En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Approche énergétique du mouvement d'un solide en rotation autour d'un axe fixe : Lois scalaires de l'énergie cinétique Mécanique 2 (PCSI)/Exercices/Approche énergétique du mouvement d'un solide en rotation autour d'un axe fixe : Lois scalaires de l'énergie cinétique », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
On assimile un arbre à une tige longue et homogène de « longueur » et de « masse » ;
un bûcheron le coupe à sa base et l'arbre bascule dans le référentiel terrestre galiléen en tournant autour de son point d'appui au sol on suppose que son point d'appui reste fixe, ne glissant donc pas ; le champ de pesanteur terrestre étant uniforme d'intensité , on repère alors la position de l'arbre par l'« angle qu'il fait avec la verticale ascendante » ;
à « l'arbre fait un angle avec la verticale et est immobile » ;
on rappelle le moment d'inertie d'une tige homogène, de longueur , de masse , par rapport à un axe à la tige et passant par une de ses extrémités «».
Détermination de l'équation différentielle du 2ème ordre en θ(t) du mouvement de basculement de l'arbre
En appliquant le théorème du moment cinétique scalaire à l'arbre relativement à son axe de basculement dans le référentiel terrestre galiléen,
déterminer l'équation différentielle en du mouvement de chute de l'arbre et
vérifier que cette équation n'admet pas de solutions analytiques[1].
Solution
Schéma descriptif du basculement dans le plan vertical d'un arbre par rapport à son contact avec le sol avec représentation des forces extérieures appliquées à l'arbre
On étudie le mouvement de l'arbre en rotation autour de son point d'appui noté et supposé fixe, la position verticale de l'arbre en étant choisie comme axe orienté dans le sens ascendant et le plan vertical d'inclinaison initiale choisie comme plan , l'axe étant horizontal orienté du côté de l'inclinaison initiale de l'arbre et l'axe au plan vertical d'inclinaison initiale de sens tel que le trièdre soit direct, le sens du vecteur unitaire orientant définissant le sens des angles algébrisés du plan voir schéma ci-contre ;
les seules forces extérieures appliquées à l'arbre sont « son poids » et « la réaction du point d'appui » le texte précisant que l'arbre bascule en tournant autour d'un axe de basculement passant par le point d'appui, axe de basculement évidemment au plan initial d'inclinaison, cela signifie que le C.D.I[2]. de l'arbre a un mouvement de rotation autour de cet axe, mouvement contenu dans le plan d'inclinaison initiale l'axe de basculement de l'arbre étant l'axe , de plus l'accélération du C.D.I[2]. de l'arbre étant nécessairement dans le plan de la trajectoire du point , « la résultante dynamique égale à par application du théorème du mouvement du C.D.I. à l'arbre dans le référentiel galiléen y est aussi » et par suite « la réaction du point d'appui y demeure pour tout » comme représenté ci-contre ;
appliquant le théorème du moment cinétique scalaire à l'arbre en rotation relativement à son axe de basculement fixe dans le référentiel terrestre galiléen, on obtient «» dans lequel « est le moment d'inertie de l'arbre relativement à son axe de basculement » avec «le bras de levier de étant nul» et «le poids tendant à faire tourner l'arbre dans le sens et son bras de levier valant », soit encore «» ou, après simplification évidente et en normalisant, l'équation différentielle en du mouvement de basculement de l'arbre
«».
L'équation différentielle étant du 2ème ordre non linéaire de la forme «» dans laquelle « et sont respectivement et » n'a effectivement pas de solution analytique comme cela a été admis dans le paragraphe « absence de solution analytique dans le cas général d'élongations non petites (de l'équation différentielle du mouvement d'un pendule pesant non amorti) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » la seule différence entre l'équation et celle d'un pendule pesant étant le signe de .
Additif : détermination du moment d'inertie d'une tige homogène relativement à un axepassant par une de ses extrémités[3] : soit une tige homogène, de masse linéique , de longueur et de masse , le moment d'inertie de relativement à un axe passant par une de ses extrémités choisie comme origine de repérage des points de la tige étant définie par «»[4] avec orienté vers l'autre extrémité, soit «» dans laquelle nous pouvons reconnaître la masse de la tige «»[4] égale à «» d'où «» C.Q.F.V[5].
Détermination d'une intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre
À partir de l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de chute de l'arbre, intégrer une fois par rapport à pour en déduire une intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre on explicitera en fonction de entre autres ;
retrouver cette intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre en utilisant le théorème de la variation de l'énergie mécanique de l'arbre dans le champ de pesanteur terrestre.
Solution
Pour intégrer une 1re fois l'équation par rapport au temps on multiplie d'abord par de façon à reconnaître dans le membre de gauche une somme de dérivées temporelles soit,
dans le 1er terme du membre de gauche «» et
dans le 2nd terme du membre de gauche «» d'où
la forme de l'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre «» dans laquelle «» se détermine par C.I[6]. «» «», ce qui permet de réécrire l'intégrale 1re «» ou, le mouvement de rotation de l'arbre se faisant dans le sens , l'expression finale de l'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre
«».
Autre détermination de l'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre : la « réaction du point d'appui ne travaillant pas » son point d'application étant fixe, le « poids étant conservatif » et seules les forces extérieures pouvant travailler l'arbre étant un solide, nous en déduisons que l'arbre en basculement est un système conservatif « son énergie mécanique est conservée » ;
Autre détermination de l'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre : à l'instant , l'énergie cinétique de rotation de l'arbre est «» et son énergie potentielle de pesanteur en prenant sa référence[7] au niveau du sol soit encore, en explicitant en fonction de , «» d'où l'expression de son énergie mécanique «» ;
Autre détermination de l'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre : à l'instant initial, en absence de vitesse angulaire, cette énergie mécanique valant «» et sa conservation donnant «» peut se réécrire, après simplification évidente «» soit encore, le mouvement se faisant dans le sens , l'expression finale de l'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre
En intégrant une nouvelle fois l'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre, déterminer la durée de chute «» d'un arbre de ce type sous forme intégrale de l'inclinaison initiale jusqu'au sol puis
la calculer numériquement pour une hauteur d'arbre «», sachant que «» et «»[8].
Solution
L'intégrale 1re du mouvement de basculement de l'arbre «» s'intègre en séparant les variables selon «» d'où l'expression intégrale de la durée de chute de l'arbre de l'inclinaison initiale jusqu'au sol «»[8] ;
numériquement, avec «» ainsi que «[8] obtenu par intégration numérique », «» et «», nous obtenons « en » soit finalement, une durée de chute de cet arbre estimée à «».
Additif : évaluation numérique[3] de l'intégrale «»[8] par utilisation du logiciel de calcul « Scilab »[9], les lignes de programme (en noir), les réponses de Scilab (en rouge) et mes commentaires entre parenthèses (en bleu) donnant :
Additif : évaluation numérique de l'intégrale%theta0 = %pi/36 ;
Additif : évaluation numérique de l'intégralefunction y = f(u) ; y = 1/sqrt(cos(%theta0)-cos(u)) ; endfunction
Additif : évaluation numérique de l'intégrale%Delta = integrate('f(u)','u',%theta0,%pi/2) %Delta = 5.1445633(évaluation numérique de l'intégrale)
Roulement sans glissement d'un demi-disque sur un plan, aspect cinématique puis énergétique
Schéma descriptif d'un demi-disque roulant sans glisser sur un plan horizontal[10]
Soit un demi-disque homogène, de masse surfacique , de centre [11], de centre de masse ou C.D.I[2]., de rayon et de masse voir schéma ci-contre ;
ce demi-disque disposé verticalement sur un plan horizontal est en contact avec ce dernier par l'intermédiaire de sa tranche circulaire un dispositif non représenté forçant le demi-disque à rester dans le plan vertical initial sans faire intervenir un quelconque frottement solide, peut ainsi rouler sans glisser sur ce plan horizontal[10] ;
le référentiel terrestre dans lequel est étudié le mouvement de est supposé galiléen pour son étude dynamique, il lui est associé un repère cartésien orthonormé direct, orientant la direction verticale dans le sens ascendant, la direction horizontale le long de laquelle le demi-disque roule sans glisser[10] et la direction horizontale au plan vertical contenant orientant les angles algébrisés de ce dernier dans le sens trigonométrique direct ;
le champ de pesanteur terrestre est uniforme égal à avec intensité de la pesanteur ;
désignant par le point de contact entre le sol et à l'instant , on repère la position du demi-disque par l'ordonnée «» de son centre [11] et par l'angle algébrisé «».
À l'instant initial, on lâche le demi-disque sans vitesse initiale dans la position repérée par , l'ordonnée du point de contact correspondant valant .
Nous supposerons connus la distance séparant le centre [11] du demi-disque de son C.D.I. [2] « notée » ainsi que Nous supposerons connus le moment d'inertie de par rapport à un axe passant par et au plan contenant «».
Étude cinématique du roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal
Remarque : cette question étant la 1re de l'exercice « Roulement sans glissement d'un demi-disque sur un plan, aspect cinématique puis dynamique » de la série d'exer. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » est rappelée pour mémoire, la différence entre ces deux exercices portant sur l'aspect utilisé pour résoudre le roulement sans glissement du demi-disque résolution par théorèmes de la dynamique de translation et rotation pour la 2ème question de l'exercice précité, résolution par théorème énergétique pour la 2ème question de l'exercice présent.
Établir le lien traduisant le roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal[10] entre Établir le lien la composante horizontale du vecteur vitesse du centre [11] du demi-disque dans le référentiel d'étude «» et Établir le lien sa vitesse angulaire «» de rotation autour de l'axe horizontal dans le référentiel lié à en translation relativement à .
En déduire les composantes cartésiennes des vecteurs vitesse et accélération du centre de masse ou C.D.I[2]. dans le référentiel d'étude en fonction de «», de «» et de « ses dérivées temporelles d'ordre un et deux ».
Le roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal [10] se traduit selon «» avec
«» considéré à l'instant étant, par définition, immobile relativement au plan horizontal et
«» le mouvement de dans résultant de la composition d'une translation de vecteur vitesse de translation dans et d'une rotation de vecteur rotation instantanée autour de dans le référentiel lié à en translation relativement à ou «»,
d'où le lien recherché traduisant le roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal[10]
«».
Additif : détermination du C.D.I[2]. du demi-disque [3] : soit le demi-disque homogène, de masse surfacique , de centre [11], de rayon et de masse dans sa position d'équilibre l'axe de symétrie de répartition de masse de est donc confondu avec [12], la position du C.D.I[2]. de , repérée par rapport à , étant définie par [13],[14] ou, [12] étant un axe de symétrie de répartition de masse de le C.D.I[2]. de «» et par suite sa détermination s'établit uniquement par l'évaluation de sa cote [13][13] étant l'aire du demi-disque valant ou, en repérage polaire de de pôle et d'axe polaire [12], le plan de étant orienté dans le sens trigonométrique direct, «» d'où «» C.Q.F.V[5]. ;
Additif : détermination du C.D.I. du demi-disque : ce résultat peut aussi être vérifié par utilisation du théorème de Guldin[15]théorème hors programme de physique de P.C.S.I. dont l'énoncé est le suivant :
Additif : détermination du C.D.I. du demi-disque : théorème de Guldin[15] relatif à une portion de surface : « La mesure du volume de l'expansion tridimensionnelle engendrée par la révolution d'une portion de surface plane autour d'un axe de son plan, et ne coupant pas la portion de surface[16] est égale au produit de l'aire de la portion de surface par la longueur de la circonférence décrite par son centre d'inertie soit dans laquelle est la distance orthogonale séparant le C.D.I. de la portion de surface plane à l'axe de révolution et l'angle de rotation exprimé en soit
» ;
Additif : détermination du C.D.I. du demi-disque : théorème de Guldin relatif à une portion de surface : application : prenant comme axe de rotation d'application de ce théorème le diamètre limitant le demi-disque et effectuant un tour complet de rotation autour de cet axe, l'expansion tridimensionnelle engendrée par la révolution de autour de étant la boule de centre et de rayon dont le volume est et l'aire du demi-disque étant, l'application du théorème de Guldin[15] relatif à une portion de surface nous conduit à avec d'où «» C.Q.F.V[5].
Explicitation des vecteurs vitesse et accélération du C.D.I[2].du demi-disque : le vecteur position du C.D.I[2]. du demi-disque s'évaluant par utilisation de la relation de Chasles[17] selon «» ou «» soit, en dérivant par rapport à une 1re fois puis une 2ème fois,
les composantes cartésiennes du vecteur vitesse du C.D.I[2]. du demi-disque «» ou encore, en utilisant l'expression traduisant le roulement sans glissement[10] «», «» soit finalement
«» et
les composantes cartésiennes du vecteur accélération du C.D.I[2]. du demi-disque «» ou encore, en utilisant l'expression dérivée temporellement traduisant le roulement sans glissement[10] «», «» soit finalement
«».
Étude énergétique du roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal
En admettant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] appliqué à un système continu de matière d'expansions tridimensionnelle, surfacique ou linéique[19] à savoir, dans le cas d'une expansion tridimensionnelle où est la masse volumique locale en ,
En admettant le théorème de Kœnig l'énergie cinétique du système continu d'expansion tridimensionnelle «» évaluée à l'instant dans le référentiel d'étude «» est la somme
de l'énergie cinétique barycentrique[20] du système «» évaluée à l'instant et
de l'énergie cinétique du C.D.I[2]. du système évaluée au même instant dans le référentiel d'étude en attribuant au point fictif la masse «»
En admettant le théorème de Kœnig soit, mathématiquement «»,
En admettant le théorème de Kœnig évaluer, dans le référentiel d'étude et à l'instant , l'énergie cinétique du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal en fonction de «, , et » pour résoudre cette question il est nécessaire de déterminer le moment d'inertie de relativement à et pour cela on utilisera le théorème de Huygens[21],[22] liant les moments d'inertie d'un solide relativement à deux axes dont l'un passe par le C.D.I[2]. du solide « avec la distance séparant les deux axes » ;
exprimer l'énergie potentielle de pesanteur «» du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal en fonction de «, , et » puis en déduire
exprimer l'énergie mécanique dans le champ de pesanteur terrestre «» du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal dans le référentiel terrestre en fonction de «, , , et ».
Rappeler la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement[23] pour un « cœfficient de frottement entre le sol et le demi-disque égal à » on notera et les composantes tangentielle et normale de la réaction du plan horizontal sur le demi-disque puis,
Rappeler l'expression de la puissance instantanée développée par la réaction du plan horizontal sur le demi-disque dans le cas où ce dernier roule sans glisser[10] sur le 1er dans le référentiel , enfin
déterminer une intégrale 1re énergétique du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal dans le référentiel terrestre ;
justifier cette affirmation « cette intégrale 1re énergétique est celle d'un oscillateur non harmonique» on rappellera succinctement la méthode d'étude par diagramme d'énergies potentielle et mécanique permettant d'aboutir à cette conclusion.
Bien que ce ne soit pas en général simplificateur dans le cas d'un oscillateur non harmonique, déduire de l'intégrale 1re énergétique, l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de rotation de dans le référentiel d'étude .
Solution
Schéma descriptif d'un demi-disque roulant sans glisser sur un plan horizontal[10] et représentation des forces extérieures s'exerçant sur le demi-disque
Ci-contre le schéma descriptif du demi-disque homogène, de masse surfacique , de centre [11], de C.D.I[2]. , de rayon et de masse , roulant sans glisser sur le plan horizontal [10] dans le référentiel galiléen, les forces extérieures s'exerçant sur étant
son poids vertical descendant appliqué au C.D.I[2]. de et
la réaction du plan horizontal se décomposant en une composante tangentielle étant de sens contraire au vecteur vitesse de glissement hypothétique susceptible de se produire selon la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement[23] et une composante normale avec de sens contraire à la pénétration possible de dans le plan horizontal .
Appliquant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] au demi-disque à l'instant dans le référentiel , nous en déduisons que l'« énergie cinétique, à l'instant dans le référentiel , du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal » est la somme de l'« énergie cinétique barycentrique[20], évaluée à l'instant , du demi-disque » , le moment d'inertie de relativement à , se déterminant à partir de , le moment d'inertie de relativement à , et de , en utilisant le théorème de Huygens[21],[22] soit ou «» et de l'« énergie cinétique, évaluée dans le référentiel au même instant , du C.D.I[2]. du demi-disque » avec «» voir solution de la question précédente « étude cinématique du roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal » d'où «» soit enfin
«» ;
le poids du demi-disque appliqué au C.D.I[2]. du demi-disque étant conservatif, il « dérive » de l'« énergie potentielle de pesanteur » avec choix de sa référence[7] sur le plan horizontal dans laquelle la cote de à l'instant vaut «» voir solution de la question précédente « étude cinématique du roulement sans glissement du demi-disque sur le plan horizontal » d'où l'expression, à l'instant , de l'énergie potentielle de pesanteur du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal « avec référence[7] sur » ;
nous en déduisons l'expression, à l'instant , de l'énergie mécanique dans le champ de pesanteur terrestre du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal dans le référentiel terrestre «» soit finalement
«».
Pour que le roulement du demi-disque sur le plan horizontal se fasse sans glissement[10] il faut que les « composantes tangentielle et normale de la réaction du plan horizontal et » suivent la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en absence de glissement[24]le cœfficient de frottement entre le sol et le demi-disque étant égal à , à savoir
« la composante tangentielle est toujours de direction et de sens contraire au mouvement de glissement susceptible de se produire » et
ou, étant nécessairement , «» ;
la puissance instantanée développée, à l'instant , dans le référentiel terrestre , par la réaction du plan horizontal sur le demi-disque définie selon «» étant nul même en cas de glissement se réécrit, dans les conditions de roulement sans glissement[10] de sur le plan horizontal où «» soit finalement «» car étant fixe dans .
La force extérieure non conservative appliquée au demi-disque , à savoir la réaction du plan horizontal sur , ne développant aucune puissance dans le cas d'un roulement sans glissement[10] de sur le plan horizontal , nous en déduisons le caractère « conservatif » du demi-disque roulant sans glisser sur le plan horizontal et par suite la conservation, dans le référentiel terrestre galiléen, de son énergie mécanique dans le champ de pesanteur terrestre dans le cas de roulement sans glissement[10] sur le plan horizontal, cette conservation constituant l'intégrale 1re énergétique du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal du référentiel terrestre galiléen «» avec «» ou, avec les C.I[6]. «», l'explicitation de l'intégrale 1re énergétique du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal du référentiel terrestre galiléen «» donnant, après division de chaque membre par , l'expression simplifiée suivante de l'intégrale 1re énergétique du demi-disque roulant sans glisser[10] sur le plan horizontal dans le référentiel terrestre galiléen
«» ;
l'équation différentielle du 1er ordre en «» dont le 2nd membre est constant et dont le 1er est la somme de deux termes, l'un à avec un cœfficient de proportionnalité [25] correspondant au terme d'énergie cinétique à un facteur constant près, l'autre indépendant de correspondant au terme d'énergie potentielle au même facteur constant près, caractérise effectivement un oscillateur car le diagramme d'énergie potentielle au facteur constant près en fonction du paramètre de position étant une « courbe sinusoïdale analogue au diagramme d'énergie potentielle d'un pendule pesant avec un minimum d'abscisse » et celui d'énergie mécanique au même facteur constant près en fonction du même paramètre de position étant « au-dessus du précédent pour dans la mesure où est »[26], d'où l'existence de deux murs d'énergie potentielle au même facteur constant près repérés par entre lesquels les points génériques des diagrammes d'énergies potentielle et mécanique au même facteur constant près restent localisés et par suite la nature oscillatoire du mouvement de roulement sans glissement[10] du demi-disque sur le plan horizontal mais
le « diagramme d'énergie potentielle au même facteur constant près n'étant pas parabolique », les oscillations sont « non harmoniques ».
Détermination de l'équation différentielle du 2ème ordre endu mouvement de rotation dedans le référentiel d'étudegaliléen à partir de l'intégrale 1re énergétique du mouvement de dans : pour cela nous dérivons temporellement «» d'où, le 1erterme du membre de gauche étant un produit de deux facteurs et le membre de droite une constante, «» soit, en simplifiant par non identiquement nul et en multipliant par , l'expression de l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de rotation de dans le référentiel d'étude galiléen
«».
Additif, démonstration du 2ème théorème de Kœnig[18]non demandé : voir le paragraphe « démonstration (du théorème de Kœnig relatif à l'énergie cinétique - ou 2ème théorème de Kœnig - appliqué à un système continu de matière) » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points »
Étude des petites oscillations rotatives du demi-disque dans son mouvement de roulement sans glissement sur le plan horizontal
Remarque : cette question étant la 3ème de l'exercice « Roulement sans glissement d'un demi-disque sur un plan, aspect cinématique puis dynamique » de la série d'exer. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » est rappelée pour mémoire, la différence entre ces deux exercices portant sur l'aspect utilisé pour résoudre le roulement sans glissement du demi-disque résolution par théorèmes de la dynamique de translation et rotation pour la 2ème question de l'exercice précité, résolution par théorème énergétique pour la 2ème question de l'exercice présent.
Considérant petit, montrer que l'équation différentielle en du mouvement de rotation de dans le référentiel d'étude peut être linéarisée et
Considérant α0 petit, exprimer le résultat de cette linéarisation ;
Considérant α0 petit, en déduire la loi horaire des petites élongations angulaires[27] de dans son mouvement de rotation autour de ainsi que
Considérant α0 petit, en déduire sa période des petites élongations angulaires[27] en fonction de , et puis
Considérant α0 petit, en déduire sa période des petites élongations angulaires T en fonction de et .
Le demi-disque étant lâché sans vitesse initiale dans une position où son centre [11] est d'ordonnée et l'angle orienté de valeur telle que , nous supposons ce qui devra être vérifié «» et, considérant comme infiniment petit d'ordre un[28], nous faisons un D.L[29]. de l'équation différentielle «» à l'ordre un en et ses dérivées temporelles[30], nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[29]. à l'ordre un d'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre un s'obtient en prenant le D.L[29]. de l'autre facteur à l'ordre zéro[31]dans le produit «» « étant un infiniment petit d'ordre un », il suffit de prendre à l'ordre zéro soit «», nous faisons un D.L. en utilisant qu'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre deux étant au moins d'ordre deux peut être éliminé à l'ordre un dans le produit «» « étant un infiniment petit d'ordre deux » son D.L[29]. à l'ordre un est «» et nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[29]. à l'ordre un de est «»[32], nous faisons un D.L. d'où l'expression de l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle traduisant l'effectivité de la linéarisation de
«»[33] «» soit, après normalisation, «» c'est-à-dire l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique non amorti ;
l'oscillateur harmonique dont l'équation différentielle est étant de pulsation propre «» nous en déduisons la forme de la loi horaire des petites élongations angulaires[27] de dans son mouvement de rotation autour de « avec et constantes à déterminer à l'aide des C.I[6]. »
«» ;
la période des petites élongations angulaires[27] de dans son mouvement de rotation autour de est «» ou la période des petites élongations angulaires de D dans son mouvement de rotation autour avec , «».
Schéma descriptif d'une barre appuyée sans frottement solide contre un mur et reposant également sans frottement solide sur un sol horizontal
Une barre , homogène, de longueur et de C.D.I[2]. , milieu de , est posée sur le sol horizontal par son extrémité et repose, par son autre extrémité , contre un mur vertical, le plan initial contenant la barre étant vertical au mur ; les contacts sur le sol en et sur le mur en sont supposés sans frottement solide.
Nous nous intéressons au mouvement de la barre dans le référentiel terrestre galiléen et pour cela nous choisissons un repère cartésien associé à ce référentiel avec le point d'intersection du mur, du sol et du plan vertical contenant initialement la barre, le vecteur unitaire horizontal au plan vertical et pointant vers le lecteur, son sens orientant les angles algébrisés du plan dans le sens anti-horaire, le vecteur unitaire horizontal du plan orientant le sol de ce plan en s'éloignant du mur et le vecteur unitaire vertical ascendant, la base cartésienne étant directe voir schéma ci-contre.
En supposant que la barre, en absence de vitesse initiale, a un mouvement restant localisé dans le plan vertical contenant initialement la barre, nous repérons la position de celle-ci par l'angle algébrisé «».
Justification de la nature plane du mouvement de la barre
Établir que le mouvement de la barre s'effectue dans le plan vertical contenant initialement la barre dans la mesure où la barre est lâchée sans vitesse initiale.
Solution
Schéma descriptif d'une barre appuyée sans frottement solide contre un mur et reposant également sans frottement solide sur un sol horizontal avec représentation des forces extérieures appliquées
Les forces extérieures s'appliquant sur la barre posée sur le sol horizontal par son extrémité et reposant, par son autre extrémité , contre un mur vertical, sont :
son poids «» appliqué au C.D.I[2]. de la barre, force conservative « dérivant » de l'énergie potentielle de pesanteur «» avec la cote de et choix de la référence en [7],
la réaction «» appliqué en l'extrémité de la barre au contact avec le sol étant au plan par absence de frottement solide, force non conservative et
la réaction «» appliqué en l'extrémité de la barre au contact avec le mur étant au plan par absence de frottement solide, force non conservative ;
l'application du théorème du mouvement du C.D.I[2]. à la barre dans le référentiel terrestre galiléen s'écrivant «», sa projection sur donne «» s'intégrant en «» c'est-à-dire, en utilisant la « C.I[6]. », «» qui s'intègre en «» c'est-à-dire, en utilisant la « 2ème C.I[6]. », «» prouvant que le mouvement éventuel de se fait dans le plan ;
l'application du théorème du moment cinétique vectoriel à la barre dans le référentiel terrestre galiléen, les moments cinétique et de forces extérieures étant évalués relativement au C.D.I[2]. de la barre[34] s'écrivant «» soit, avec «» le bras de levier du poids étant nul et « à », «» dont nous déduisons «» soit enfin, en utilisant l'absence de vitesse initiale «» prouvant que le moment cinétique vectoriel éventuel de la barre évalué par rapport à son C.D.I[2]. est colinéaire à et par suite que le mouvement éventuel de la barre ne peut se faire que dans le plan .
Établissement de l'intégrale 1re énergétique du mouvement de la barre
Exprimer l’intégrale 1re énergétique du mouvement de la barre en supposant qu’à l’instant initial, celle-ci est immobile avec une inclinaison relativement à l'horizontale « de et » nous admettrons que le moment d'inertie d'une tige linéique homogène de masse et de longueur par rapport à une médiatrice vaut «» puis
vérifier que l'inclinaison de la barre relativement au sol est une fonction du temps .
Solution
Les seules forces extérieures non conservatives, à savoir les réactions « et » du sol et du mur sur la barre, ne travaillant pas, la barre est un système conservatif[35] l'énergie mécanique de cette dernière dans le champ de pesanteur terrestre galiléen «» est conservée dans laquelle et sont respectivement les énergies cinétique et potentielle de pesanteur de la barre à expliciter ;
la 1re se détermine en utilisant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] appliqué à un solide[19] «» dans laquelle « est l'énergie cinétique barycentrique de la barre[20] » et « le vecteur vitesse du C.D.I[2]. de la barre » ;
la 1rela barre ayant, dans le référentiel barycentrique [36] un mouvement de rotation autour de l'axe fixe de à la vitesse angulaire nous en déduisons «» avec le moment d'inertie de la barre par rapport à la médiatrice lequel se réécrit, avec pour longueur de barre, «» soit finalement «» ;
la 1rela barre étant homogène, son C.D.I[2]. est au milieu de et le triangle étant rectangle en les trois points sont sur un même cercle de diamètre donc de centre dont nous déduisons «» et par suite «» soit, en dérivant temporellement, «» «» conduisant finalement à «» ;
la 1rel'expression de l'énergie cinétique de la barre dans le référentiel terrestre à l'instant est donc «» soit finalement «» ;
la 2nde est «» avec « la cote de à l'instant à savoir », la référence de l'énergie potentielle de la barre ayant été choisie au niveau du sol[7], soit «» ;
finalement l'expression, à l'instant , de l'énergie mécanique de la barre soumis au champ de pesanteur terrestre dans le référentiel terrestre galiléen est
«» ;
cette dernière étant conservée et sa valeur initiale étant «» absence de vitesse initiale et , l'intégrale 1re énergétique de la barre dans le référentiel terrestre galiléen est
« soit » ou après simplification «».
Vérification de la décroissance de α(t) : De la relation nous déduisons «» soit, sur , «» ;
Vérification de la décroissance de α(t) : si, en utilisant la relation , nous traçons le diagramme d'énergies potentielle et mécanique à un facteur multiplicatif près[37], la courbe d'énergie potentielle , au facteur multiplicatif près[37], c'est-à-dire le quart de motif sinusoïdal sur , est et la courbe d'énergie mécanique , au même facteur multiplicatif près[37], c'est-à-dire la droite à l'axe des d'ordonnée étant située au-dessous de pour , nous observons l'existence d'un mur d'énergie potentielle au même facteur multiplicatif près[37] en rendant l'intervalle « interdit » d'où, n'étant pas une position d'équilibre car la pente de en n'est pas nulle, l'énergie cinétique de la barre jusqu'en .
Additif : détermination du moment d'inertie d'une tige homogène relativement à une médiatrice[3] : soit une tige homogène, de masse linéique , de longueur , de C.D.I[2]. et de masse , le moment d'inertie de relativement à une médiatrice étant définie par «»[4] avec orienté dans n'importe quel sens, soit «» dans laquelle nous pouvons reconnaître la masse de la tige «»[4] égale à «» d'où «» C.Q.F.V[5].
Détermination de l'inclinaison de la barre relativement au sol à partir de laquelle celle-ci quitte le mur
en déduire pour quelle inclinaison «» relativement à l'horizontale la barre quitte le mur.
Solution
Le théorème du mouvement du C.D.I[2]. appliqué à la barre dans le référentiel terrestre galiléen «» se projette sur selon «» avec dans lequel «» d'où l'expression de la réaction du mur sur la barre « avec » ;
à partir de la relation «» on tire «» d'une part et
en la dérivant temporellement «» on tire«» ou «» d'autre part,
le report des relations et dans la relation conduisant à «» soit finalement l'expression de la réaction du mur sur la barre
« avec ».
La condition pour que la barre ne quitte pas le mur étant «» nous vérifions que celle-ci est validée à l'instant initial car «» et
La condition pour que la barre ne quitte pas le mur étant RB(t) > 0 nous vérifions qu'elle cesse d'être validée quand l'inclinaison de la barre relativement au sol vérifie «» soit finalement,
l'expression de l'inclinaison «» relativement à l'horizontale à partir de laquelle la barre quitte le mur
«».
Fermeture d'une portière de voiture lors d'un démarrage
Schéma descriptif, en vue de dessus, d'une voiture démarrant, portière avant gauche ouverte, sur une route horizontale
Une voiture démarre sur une route horizontale avec un vecteur accélération égal à constant relativement au référentiel terrestre galiléen voir le schéma en vue de dessus ci-contre ;
initialement la portière avant gauche est grande ouverte avec un axe de rotation vertical orienté par le vecteur unitaire descendant, faisant un angle avec le châssis de la voiture les angles algébrisés des plans horizontaux étant orientés par c'est-à-dire, sur le schéma ci-contre, dans le sens horaire, la liaison entre la portière et l'axe de ses gonds étant du type liaison pivot idéale[38].
Nous nous proposons de déterminer, de deux façons différentes, le mouvement de fermeture de la portière initialement restée ouverte lors du démarrage de la voiture en l'étudiant d'une part dans le référentiel terrestre galiléen et d'autre part dans le référentiel lié à la voiture non galiléen en translation rectiligne non uniforme relativement à galiléen n'étant donc pas galiléen.
Pour cette étude le champ de pesanteur terrestre est uniforme d'intensité et nous supposons que la liaison de la portière sur ses gonds est parfaite ;
la portière, de masse , de C.D.I[2]., de moment d’inertie relativement à l’axe de ses gonds est modélisée par un parallélépipède rectangle homogène de largeur , de hauteur et d’épaisseur faible par rapport aux deux autres dimensions soit encore, une modélisation surfacique par un rectangle homogène de largeur et de hauteur , on admettra que s'évalue selon «».
Étude du mouvement de fermeture de la portière dans le référentiel terrestre galiléen
Appliquer le théorème de la puissance cinétique à la portière dans le référentiel terrestre galiléen lors du démarrage de la voiture l'énergie cinétique de la portière dans le référentiel terrestre galiléen lors du démarrage de la voiture étant explicitée en admettant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] appliqué à un système continu de matière d'expansions tridimensionnelle, surfacique ou linéique[19] à savoir,
dans le cas d'une expansion surfacique où est la masse surfacique locale en , l'énergie cinétique du système continu d'expansion surfacique «» évaluée à l'instant dans le référentiel d'étude «» est la somme
de l'énergie cinétique barycentrique[20] du système «» évaluée à l'instant on admettra le théorème de Huygens[21],[22] liant les moments d'inertie d'un solide relativement à deux axes dont l'un passe par le C.D.I[2]. du solide « avec la distance séparant les deux axes » et
de l'énergie cinétique du C.D.I[2]. du système évaluée au même instant dans le référentiel d'étude en attribuant au point fictif la masse «»
soit, mathématiquement «» et
en intégrant une fois relativement au temps, déterminer l'intégrale 1re énergétique du mouvement de la portière dans le référentiel terrestre galiléen puis
en déduire la vitesse angulaire de rotation de la portière autour de ses gonds à l'instant en fonction, entre autres, de son angle d'ouverture et
en déduire la durée , sous forme intégrale, nécessaire pour que la portière se referme c'est-à-dire déterminer l'instant à partir duquel .
Solution
Pour étudier le mouvement de la portière dans le référentiel terrestre galiléen, nous lui associons un repère cartésien « avec « un point fixe de la route » sur laquelle la voiture démarre, « une base orthonormée directe » où « est le vecteur unitaire porté par la route horizontale dans le sens du vecteur accélération de la voiture », « le vecteur unitaire vertical descendant » et « le vecteur unitaire horizontal à la route dirigé vers le côté où la portière est restée ouverte ».
La portière étant un solide, les forces intérieures appliquées à cette dernière développent des puissances se compensant deux à deux, seules les forces extérieures s'exerçant sur elle sont à prendre en compte c'est-à-dire
le poids de la portière «» appliqué au C.D.I[2]. de cette dernière développant, dans galiléen, une puissance «» le mouvement de dans résultant de la composition du mouvement rectiligne uniformément accéléré de la voiture le long de la route donc à ou de le point fixe de l'axe de rotation de la portière choisi dans le plan horizontal passant par , et du mouvement de rotation de la portière autour de son axe de rotation de vecteur rotation instantanée «» donc également à et
les actions de l'axe des gonds sur la portière modélisées en une « résultante appliquée en » et un « couple de moment vectoriel de direction à dans la mesure où la liaison pivot est idéale[38] », ces actions développant, dans galiléen, une puissance «»[39] dans laquelle les actions « étant à » mais les actions « dans la mesure où doit avoir une composante horizontale pour que la portière reste attachée à la voiture » en effet les actions l'application du théorème du mouvement du C.D.I[2]. à la portière dans le référentiel terrestre galiléen s'écrivant «» où le « vecteur accélération du C.D.I[2].» étant la dérivée temporelle du « vecteur vitesse correspondant » le mouvement de dans résultant de la composition du mouvement rectiligne uniformément accéléré de la voiture le long de la route ou de le point fixe de l'axe de rotation de la portière choisi dans le plan horizontal passant par , et du mouvement de rotation de la portière autour de son axe de rotation de vecteur rotation instantanée «» soit « ou, en développant, » «» conduisant finalement, en projetant la relation sur , et dont nous déduisons l'expression de la résultante des actions des gonds sur la portière «» et par suite, les actions la puissance développée par cette résultante, dans le référentiel terrestre , «» ;
pour déterminer l'énergie cinétique de la portière dans le référentiel terrestre galiléen «», nous appliquons à la portière, lors du démarrage de la voiture, le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18][19] soit «» avec pour déterminer l'énergie cinétique «» l'énergie cinétique barycentrique[20] de la portière à l'instant «» étant le moment d'inertie de la portière relativement à l'axe passant par et à l'axe des gonds lié au moment d'inertie «» de cette dernière relativement à l'axe des gonds selon le théorème de Huygens[21],[22] «» soit encore, avec «», «» «» et pour déterminer l'énergie cinétique «» l'énergie cinétique du C.D.I[2]. de la portière évaluée au même instant dans le référentiel terrestre dans laquelle «»[40] soit «» ou, en développant le carré scalaire puis le carré du 2ème terme, «» soit, après simplification évidente, «» dont nous déduisons pour déterminer l'énergie cinétique «» soit finalement
«» ;
l'application du théorème de la puissance cinétique à la portière dans le référentiel terrestre galiléen lors du démarrage de la voiture «» s'explicite, en réinjectant les expressions des puissances des actions précédemment trouvées, selon «».
Intégrant l'équation entre les instants initial et quelconque ce qui revient à appliquer le théorème de l'énergie cinétique à la portière dans le référentiel terrestre galiléen sur l'intervalle du démarrage de la voiture, nous obtenons «», cette dernière intégrale se calculant par I.p.p.[41] selon «»[42] soit encore «» car d'où l'évaluation du membre de droite de l'application du théorème de l'énergie cinétique c'est-à-dire du travail des forces extérieures s'exerçant sur la portière «» et, en utilisant l'explication précédente de l'énergie cinétique de la portière «», l'expression de l'intégrale 1re énergétique du mouvement de la portière dans le référentiel terrestre galiléen lors du démarrage de la voiture
«» ou après simplification évidente «» ou encore «».
De la relation nous déduisons la vitesse angulaire de rotation de la portière autour de ses gonds à l'instant «» la fonction étant .
Pour intégrer «» nous séparons les variables soit «» «» dont nous déduisons la durée nécessaire pour que la portière se referme «» soit finalement l'expression sous forme intégrale de la durée de fermeture de la portière
«».
Additif : évaluation numérique[3] de l'intégrale «»[8] par utilisation du logiciel de calcul « Scilab »[9], les lignes de programme (en noir), les réponses de Scilab (en rouge) et mes commentaires entre parenthèses (en bleu) donnant :
Additif : évaluation numérique de l'intégralefunction y = f(u) ; y = 1/sqrt(cos(u)) ; endfunction
Additif : évaluation numérique de l'intégrale%Delta = integrate('f(u)','u',0,%pi/2) %Delta = 2.6220576(évaluation numérique de l'intégrale)
d'où «» par exeemple, si et , «».
Additif, démonstration du 2ème théorème de Kœnig[18]non demandé : voir le paragraphe « démonstration (du théorème de Kœnig relatif à l'énergie cinétique - ou 2ème théorème de Kœnig - appliqué à un système continu de matière) » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points »
Additif : détermination du moment d'inertie d'une plaque homogène rectangulaire relativement à un côté[3] : soit une plaque homogène, de masse surfacique , de hauteur , de largeur et de masse , le moment d'inertie de relativement à un de ses côtés de hauteur étant définie par «»[13] avec « le projeté orthogonal de sur » et « l'aire de la surface élémentaire de centre », soit en repérage cartésien, avec « le milieu de », « choisi sur de vers » et « à choisi sur la surface de dirigé vers le côté opposé à », «» et «», «» dans laquelle nous pouvons reconnaître la masse de la plaque «» d'où «» C.Q.F.V[5].
Étude du mouvement de fermeture de la portière dans le référentiel voiture non galiléen
En admettant que les théorèmes de la dynamique des systèmes continus fermés de matière s'appliquent encore dans un référentiel non galiléen en translation relativement à un référentiel galiléen à condition d'ajouter aux forces extérieures appliquées en chaque pseudo-point du système, les « pseudo-forces d'inertie d'entraînement » dans lesquelles « est le vecteur accélération, à l'instant , du référentiel non galiléen relativement au référentiel galiléen »[43],
écrire l'intégrale 1re énergétique du mouvement de la portière dans le référentiel voiture non galiléen lors du démarrage de celle-ci dans le référentiel terrestre puis
en déduire la vitesse angulaire de rotation de la portière autour de ses gonds à l'instant en fonction, entre autres, de son angle d'ouverture et
en déduire la durée , sous forme intégrale, nécessaire pour que la portière se referme c'est-à-dire déterminer l'instant à partir duquel .
Solution
étude du mouvement relatif, en vue de dessus, de la portière avant gauche d'une voiture démarrant sur une route horizontale avec représentation des « pseudo-forces d'inertie d'entraînement »[43] agissant sur la portière dans le référentiel voiture non galiléen
Nous nous proposons de reprendre l'étude de la fermeture de la portière en travaillant dans le référentiel non galiléen ce référentiel étant en translation rectiligne non uniforme relativement au référentiel terrestre galiléen en admettant l'applicabilité du théorème de la puissance cinétique aux solides dans un référentiel non galiléen en translation relativement à un référentiel galiléen à condition d'ajouter aux « vraies » forces extérieures, les « pseudo-forces d'inertie d'entraînement »[43] agissant sur chaque pseudo-point du solide.
Au référentiel voiture non galiléen, nous associons un repère cartésien « avec « le point fixe de l'axe des gonds de la portière dans le même plan horizontal que le C.D.I[2]. de cette dernière », « une base orthonormée directe » où « est le vecteur unitaire porté par la route horizontale dans le sens du vecteur accélération de la voiture », « le vecteur unitaire vertical descendant » et « le vecteur unitaire horizontal à la route dirigé vers le côté où la portière est restée ouverte ».
La portière étant un solide, les forces intérieures appliquées à cette dernière développent, dans , des puissances se compensant deux à deux, seules les forces extérieures en plus des « pseudo-forces d'inertie d'entraînement »[43] conséquence du caractère non galiléen en translation du référentiel d'étude s'exerçant sur la portière sont à prendre en compte c'est-à-dire
le poids de la portière «» appliqué au C.D.I[2]. de cette dernière développant, dans non galiléen, une puissance «» le mouvement de dans étant un mouvement de rotation autour de son axe des gonds de vecteur rotation instantanée «» donc à et
les actions de l'axe des gonds sur la portière modélisées en une « résultante appliquée en » et un « couple de moment vectoriel de direction à dans la mesure où la liaison pivot est idéale[38] », ces actions développant, dans non galiléen, une puissance «»[39] dans laquelle d'une part « étant à » et d'autre part «car , étant un point fixe du référentiel » soit «» ;
finalement aucune force extérieure s'exerçant sur la portière ne développant de puissance dans le référentiel voiture non galiléen, seules les « pseudo-forces d'inertie d'entraînement »[43] représentées sur le schéma ci-dessus en développent selon «»[13] dans laquelle «» «» en utilisant l'invariance d'un produit mixte de trois vecteurs par permutation circulaire[44] ou encore «» avec le moment vectoriel relativement à de la « pseudo-force d'inertie d'entraînement »[43] appliquée en , ce qui s'écrit finalement «» avec le moment scalaire relativement à de la « pseudo-force d'inertie d'entraînement »[43] appliquée en , moment scalaire s'évaluant selon «» tendant à faire tourner dans le sens avec un bras de levier égal à d'où «» et par suite «»[13] se réécrit, en sortant de l'intégration les grandeurs indépendantes de , «»[13] ou «» en utilisant avec soit «» et finalement, en reconnaissant « la masse de la portière »
«» dans la mesure où est .
La portière ayant, dans le référentiel voiture non galiléen, un mouvement de rotation autour de l'axe fixe dans à la vitesse angulaire de rotation à l'instant , l'énergie cinétique de la portière, au même instant dans s'écrit «» avec «» le moment d'inertie de la portière relativement à l'axe de ses gonds soit encore, avec «»,
«».
L'application du théorème de la puissance cinétique à la portière dans le référentiel voiture non galiléen lors du démarrage de la voiture «» s'explicite, en réinjectant les expressions des puissances des actions et des « pseudo-forces d'inertie d'entraînement »[43] précédemment trouvées, selon «».
Intégrant l'équation entre les instants initial et quelconque ce qui revient à appliquer le théorème de l'énergie cinétique à la portière dans le référentiel voiture non galiléen sur l'intervalle du démarrage de la voiture en tenant compte du travail des « pseudo-forces d'inertie d'entraînement »[43], nous obtenons «» ou encore, «» cette dernière expression représentant le travail des « pseudo-forces d'inertie d'entraînement »[43] s'exerçant sur la portière sur dans soit et, en utilisant l'explication précédente de l'énergie cinétique de la portière «», l'expression de l'intégrale 1re énergétique du mouvement de la portière dans le référentiel voiture non galiléen lors du démarrage de la voiture
la vitesse angulaire de rotation de la portière autour de ses gonds à l'instant «» la fonction étant et la durée de fermeture de la portière sous forme intégrale «».
Schéma descriptif d'un cylindre de révolution de rayon roulant sans glisser[10] dans une gouttière cylindrique de section circulaire, de rayon
On considère un cylindre de révolution homogène, de C.D.I[2]. , de masse , de rayon et de moment d’inertie par rapport à son axe de révolution ;
ce cylindre roule sans glisser[10] à l’intérieur d’un tuyau cylindrique de révolution, fixe dans le référentiel d'étude galiléen, d'axe horizontal et de rayon le roulement du cylindre de révolution à l'intérieur du tuyau cylindrique également de révolution a pour conséquence que les axes de et du tuyau sont ;
pour étudier le mouvement de dans plongé dans un champ de pesanteur terrestre uniforme d'intensité , on associe, au référentiel d'étude , le repère cartésien , étant un point fixe de , le vecteur unitaire vertical descendant, le vecteur unitaire horizontal orientant les axes de révolution pointant vers le lecteur sur le schéma ci-contre le sens de rotation dans le plan vertical aux axes de révolution est anti-horaire et le vecteur unitaire horizontal tel que la base soit directe .
On repère la position de dans voir le schéma ci-contre par
celle de son C.D.I[2]. en définissant l'abscisse angulaire de ce dernier et
celle de dans le référentiel barycentrique de ce dernier[36] par l'abscisse angulaire , étant un point lié à la périphérie de choisi dans le plan l'angle n'est pas représenté sur le schéma ci-contre, seule la vitesse angulaire de rotation de autour de son axe à savoir «» y est représentée.
Établissement de la condition de roulement sans glissement du cylindre de révolution dans la gouttière cylindrique de section circulaire
Établir la relation entre , , et traduisant la condition de roulement sans glissement[10] du cylindre de révolution à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section droite circulaire.
Solution
Schéma descriptif d'un cylindre de révolution de rayon roulant sans glisser[10] dans une gouttière cylindrique de section circulaire, de rayon avec représentation des forces extérieures appliquées à
La position de dans étant repérée par
celle de son C.D.I[2]. en définissant l'abscisse angulaire de ce dernier et
celle de dans le référentiel barycentrique de ce dernier[36] par l'abscisse angulaire , étant un point lié à la périphérie de choisi dans le plan l'angle n'est pas représenté sur le schéma ci-contre, seule la vitesse angulaire de rotation de autour de son axe à savoir «» y est représentée,
étant le point de contact de sur l’intérieur du tuyau cylindrique de révolution , fixe dans le référentiel d'étude , d'axe horizontal et de rayon , la condition de roulement sans glissement[10] de à l'intérieur de s'écrit «» avec
«» étant fixe dans et
«» le mouvement de dans résultant de la composition d'une translation du C.D.I[2]. de et d'une rotation autour de dans lequel «» en repérant par ses coordonnées cylindro-polaires de pôle et d'axe , la base cylindro-polaire liée à étant , décrivant un cercle d'axe , de rayon avec une vitesse angulaire et «» en utilisant la même base cylindro-polaire d'axe liée à à savoir soit, en composant les deux, «»,
la condition de roulement sans glissement[10] de à l'intérieur de s'écrivant finalement «» ou «» c'est-à-dire encore
«» ou «».
Expression de l'énergie cinétique du cylindre de révolution
En admettant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] appliqué à un système continu de matière d'expansions tridimensionnelle, surfacique ou linéique[19] à savoir, dans le cas d'une expansion tridimensionnelle où est la masse volumique locale en ,
En admettant le théorème de Kœnig l'énergie cinétique du système continu d'expansion tridimensionnelle «» évaluée à l'instant dans le référentiel d'étude «» est la somme
de l'énergie cinétique barycentrique[20] du système «» évaluée à l'instant et
de l'énergie cinétique du C.D.I[2]. du système évaluée au même instant dans le référentiel d'étude en attribuant au point fictif la masse «»
En admettant le théorème de Kœnig soit, mathématiquement «»,
En admettant le théorème de Kœnig évaluer l'énergie cinétique du cylindre de révolution roulant sans glisser[10] à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section droite circulaire en fonction de , , et nous admettrons que le moment d'inertie d'un cylindre de révolution homogène, de masse , de rayon , relativement à son axe de révolution vaut «».
Solution
Appliquant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] au cylindre de révolution à l'instant dans le référentiel d'étude , nous en déduisons que l'« énergie cinétique, à l'instant dans le référentiel , du cylindre de révolution roulant sans glisser[10] à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section droite circulaire » est la somme de
l'« énergie cinétique barycentrique[20], évaluée à l'instant , du cylindre de révolution » le moment d'inertie du cylindre de révolution homogène, de masse , de rayon relativement à son axe de révolution , valant «» d'où «» et de
Appliquant le théorème de Kœnig «» ou, en éliminant par utilisation de la relation «», «» soit finalement
«».
Établissement de l'intégrale 1re énergétique du mouvement de roulement sans glissement du cylindre de révolution dans la gouttière cylindrique de section circulaire
Établir l'expression de l'énergie mécanique du cylindre de révolution dans le champ de pesanteur terrestre et
montrer que cette dernière est conservée ;
notant la valeur positive maximale de l'abscisse angulaire du C.D.I[2]. du cylindre de révolution nous supposons , expliciter l'intégrale 1re énergétique du mouvement de roulement sans glissement[10] du cylindre de révolution dans la gouttière cylindrique de section circulaire en fonction de , , , , , et .
Justifier l'affirmation « cette intégrale 1re énergétique est celle d'un oscillateur non harmonique» on rappellera succinctement la méthode d'étude par diagramme d'énergies potentielle et mécanique permettant d'aboutir à cette conclusion.
Solution
Parmi les forces extérieures s'exerçant sur le cylindre de révolution , le poids de ce dernier est une force conservative, nous définissons alors l'énergie potentielle de pesanteur de dont « dérive » le poids de ce dernier, «» avec le signe car l'orientation de l'axe des cotes est descendant, la constante dépendant de la référence[7] de choisie en c'est-à-dire le niveau le plus bas de l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire ou d'où et par suite
«».
Nous en déduisons l'expression de l'énergie mécanique du cylindre de révolution dans le champ de pesanteur terrestre définie selon «» soit finalement
«».
Parmi les forces extérieures non conservatives s'exerçant sur le cylindre de révolution , la réaction de la gouttière cylindrique de section circulaire sur le cylindre de révolution à savoir «» appliquée au point de contact développe une puissance «» dans la mesure où le roulement de à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire se fait sans glissement[10] c'est-à-dire tel que «» ;
les forces extérieures non conservatives ne développant aucune puissance nous en déduisons que le cylindre de révolution roulant sans glisser[10] à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire est un système « conservatif » et par suite que son énergie mécanique est conservée c'est-à-dire «», la valeur de étant déterminée par «» obtenue aux instants tels que «» la fonction étant au moins de « classe »[45], de plus « y est », étant maximale «» d'où l'intégrale 1re énergétique du mouvement de roulement sans glissement[10] du cylindre de révolution dans la gouttière cylindrique de section circulaire
«».
l'équation différentielle du 1er ordre en «» dont le 2nd membre est constant et dont le 1er est la somme de deux termes, l'un à avec un cœfficient de proportionnalité correspondant au terme d'énergie cinétique, l'autre indépendant de correspondant au terme d'énergie potentielle, caractérise effectivement un oscillateur car le diagramme d'énergie potentielle en fonction du paramètre de position étant une « courbe sinusoïdale analogue au diagramme d'énergie potentielle d'un pendule pesant avec un minimum d'abscisse » et celui d'énergie mécanique en fonction du même paramètre de position étant « au-dessus du précédent pour dans la mesure où est »[46], d'où l'existence de deux murs d'énergie potentielle repérés par entre lesquels les points génériques des diagrammes d'énergies potentielle et mécanique restent localisés et par suite la nature oscillatoire du mouvement de roulement sans glissement[10] du cylindre de révolution à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire mais
le « diagramme d'énergie potentielle n'étant pas parabolique », les oscillations sont « non harmoniques ».
Étude des petites oscillations de roulement sans glissement du cylindre de révolution dans la gouttière cylindrique de section circulaire
Bien que ce ne soit pas en général simplificateur dans le cas d'un oscillateur non harmonique, déduire de l'intégrale 1re énergétique, l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de roulement sans glissement[10] du cylindre de révolution à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire relativement au référentiel d'étude .
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations angulaires[27] c'est-à-dire «», montrer que l'équation différentielle en du mouvement de roulement sans glissement[10] de à l'intérieur de la gouttière cylindrique dans peut être linéarisée et
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations angulaires exprimer le résultat de cette linéarisation ;
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations angulaires en déduire la loi horaire des petites élongations angulaires[27] de dans son mouvement de roulement sans glissement[10] ainsi que
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations angulaires sa période des petites élongations angulaires[27] puis
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations angulaires l'évaluer numériquement avec , , et .
Solution
Pour établir l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de roulement sans glissement[10] de à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire dans le référentiel d'étude galiléen, nous dérivons temporellement «» d'où «» soit, en simplifiant par non identiquement nul et en multipliant par , l'expression de l'équation différentielle du 2ème ordre en écrite sous forme normalisée du mouvement de roulement sans glissement[10] de à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire dans le référentiel d'étude galiléen
«», équation différentielle identique à celle d'un P.P.N.A.[47].
L'amplitude des oscillations étant petite c'est-à-dire «», cela a pour conséquence «» car l'étude par diagrammes d'énergies potentielle et mécanique , nous considérons alors comme infiniment petit d'ordre un[28] et nous faisons un D.L[29]. de l'équation différentielle «» à l'ordre un en , nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[29]. à l'ordre un de est «»[32], nous faisons un D.L. d'où l'expression de l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle traduisant l'effectivité de la linéarisation de
«»[33] c'est-à-dire l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique non amorti ;
l'oscillateur harmonique dont l'équation différentielle est étant de pulsation propre «» nous en déduisons la forme de la loi horaire des petites élongations angulaires[27] de dans son mouvement de roulement sans glissement[10] à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire « avec et constantes à déterminer à l'aide des C.I[6]. choisies »
«» ;
la période des petites élongations angulaires[27] de dans son mouvement de roulement sans glissement[10] est «» ou numériquement, la période des petites élongations angulaires de C avec , et , «».
Valeur limite du cœfficient de frottement solide pour que le roulement du cylindre de révolution à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire se fasse sans glissement
Nous plaçant de nouveau dans les conditions d'amplitude d'oscillations non petite c'est-à-dire « a priori »,
déterminer les expressions des composantes « normale » et « tangentielle » de la réaction de la gouttière cylindrique de section circulaire sur le cylindre de révolution s'exerçant en pour cela on utilisera le repérage cylindro-polaire lié au C.D.I[2]. de de pôle et d'axe , la base associée étant «» et les composantes normale et tangentielle de étant définies selon «» puis
déterminer leur variation respective avec .
Après avoir rappelé la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement[23] pour un « cœfficient de frottement entre la gouttière cylindrique de section circulaire et le cylindre de révolution égal à », montrer que, pour qu’il y ait effectivement toujours roulement sans glissement[10], le coefficient de frottement de glissement doit être supérieur à une certaine valeur fonction de que l’on précisera.
Solution
Pour déterminer les composantes « normale » et « tangentielle » de la réaction de la gouttière cylindrique de section circulaire sur le cylindre de révolution s'exerçant en , nous projetons le théorème du mouvement du C.D.I[2]. appliqué à sur les vecteurs unitaires radial et orthoradial de la base cylindro-polaire lié au C.D.I[2]. du cylindre de révolution «» dans lequel est le vecteur accélération de à l'instant dans le référentiel d'étude galiléen soit «» ou, ayant un mouvement circulaire d'axe , de rayon avec une vitesse angulaire «»[48] d'où «» ou, en éliminant à l'aide de l'intégrale 1re énergétique «» et en éliminant à l'aide de l'équation différentielle du 2ème ordre en «», les composantes « normale » et « tangentielle » de la réaction de la gouttière cylindrique de section circulaire sur le cylindre de révolution s'exerçant en se réécrivent selon «» soit, après simplification évidente
«»,
dont nous déduisons la variation avec sur l'intervalle :
«» car la fonction y est , « de à » d'où « sur de à » ;
«» car la fonction y est , « de à ».
Pour que le roulement du cylindre de révolution à l'intérieur de la gouttière cylindrique de section circulaire se fasse sans glissement[10] il faut que les « composantes tangentielle et normale de la réaction de la gouttière cylindrique et » suivent la loi empirique de Coulomb du frottement de glissement en absence de glissement[24]le cœfficient de frottement de glissement entre l'intérieur de la gouttière cylindrique et le cylindre de révolution étant égal à , à savoir
« la composante tangentielle est toujours de direction et de sens contraire au mouvement de glissement susceptible de se produire » et
«» ;
or sur , étant et , la condition de non glissement «» sera vérifiée pour tout si elle est vérifiée pour c'est-à-dire si « est à » d'où la nécessite que le cœfficient de frottement de glissement entre l'intérieur de la gouttière cylindrique et le cylindre de révolution pour que ce dernier ne glisse pas à l'intérieur du premier vérifie
«».
Mouvement d'une bille dans une gouttière cycloïdale
Préliminaire : cet exercice a déjà été partiellement traité, en ce qui concerne la 1re question considérant la bille comme ponctuelle, dans « Pendule cycloïdal par traitement énergétique » de la série d'exer. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », la différence dans cet exercice porte sur la 2ème question où la bille non ponctuelle roule sans glisser[10] dans la rainure cycloïdale.
Mouvement d'une bille ponctuelle dans une rainure cycloïdale
Remarque : cette question étant l'exercice complet « Pendule cycloïdal par traitement énergétique » de la série d'exer. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » mis à part la liaison qui était bilatérale dans l'exercice complet ci-rappelé et qui est unilatérale dans la question ci-dessous, ce changement n'ayant aucune conséquence dans les conditions de l'exercice est rappelée pour mémoire ainsi que sa solution.
Schéma d'un pendule cycloïdal constitué d'un point matériel M en liaison unilatérale sans frottement sur une cycloïde droite inversée[49] lâché de M0 sans vitesse initiale dans un champ de pesanteur uniforme
Un point matériel de masse est assujetti à se déplacer dans le plan vertical sur la portion de cycloïde dont les équations paramétriques sont :
avec [50]voir ci-contre.
À la date , on lâche de , de paramètre angulaire sans vitesse initiale ; il est soumis au champ de pesanteur uniforme et se déplace en liaison unilatérale sans frottement sur la portion de cycloïde.
Intégrale 1re énergétique du mouvement du point matériel M
Après avoir vérifié que le point matériel est bien « à mouvement conservatif » expliciter l'intégrale 1re énergétique du mouvement de ce point en fonction, entre autres, de et de sa dérivée temporelle.
Solution
Schéma d'un pendule cycloïdal constitué d'un point matériel M en liaison unilatérale sans frottement sur une cycloïde droite inversée[49] lâché de M0 sans vitesse initiale dans un champ de pesanteur uniforme avec représentation des forces appliquées
Les forces appliquées à étant
son poids , force conservative dérivant de l'énergie potentielle de pesanteur , la constante dépendant du choix de la référence et
la réaction de la cycloïde sur le point , force non conservative ne développant aucun travail en absence de frottement car est au vecteur déplacement élémentaire le long de la cycloïde,
on vérifie effectivement que le mouvement du point est « conservatif » ;
on peut alors appliquer, comme intégrale 1re énergétique, la conservation de l'énergie mécanique du point en définissant celle-ci à l'instant par avec
en prenant comme référence [51] soit encore, en y reportant et après simplification, et
soit, après simplification évidente, d'où soit finalement
,
l'énergie mécanique initiale valant , l'intégrale 1re énergétique du pendule cycloïdal se réécrit
ou .
Établissement, par diagramme d'énergies potentielle et mécanique du point matériel M, de la nature oscillatoire puis périodique du mouvement de ce dernier et évaluation de sa période ainsi que de la longueur du pendule pesant simple synchrone
Tracer le diagramme d'énergies potentielle et mécanique du point matériel et en déduire :
la nature oscillatoire du mouvement de ce dernier ainsi que
sa nature périodique ;
expliciter la période du mouvement du pendule cycloïdal sous forme intégrale puis
la calculer et
vérifier qu'il y a « isochronisme des oscillations » du pendule cycloïdal.
Préciser la longueur du pendule pesant simple à « petites oscillations »[27] qui lui est synchrone.
Solution
Diagramme d'énergies potentielle et mécanique d'un pendule cycloïdal constitué d'un point matériel M en liaison bilatérale sans frottement sur une cycloïde droite inversée[49] et lâché, sans vitesse initiale, de la position M0 repérée par θ0, avec représentation des deux murs d'énergie potentielle
Tracé du diagramme d'énergies potentielle et mécanique : voir ci-contre la courbe d'énergie potentielle est en noir, c'est une portion de sinusoïde définie sur [52] et celle d'énergie mécanique en rouge, c'est un segment de droite à l'axe des d'ordonnée .
Établissement de la nature oscillatoire du mouvement du pendule cycloïdal : la nature oscillatoire du mouvement de découle de l'existence d'un puits d'énergie potentielle c'est-à-dire deux murs d'énergie potentielle en regard dans lequel les points génériques et de et ne peuvent sortir[53],[54] :
tout d'abord les points et sont sur l'intersection de et c'est-à-dire le mur d'énergie potentielle de gauche d'abscisse , l'énergie cinétique y étant nulle, le point est en situation de repos mais n'y reste pas car ce n'est pas une position d'équilibre, et se déplacent vers la droite seule possibilité en accord avec [55] et ceci jusqu'à l'autre intersection de et c'est-à-dire le mur d'énergie potentielle de droite d'abscisse symétrique du mur d'énergie potentielle de gauche par rapport à l'axe de symétrie de la portion de cycloïde à savoir où l'énergie cinétique est redevenue nulle, mais
le point temporairement en situation de repos n'y reste pas car ce n'est pas une position d'équilibre, et se déplacent vers la gauche seule possibilité en accord avec [55] et ceci jusqu'à la 1re intersection de et c'est-à-dire le mur d'énergie potentielle de gauche d'abscisse où l'énergie cinétique est de nouveau nulle,
nous avons donc une succession de déplacements de et vers la droite puis vers la gauche correspondant à des oscillations de autour de la position repérée par , cette position étant en fait la position unique d'équilibre car c'est le seul endroit où le poids de étant à la cycloïde peut être compensé par la réaction de celle-ci sur .
Établissement de la nature périodique du mouvement du pendule cycloïdal : pour cela on évalue la durée du nème aller-retour de et dans la cuvette d'énergie potentielle et on montre qu'elle ne dépend pas de [56] soit :
durée du nème aller : avec obtenu par intégrale 1re énergétique d'où, étant dans cette phase, [57] et par suite [8],
durée du nème retour : avec la même expression de d'où, étant dans cette phase, [57] et par suite [8] égale à la durée du nème aller [58],
finalement la durée du nème aller-retour est effectivement indépendante de n ce qui montre la nature périodique du mouvement du pendule cycloïdal.
Expression de la période du mouvement du pendule cycloïdal sous forme intégrale : la période étant la durée d'un aller-retour nous en déduisons
Évaluation de la période du mouvement du pendule cycloïdal : il est intéressant de passer en angle moitié pour calculer cette intégrale en utilisant [60] d'une part, et d'autre part, soit et par suite, en reportant dans l'expression de sous forme intégrale, soit, avec la nouvelle variable variant de à , la réécriture de la période sous [61] soit finalement
indépendant de d'où « isochronisme des oscillations ».
La période des petites oscillations[27] d'un pendule pesant simple (P.P.S.) de longueur dans un champ de pesanteur terrestre uniforme d'intensité de la pesanteur valant et la période du pendule cycloïdal pouvant s'écrire , nous en déduisons
la longueur du P.P.S. à « petites oscillations »[27] synchrone du pendule cycloïdal : .
Mouvement d'une bille (non ponctuelle) roulant sans glisser dans une gouttière cycloïdale
Le point matériel de masse étant remplacé par une bille homogène de même masse , de C.D.I[2]. et de rayon assujetti à rouler sans glisser[10] sur la gouttière cycloïdale surface cylindrique à section droite cycloïdale dont les équations paramétriques de la section droite du plan vertical sont celles de la portion de cycloïde de la question précédente, le point de contact de la bille sur la gouttière cycloïdale étant noté ; dans tout ce qui suit nous supposons «».
À la date , on lâche la bille dans la position où est en , de paramètre angulaire sans vitesse initiale ; elle est soumise au champ de pesanteur uniforme et roule en liaison unilatérale sur la gouttière cycloïdale sans glisser[10].
Intégrale 1re énergétique du mouvement de la bille roulant sans glisser sur la gouttière cycloïdale
Préliminaire : déterminer, en fonction du « paramètre angulaire repérant le point sur la portion de cycloïde », l'« angle orienté que fait la tangente à la portion cycloïdale en avec l'axe horizontal » à savoir «» où est le vecteur déplacement élémentaire de le long de la portion de cycloïde.
Déterminer les coordonnées cartésiennes du C.D.I[2]. de la bille puis
Déterminer les composantes cartésiennes de son vecteur vitesse ;
expliciter la condition de non glissement [10] du roulement de la bille sur la gouttière cycloïdale la bille tournant autour de l'axe passant par et au plan vertical à la vitesse angulaire en fonction de , , , et .
En admettant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] appliqué à un système continu de matière d'expansions tridimensionnelle, surfacique ou linéique[19] à savoir, dans le cas d'une expansion tridimensionnelle où est la masse volumique locale en ,
En admettant le théorème de Kœnig l'énergie cinétique du système continu d'expansion tridimensionnelle «» évaluée à l'instant dans le référentiel d'étude «» est la somme
de l'énergie cinétique barycentrique[20] du système «» évaluée à l'instant et
de l'énergie cinétique du C.D.I[2]. du système évaluée au même instant dans le référentiel d'étude en attribuant au point fictif la masse «»
En admettant le théorème de Kœnig soit, mathématiquement «»,
En admettant le théorème de Kœnig évaluer, dans le référentiel d'étude et à l'instant , l'énergie cinétique de la bille roulant sans glisser[10] sur la gouttière cycloïdale en fonction de «, , , et » on admettra que le moment d'inertie d'une bille homogène, de masse , de rayon , par rapport à un axe passant par son C.D.I[2]. vaut «».
Après avoir vérifié que la bille est bien « à mouvement conservatif »[35] expliciter l'intégrale 1re énergétique du mouvement de roulement sans glissement[10] de la bille sur la gouttière cycloïdale en fonction, entre autres, de et de sa dérivée temporelle.
Solution
Schéma d'un pendule cycloïdal constitué d'une bille roulant sans glisser[10] sur une cycloïde droite inversée[49] et soumise à un champ de pesanteur uniforme avec représentation des forces extérieures appliquéesPréliminaire, détermination de avec le vecteur déplacement élémentaire de le long de la portion de cycloïde : pour obtenir les composantes cartésiennes de , différencions les « coordonnées cartésiennes de » «» soit soit, le domaine de définition de étant «» et celui de «» «», la relation définissant en fonction de de validité étendue aux valeurs extrêmes les tangentes en ces points étant à l'axe des , c'est-à-dire
«».
Le vecteur position du C.D.I[2]. de la bille s'écrivant « avec et » nous en déduisons les « coordonnées cartésiennes de » voir préliminaire et les « composantes cartésiennes du vecteur vitesse de , » ou, en utilisant et en factorisant, «» «» après factorisation par est colinéaire au vecteur unitaire «»[62].
Le roulement sans glissement de la bille sur la gouttière cycloïdale [10] se traduit selon «» avec
«» considéré à l'instant étant, par définition, immobile relativement à la cycloïde et
«» le mouvement de dans résultant de la composition d'une translation de vecteur vitesse de translation dans et d'une rotation de vecteur rotation instantanée autour de dans le référentiel barycentrique[36] de la bille, étant le vecteur unitaire au plan de sens sortant de ce plan et orientant les angles algébrisés de ce dernier dans le sens anti-horaire dans lequel «» et «» voir préliminaire soit enfin «» d'où, en ajoutant ces deux contributions et en factorisant par [62], «» ;
nous en déduisons le lien recherché traduisant le roulement sans glissement de la bille sur la gouttière cycloïdale [10]
«».
Appliquant le théorème de Kœnig[18] relatif à l'énergie cinétique ou 2ème théorème de Kœnig[18] à la bille à l'instant dans le référentiel , nous en déduisons que l'« énergie cinétique, à l'instant dans le référentiel , de la bille roulant sans glisser sur la gouttière cycloïdale [10]» est la somme de l'« énergie cinétique barycentrique[20], évaluée à l'instant , de la bille » étant le moment d'inertie de relativement au diamètre , soit ou «» et de l'« énergie cinétique, évaluée dans le référentiel au même instant , du C.D.I[2]. de la bille » avec «» voir plus haut dans la solution de la question précédente d'où «» ou, en utilisant la relation , «» puis en factorisant
«».
La puissance instantanée développée, à l'instant , dans le référentiel d'étude , par la réaction de la gouttière cycloïdale sur la bille définie selon «» étant nul même en cas de glissement se réécrit, dans les conditions de roulement sans glissement[10] de sur la gouttière cycloïdale où «» soit finalement «» car étant fixe dans ;
ainsi la seule force extérieure non conservative appliquée à la bille , à savoir la réaction de la gouttière cycloïdale sur l'autre force extérieure étant le poids de la bille, force conservative « dérivant » de l'énergie potentielle de pesanteur de la bille « en prenant pour référence[7]», ne développant aucune puissance dans le cas d'un roulement sans glissement[10] de sur la gouttière cycloïdale , nous en déduisons le caractère « conservatif » de la bille dans ces conditions de roulement sans glissement[10] et par suite la conservation, dans le référentiel d'étude galiléen, de son énergie mécanique dans le champ de pesanteur terrestre dans le cas d'un roulement sans glissement[10] sur la gouttière cycloïdale, cette conservation constituant l'intégrale 1re énergétique de la bille dans ces conditions de roulement sans glissement[10] sur la gouttière cycloïdale du référentiel d'étude galiléen «» dans laquelle «» se réécrit selon après passage en angle moitié ou encore, après factorisation, «» ou, avec les C.I[6]. «», l'explicitation de l'intégrale 1re énergétique de la bille roulant sans glisser[10] sur la gouttière cycloïdale du référentiel galiléen
«» donnant, après division de chaque membre par , l'expression simplifiée de l'intégrale 1re énergétique de la bille «».
Établissement, par diagramme d'énergies potentielle et mécanique de la bille, de la nature oscillatoire puis périodique du mouvement de cette dernière avec évaluation de sa période sous forme intégrale
Rappeler la méthode d'utilisation du diagramme d'énergies potentielle et mécanique de la bille roulant sans glisser[10] sur la gouttière cycloïdale pour en déduire :
la nature oscillatoire du mouvement de cette dernière ainsi que
sa nature périodique ;
expliciter la période du mouvement du pendule cycloïdal sous forme intégrale que l'on ne cherchera pas à calculer,
Le diagramme d'énergie potentielle massique en fonction du paramètre de position étant une « courbe bornée en effet étant de période , de dérivée soit s'annulant pour et donnant une même valeur maximale ainsi que correspondant à une valeur minimale , étant sur de à puis sur de à , sur de à et sur de à » et celui d'énergie mécanique massique en fonction du même paramètre de position étant « au-dessus du précédent pour dans la mesure où , d'où l'existence de deux murs d'énergie potentielle massique repérés par et entre lesquels les points génériques des diagrammes d'énergies potentielle et mécanique massiques restent localisés la nature oscillatoire du mouvement de roulement sans glissement[10] de la bille sur la gouttière cycloïdale autour de dans la mesure où mais
le « diagramme d'énergie potentielle massique n'étant pas parabolique », les oscillations sont « non harmoniques ».
Toujours en supposant , nous établissons la nature périodique du mouvement de en vérifiant que la durée du nème aller-retour est indépendant de et pour cela évaluons
la durée du nème aller avec «» d'où dont nous déduisons la durée du nème aller sous forme intégrale
la durée du nème aller-retour «»[8] étant effectivement indépendante de ni les bornes ni la fonction à intégrer ne le faisant apparaître nous en déduisons la nature périodique du mouvement de , sa période s'écrivant
formons «»[8] ou, la fonction de la variable à intégrer étant invariante par changement de en , «»[8] et comparant le résultat à la période du mouvement du « pendule cycloïdal ponctuel » «»[63] nous en déduisons
«»,
la raison de ces comportements différents étant qu'il n'y a aucune rotation propre du point matériel dans le cas du « pendule cycloïdal ponctuel »
la raison de ces comportements différents alors que, si la limite transforme effectivement la bille en un point matériel, celle de la condition de roulement sans glissement dans laquelle «» ayant pour limite «» avec un 1er terme fini non nul nécessitant, pour que la somme soit nulle, un 2ème terme fini non nul opposé au 1er terme, ce qui n'est possible qu'avec , c'est-à-dire une rotation propre de vitesse angulaire infinie,
la limite de rayon nul pour une bille roulant sans glisser sur la gouttière cycloïdale est donc un point matériel glissant sur la gouttière cycloïdale en tournant sur lui-même à vitesse angulaire infinie limite totalement hypothétique car non réalisable physiquement, ce n'est donc pas un « pendule cycloïdal ponctuel ».
Étude du mouvement des petites oscillations de la bille roulant sans glisser sur la gouttière cycloïdal et comparaison de sa période des petites oscillations avec celle du pendule cycloïdal ponctuel
Déduire de l'intégrale 1re énergétique, l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de roulement sans glissement[10] de sur la gouttière cycloïdale du référentiel d'étude .
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations[27] de la bille roulant sans glisser[10] sur la gouttière cycloïdale c'est-à-dire «», vérifier que l'oscillateur est linéarisable puis
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations donner l'expression de la période des petites oscillations[27] du roulement sans glissement[10] de sur la gouttière cycloïdale et enfin
Nous plaçant maintenant dans les conditions de petites oscillations former le rapport «» de la période des petites oscillations[27] de la bille roulant sans glisser[10] sur la gouttière cycloïdale relativement à celle du « pendule cycloïdal ponctuel ».
Solution
Préliminaire : pour établir l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de roulement sans glissement[10] de la bille sur la gouttière cycloïdale dans le référentiel d'étude galiléen, il suffit de dériver temporellement la relation «» ce qui donne
«» soit,
après simplification, «».
La bille étant lâchée sans vitesse initiale dans une position où son point de contact est d'ordonnée telle que avec « et », nous supposons ce qui devra être vérifié que est telle que «» et, considérant comme infiniment petit d'ordre un[28], nous faisons un D.L[29]. de l'équation différentielle «» à l'ordre un en et ses dérivées temporelles[30] à partir de «», nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[29]. à l'ordre un d'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre un s'obtient en prenant le D.L[29]. de l'autre facteur à l'ordre zéro[31]dans le produit «» « étant un infiniment petit d'ordre un », il suffit de prendre à l'ordre zéro soit «», nous faisons un D.L. en utilisant qu'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre deux étant au moins d'ordre deux peut être éliminé à l'ordre un c'est le cas dans le produit du 2ème terme de «» « étant un infiniment petit d'ordre deux » son D.L[29]. à l'ordre un est «» et nous faisons un D.L. en utilisant que le D.L[29]. à l'ordre un de est «»[32] d'une part et d'autre part que le D.L[29]. à l'ordre un d'un produit dont l'un des facteurs est un infiniment petit d'ordre un s'obtient en prenant le D.L[29]. de l'autre facteur à l'ordre zéro[31]dans le produit «» « étant un infiniment petit d'ordre un », il suffit de prendre à l'ordre zéro soit «», nous faisons un D.L. d'où l'expression de l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle traduisant l'effectivité de la linéarisation de
«»[33] «» soit, après simplification et normalisation, «» c'est-à-dire l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique non amorti pour «» de pulsation propre des petites oscillations[27] «»,
dont nous déduisons l'expression de la période des petites oscillations[27] du roulement sans glissement[10] de sur la gouttière cycloïdale «» soit encore,
avec « la période du pendule cycloïdal ponctuel »[64], l'expression du rapport de la période des petites oscillations[27] de la bille roulant sans glisser[10] sur la gouttière cycloïdale relativement à celle du « pendule cycloïdal ponctuel »
«» tendant effectivement vers «» si .
Remarques : Si est à , l'expression de l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle «» n'est pas celle d'un oscillateur harmonique non amorti le cœfficient de c'est-à-dire «» étant ni celle d'un oscillateur en accord avec le fait que la courbe d'énergie potentielle massique d'équation «» de dérivée «»[65] ne s'annulant que pour en étant pour et pour ce qui fait de l'abscisse d'un maximum de la courbe d'énergie potentielle massique c'est-à-dire que la bille en est en équilibre instable.
Remarques : Si est à , l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle s'écrivant «» avec un 1er membre de 1er terme identiquement nul si reste fini et un 2ème terme non identiquement nul ne peut jamais être égal à sauf dans le cas où le 1er terme est une forme indéterminée c'est-à-dire si est infini rendant et l'approximation à l'ordre un de l'équation différentielle sans signification physique il en serait de même à n'importe quel ordre ; Remarques : Si a est égal à 4 R, ceci est en accord avec le fait que la courbe d'énergie potentielle massique d'équation «» de dérivée «»[65] de zéro double en étant pour et pour ce qui fait de l'abscisse d'un maximum de la courbe d'énergie potentielle massique c'est-à-dire que la bille en est en équilibre instable.
↑ On appelle « solution analytique » d'une équation différentielle, une expression mathématique souvent dite « formule explicite » pouvant s'obtenir par une combinaison d'opérations et de fonctions de référencec'est-à-dire fonctions affines, puissances, trigonométriques et exponentielles ainsi que leurs fonctions inverses sur un domaine de définition restreint pour lequel il y a bijection et même certaines solutions d'équations différentielles dites de référence, les opérations étant l'addition, la soustraction, la multiplication, la division et l'extraction de racines.
↑ 15,015,1 et 15,2Paul Guldin (1577 - 1643) mathématicien et astronome suisse, devenu jésuite à l'âge de , poussé par sa congrégation et à cause de ses compétences à commencer des études mathématiques à l'âge de , l'essentiel de ses travaux portent sur les barycentres et de nos jours il reste connu pour les deux théorèmes portant son nom.
↑ C.-à-d. avec intérieur strict de c'est-à-dire ensemble de points à l'intérieur de la portion de surface et hors courbes limitant celle-ci, la raison de cette exigence étant la nécessité qu'il n'y ait pas de recouvrement de l'expansion tridimensionnelle lors de la révolution de la portion de surface autour de l'axe de révolution.
↑Michel Chasles (1793 - 1880) mathématicien français à qui on doit d'importants travaux en géométrie projective ainsi qu'en analyse harmonique ; la relation dite de Chasles, connue depuis très longtemps, porte son nom pour lui rendre hommage.
↑ 20,020,120,220,320,420,520,620,7 et 20,8 Une grandeur cinétique barycentrique d'un système est définie dans le référentiel barycentrique du système c'est-à-dire le référentiel lié au centre d'inertie du système en translation par rapport au référentiel d'étude.
↑ 21,021,121,2 et 21,3Christian Huygens (1629 – 1695)ou Huyghens mathématicien, astronome et physicien néerlandais est essentiellement connu pour sa théorie ondulatoire de la lumière.
↑ 30,0 et 30,1 La grandeur est un infiniment petit d'ordre un si le maximum de sa valeur absolue l'est et, dans le cas présent où s'avérera périodique si son amplitude l'est ; les grandeurs dérivées temporelles et définiront alors des infiniment petits d'ordre un de grandeurs exprimées en et car à l'amplitude de avec un cœfficient de proportionnalité fini.
↑ 33,033,1 et 33,2 Comme il s'agit du D.L. à l'ordre un du 1er membre, le 2ème membre restant tel quel, nous devrions utiliser mais l'usage est d'écrire pour souligner qu'il s'agit d'une équation différentielle même si elle n'est qu'approchée.
↑ Voir plus haut dans la solution de cette question.
↑ Intégration Par Partie, voir un rapide exposé de la méthode au paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul (intégrer un produit de fonctions par parties) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » rappelé ci-après : soit à calculer en connaissant une primitive de notée , on écrit «» cela résultant de dont on tire et finalement, par intégration, la relation énoncée précédemment
↑ Ceci résultant de «» et «» en accord avec les notations de la note « 41 » plus haut dans cette solution.
↑ 49,049,149,2 et 49,3 Une cycloïde droite, aussi appelée roue d'Aristote ou roulette de Pascal, est la courbe plane, trajectoire d'un point fixé sur un cercle qui roule sans glisser sur une droite appelée directrice de la cycloïde droite ; ici la cycloïde droite est dite inversée car sa directrice se trouve au-dessus de la cycloïde.
Schéma explicatif du paradoxe de la roue d'Aristote : si le cercle bleu roulait sur une droite violette il roulerait en glissant
Appeler « roue d'Aristote » une cycloïde est en fait un abus de langage faisant référence
d'une part à la construction de cette dernière comme trajectoire d'un point fixé sur un disque de centre , étant , roulant sans glisser sur une droite la cycloïde étant « droite » si est choisi sur la circonférence du disque et
d'autre part au paradoxe de la « roue d'Aristote » c'est-à-dire une roue de rayon représentée ci-contre par le cercle rouge roulant sans glisser sur une route représentée ci-contre par la droite marron parcourant une longueur par tour et son moyeu de rayon représenté ci-contre par le cercle bleu, évidemment solidaire de la roue, parcourant la même longueur par tour soit pourquoi n'a-t-on pas ? Réponse : si le cercle bleu roulait sur une droite violette, il roulerait en y glissant
Aristote (384 av J.C. - 322 av J.C.) philosophe grec de l'Antiquité, il est l'un des rares à avoir abordé presque tous les domaines de connaissance de son temps : la biologie, la physique, la métaphysique, la logique, la poétique, la politique, la rhétorique et même l'économie Une cycloïde est encore appelée « roulette de Pascal » par référence au titre de l'ouvrage que Blaise Pascal lui consacra en à savoir le traité de la roulettesigné avec son nom de plume Amos Dettonville ; Blaise Pascal (1623 - 1662) mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français ; ses premiers travaux contribuèrent à clarifier la notion de pression et de vide mais il est aussi l'inventeur de la 1re machine à calculer ainsi qu'un mathématicien de premier ordre il a publié à un traité de géométrie projective, a développé en une méthode de résolution du problème des partis ayant donné naissance, au siècle suivant, au calcul des probabilités ; on lui doit aussi une réflexion philosophique et théologique voir Les Provinciales et les Pensées qui ne furent publiées qu'après sa mort.
↑ n'a pas de signification directe sur la portion de cycloïde droite mais nécessite de revenir à la construction de celle-ci comme trajectoire d'un point fixé sur un cercle qui roule sans glisser sur une droite appelée directrice de la cycloïde droite, repérant le point sur le cercle.
↑ 55,0 et 55,1 La signification de étant « est représenté par ou représente» l'échelle de représentation devant être précisée si une utilisation quantitative est faite, ici ce serait une échelle d'énergie identique à celle utilisée pour les ordonnées du diagramme énergétique.
↑ 57,0 et 57,1 Cette expression n'étant définie que si , dans le cas où est égale à la nullité du dénominateur nécessite un numérateur également nul pour assurer une forme indéterminée permettant une valeur de non infinie, correspondant alors à un état stationnaire de plus précisément l'une ou l'autre des bornes de l'intervalle de variation de pour laquelle la vitesse est effectivement nulle, la levée de la forme indéterminée conduisant à une valeur infiniment petite proportionnelle à .
↑ En effet obtenu en changeant simultanément l'ordre des bornes et le signe de la fonction à intégrer, c'est-à-dire l'expression de la durée du nème aller .
↑ En effet la fonction à intégrer est invariante par changement de en avec changée en d'où dans laquelle la 2ème intégrale se réécrivant est effectivement égale à la 1re intégrale dans la mesure où est égal à .