation autour d'un axe passant par et de direction fixe dans le référentiel d'étude »[34] et enfin
En utilisant successivement la condition de non glissement du câble sur la poulie[30] associée au caractère inextensible de ce dernier,
déduire l'équation différentielle du mouvement de la masselotte en étant la cote de la masselotte à l'équilibre puis
la nature sinusoïdale des oscillations de la masselotte ainsi que sa période propre .

Sur le schéma ci-contre sont représentées les forces extérieures s'exerçant sur l'« ensemble composée de la poulie simple avec la partie de câble immédiatement au contact de celle-ci »[35] d'une part et sur la masselotte d'autre part,
- sur il y a « son poids », « la force exercée par le ressort sur la poulie » [36] étant l'allongement du ressort à l'équilibre et étant son allongement supplémentaire à l'instant par rapport à sa position d'équilibre c'est aussi la cote à l'instant du C.D.I[29]. de la poulie repérée par rapport à sa position d'équilibre, « la force que la partie de câble située au-delà de du côté de la masselotte exerce sur » avec et « la force que la partie de câble située en deçà de reliée au point fixe exerce sur » avec .
- sur la masselotte il y a « son poids » et « la force que le câble exerce sur la masselotte » la partie de câble entre et étant libre entre ces deux extrémités et sans masse les forces exercées par la masselotte «» et par «» devant vérifier produit de la masse nulle de la partie de câble par le vecteur accélération de son C.D.I[29]. sont opposées d'où « et de même norme » ;
l'application, dans le référentiel d'étude galiléen, du théorème du mouvement du C.D.I[29].,
l'application, au système fermé coïncidant à l'instant avec «» soit, en projetant sur , « » puis
l'application, à la masselotte «» soit, en projetant sur , «» étant la cote de par rapport à la même origine que celle choisie pour à savoir la position d'équilibre de ce dernier la cote de à l'équilibre est et notée ou, en repérant par rapport à sa position d'équilibre la nouvelle cote de s'évalue selon «» , la relation «» se réécrit «» ;
l'application, dans le référentiel d'étude galiléen, du théorème du moment cinétique scalaire au système fermé coïncidant à l'instant avec , moment évalué relativement à l'axe passant par le C.D.I[29]. de ce système fermé, axe en translation rectiligne non uniforme dans [34] s'écrit «» avec « le moment d'inertie de » et « avec le point solidaire de la fraction de câble à l'intérieur de la demi-périphérie de la gorge de la poulie situé au milieu de quand la poulie est en équilibre, étant la position de à l'instant », « ainsi que étant nuls » car le bras de levier de ces forces l'est alors que «» tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier et «» tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier d'où la réécriture du théorème du moment cinétique scalaire appliqué à relativement à «» ou, après simplification évidente «» ;
la condition de non glissement du câble sur la poulie simple[30] se traduit par «» avec
la condition de non glissement du câble sur la poulie simple «» par loi de composition des vitesses traduisant que le mouvement de la poulie est la composition d'une translation de vecteur vitesse dans le référentiel d'étude et d'une rotation dans le référentiel barycentrique de la poulie[37],[38] de vecteur rotation instantanée dont on déduit soit, avec on rappelle que est la cote de à l'instant repérée par rapport à sa position d'équilibre, la réécriture de selon «» d'une part et
la condition de non glissement du câble sur la poulie simple «» par inextensibilité du câble dans lesquels on rappelle que est la cote de à l'instant repérée par rapport à sa position d'équilibre c'est-à-dire «» d'autre part,
la condition de non glissement du câble sur la poulie simple soit finalement «» se réécrivant «» dont on déduit « en fonction de » par la 1re condition et par report dans la 2ème condition « en fonction de » soit «»[39].
sous forme normalisée «».
Loi horaire de position de la masselotte en : l'équation différentielle «» étant celle d'un « oscillateur harmonique non amorti de pulsation propre » nous en déduisons la « forme sinusoïdale du temps de la loi horaire de position de la masselotte » avec et se déterminant à l'aide des C.I[41]. non précisées,
Loi horaire de position de la masselotte en : la période propre d'oscillations de la masselotte étant «».
Système de trois poulies
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Soit un « système de trois poulies de centres, masses et rayons différents » dans un même plan vertical le plan de la figure ci-contre
- tel que la distance entre les centres et de positions fixes sur un même axe horizontal soit égale à ,
- la 3ème poulie étant suspendue aux deux autres par l'intermédiaire d'une corde idéale[42] passant dans la gorge de sur laquelle la corde ne glisse pas[30] et accrochée dans la gorge des deux autres la distance la verticalité des brins de corde libre entre et ainsi qu'entre et ,
- l'axe de au plan de la figure et passant par sur lequel peut tourner sans frottement, soutenant, par l'intermédiaire d'un fil idéal[42] de longueur , une charge supposée ponctuelle de masse .
L'expérience étant étudiée dans un référentiel terrestre galiléen où le champ de pesanteur est uniforme d'intensité , on y choisit une base cartésienne orthonormée directe , étant vertical descendant, horizontal dans le sens de vers et horizontal au plan vertical contenant les trois poulies tel que c'est-à-dire s'enfonçant dans le plan de la figure et orientant les angles algébrisés de ce dernier dans le sens horaire.
Appliquant le « même couple de moment vectoriel avec aux poulies et poulies pouvant tourner sans frottement autour de leur axe respectif», la corde idéale[42] sur laquelle la poulie roule sans glisser[30] se déroule de la poulie en s'enroulant sur la poulie , de plus on supposera que les brins de corde entre et ainsi qu'entre et restent verticaux.
Sachant que le moment d’inertie de chaque poulie par rapport à son axe vaut ,
- déterminer l'accélération verticale de à l'instant c'est-à-dire en utilisant successivement
le théorème du moment cinétique scalaire à chaque ensemble « poulie - partie de corde au contact »[43],
le théorème du moment cinétique scalaire à l'ensemble « poulie - partie de corde au contact »[44] dans sa version où l'axe par rapport auquel les moments scalaires sont déterminés passe par le C.D.I[29]. de l'ensemble et est en translation non uniforme dans un référentiel galiléen[45],
le théorème de la résultante cinétique à l'ensemble « poulie - partie de corde au contact passant dans sa gorge - axe - fil et charge »,
les conditions d'accrochage de la corde sur les poulies [46] ainsi que celle de son absence de glissement sur la poulie [30] et
les conditions d'inextensibilité de la corde et du fil puis - en déduire à quelle condition sur le centre de la poulie monte ou descend.

Actions extérieures exercées sur l'ensemble « poulie - partie de corde au contact »[43] :
Actions extérieures exercées surcouple de « moment vectoriel »,
Actions extérieures exercées surpoids de [47] « appliqué en »,
Actions extérieures exercées surréaction de l'axe sur « appliquée en » et
Actions extérieures exercées surforce exercée par la partie de corde sur celle au contact de notée « appliquée en » étant donc la force exercée par l'ensemble « poulie - partie de corde au contact »[43] sur cette partie de corde ;
Actions extérieures exercées sur l'ensemble « poulie - partie de corde au contact »[43] :
Actions extérieures exercées surcouple de « moment vectoriel »,
Actions extérieures exercées surpoids de [47] « appliqué en »,
Actions extérieures exercées surréaction de l'axe sur « appliquée en » et
Actions extérieures exercées surforce exercée par la partie de corde sur celle au contact de notée « appliquée en » étant donc la force exercée par l'ensemble « poulie - partie de corde au contact »[43] sur cette partie de corde ;
Actions extérieures exercées sur l'ensemble « poulie - partie de corde au contact »[44] :
Actions extérieures exercées surforce exercée par la partie de corde sur celle au contact de « appliquée en »,
Actions extérieures exercées surforce exercée par la partie de corde sur celle au contact de « appliquée en »,
Actions extérieures exercées surpoids de [47] « appliqué en » et
Actions extérieures exercées surréaction de l'axe sur « appliquée en » non représentée ;
Actions extérieures exercées sur l'ensemble « poulie - partie de corde au contact passant dans sa gorge - axe - fil et charge » :
Actions extérieures exercées surforce exercée par la partie de corde sur celle au contact de « appliquée en »,
Actions extérieures exercées surforce exercée par la partie de corde sur celle au contact de « appliquée en »,
Actions extérieures exercées surpoids de [47] « appliqué en » et
Actions extérieures exercées surpoids de la charge « appliqué en ».
Repérons d'une part les positions angulaires des poulies par leur abscisse angulaire respective «» dans lesquelles est le point lié à la périphérie de qui coïncidait initialement avec et les axes horizontaux orientés par issus de et
Repérons d'autre part la position verticale de par sa cote «» où est la position initiale de
Repérons d'autre part la charge étant située plus bas que la position de a pour cote, repérée par rapport à sa position initiale , «».
et ayant le même mouvement «»
«.
Écrivons la relation d'accrochage de la corde sur la poulie [46] en «» avec «» d'où la réécriture de la condition d'accrochage de la corde sur la poulie «», puis
Écrivons la relation d'accrochage de la corde sur la poulie [46] en «» avec «» d'où la réécriture de la condition d'accrochage de la corde sur la poulie «», ensuite
Écrivons la relation de non glissement de la corde sur la poulie [30] en «» avec «»[49] d'où, avec «», la réécriture de la condition de non glissement de la corde sur la poulie en «», ainsi que
Écrivons celle de non glissement de la corde sur la poulie [30] en «» avec «»[49] d'où, avec «», la réécriture de la condition de non glissement de la corde sur la poulie en «», enfin
Écrivons la condition d'inextensibilité de la corde entre « et à la portion de corde » soit «» «» et
Écrivons la condition d'inextensibilité de la corde entre « et à la portion de corde » soit «» «», puis
Écrivons la condition d'inextensibilité du fil reliant l'axe à la charge soit «» ou «» la réécriture des relations et selon«».
En dérivant temporellement les relations en «» nous pouvons éliminer et au profit de et selon «» soit la réécriture des relations en «» puis
en utilisant la relation exprimer «» pour la reporter dans les relations «» «» ou » soit, en regroupant les termes dépendant des tensions et dans les membres de gauche et les autres dans les membres de droite, «» qui peut être considéré comme un système de deux équations linéaires aux deux inconnues et résolu en fonction de entre autres par C.L[50].,[51] soit
en formant «» ou soit «» et
en formant «» ou soit «».
Remarque : nous constatons que le couple de moment scalaire ne joue aucun rôle sur le mouvement de la charge dans le cas où les « poulies » sont de masse et de rayon obéissant à «», par exemple dans le cas où les poulies et sont « de même rayon » et « de même masse » ;
Remarque : dans ce cas la charge a un mouvement rectiligne uniformément accéléré vers le bas d'accélération «».
Dans le cas où «», la charge restera au repos en absence de vitesse initiale si ce qui sera réalisé pour un même couple exercé sur les poulies et de moment scalaire «», cet équilibre avec un couple exercé dans le sens n'étant réalisable que pour «»,
Dans le cas où la charge aura un mouvement rectiligne uniformément accéléré vers le bas si est ce qui sera réalisé pour un même couple exercé sur les poulies et de moment scalaire , ce mouvement n'étant possible avec un couple exercé dans le sens que pour «» , le mouvement nécessitant alors un couple de moment scalaire modéré et
Dans le cas où la charge aura un mouvement rectiligne uniformément accéléré vers le haut si est ce qui sera réalisé pour un même couple exercé sur les poulies et de moment scalaire , ce mouvement étant possible avec un couple exercé dans le sens
pour «» , le mouvement nécessitant alors un couple de moment scalaire élevé ou
pour «» , le mouvement correspondant se produisant pour n'importe quel couple de moment scalaire .
Notes et références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ Laquelle s'identifie, dans le cadre de la mécanique quantique, à la courbe où le nuage électronique est le plus dense, ou encore à la courbe de probabilité de présence maximale de l'électron voir le paragraphe « notion de fonction d'onde de matière (densité volumique de probabilité de présence) » du chap. de la leçon Signaux physiques (PCSI).
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 Référentiel lié au centre du noyau en translation par rapport au référentiel du laboratoire.
- ↑ Le référentiel du laboratoire étant galiléen, le référentiel « protocentrique » l'est aussi dans la mesure où le centre du noyau est en translation rectiligne uniforme par rapport au référentiel du laboratoire.
- ↑ Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés.
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 On rappelle qu'il y a une analogie formelle entre les attractions électrostatique et gravitationnelle, la constante universelle de gravitation devant être remplacée par la constante « » où est la permittivité diélectrique du vide la permittivité diélectrique du vide plus généralement d'un milieu isolant est une constante caractérisant la réponse du vide ou celle du milieu isolant à l'action d'un champ électrique plus la permittivité diélectrique du milieu est grande, moins la portée du champ électrique dans le milieu dans lequel il baigne l'est ; la permittivité diélectrique de l'air sec étant supérieure à celle du vide, on la confond usuellement avec cette dernière l'apparition du signe «» dans l'analogie des constantes traduisant l'inversion de comportement entre la gravitation et l'électrostatique, deux masses évidemment de même signe car toutes deux s'attirent alors que deux charges de même signe se repoussent et les masses graves devant être remplacées par les charges.
- ↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 et 6,09 Niels Henrik David Bohr (1885 - 1962) physicien danois surtout connu pour son apport à l'édification de la mécanique quantique ; il reçut le prix Nobel de physique en pour ses contributions à la recherche sur la structure des atomes et sur le rayonnement qu'ils émettent ;
il travailla avec Joseph John Thomson (1856 - 1940) physicien anglais à qui on doit la découverte de l'électron, des isotopes et l'invention de la spectrométrie de masse, il reçut le prix Nobel de physique en pour ses recherches théoriques et expérimentales sur la conductivité électrique dans les gaz, puis
il travailla avec Ernest Rutherford (1871 - 1937) physicien et chimiste néo-zélando-britannique à qui on doit la découverte des rayonnements alpha et bêta, la mise en évidence du noyau atomique, considéré comme le père de la physique nucléaire, il reçut le prix Nobel de chimie en pour ses recherches sur la désintégration des éléments et la chimie des substances radioactives
il travailla avant de diriger son propre laboratoire à Copenhague ;
un de ses six fils Aage Niels Bohr (1922 - 2009) brillant physicien nucléaire, ayant grandi au milieu de physiciens amis de son père, comme Wolfgang Ernst Pauli (1900 - 1958) physicien autrichien connu pour son principe d'exclusion en mécanique quantique, lui ayant valu le prix Nobel de physique en ou Werner Heisenberg (1901 - 1976) physicien allemand, l'un des fondateurs de la mécanique quantique, ayant obtenu le prix Nobel de physique en pour la création de la mécanique quantique, dont l’application a mené, entre autres, à la découverte des variétés allotropiques de l'hydrogène, a également obtenu le prix Nobel de physique en , partageant le prix avec Ben Roy Mottelson (né en 1926) physicien américano-danois et Léo James Rainwater (1917 -1986) physicien américain pour la découverte du lien entre mouvement collectif et mouvement des particules dans le noyau atomique, et le développement de la théorie de la structure du noyau fondée sur ce lien. - ↑ 7,0 7,1 et 7,2 Voir le paragraphe « composante locale de Frenet du vecteur vitesse du point repéré sur sa trajectoire dans le référentiel d'étude, vitesse instantanée du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », la vitesse instantanée s'identifiant à la norme du vecteur vitesse quand le sens du mouvement sur la trajectoire ne change pas et que le sens du mouvement sur celle-ci est choisi dans le sens du mouvement.
Jean Frédéric Frenet (1816 - 1900) est un mathématicien, astronome et météorologue français à qui on doit six des neuf formules de géométrie différentielle associées au trièdre ou base de Serret-Frenet Joseph-Alfred Serret (1819 - 1885) mathématicien et astronome français ayant trouvé indépendamment ces formules. - ↑ 8,0 et 8,1 Endroit où l'énergie potentielle est choisie nulle.
- ↑ Ou son repérage de Frenet le vecteur unitaire tangentiel «» s'identifiant au vecteur unitaire orthoradial «» avec le sens du mouvement dans le sens des et le vecteur unitaire normal principal «» s'identifiant à l'opposé du vecteur unitaire radial «».
- ↑ Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
- ↑ Ou encore, en utilisant «» ce qui donne évidemment le même résultat.
- ↑ On vérifie que «» analogue à la 3ème loi de Kepler du mouvement circulaire des satellites voir le paragraphe « établissement direct de la 3ème loi de Kepler dans le cas particulier d'un mouvement circulaire d'un satellite autour de la Terre » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », la égale à «» dépend des caractéristiques électriques du proton et de l'électron ainsi que de la masse de ce dernier alors que la égale, dans le cas du mouvement circulaire d'un satellite terrestre, à «» ne dépend que des caractéristiques gravitationnelles de la Terre et non de celles du satellite ;
Johannes Kepler (1571 - 1630) est un astronome germanique célèbre pour avoir étudié l'hypothèse héliocentrique de Nicolas Copernic hypothèse que son professeur de mathématiques Michæl Mæstlin lui enseigna ainsi qu’à tous ses meilleurs étudiants à l’Université de Tübingen alors que l’enseignement officiel que M. Mæstlin donnait aux autres étudiants était toujours fondé sur l’hypothèse géocentrique de Ptolémée affirmant avec N. Copernic que la Terre tourne autour du Soleil et découvrant que les planètes ne tournent pas autour du Soleil en suivant des trajectoires circulaires mais des trajectoires elliptiques ;
en , poursuivi pour ses convictions religieuses il était ministre du culte luthérien et ses idées coperniciennes, il se réfugie à Prague pour devenir l’assistant de l’astronome danois Tycho Brahe, ce dernier faisant des observations très précises des mouvements des planètes mais d’après J. Kepler étant incapable de les exploiter correctement T. Brahe ne croyait pas à l’héliocentrisme de Copernic, ni d’ailleurs au géocentrisme de Ptolémée, l’hypothèse qu’il soutenait plaçait la Terre au centre du monde, le Soleil ayant un mouvement circulaire autour de cette dernière et les autres planètes un mouvement circulaire autour du Soleil et non autour de la Terre comme dans le géocentrisme de Ptolémée ;
T. Brahe demande alors à J. Kepler de calculer l’orbite précise de Mars, travail que ce dernier commence en et qu’il pensait réaliser en quelques semaines mais qui lui demanda près de six ans de calcul, période pendant laquelle il dégagea ses deux 1ères lois, sa 3ème loi étant découverte près de plus tard.
Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrisme » consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire.
Michæl Mæstlin (1550 - 1631) astronome et mathématicien allemand, connu essentiellement pour avoir été le mentor de Johannes Kepler ; on lui doit aussi le premier calcul connu de l'inverse du nombre d'or en .
Ptolémée (né vers l'an 100 - mort vers l'an 168) astronome et astrologue grec ayant vécu à Alexandrie (Égypte), on lui doit un traité d'astronomie connu de nos jours sous le nom d'Almageste une somme des connaissances les plus avancées pour l'époque en mathématiques et astronomie et un traité de géographie une synthèse des connaissances géographiques du monde gréco-romain.
Tycho Brahe (1546 - 1601) astronome danois ayant privilégié l'observation astronomique, il recueille ainsi un nombre très important de données beaucoup plus précises que celles obtenues par ses prédécesseurs ; il observe entre autres la Supernova de 1572 ainsi que la grande comète de 1577 qui lui permettent d'affirmer que ce ne sont pas des phénomènes atmosphériques - ↑ Voir aussi le paragraphe « forme particulière de l'énergie cinétique newtonienne d'un point matériel M en mouvement circulaire de centre C, de rayon R et de vecteur rotation instantanée connu » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ Pour déterminer l'expression de l'énergie potentielle il convient de prendre un déplacement élémentaire quelconque «» en repérage sphérique et non un déplacement maintenant sur la trajectoire ; si on faisait cela, ce déplacement élémentaire uniquement suivant «» en repérage cylindro-polaire entraînerait la nullité du travail élémentaire et par suite la constance de l'énergie potentielle, en accord avec le fait qu'« à figé » l'énergie potentielle ne varie pas, mais on ne pourrait pas l'évaluer.
- ↑ On constate que l'« énergie cinétique de l'électron en mouvement circulaire dans le champ d'attraction protonique » est égale à la « moitié de la valeur absolue de l'énergie potentielle électrique dans le champ protonique à référence à l'infini », ceci étant une propriété caractéristique des objets en mouvement circulaire dans un champ newtonien c'est-à-dire un champ central et inversement proportionnel au carré de la distance au centre d'attraction, voir les paragraphes « champ newtonien et force newtonienne subie par le point matériel » du chap. et « rappel de l'expression de l'énergie potentielle newtonienne d'un point matériel et expression de l'énergie mécanique d'un point matériel en mouvement circulaire dans un champ de force newtonien attractif en fonction du rayon de la trajectoire (remarques) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » .
- ↑ On constate que l'« énergie mécanique de l'électron en mouvement circulaire dans le champ d'attraction protonique » est égale à la « moitié de l'énergie potentielle électrique dans ce champ protonique à référence à l'infini » ou à l'« opposé de l'énergie cinétique de l'électron en mouvement circulaire dans le même champ d'attraction protonique », ceci étant une propriété caractéristique des objets en mouvement circulaire dans un champ newtonien c'est-à-dire un champ central et inversement proportionnel au carré de la distance au centre d'attraction, voir les paragraphes « champ newtonien et force newtonienne subie par le point matériel » du chap. et « rappel de l'expression de l'énergie potentielle newtonienne d'un point matériel et expression de l'énergie mécanique d'un point matériel en mouvement circulaire dans un champ de force newtonien attractif en fonction du rayon de la trajectoire (remarques) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » .
- ↑ 17,0 17,1 17,2 17,3 17,4 17,5 et 17,6 L'électronvolt de symbole est une unité d'énergie adaptée à la physique atomique elle vaut .
- ↑ 18,0 et 18,1 Lire « h barre ».
- ↑ 19,00 19,01 19,02 19,03 19,04 19,05 19,06 19,07 19,08 et 19,09 Max Karl Ernst Ludwig Planck (1858 - 1947) physicien allemand à qui on doit principalement, vers , la théorie des quanta, théorie qui lui valut le prix Nobel de physique en .
- ↑ 20,0 20,1 et 20,2 En effet de on tire .
- ↑ Le nombre quantique secondaire intervenant dans la quantification du carré scalaire du moment cinétique vectoriel de l'électron selon «» ;
là encore il faudrait définir l'opérateur linéaire « carré du moment cinétique » «» à partir de l'opérateur linéaire vectoriel « moment cinétique » «» voir la note « 22 » plus bas dans ce chapitre, les valeurs quantifiées du carré du moment cinétique de l'électron «» étant les valeurs propres de l'opérateur carré du moment cinétique «» quand la fonction d'onde dans laquelle se trouve l'électron est une des fonctions propres de «» associées à la valeur propre considérée voir le paragraphe « fonctions propres et valeurs propres associées d'un opérateur linéaire » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » soit «». - ↑ Dans le cadre de la mécanique ondulatoire, l'électron est une onde de matière caractérisée par une « fonction d'onde » telle que définisse la densité volumique de probabilité de présence de l'onde de matière associée à l'électron en la position et à l'instant voir une généralisation du paragraphe « densité volumique de probabilité de présence d'une particule quantique de vecteur quantité de mouvement fixée et conséquences » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » ;
au moment cinétique vectoriel de l'électron relativement au point origine «» avec le vecteur quantité de mouvement de l'électron » sous son aspect particulaire on associe l'opérateur linéaire vectoriel « moment cinétique » «» revoir l'opérateur linéaire « nabla » noté au paragraphe « opérateur linéaire “nabla” » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », par exemple en repérage cartésien , l'indice signifiant que l'on dérive partiellement par rapport aux coordonnées de , l'instant restant figé et le paragraphe « opérateur linéaire quantité de mouvement » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » dont on tire l'opérateur linéaire « moment cinétique scalaire » «» s'exprimant, en repérage cartésien, selon «», les valeurs quantifiées du moment cinétique scalaire de l'électron «» étant les valeurs propres de l'opérateur moment cinétique scalaire «» quand la fonction d'onde dans laquelle se trouve l'électron est une des fonctions propres de «» associées à la valeur propre considérée voir le paragraphe « fonctions propres et valeurs propres associées d'un opérateur linéaire » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » soit «». - ↑ Dans le cadre de la mécanique ondulatoire, l'électron est une onde de matière caractérisée par une « fonction d'onde » telle que définisse la densité volumique de probabilité de présence de l'onde de matière associée à l'électron en la position et à l'instant voir une généralisation du paragraphe « densité volumique de probabilité de présence d'une particule quantique de vecteur quantité de mouvement fixée et conséquences » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » ;
à l'énergie mécanique de l'électron «» avec le vecteur quantité de mouvement de l'électron » et son énergie potentielle sous son aspect particulaire on associe l'opérateur linéaire « hamiltonien » «» revoir l'opérateur linéaire « laplacien » noté au paragraphe « définition du champ scalaire laplacien d'une fonction scalaire de l'espace par l'image de l'opérateur “nabla scalaire nabla” sur cette fonction scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », par exemple en repérage cartésien , l'indice signifiant que l'on dérive partiellement par rapport aux coordonnées de , l'instant restant figé et le paragraphe « construction de l'opérateur linéaire hamiltonien d'une particule quantique massique non relativiste » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », les valeurs quantifiées de l'énergie mécanique de l'électron «» étant les valeurs propres de l'opérateur hamiltonien «» quand la fonction d'onde dans laquelle se trouve l'électron est une des fonctions propres de «» associées à la valeur propre considérée voir le paragraphe « fonctions propres et valeurs propres associées d'un opérateur linéaire » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » soit «». - ↑ Se prononce « Brogle » ; Louis Victor de Broglie (1892 - 1987) mathématicien et physicien français, essentiellement connu pour sa proposition de nature ondulatoire des électrons, ce qui lui valut le prix Nobel de physique en .
- ↑ Voir le paragraphe « la longueur d'onde de de Broglie » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « conditions de résonance (c'est-à-dire conditions d'interférences constructives des divers systèmes d'ondes stationnaires sinusoïdales) » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
- ↑ Appliquant le théorème de la variation de l'énergie mécanique à l'électron on obtient «» ou «» avec « » car «», soit encore «» ou «» c'est-à-dire «».
- ↑ L'angström est une unité de longueur adaptée à la physique atomique, elle a été choisie pour rendre hommage à « Anders Jonas Ångström (1814 - 1874), astronome et physicien suédois du XIXème siècle, un des fondateurs de la spectroscopie ».
- ↑ 29,0 29,1 29,2 29,3 29,4 29,5 29,6 29,7 et 29,8 Centre D'Inertie.
- ↑ 30,00 30,01 30,02 30,03 30,04 30,05 30,06 30,07 30,08 et 30,09 Un objet ne glisse pas sur un objet si leur point de contact est tel que, dans le référentiel d'étude, «».
- ↑ On aurait pu déterminer directement le moment cinétique scalaire de la charge en remarquant que ce dernier doit être si la charge est effectivement hissée, dans le cas contraire d'une part et d'autre part que le bras de levier de étant on en déduit «» d'où le résultat énoncé en tenant compte des signes comparés du moment cinétique scalaire et de la composante verticale de la vitesse.
- ↑ Son allongement ou sa compression sous une action extérieure doit être tel qu'il reprenne sa longueur initiale dite à vide quand l'action extérieure cesse.
- ↑ Voir le paragraphe « cause de déséquilibre, loi de Hooke » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
- ↑ 34,0 et 34,1 Voir le paragraphe « complément, cas d'un solide dont le mouvement dans un référentiel d'étude galiléen est la composition d'une translation de vecteur vitesse égal à celui de G (centre d'inertie du solide) et d'une rotation autour d'un axe ΔG passant par G et de direction fixe dans le référentiel d'étude (théorème du moment cinétique scalaire) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ Il s'agit d'un système ouvert, la partie de câble immédiatement au contact avec la poulie, définie comme la fraction de câble à l'intérieur de la demi-périphérie de la gorge de la poulie, évoluant avec le temps mais, d'une part, ce système ouvert étant stationnaire peut être traité comme le système fermé coïncidant à l'instant avec le système ouvert et, d'autre part, le câble étant sans masse, la masse, le moment d'inertie par rapport à l'axe de rotation et le C.D.I. de sont la masse, le moment d'inertie par rapport à l'axe et le C.D.I. de la poulie
- ↑ Simplement notée sur le schéma pour simplifier.
- ↑ Le référentiel barycentrique d'un solide est le référentiel lié au C.D.I. du solide en translation relativement au référentiel d'étude ;
si, en plus d'un mouvement de translation dans le référentiel d'étude, le solide tourne autour de son C.D.I. dans le référentiel barycentrique avec un vecteur rotation instantanée , il tourne avec le même vecteur rotation instantanée dans le référentiel d'étude mais dans ce dernier la rotation n'est qu'une composante du mouvement à composer avec la translation. - ↑ La loi de composition des vitesses utilisée est applicable à tout point de la poulie, le référentiel barycentrique de celle-ci étant le référentiel d'entraînement dans lequel chaque point de la poulie a un mouvement relatif purement rotatif, ce référentiel barycentrique étant en entraînement de translation relativement au référentiel d'étude dans lequel est défini le mouvement absolu de la poulie pour une démonstration de cette loi, voir le paragraphe « lien entre vecteurs vitesse absolue et relative (ou loi de composition newtonienne des vitesses) (dans le cas d'un entraînement de translation) » du chap. de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen ».
- ↑ La relation aurait pu être établie en considérant l'inextensibilité globale du câble de longueur à l'instant «» ou, en évaluant chaque terme du 1er membre, « en effet, avec l'orientation descendante de l'axe vertical, les longueurs non algébrisées et devant être on en déduit » dans laquelle « et sont égales à » les cotes et étant celles des points coïncidents avec les points de contact et du câble sur la poulie à l'instant c'est-à-dire les points occupant les mêmes positions que ces points de contact à l'instant mais fixes dans le référentiel barycentrique de la poulie, voir le paragraphe « terminologie (point coïncident de M à l'instant t dans le référentiel d'entraînement) » du chap. de la leçon « Mécanique du point en référentiel non galiléen », leur dérivée temporelle doit être identifiée à la vitesse de translation du référentiel barycentrique de la poulie c'est-à-dire à soit finalement la relation «».
- ↑ L'origine de la cote étant la position d'équilibre de et celle de la position d'équilibre du C.D.I. de la poulie.
- ↑ Conditions Initiales.
- ↑ 42,0 42,1 42,2 42,3 42,4 42,5 42,6 et 42,7 C.-à-d. inextensible et sans masse.
- ↑ 43,0 43,1 43,2 43,3 43,4 43,5 et 43,6 Il s'agit d'un système ouvert, la partie de corde immédiatement au contact de chaque poulie, définie comme la fraction de corde à l'intérieur de la gorge de chaque poulie, évoluant avec le temps mais, la corde étant sans masse, la masse, le moment d'inertie par rapport à l'axe de rotation et le C.D.I. de l'ensemble « poulie - partie de corde au contact » sont la masse, le moment d'inertie par rapport à l'axe et le C.D.I. de c'est-à-dire d'un système fermé la dynamique des systèmes fermés peut être appliquée à ces deux ensembles.
- ↑ 44,0 44,1 et 44,2 Il s'agit d'un système ouvert, la partie de corde immédiatement au contact avec la poulie , définie comme la fraction de corde à l'intérieur de la gorge de , évoluant avec le temps mais, d'une part, ce système ouvert étant stationnaire peut être traité comme le système fermé coïncidant à l'instant avec le système ouvert et, d'autre part, la corde étant sans masse, la masse, le moment d'inertie par rapport à l'axe de rotation et le C.D.I. de l'ensemble « poulie - partie de corde au contact » sont la masse, le moment d'inertie par rapport à l'axe et le C.D.I. de
- ↑ 45,0 et 45,1 Voir la généralisation à un solide du paragraphe « applicabilité du théorème du moment cinétique scalaire à un système discret fermé de points matériels relativement à un axe ΔG passant par le C.D.I. G du système, axe en translation dans le référentiel d'étude galiléen » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
- ↑ 46,0 46,1 et 46,2 L'accrochage de la corde dans la gorge de la poulie entraînant l'absence de glissement de l'un par rapport à l'autre, la condition est identique à celle de non glissement à savoir « une corde ne glisse pas sur une poulie si leur point de contact est tel que, dans le référentiel d'étude, ».
- ↑ 47,0 47,1 47,2 47,3 47,4 et 47,5 Plus exactement ensemble « poulie - partie de corde au contact ».
- ↑ Les forces que le fil inextensible auquel la charge est suspendue exercée sur l'axe de la poulie ou sur la charge étant des forces intérieures ne sont pas à prendre en compte.
- ↑ 49,0 et 49,1 Le mouvement de ou de dans résultant de la composition d'une translation de vecteur vitesse de translation dans et d'une rotation de vecteur rotation instantanée autour de dans le référentiel barycentrique de .
- ↑ Combinaison Linéaire.
- ↑ Voir le paragraphe « résolution par combinaison (linéaire) (d'un système hétérogène de deux équations algébriques linéaires à deux inconnues) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».