En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Loi du moment cinétique : Application à un solide en rotation autour d'un axe fixe Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Loi du moment cinétique : Application à un solide en rotation autour d'un axe fixe », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
Équilibre d'une barre AB sans masse reposant en deux points A et O sans frottement
Équilibre d'une barre sans masse reposant sans frottement en sur un mur vertical et en à une distance fixée du mur, quand on exerce, sur l'extrémité libre de la barre, une force verticale descendante
On considère une barre , de masse négligeable, de longueur , reposant sans frottements en sur le mur vertical et en à une distance du mur sur une barre horizontale fixe ;
on exerce, en l'autre extrémité de la barre, une force verticale descendante voir schéma descriptif en vue de profil ci-contre ;
bien que l'expérience se fasse dans un référentiel terrestre supposé galiléen, le fait que la masse de la barre soit supposée négligeable entraîne que le champ de pesanteur terrestre ne joue aucun rôle.
On choisira comme repère cartésien lié à , une origine en et une base cartésienne orthonormée directe avec On choisira au mur et orienté de gauche à droite sur le schéma, On choisira au mur dans le plan de la vue de profil du schéma orienté de bas en haut et On choisira au plan de la vue de profil du schéma et orienté en pointant vers le lecteur, ce vecteur définissant le sens de mesure des angles orientés du plan de la vue de profil.
Déterminer la condition nécessaire d’équilibre de la barre on pourra évaluer l'angle orienté et
étudier la stabilité ou l'instabilité de cet équilibre.
Solution
Schéma descriptif d'une barre sans masse reposant sans frottement en sur un mur vertical et en à une distance fixée du mur, quand on exerce, sur l'extrémité libre de la barre, une force verticale descendante avec représentation des forces extérieures appliquées à la barre
Les forces extérieures s'exerçant sur la barre sont voir schéma ci-contre,
outre la force verticale descendante,
la réaction du mur au mur en absence de frottement et
la réaction en de la barre horizontale fixe à la barre en absence de frottement ;
Recherche de l'équilibre de la barre : la C.N[1]. d'équilibre en rotation de autour de s'écrit
«»
Recherche de l'équilibre de la barre : dans laquelle chaque terme du 2ème membre est le moment scalaire d'une des forces extérieures appliquées à évalué relativement à l'axe lequel peut être mobile en translation en suivant l'éventuel mouvement de [2] avec Recherche de l'équilibre de la barre : «» le bras de levier de étant nul, Recherche de l'équilibre de la barre : «» tendant à faire tourner dans le sens et son bras de levier étant tel que et Recherche de l'équilibre de la barre : «» tendant à faire tourner dans le sens et son bras de levier étant avec projeté orthogonal de sur la direction verticale de soit d'où Recherche de l'équilibre de la barre : la réécriture de la C.N[1]. d'équilibre en rotation de autour de
«» «» ;
Recherche de l'équilibre de la barre : la C.N[1]. d'équilibre en translation de projetée orthogonalement sur pour éliminer la contribution de s'écrit
«» étant à soit encore «» ;
Recherche de l'équilibre de la barre : l'élimination de entre et donnant «» «» soit finalement la C.N[1]. d'équilibre de la barre
«».
Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : soit l'angle repérant la position d’équilibre de la barre précédemment définie par «» ; Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : envisageons un petit écart positif ou négatif par rapport à la position d'équilibre «» légèrement ou à ; Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : le moment dynamique scalaire appliqué à la barre dans cette nouvelle position, moment évalué relativement à l'axe fixe dans le référentiel terrestre galiléen s'écrit «» Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : le bras de levier de étant nul, tendant à faire tourner dans le sens et son bras de levier étant et tendant à faire tourner dans le sens et son bras de levier étant avec projeté orthogonal de sur la direction verticale de , étant le projeté orthogonal de sur la direction verticale de soit , moment dynamique scalaire «» dans lequel il reste à évaluer comment varie en fonction de ; Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : la barre étant de masse négligeable, la résultante dynamique appliquée à la barre dans cette nouvelle position est nulle[3] soit « avec » «» d'où l'évaluation cherchée de en fonction de «» ; Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : par report de dans , le moment dynamique scalaire appliqué à la barre relativement à l'axe fixe dans une position légèrement écartée de la position d'équilibre se réécrit «» ; Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : quand à partir de où , «» en devenant la barre, écarté de sa position d'équilibre d'un petit écart et lâché sans vitesse, continue spontanément son mouvement dans le sens et Étude de la stabilité ou instabilité de l'équilibre de la barre : quand à partir de où , «» en devenant la barre, écarté de sa position d'équilibre d'un petit écart et lâché sans vitesse, continue spontanément son mouvement dans le sens ;
en conclusion l'équilibre de la barre repéré par «» est « instable ».
Schéma descriptif d'une poulie dont l'axe est retenu par un ressort de direction parallèle à la ligne de plus grande pente d'un plan incliné sur lequel peut rouler sans glisser[4]
Soit une poulie homogène de masse , de rayon , de C.D.I[5]. , d'axe et de moment d'inertie par rapport à cet axe , Soit une poulie pouvant rouler sans glisser[4] sur un plan incliné d'un angle par rapport au plan horizontal local et Soit une poulie dont l'axe est relié à l'extrémité inférieure d'un ressort idéal[6] à spires non jointives[7] de raideur et de longueur à vide dont l'extrémité supérieure est fixée à un mur perpendiculaire au plan incliné, l'axe du ressort étant à la ligne de plus grande pente du plan incliné ;
le plan incliné étant solidaire d'un référentiel terrestre supposé galiléen et le champ de pesanteur du lieu étant uniforme d'intensité notée ,
nous nous proposons, dans un 1er temps, d'étudier le mouvement de la poulie composé d'une translation à la ligne de plus grande pente du plan incliné et d'une rotation autour de son axe et
nous nous proposons, dans un 2ème temps, de déterminer la condition pour que le roulement sans glissement[4] de la poulie sur le plan incliné soit possible connaissant le cœfficient de frottement solide [8].
En appliquant successivement à la poulie, dans le référentiel terrestre galiléen le repère associé à ce référentiel étant de base cartésienne orthonormée directe avec le long de la ligne de plus grande pente orienté en descendant, au plan incliné orienté en sortant de ce dernier et à sortant du plan de la figure ci-contre,
les théorèmes du mouvement du C.D.I[5]. et du moment cinétique scalaire dans la version applicable à un solide en rotation autour d'un axe en translation dans le référentiel galiléen[9] ainsi que
la condition de roulement sans glissement[4] de la poulie sur le plan incliné,
déterminer l'équation différentielle en loi horaire de position du C.D.I[5]. de la poulie le long de la ligne de plus grande pente ainsi que
déterminer l'équa différentiellecelle en loi horaire de position angulaire de la poulie par rapport à une position de référence à préciser puis
déterminer les lois horaires de positions linéaire et angulaire « et ».
On exprimera les équations différentielles et les lois horaires entre autres à l'aide des grandeurs «» et «».
Solution
Schéma descriptif avec bilan des forces extérieures appliquées à une poulie dont l'axe est retenu par un ressort de direction parallèle à la ligne de plus grande pente d'un plan incliné sur lequel peut rouler sans glisser[4]
Soit le point de contact de la poulie avec le plan incliné est supposée sans épaisseur un contact ponctuel avec le plan incliné, Soit le vecteur unitaire le long de la ligne de plus grande pente orienté dans le sens descendant, Soit le vecteur unitaire au plan incliné orienté vers le haut, Soit le 3ème vecteur unitaire tel que la base cartésienne soit directe ce 3ème vecteur précisant le sens de rotation dans le plan de la figure ci-contre c'est-à-dire le sens trigonométrique direct, Soit l'abscisse de au plan incliné à l'instant repérée relativement à sa position quand le ressort est au repos cette dernière étant donc choisie comme origine du repérage sur l'axe et Soit celle de au même instant laquelle vérifie évidemment « pour au plan incliné ».
Bilan des forces extérieures appliquées à la poulieliée au ressort dans l'hypothèse du roulement sans glissement sur le plan incliné :
le poids de la poulie appliqué au C.D.I[5]. de celle-ci «»,
la force exercée par le ressort suivant la loi de Hooke[10] pour un allongement restant dans le domaine d'élasticité «» en effet quand la longueur du ressort est sa longueur à vide et
la réaction du plan incliné se décomposant en «», la réaction « étant la composante normale au plan s'opposant à la pénétration de dans le plan donc telle que est » et la réaction «étant la composante tangentielle s'opposant au glissement possible de sur le plan[11] donc telle que est si le glissement possible est dans le sens montant correspondant à un allongement du ressort suffisamment important cas de figure ci-contre et si le glissement possible est dans le sens descendant correspondant à une compression ou un faible allongement du ressort ».
Application du théorème du mouvement du C.D.I[5]. à la poulie : dans le référentiel galiléen «» «».
Application du théorème du moment cinétique scalaire à la poulierelativement à l'axe en translation[9] : dans galiléen «» avec « le moment cinétique scalaire de la poulie dans relativement à l'axe » soit, en repérant la poulie dans son référentiel « barycentrique »[12] par l'angle orienté « dans lequel est le point lié à la poulie coïncidant avec le point de contact de la poulie sur le plan incliné quand est en », « où est le moment d'inertie de la poulie relativement à » d'où la réécriture de la relation avec « ainsi que » leur bras de levier étant nul et «» le bras de levier de étant nul et celui de égal au rayon de la poulie, le moment scalaire de cette composante étant si l'est cas de la figure selon «».
Expression du roulement sans glissement de la pouliesur le plan incliné[4] : le point de contact de la poulie sur le plan incliné à l'instant étant un point appartenant simultanément, à cet instant, au plan incliné et à la poulie est, en absence de glissement de l'un par rapport à l'autre, tel que « le vecteur vitesse, à l'instant , dans le référentiel , de au plan incliné est égal au vecteur vitesse, au même instant, dans le même référentiel, de à la poulie »[4] avec «» au plan incliné étant évidemment immobile dans d'une part et d'autre part «» le mouvement de dans résultant de la composition d'une translation de vecteur vitesse de translation dans et d'une rotation de vecteur rotation instantanée autour de dans soit «» d'où l'expression du roulement sans glissement «».
Équation différentielle en : de la relation on tire «» que l'on reporte dans la relation soit « ou » que l'on injecte dans la relation soit «» ou «» soit finalement l'équation différentielle cherchée sous forme normalisée «» ou, en posant «» et «»,
«».
Équation différentielle en : il suffit de reporter la relation « sous la forme » ainsi que la primitive de la relation « sous la forme »[13] dans l'équation différentielle en et nous obtenons, après simplification évidente et normalisation, «» ou, en posant «» et «»,
«».
Loi horaire en : l'équation différentielle «» étant celle d'un oscillateur harmonique non amorti de pulsation propre «» et de position d’équilibre «» nous en déduisons la loi horaire recherchée
Loi horaire en : l'équation différentielle «» étant aussi celle d'un oscillateur harmonique non amorti de pulsation propre «» et de position d’équilibre «» nous en déduisons la loi horaire recherchée en accord avec «[13] »,
« avec et constantes de la loi horaire en » ou «».
Condition de roulement sans glissement de la poulie sur le plan incliné
étant le cœfficient de frottement de glissement de la poulie sur le plan incliné[8], à quelle condition ce roulement sans glissement est-il possible ? on cherchera une condition sur l'amplitude d'oscillations.
Solution
Pour que le roulement de la poulie se fasse sans glissement sur le plan incliné il faut que la valeur absolue de la composante tangentielle de la réaction du plan sur la poulie soit strictement inférieure au produit du cœfficient de frottement de glissement par la composante normale de cette réaction pour tout [8] soit «» avec « par relation » et « par relation » soit encore «» en utilisant d'où la réécriture de la condition de non glissement
«», «», il y a roulement sans glissement tant que l'« amplitude des oscillations reste à ».
Roulement sans glissement d'un demi-disque sur un plan, aspect cinématique puis dynamique
Schéma descriptif d'un demi-disque roulant sans glisser sur un plan horizontal[4]
Soit un demi-disque homogène, de masse surfacique , de centre [15], de centre de masse ou C.D.I[5]., de rayon et de masse voir schéma ci-contre ;
ce demi-disque disposé verticalement sur un plan horizontal est en contact avec ce dernier par l'intermédiaire de sa tranche circulaire un dispositif non représenté forçant le demi-disque à rester dans le plan vertical initial sans faire intervenir un quelconque frottement solide, peut ainsi rouler sans glisser sur ce plan horizontal[4] ;
le référentiel terrestre dans lequel est étudié le mouvement de est supposé galiléen pour son étude dynamique, il lui est associé un repère cartésien orthonormé direct, orientant la direction verticale dans le sens ascendant, la direction horizontale le long de laquelle le demi-disque roule sans glisser[4] et la direction horizontale au plan vertical contenant orientant les angles algébrisés de ce dernier dans le sens trigonométrique direct ;
le champ de pesanteur terrestre est uniforme égal à avec intensité de la pesanteur ;
désignant par le point de contact entre le sol et à l'instant , on repère la position du demi-disque par l'ordonnée «» de son centre [15] et par l'angle algébrisé «».
À l'instant initial, on lâche le demi-disque sans vitesse initiale dans la position repérée par , l'ordonnée du point de contact correspondant valant .
Nous supposerons connus la distance séparant le centre [15] du demi-disque de son C.D.I. [5] « notée » ainsi que Nous supposerons connus le moment d'inertie de par rapport à un axe passant par et au plan contenant «».
Étude cinématique du roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal
Établir le lien traduisant le roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal[4] entre Établir le lien la composante horizontale du vecteur vitesse du centre [15] du demi-disque dans le référentiel d'étude «» et Établir le lien sa vitesse angulaire «» de rotation autour de l'axe horizontal dans le référentiel lié à en translation relativement à .
En déduire les composantes cartésiennes des vecteurs vitesse et accélération du centre de masse ou C.D.I[5]. dans le référentiel d'étude en fonction de «», de «» et de « ses dérivées temporelles d'ordre un et deux ».
Solution
Le roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal [4] se traduit selon «» avec
«» considéré à l'instant étant, par définition, immobile relativement au plan horizontal et
«» le mouvement de dans résultant de la composition d'une translation de vecteur vitesse de translation dans et d'une rotation de vecteur rotation instantanée autour de dans le référentiel lié à en translation relativement à ou «»,
d'où le lien recherché traduisant le roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal[4]
«».
Additif : détermination du C.D.I[5]. du demi-disque [16] : soit le demi-disque homogène, de masse surfacique , de centre [15], de rayon et de masse dans sa position d'équilibre l'axe de symétrie de répartition de masse de est donc confondu avec [17], la position du C.D.I[5]. de , repérée par rapport à , étant définie par [18],[19] ou, [17] étant un axe de symétrie de répartition de masse de le C.D.I[5]. de «» et par suite sa détermination s'établit uniquement par l'évaluation de sa cote [18][18] étant l'aire du demi-disque valant ou, en repérage polaire de de pôle et d'axe polaire [17], le plan de étant orienté dans le sens trigonométrique direct, «» d'où «» C.Q.F.V[20]. ;
Additif : détermination du C.D.I. du demi-disque : ce résultat peut aussi être vérifié par utilisation du théorème de Guldin[21]théorème hors programme de physique de P.C.S.I. dont l'énoncé est le suivant :
Additif : détermination du C.D.I. du demi-disque : théorème de Guldin[21] relatif à une portion de surface : « La mesure du volume de l'expansion tridimensionnelle engendrée par la révolution d'une portion de surface plane autour d'un axe de son plan, et ne coupant pas la portion de surface[22] est égale au produit de l'aire de la portion de surface par la longueur de la circonférence décrite par son centre d'inertie soit dans laquelle est la distance orthogonale séparant le C.D.I. de la portion de surface plane à l'axe de révolution et l'angle de rotation exprimé en soit
» ;
Additif : détermination du C.D.I. du demi-disque : théorème de Guldin relatif à une portion de surface : application : prenant comme axe de rotation d'application de ce théorème le diamètre limitant le demi-disque et effectuant un tour complet de rotation autour de cet axe, l'expansion tridimensionnelle engendrée par la révolution de autour de étant la boule de centre et de rayon dont le volume est et l'aire du demi-disque étant, l'application du théorème de Guldin[21] relatif à une portion de surface nous conduit à avec d'où «» C.Q.F.V[20].
Explicitation des vecteurs vitesse et accélération du C.D.I[5].du demi-disque : le vecteur position du C.D.I[5]. du demi-disque s'évaluant par utilisation de la relation de Chasles[23] selon «» ou «» soit, en dérivant par rapport à une 1re fois puis une 2ème fois,
les composantes cartésiennes du vecteur vitesse du C.D.I[5]. du demi-disque «» ou encore, en utilisant l'expression traduisant le roulement sans glissement[4] «», «» soit finalement
«» et
les composantes cartésiennes du vecteur accélération du C.D.I[5]. du demi-disque «» ou encore, en utilisant l'expression dérivée temporellement traduisant le roulement sans glissement[4] «», «» soit finalement
«».
Étude dynamique du roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal
Appliquer le théorème du mouvement du C.D.I[5]. au demi-disque roulant sans glisser[4] sur le plan horizontal dans le référentiel d'étude galiléen et Appliquer le théorème en déduire les expressions des composantes tangentielle et normale de la réaction du plan horizontal sur le demi-disque.
Appliquer le théorème du moment cinétique scalaire au demi-disque relativement à l'axe horizontal en translation dans le référentiel d'étude galiléen[9]pour déterminer le moment d'inertie de relativement à , on utilisera le théorème de Huygens[24],[25] liant les moments d'inertie d'un solide relativement à deux axes dont l'un passe par le C.D.I[5]. du solide « avec la distance séparant les deux axes » et Appliquer le théorème en déduire une relation liant liant les composantes tangentielle et normale de la réaction du plan horizontal sur le demi-disque puis Appliquer le théorème en déduire une nouvelle expression de la composante tangentielle de la réaction du plan horizontal sur le demi-disque en reportant, dans la relation précédemment trouvée, l'expression de la composante normale tirée de l'application du théorème du mouvement du C.D.I[5]. à dans galiléen.
En identifiant les deux expressions de la composante tangentielle de la réaction du plan horizontal sur le demi-disque , établir l'équation différentielle en du mouvement de rotation de dans le référentiel d'étude .
Solution
Schéma descriptif d'un demi-disque roulant sans glisser sur un plan horizontal[4] et représentation des forces extérieures s'exerçant sur le demi-disque
Ci-contre le schéma descriptif du demi-disque homogène, de masse surfacique , de centre [15], de C.D.I[5]. , de rayon et de masse , roulant sans glisser sur le plan horizontal [4] dans le référentiel galiléen, les forces extérieures s'exerçant sur étant
son poids vertical descendant appliqué au C.D.I[5]. de et
la réaction du plan horizontal se décomposant en une composante tangentielle étant de sens contraire au vecteur vitesse de glissement hypothétique susceptible de se produire selon la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement[8] et une composante normale avec de sens contraire à la pénétration possible de dans le plan horizontal ;
Application du théorème du mouvement du C.D.I[5]. au demi-disquedans le référentiel d'étudegaliléen : «» projetée sur et nous conduit à «»
«».
Application du théorème du moment cinétique scalaire au demi-disquerelativement à l'axe[26] en translation dans le référentiel d'étudegaliléen[9] : «» avec
le moment résultant dynamique scalaire appliqué à et évalué par rapport à «» d'une part «, le bras de levier de étant nul », d'autre part « avec tendant à faire tourner dans le sens quand est cas de la figure avec un bras de levier valant ou pour résultat indépendant du signe de alors que est de même signe que sur le cas de figure avec un bras de levier égal à » et
le moment cinétique scalaire de évalué à l'instant dans galiléen par rapport à «» avec « le moment d'inertie de relativement à l'axe passant par le C.D.I[5]. du demi-disque en étant à » les moments d'inertie d'un solide relativement à un axe et relativement à l'axe à passant par le C.D.I[5]. de étant liés par le théorème de Huygens[24],[25] « avec la distance séparant les deux axes » soit ici «» dont on déduit «» d'où
Application du théorème la réécriture du théorème selon «» ou, en y reportant l'expression de en fonction de et de ses dérivées temporelles établie dans la relation , «» soit, après développement et simplification évidente, «» dont on déduit une nouvelle expression de par l'intermédiaire de « ou encore, après regroupement de termes, »
«».
Détermination de l'équation différentielle endu mouvement de rotation dedans le référentiel d'étudegaliléen : on égale les deux expressions de obtenue par relations et et on obtient soit, en multipliant les deux membres par «» puis développant le 1er membre, «» soit, en regroupant les termes de même dépendance relativement à ou ses dérivées temporelles,
«».
Remarque : on pouvait aussi appliquer le théorème du moment cinétique scalaire au demi-disque relativement à l'axe donc passant par le point de contact de sur le plan horizontal qui n'est pas un point fixe de , en translation dans le référentiel d'étude galiléen[27] «» avec Remarque : le moment résultant dynamique scalaire appliqué à et évalué par rapport à «» d'une part « tendant à faire tourner dans le sens quand est cas de la figure avec un bras de levier valant ou pour résultat indépendant du signe de », d'autre part « le bras de levier de étant nul, », Remarque : le moment cinétique scalaire de évalué à l'instant dans galiléen par rapport à «» avec « le moment d'inertie de relativement à l'axe pouvant se déduire du moment d'inertie de relativement à l'axe à mais passant par le C.D.I[5]. du demi-disque en effet les moments d'inertie d'un solide relativement à un axe et relativement à l'axe à passant par le C.D.I[5]. de sont liés par le théorème de Huygens[24],[25] « avec la distance séparant les deux axes » soit ici, «» avec déterminé précédemment à partir de et application du théorème de Huygens[24],[25] et la distance séparant les deux axes s'évaluant selon «» dépendant de soit, après simplification évidente, «» «» dont on déduit la dérivée temporelle «» et Remarque : le terme cinétique supplémentaire de translation de dans galiléen «» soit, en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire ou vectorielle relativement à l'addition vectorielle[28],[29], «» le 1er produit mixte du développement «» étant nul par colinéarité de deux des vecteurs du produit mixte[30] ou, avec déduit de la relation traduisant le roulement sans glissement de sur le plan horizontal , «», d'où Remarque : la réécriture du théorème selon «» ou, après quelques simplifications évidentes, l'obtention directe de l'équation différentielle recherchée
«».
Additif : détermination du moment d'inertie du demi-disque relativement à l'axe[16] : soit le demi-disque homogène, de masse surfacique , de centre [15], de rayon , de masse et de moment d'inertie par rapport à l'axe moment d'inertie à évaluer ainsi que le symétrique « matériel » de relativement au diamètre le limitant, symétrique « matériel » noté de même moment d'inertie relativement à l'axe commun , l'ensemble constituant le disque complet est, de par l'additivité des grandeurs d'inertie, de moment d'inertie relativement à «» avec «»[18],[19] soit encore «» d'où «» soit finalement, la masse de étant égale à , «» C.Q.F.V[20].
Étude des petites oscillations rotatives du demi-disque dans son mouvement de roulement sans glissement sur le plan horizontal
Considérant petit, montrer que l'équation différentielle en du mouvement de rotation de dans le référentiel d'étude peut être linéarisée et
Considérant α0 petit, exprimer le résultat de cette linéarisation ;
Considérant α0 petit, en déduire la loi horaire des petites élongations angulaires[31] de dans son mouvement de rotation autour de ainsi que
Considérant α0 petit, en déduire sa période des petites élongations angulaires[31] en fonction de , et puis
Considérant α0 petit, en déduire sa période des petites élongations angulaires T en fonction de et .
Solution
Le demi-disque étant lâché sans vitesse initiale dans une position où son centre [15] est d'ordonnée et l'angle orienté de valeur telle que , nous supposons ce qui devra être vérifié «» et, considérant comme infiniment petit d'ordre un[32], nous faisons un D.L[33]. de l'équation différentielle «» à l'ordre un en et ses dérivées temporelles[34], nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[33]. à l'ordre un d'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre un s'obtient en prenant le D.L[33]. de l'autre facteur à l'ordre zéro[35]dans le produit «» « étant un infiniment petit d'ordre un », il suffit de prendre à l'ordre zéro soit «», nous faisons un D.L. en utilisant qu'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre deux étant au moins d'ordre deux peut être éliminé à l'ordre un dans le produit «» « étant un infiniment petit d'ordre deux » son D.L[33]. à l'ordre un est «» et nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[33]. à l'ordre un de est «»[36], nous faisons un D.L. d'où l'expression de l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle traduisant l'effectivité de la linéarisation de
«»[37] «» soit, après normalisation, «» c'est-à-dire l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique non amorti ;
l'oscillateur harmonique dont l'équation différentielle est étant de pulsation propre «» nous en déduisons la forme de la loi horaire des petites élongations angulaires[31] de dans son mouvement de rotation autour de « avec et constantes à déterminer à l'aide des C.I[14]. »
«» ;
la période des petites élongations angulaires[31] de dans son mouvement de rotation autour de est «» ou la période des petites élongations angulaires de D dans son mouvement de rotation autour avec , «».
Schéma descriptif d'un yoyo (bobine de fil) roulant sans ou avec glissement sur un plan horizontal sous l'action d'une force horizontale exercée sur l'extrémité du fil
Un yoyo ou bobine de fil, de « masse », de « C.D.I[5]. », de « moment d’inertie relativement à son axe », est posé sur un plan horizontal, l'expérience étant réalisée dans un référentiel terrestre galiléen dans lequel le champ de pesanteur terrestre est uniforme d'intensité ;
choisissant pour repère cartésien associé à « orthonormé direct » avec
le point de contact initial du yoyo sur le plan,
le vecteur unitaire vertical ascendant,
le vecteur unitaire horizontal orientant l'axe de rotation du yoyo définissant ainsi le sens de mesure des angles orientés de toute section droite de la bobine et
le vecteur unitaire horizontal tel que ,
un fil, inextensible, de masse négligeable, étant enroulé sur la bobine dans le sens à partir du point de celle-ci, nous exerçons, à partir d’un instant où le système « bobine - fil » est au repos, instant choisi comme origine des temps, une force horizontale à l’autre extrémité du fil, le sens de étant ainsi dans le sens de ;
nous repérons le déroulement du fil sur la bobine dans le référentiel barycentrique de cette dernière[12] par l’angle , étant le point d’attache du fil sur la bobine à l’instant avec la position barycentrique de ce dernier à l'instant initial nous supposerons négligeable l'épaisseur d'enroulement du fil sur la bobine et nous repérons la position du C.D.I[5]. de la bobine par son ordonnée le point de contact, à l’instant , de la bobine avec le plan horizontal étant noté et le point où le contact du fil sur la bobine cesse noté ;
le rayon du cylindre sur lequel s’enroule le fil étant et celui des deux disques terminaux sur lesquels la bobine repose , cette dernière roulera sur le plan horizontal sans ou avec glissement suivant la valeur de et compte-tenu de celle du « cœfficient de frottement de glissement dynamique et statique notée »[8].
Expression du vecteur vitesse du point de contact du yoyo à l'instant t avec le plan horizontal en tant que point lié à la bobine
Exprimer, dans le référentiel terrestre , le vecteur vitesse, à l'instant , du point de contact du yoyo avec le plan horizontal en tant que point lié à la bobine noté , en fonction, entre autres, de la vitesse horizontale de son C.D.I[5]. notée et de la vitesse angulaire de rotation dans son référentiel barycentrique[12].
Solution
Le mouvement, dans le référentiel , du point de contact du yoyo avec le plan horizontal en tant que point lié à la bobine résultant de la composition d'une translation de vecteur vitesse de translation dans et d'une rotation de vecteur rotation instantanée autour de dans le référentiel barycentrique de la bobine[12] nous en déduisons soit l'expression du vecteur vitesse du point de contact du yoyo avec le plan horizontal en tant que point lié à la bobine
«».
Étude du roulement sans glissement du yoyo sur le plan horizontal
Après avoir exprimé la relation traduisant le roulement sans glissement du yoyo sur le plan horizontal[4], appliquez
le théorème du moment cinétique scalaire au système « bobine - fil » relativement à l'axe horizontal en translation dans le référentiel d'étude galiléen[9] puis
le théorème du mouvement du C.D.I[5]. au même système dans le même référentiel d'étude galiléen,
pour en déduire : l'accélération horizontale du C.D.I[5]. du yoyo ainsi que
pour en déduire : la condition sur la norme de la force pour qu'un tel mouvement ait lieu.
Solution
Schéma descriptif d'un yoyo (bobine de fil) roulant sans ou avec glissement sur un plan horizontal sous l'action d'une force horizontale exercée sur l'extrémité du fil et bilan des forces extérieures s'appliquant au système « bobine - fil »
La bobine roule sans glisser sur le plan horizontal[4] si le point de contact de la bobine sur le plan horizontal en tant que point de la bobine a même vecteur vitesse que celui en tant que point du plan horizontal c'est-à-dire «» avec «» d'où la relation traduisant le roulement sans glissement de la bobine sur le plan horizontal
«».
Les forces extérieures s'exerçant sur le système « bobine - fil » étant
son poids «» appliqué en C.D.I[5]. de la bobine de masse le fil étant de masse négligeable, le C.D.I[5]. et la masse du système « bobine - fil » sont ceux de la bobine,
la force horizontale « avec » exercée sur l'extrémité du fil et
la réaction «» du plan sur la bobine avec « la composante normale au plan s'opposant à la pénétration de la bobine dans le plan donc telle que est » et « la composante tangentielle s'opposant au glissement possible de la bobine sur le plan donc telle que est si le glissement possible est dans le sens de » ce que nous supposerons compte-tenu du fait que la seule composante active horizontale est sur le schéma ci-contre, faute de place, le nom de la réaction n'a pas été reporté et sa composante normale n'a pas été tracée à partir de son point d'application mais à partir de l'extrémité de sa composante tangentielle.
Application du théorème du moment cinétique scalaire au système « bobine - fil » relativement à l'axe horizontal en translation dans le référentiel d'étude galiléen[9] : «» avec « le moment d'inertie de la bobine relativement à son axe » le fil étant de masse négligeable, le moment d'inertie du système « bobine - fil » relativement à est celui de la bobine et «» d'une part «, le bras de levier de étant nul », d'autre part « avec , le bras de levier de appliqué en étant nul, alors que est de même signe que sur le cas de figure avec un bras de levier égal à » et enfin « est , tendant à faire tourner le système dans le sens avec un bras de levier égal à » soit finalement
«».
Application du théorème du mouvement du C.D.I[5]. au système « bobine - fil » dans le référentiel d'étude galiléen : «» le fil étant de masse négligeable, le C.D.I[5]. et la masse du système « bobine - fil » sont ceux de la bobine avec «» et «» décrivant la droite d'équations soit, en projetant sur chaque axe du plan ,
«».
Détermination de l'accélération horizontale du C.D.I[5]. du yoyo : éliminant au profit de à l'aide de l'équation «» puis reportant cette expression de dans l'équation on obtient «» dont on tire «», expression que l'on reporte dans l'équation «» soit finalement l'expression recherchée de l'accélération horizontale du C.D.I[5]. du yoyo
«» indépendante de mouvement rectiligne uniformément accéléré de dont on déduit «» indépendante de soit, « en absence de vitesse initiale et avec , un enroulement uniformément accéléré du fil sur la bobine ».
Condition de roulement sans glissement de la bobine sur le plan horizontal : la « condition de non glissement résultant de »[4] dans laquelle «» par relation d'où indépendante de et «» par report de l'expression de dans la relation [38] soit «» indépendante de de signe tel qu'elle s'oppose effectivement au sens du glissement possible dans le sens se réécrit «» soit finalement la condition sur pour que le roulement de la bobine sur le plan horizontal se fasse sans glissement de la 1re sur le 2nd
«».
Étude du roulement avec glissement du yoyo sur le plan horizontal
Dans le cas d’un roulement avec glissement, montrer en raisonnant par l'absurde que le glissement se fait nécessairement dans le même sens que c'est-à-dire que le vecteur vitesse de glissement de la bobine sur le plan horizontal[39] est dans le sens de ;
en reprenant l'application du théorème du moment cinétique scalaire au système « bobine - fil » relativement à l'axe horizontal en translation dans le référentiel d'étude galiléen[9] puis
en reprenant l'appli celle du théorème du mouvement du C.D.I[5]. au même système dans le même référentiel d'étude galiléen,
déterminer l'accélération horizontale du C.D.I[5]. du yoyo ainsi que
déterminer l'accélération angulaire du mouvement de rotation du yoyo autour de son axe ;
vérifier que la condition sur la norme de la force pour qu'il y ait roulement avec glissement du yoyo sur le plan horizontal est la contraire de celle pour que le roulement se fasse sans glissement, puis
en déduire le signe de ainsi que
en déduire les valeurs de pour lesquelles il y a déroulement ou enroulement du fil sur la bobine.
Solution
Considérons maintenant un roulement de la bobine sur le plan horizontal avec glissement c'est-à-dire tel que « soit de » avec «»[39] définissant le vecteur vitesse de glissement encore égal à de « composante horizontale » telle que « est » et
supposons un glissement dans le sens c'est-à-dire tel que soit soit, par relations [40] dont nous déduisons «» correspondant à une composante horizontale de vitesse de glissement «» et par suite, en absence de vitesse initiale, en contradiction avec notre hypothèse de départ d'où,
dans le cas d'un glissement de la bobine sur le plan horizontal , ce glissement se fait toujours dans le sens de dans le cas d'un glissement de la bobine sur le plan horizontal, c'est-à-dire « et ».
L'application du théorème du moment cinétique scalaire au système « bobine - fil » relativement à l'axe horizontal en translation dans le référentiel d'étude galiléen[9] ne dépendant pas du caractère glissant de la bobine sur le plan horizontal[40] conduit à la même relation «» «» et
celle du théorème du mouvement du C.D.I[5]. au même système dans le même référentiel d'étude galiléen ne dépendant pas non plus du caractère glissant de la bobine sur le plan horizontal[40] conduit aussi aux mêmes relations «» et «» «» d'une part et «» d'autre part dans laquelle celle du par utilisation de la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement[8] s'écrivant encore en utilisant ou, étant , «», celle du soit finalement l'expression de l'accélération horizontale du C.D.I[5]. du yoyo «» ainsi que celle du soit finalement celle de l'accélération angulaire du mouvement de rotation du yoyo autour de son axe «» en reportant l'expression de dans la relation .
La condition de glissement de la bobine sur le plan horizontal imposant que ce glissement se fasse dans le sens de se réécrit, en absence de vitesses initiales, «» c'est-à-dire, en y reportant les relations « et », «» soit la condition de glissement suivante
«» condition contraire de celle du roulement sans glissement.
divisant les deux membres de la condition ci-dessus par puis retranchant nous obtenons «» soit, compte-tenu du fait que «», la conséquence sur l'accélération horizontale du C.D.I[5]. du yoyo «» établissant que se déplace dans le sens de .
Pour qu'il y ait enroulement du fil sur la bobine il faut que « soit » ou, en utilisant la relation , «» laquelle doit être réalisée simultanément à la condition pour que le roulement se fasse avec glissement c'est-à-dire «», ceci n'étant possible que si « est à » c'est-à-dire si « est » « ou encore » ce qui est vrai et
pour qu'il y ait déroulement du fil sur la bobine il faut que « soit » ou, en utilisant la relation , «» laquelle doit être réalisée simultanément à la condition pour que le roulement se fasse avec glissement c'est-à-dire «», ce qui est possible car « est à » ;
en conclusion « si » il y a roulement avec glissement de la bobine sur le plan horizontal dans le sens de , le fil s'enroulant sur la bobine de façon uniformément accélérée et
en conclusion « si » il y a roulement avec glissement de la bobine sur le plan horizontal dans le sens de , le fil se déroulant sur la bobine de façon uniformément accélérée.
Schéma descriptif de deux disques en rotation dans un même plan autour d'axes parallèles avant la mise en contact avec frottement solide des disques entre eux
Deux disques homogènes et situés dans un même plan , tournent d’un mouvement uniforme autour de leur axe respectif et à , avec un vecteur rotation instantanée et dans le référentiel d'étude , la rotation s'effectuant dans le sens de mesure des angles algébrisés du plan en accord avec l'orientation de , la liaison de chacun des disques sur l'axe autour duquel il tourne étant supposée parfaite ;
appelant et les centres des disques et centres non indiqués sur le schéma ci-contre, on choisit l'axe à et orienté de vers , l'axe étant aux deux autres axes tel que soit direct ;
les caractéristiques respectives des disques sont leur « masse et », leur « rayon et », leur « moment d'inertie par rapport à leur axe et », « la distance séparant les deux axes étant supérieure à ».
À un instant quelconque, on rapproche de jusqu'au contact, l'instant du contact étant choisi comme origine des temps et le contact entre les deux disques se faisant avec un cœfficient de frottement solide de glissement dynamique et statique «».
Exprimer le vecteur vitesse de glissement de sur à l'instant «»[39] en fonction des rayons et des vitesses angulaires à l'instant de chaque disque dans le référentiel d'étude on notera et les vecteurs rotation instantanée à l'instant des disques et puis
déduire, de l'utilisation de la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement[8], le signe de la composante tangentielle de la réaction de sur en fonction de celui de la composante tangentielle du vecteur vitesse de glissement de sur ;
par application du théorème du moment cinétique scalaire à et relativement à leur axe de rotation respectif et dans le référentiel d'étude galiléen, déduire une intégrale 1re liant les vitesses angulaires et puis
montrer que l'état final de rotation des disques et correspond nécessairement à une absence de glissement de l'un relativement à l'autre et en déduire un lien entre les vitesses angulaires finales et de et enfin
exprimer ces vitesses angulaires finales et de et en fonction de leur vitesse angulaire initiale et ainsi que de leur rayon et et de leur masse et .
Solution
Vue de dessus à l'instant de deux disques en rotation dans un même plan autour d'axes parallèles après mise en contact avec représentation des forces exercées de l'un sur l'autre tenant compte du frottement solide des disques entre eux
Le « vecteur vitesse de glissement de sur à l'instant »[39] étant défini par «» avec «» et «», nous en déduisons l'expression du vecteur vitesse de glissement de sur à l'instant
«» ainsi que
celle du vecteur vitesse de glissement de sur à l'instant défini par «»
«».
Les disques et étant en rotation autour de leur axe propre, vertical, fixe dans le référentiel d'étude , en liaison parfaite sur leur axe respectif, seules les forces extérieures horizontales s'exerçant sur chacun des disques sont à prendre en compte pour étudier leur mouvement de rotation propre, à savoir
sur l'action que exerce sur «» avec « traduisant la poussée normale exercée par » et « de signe contraire à la composante tangentielle du vecteur vitesse de glissement de sur c'est-à-dire »[8] d'où «» de plus le lien entre les deux composantes, si c'était nécessaire, est ,
sur l'action que exerce sur «» avec « traduisant la poussée normale exercée par » et « de signe contraire à la composante tangentielle du vecteur vitesse de glissement de sur c'est-à-dire »[8] d'où «» de plus le lien entre les deux composantes, si c'était nécessaire, est ces résultats sont en accord avec avec , de plus est indépendante de dans la mesure où la poussée normale d'un disque sur l'autre reste la même reste constante tant qu'il y a glissement d'un disque sur l'autre.
Application du théorème du moment cinétique scalaire àrelativement àfixe dansgaliléen : «» avec « le moment d'inertie de relativement à » et « le moment résultant dynamique scalaire appliqué à relativement à » en effet le bras de levier de étant nul d'une part et tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier égal à d'autre part d'où «» ou
« tant qu'il y a glissement » ;
application du théorème du moment cinétique scalaire àrelativement àfixe dansgaliléen : «» avec « le moment d'inertie de relativement à » et « le moment résultant dynamique scalaire appliqué à relativement à » en effet le bras de levier de étant nul d'une part et tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier égal à d'autre part d'où «» ou
« tant qu'il y a glissement » ;
déduction d'une intégrale 1re liant les vitesses angulaires deet : pour cela nous formons la C.L[41]. «» « ou » qui s'intègre en « tant qu'il y a glissement » soit, en utilisant les C.I[14]. «» d'où la réécriture de l'intégrale 1re cherchée
Caractérisation de l'état final de rotation des disques : tant que le disque glisse sur le disque , la vitesse angulaire du 1er dans le référentiel d'étude galiléen, «» obéit à l'équation différentielle «» soit, en utilisant la « C.I[14]. » « valable tant qu'il y a glissement de sur » et
Caractérisation de l'état final de rotation des disques : tant que le disque glisse sur le disque , la vitesse angulaire du 1er dans le référentiel d'étude galiléen, «» obéit à l'équation différentielle «» soit, en utilisant la « C.I[14]. » « valable tant qu'il y a glissement de sur »,
Caractérisation de l'état final de rotation des disques : la composante tangentielle du « vecteur vitesse de glissement de sur à l'instant »[39] «» se réécrit, tant que le glissement perdure, «» « linéairement et atteint la valeur nulle donc l'absence de glissement à l'instant », la durée de glissement étant donc d'autant plus courte que la poussée normale des disques entre eux est grande.
Expression des vitesses angulaires finalesetdeet : pour ces valeurs de vitesses angulaires la composante tangentielle du vecteur vitesse de glissement de sur devant être nulle, nous en déduisons «» dans l'état final les disques tournent en sens inverse l'un de l'autre soit,
Expression des vitesses angulaires finales ω1,f et ω2,f de D1 et D2 : en reportant en fonction de tirée de la relation dans l'intégrale 1re liant les vitesses angulaires des deux disques que le roulement se fasse avec ou sans glissement[42] «», nous obtenons «» et par suite les expressions des vitesses angulaires finales des disques et
«» et «».
Remarque : Cet exercice a été traité dans le cadre de la mécanique pure, c'est-à-dire sans tenir compte de la chaleur produite lors du frottement d'un disque sur l'autre, chaleur qui correspond nécessairement à une transformation d'énergie cinétique macroscopique de chaque disque en énergie cinétique microscopique d'agitation thermique des atomes de ces disques d'où des valeurs de vitesses angulaires finales plus faibles en valeur absolue que celles obtenues dans le cadre de la mécanique pure ; Remarque : pour tenir compte de cette chaleur produite il faudrait faire une étude énergétique dans le cadre de la thermodynamique, ce qui n'était pas l'objet de cet exercice
Barre homogène glissant à proximité d'un coin de table horizontale
Barre homogène glissant sur un coin de table horizontale, en l'extrémité le glissement se faisant avec frottement solide et au bord ponctuel de la table le glissement se faisant sans frottement
Considérant une barre supposée linéique, homogène, de masse , de longueur et de C.D.I[5]. , telle que ses seuls points de contact avec la table horizontale sur laquelle elle glisse, sont l'extrémité où il y a glissement avec frottement solide dont le coefficient de frottement de glissement dynamique est [8] et le coin ponctuel de table où le glissement se fait sans frottement voir schéma ci-contre, la barre glissant selon l'axe orienté dans le sens de vers ;
l'étude est faite dans le référentiel lié à la table et supposé galiléen, le champ de pesanteur terrestre étant uniforme d'intensité .
La barre étant lancée d'une position où son extrémité se trouve à une « distance à droite de » avec un «vecteur vitesse initiale à et de sens de vers », nous nous proposons de déterminer dans quelle mesure la barre pourrait basculer[43]
tout d'abord dans le cadre de l'étude envisagée c'est-à-dire « en ne considérant le frottement solide qu'en »
puis « en envisageant le frottement solide sur toute la partie ».
Condition sur la vitesse initiale de la barre pour que celle-ci ne bascule pas en glissant avec frottement solide en A
Déterminer pour quelles valeurs de il n’y a pas basculement de la barre lors du glissement de cette dernière sur la table horizontale avec frottement solide en [43] et absence de frottement en on posera .
Solution
Forces extérieures appliquées à une barre homogène glissant sur un coin de table horizontale, en l'extrémité le glissement se faisant avec frottement solide et au bord ponctuel de la table le glissement se faisant sans frottement
Soit un repère cartésien direct associé au référentiel d'étude lié à la table et supposé galiléen «», « étant le coin ponctuel de la table horizontale », « l'axe horizontal le long de la barre orientée de vers », « l'axe vertical ascendant » et « l'axe horizontal au plan vertical contenant la barre et s'enfonçant dans ce plan tel que ce sens oriente les angles algébrisés du plan de la figure dans le sens horaire ».
Les forces extérieures appliquées à la barre représentées à l'instant sur le schéma ci-contre sont :
son poids «» appliqué au C.D.I[5]. de la barre la barre étant homogène est au milieu de ,
la réaction du coin de table sur la barre, à la table en absence de frottement, «» appliquée en avec car s'oppose à la pénétration de la barre dans la table et
la réaction de la table sur la barre s'exerçant en avec frottement solide «» avec s'opposant à la pénétration de dans la table et se déplaçant vers la droite ou tendant à se déplacer vers la droite de par son lancement, liée à en cas de glissement effectif par et en cas d'absence de glissement par avec .
L'application du théorème du moment cinétique scalaire à la barre relativement à l'axe fixe dans le référentiel galiléen lié à la table «» avec, en absence de basculement, «» ainsi que «» d'une part « tendant à faire tourner dans le sens si est dans le sens si est , étant son bras de levier », d'autre part «, tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier égal à et le bras de levier de étant nul », enfin « étant de bras de levier nul », d'où
en absence de basculement «» et nous déduisons de «» « c'est-à-dire à la verticale de la table » ;
l'application du théorème du mouvement du C.D.I[5]. à la barre dans le référentiel galiléen lié à la table «» avec, en absence de basculement, «» ainsi que «» d'où
en absence de basculement, «» et, s'il y a glissement, la réécriture de selon «».
De la relation nous déduisons «» en absence de basculement que nous reportons dans l'équation soit «» ou, avec «», «» soit finalement
l'équation différentielle «» non linéaire du 2ème ordre en nécessitant un glissement vers la droite c'est-à-dire ;
pour intégrer une 1re fois par rapport à l'équation différentielle ci-dessus, nous multiplions chaque membre par «» dans laquelle «» et «» «» soit «» et finalement, tant qu'il n'y a ni basculement ni arrêt de glissement, l'expression de la vitesse de la barre à l'instant en fonction de son positionnement s'écrit selon
il n'y aura pas basculement de la barre si la vitesse de celle-ci s'annule en définie par «» dans laquelle le « 2nd membre est une fonction de »[45] variant de «» à «» et dont nous déduisons la nécessité que « soit pour qu'il y ait une solution » c'est-à-dire «» soit, en posant «», la condition de vitesse initiale de la barre pour que celle-ci s'arrête de glisser avant que son C.D.I[5]. n'atteigne le bord de la table et par suite ne bascule pas
«».
Condition sur la vitesse initiale de la barre pour que celle-ci ne bascule pas en glissant avec frottement solide tout le long du contact de la barre avec la table
Reprendre la question précédente en supposant que la barre est en contact avec la table sur toute la longueur et que le glissement se fait avec frottement solide dont le coefficient de frottement de glissement dynamique est [8] sur tout ce contact ;
commenter le résultat.
Solution
Forces extérieures appliquées à une barre homogène glissant sur un coin de table horizontale, au bord ponctuel de la table le glissement se faisant sans frottement et sur la portion de la barre le glissement se faisant avec frottement solide également réparti sur
Les forces extérieures appliquées à la barre représentées à l'instant sur le schéma ci-contre sont :
son poids «» appliqué au C.D.I[5]. de la barre la barre étant homogène est au milieu de ,
la réaction du coin de table sur la barre, à la table en absence de frottement, «» appliquée en avec car s'oppose à la pénétration de la barre dans la table et
les réactions de la table sur la barre s'exerçant sur tout élément de longueur centré en de la portion de la barre avec frottement solide «» avec indépendant de et s'opposant à la pénétration de l'élément de longueur centré en dans la table et l'élément de longueur centré en se déplaçant vers la droite ou tendant à se déplacer vers la droite de par son lancement, liée à en cas de glissement effectif par comme indépendant de il en est de même de et en cas d'absence de glissement par avec .
L'application du théorème du moment cinétique scalaire à la barre relativement à l'axe fixe dans le référentiel galiléen lié à la table «» avec, en absence de basculement, «» ainsi que «» avec « la résultante des composantes normales que la table exerce sur » d'une part « tendant à faire tourner dans le sens si est dans le sens si est , étant son bras de levier », d'autre part «, tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier égal à et le bras de levier de étant nul », enfin « étant de bras de levier nul », d'où
en absence de basculement «» avec « la résultante des composantes normales que la table exerce sur », nous déduisons de «» « c'est-à-dire à la verticale de la table » ;
l'application du théorème du mouvement du C.D.I[5]. à la barre dans le référentiel galiléen lié à la table «» avec, en absence de basculement, «» ainsi que «» d'où, avec « les résultantes des composantes normales et tangentielles que la table exerce sur »,
en absence de basculement, «» et, s'il y a glissement, la réécriture de selon «».
De la relation nous déduisons «» en absence de basculement que nous reportons dans l'équation soit «» ou, avec «», «» soit finalement
l'équation différentielle «» non linéaire du 2ème ordre en nécessitant un glissement vers la droite c'est-à-dire ;
pour intégrer une 1re fois par rapport à l'équation différentielle ci-dessus, nous multiplions chaque membre par «» dans laquelle «» et «» «» soit «» et finalement, tant qu'il n'y a ni basculement ni arrêt de glissement, l'expression de la vitesse de la barre à l'instant en fonction de son positionnement s'écrit selon
il n'y aura pas basculement de la barre si la vitesse de celle-ci s'annule en définie par «» dans laquelle le « 2nd membre est une fonction de »[47] variant de «» à «» et dont nous déduisons la nécessité que « soit pour qu'il y ait une solution » c'est-à-dire «» soit, en posant «», la condition de vitesse initiale de la barre pour que celle-ci s'arrête de glisser avant que son C.D.I[5]. n'atteigne le bord de la table et par suite ne bascule pas
«».
Commentaire : Cette valeur limite est plus grande plus exactement fois plus grande, ce qui était prévisible dans la mesure où le frottement se faisant sur une plus grande surface avec un même cœfficient de frottement solide, le freinage est plus efficace, ce qui permet un lancement avec une vitesse initiale plus grande sans que ce lancer se termine par un basculement.
Oscillations horizontales d'un trapèze autour d'un axe vertical passant par son centre d'inertie
Schéma descriptif d'un trapèze barre homogène suspendue à deux fils idéaux[48] oscillant horizontalement autour d'un axe vertical passant par son C.D.I[5].
Considérant le trapèze c'est-à-dire une barre homogène, de masse , de longueur , suspendue en ses extrémités et par deux fils idéaux[48] de même longueur respectivement attachés à deux points et séparés de d'une même horizontale représenté ci-contre dans sa position d'équilibre , y étant la position de son C.D.I[5]., ainsi que dans une position quelconque correspondant au mouvement souhaité ;
pour obtenir ce dernier, nous écartons de sa position d'équilibre de façon à ce que le C.D.I[5]. du trapèze reste sur la verticale de , les fils restant tendus, et lâchons la barre sans vitesse initiale, le champ de pesanteur terrestre étant uniforme d'intensité ;
le référentiel terrestre liée aux points d'attache et étant galiléen, nous supposons que la barre reste horizontale et que reste sur la verticale de , la position de la barre étant repérée par la cote de son C.D.I[5]. ainsi que par son abscisse angulaire , l'axe vertical passant par étant orienté par vecteur unitaire vertical ascendant, lequel oriente également les angles algébriques de tout plan horizontal dans le sens antihoraire sur le schéma ci-contre est .
Déterminer, en appliquant successivement à la barre , le théorème du mouvement du C.D.I[5]. et
Déterminer, en appliquant successivement à la barre AB, le théorème du moment cinétique scalaire relativement à l'axe en admettant que la valeur du moment d'inertie d'une tige homogène de masse , de longueur , par rapport à toute médiatrice de la tige est «»,
Déterminer, l'équation différentielle en que fait la barre avec sa position d'équilibre puis
Déterminer, sa loi horaire des petites oscillations ainsi que la période de celles-ci.
Solution
Trapèze barre homogène suspendue à deux fils idéaux[48] oscillant horizontalement autour d'un axe vertical passant par son C.D.I[5]. et forces extérieures s'exerçant sur la barre
Soit le repère cartésien associé au référentiel terrestre galiléen dans lequel l'origine est choisie en , la position d'équilibre du C.D.I[5]. de la barre et la base cartésienne choisie directe telle que soit vertical ascendant, le long de la position d'équilibre de la barre de vers et horizontal à de sens défini par , le sens des angles algébriques des plans horizontaux étant défini par le sens de , c'est-à-dire le sens antihoraire voir le schéma ci-contre ;
la barre restant horizontale et son C.D.I[5]. sur la verticale de , la position de la barre est repérée par la cote de son C.D.I[5]. ainsi que par son abscisse angulaire d'une part et,
d'autre part, les extrémités et de la barre décrivant des courbes symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe , avec leur trajectoire inscrite sur le tuyau cylindrique de révolution d'axe et de rayon , nous repérons la position de par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle et d'axe soit celle de étant , les vecteurs de base cylindro-polaire liés à étant ceux liés à [49].
Expression de la cote commune deen fonction de : des coordonnées cylindro-polaires de nous en déduisons soit, avec «», «» et finalement
«».
Bilan des forces extérieures appliquées à la barre : Les forces extérieures s'exerçant sur la barre sont
le poids de la barre «» appliquée en ,
la force exercée par le fil idéal[48] attaché en «» ou, avec « et », «»[50] et
la force exercée par le fil idéal[48] attaché en «» ou, avec « et »[49], «»[50].
Application du théorème du mouvement du C.D.I[5]. à la barre : dans le référentiel galiléen «» soit, en projetant sur les vecteurs de base cylindro-polaire liés à identiques à ceux liés à «»[50], les équations et imposant «[50], la valeur commune étant notée » et l'équation se réécrivant en explicitant en fonction du mouvement de «» ou, avec «» «» «» ou, après simplification du cœfficient de du 2nd membre selon «», l'accélération de se réécrit «» «» soit
«».
Application du théorème du moment cinétique scalaire à la barrerelativement à : dans le référentiel galiléen «» avec «» ainsi que «» son bras de levier étant nul, «» soit, en explicitant les grandeurs vectorielles et en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire ou vectorielle par rapport à l'addition vectorielle[28],[29] «» et «»[49] soit «»[28],[29] d'où finalement la réécriture du théorème du moment cinétique appliqué à la barre relativement à l'axe «» ou, en normalisant,
«»,
Application du théorème du moment cinétique scalaire à la barre AB relativement à G0z : et finalement, en reportant la relation dans l'équation nous obtenons l'équation différentielle en cherchée
«» ou, en ordonnant l'équation différentielle par dérivées d'ordre , «».
Additif : détermination du moment d'inertie d'une tige homogène relativement à une médiatrice[16] : soit une tige homogène, de masse linéique , de longueur , de C.D.I[5]. et de masse , le moment d'inertie de relativement à une médiatrice étant définie par «»[51] avec orienté dans n'importe quel sens, soit «» dans laquelle nous pouvons reconnaître la masse de la tige «»[51] égale à «» d'où «» C.Q.F.V[20].
Étude du mouvement dans le cas de petites élongations angulaires[31] : Ayant écarté la barre de et l'ayant lâchée sans vitesse initiale, nous tentons de linéariser l'équation différentielle et pour cela nous supposons ce qui devra être vérifié «» et, considérant comme infiniment petit d'ordre un[32], nous faisons un D.L[33]. de l'équation différentielle «» à l'ordre un en et ses dérivées temporelles[52], nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[33]. à l'ordre un d'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre un s'obtient en prenant le D.L[33]. de l'autre facteur à l'ordre zéro[35]dans le produit «» « étant un infiniment petit d'ordre un », il suffit de prendre à l'ordre zéro soit «», nous faisons un D.L. en utilisant qu'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre deux étant au moins d'ordre deux peut être éliminé à l'ordre un dans le produit du 2ème terme à « ce dernier étant un infiniment petit d'ordre deux » son D.L[33]. à l'ordre un est «» et nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[33]. à l'ordre un de étant «»[36] c'est-à-dire un infiniment petit d'ordre un, il suffit de prendre le D.L[33]. de l'autre facteur à l'ordre zéro soit «» et par suite le D.L. à l'ordre un de ce dernier terme est «», nous faisons un D.L. d'où l'expression de l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle traduisant l'effectivité de la linéarisation de
«»[37] c'est-à-dire l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique non amorti ;
l'oscillateur harmonique dont l'équation différentielle est étant de pulsation propre «» nous en déduisons la forme de la loi horaire des petites élongations angulaires[31] de dans son mouvement de rotation autour de « avec et constantes à déterminer à l'aide des C.I[14]. »
«» ;
la période des petites élongations angulaires[31] de dans son mouvement de rotation autour de est «».
↑ En effet la résultante dynamique appliquée à un solide dans un référentiel galiléen étant égale au produit de la masse du solide par le vecteur accélération du centre d'inertie de ce dernier ne peut être dans le cas d'une masse nulle que si le vecteur accélération de est de norme infinie, ce qui correspondrait une discontinuité de 1re espèce de son vecteur vitesse voir la généralisation à une fonction vectorielle du paragraphe « discontinuité de 1re espèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », espèce de discontinuité qui n'apparaît en dynamique qu'en cas de présence d'une force de collision, ce qui n'est pas le cas ici.
↑Robert Hooke (1635 - 1703) est l'un des plus grands scientifiques expérimentaux anglais du XVIIème siècle ayant contribué à l'avancement des sciences et techniques dans pratiquement tous les domaines.
↑ Indépendamment de l'existence d'un roulement ou non.
↑ 12,012,112,2 et 12,3 Le référentiel « barycentrique » d'un système est le référentiel lié au C.D.I. du système en translation relativement au référentiel d'étude ; si, en plus d'un mouvement de translation dans le référentiel d'étude, le système tourne autour de son C.D.I. dans ce même référentiel d'étude avec un vecteur rotation instantanée , il tourne avec le même vecteur rotation instantanée dans son référentiel barycentrique et c'est son seul mouvement si le système est un solide.
↑ 13,0 et 13,1 Le choix des origines étant tel que « quand est en ce qui correspond à ».
↑ 21,021,1 et 21,2Paul Guldin (1577 - 1643) mathématicien et astronome suisse, devenu jésuite à l'âge de , poussé par sa congrégation et à cause de ses compétences à commencer des études mathématiques à l'âge de , l'essentiel de ses travaux portent sur les barycentres et de nos jours il reste connu pour les deux théorèmes portant son nom.
↑ C.-à-d. avec intérieur strict de c'est-à-dire ensemble de points à l'intérieur de la portion de surface et hors courbes limitant celle-ci, la raison de cette exigence étant la nécessité qu'il n'y ait pas de recouvrement de l'expansion tridimensionnelle lors de la révolution de la portion de surface autour de l'axe de révolution.
↑Michel Chasles (1793 - 1880) mathématicien français à qui on doit d'importants travaux en géométrie projective ainsi qu'en analyse harmonique ; la relation dite de Chasles, connue depuis très longtemps, porte son nom pour lui rendre hommage.
↑ 24,024,124,2 et 24,3Christian Huygens (1629 – 1695)ou Huyghens mathématicien, astronome et physicien néerlandais est essentiellement connu pour sa théorie ondulatoire de la lumière.
↑ La grandeur est un infiniment petit d'ordre un si le maximum de sa valeur absolue l'est et, dans le cas présent où s'avérera périodique si son amplitude l'est ; les grandeurs dérivées temporelles et définiront alors des infiniment petits d'ordre un de grandeurs exprimées en et car à l'amplitude de avec un cœfficient de proportionnalité fini.
↑ 37,0 et 37,1 Comme il s'agit du D.L. à l'ordre un du 1er membre, le 2ème membre restant tel quel, nous devrions utiliser mais l'usage est d'écrire pour souligner qu'il s'agit d'une équation différentielle même si elle n'est qu'approchée.
↑ Plus exactement la relation dans laquelle a été transposée dans l'autre membre.
↑ 39,039,139,239,3 et 39,4 Un objet glisse sur un objet si leur point de contact est tel que, dans le référentiel d'étude, «» et le vecteur vitesse de glissement de sur est défini par «».
↑ 40,040,1 et 40,2 Les conditions d'application du théorème du moment cinétique scalaire au système « bobine - fil » relativement à l'axe horizontal en translation dans le référentiel d'étude galiléen ainsi que du théorème du mouvement du C.D.I. au même système dans le même référentiel d'étude galiléen ne dépendant pas d'un éventuel glissement de la bobine relativement au plan horizontal .
↑ 42,0 et 42,1 Cette intégrale 1re reste applicable même si le roulement des disques l'un sur l'autre se fait sans glissement car, dans ce cas, reste applicable selon le principe des actions réciproques mais avec maintenant a priori dépendante de en suivant étant indépendante de dans la mesure où la poussée normale d'un disque sur l'autre reste inchangée en absence de glissement, les équations et s'écrivant selon , l'équation différentielle obtenue par «» « ou » restant applicable «» reste valide en absence de glissement.
↑ 43,0 et 43,1 Tant que le C.D.I. de la barre continue son mouvement rectiligne sur la table et dans le prolongement de celle-ci, il n'y a pas basculement de la barre.
↑ Une C.N. de non basculement étant «» d'après la relation .
↑ En effet le 2nd membre est de dérivée par rapport à « pour ».
↑ Une C.N. de non basculement étant «» d'après la relation .
↑ En effet le 2nd membre est de dérivée par rapport à « pour ».
↑ La grandeur est un infiniment petit d'ordre un si le maximum de sa valeur absolue l'est et, dans le cas présent où s'avérera périodique si son amplitude l'est ; les grandeurs dérivées temporelles et définiront alors des infiniment petits d'ordre un de grandeurs exprimées en et car à l'amplitude de avec un cœfficient de proportionnalité fini.