Mécanique 1 (PCSI)/Loi de la quantité de mouvement : Influence de la résistance de l'air

Leçons de niveau 14
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Loi de la quantité de mouvement : Influence de la résistance de l'air
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Chapitre no 11
Leçon : Mécanique 1 (PCSI)
Chap. préc. :Loi de la quantité de mouvement : Mouvement dans le champ de pesanteur uniforme
Chap. suiv. :Loi de la quantité de mouvement : Pendule pesant simple
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Mécanique 1 (PCSI)/Loi de la quantité de mouvement : Influence de la résistance de l'air
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Dans tout ce chapitre on se place dans le cadre de la dynamique newtonienne.

Cas général de la résistance de l'air : notion de traînée et de portance[modifier | modifier le wikicode]

Ce cas général [1] n'est pas explicitement précisé dans le programme de physique de P.C.S.I..

Définitions de la traînée et de la portance exercées par l'air globalement immobile sur un système fermé (indéformable) de points matériels en translation[modifier | modifier le wikicode]

     Nous nous plaçons dans le cas où le système fermé indéformable de points matériels en translation relativement au référentiel terrestre n'a pas d’axe de symétrie ou, s'il en a un, que le vecteur vitesse de translation de relativement à n'est pas porté par cet axe, le système se déplaçant dans l'air supposé globalement immobile dans  ;

Schéma de définition de la traînée et de la portance sur une aile d'avion, la traînée étant la projection de la résistance de l'air sur le vecteur vitesse de l'avion parallèlement à la verticale, et la portance la projection de la résistance de l'air sur la verticale parallèlement au vecteur vitesse de l'avion, la portance devant être ascendante
Schéma de définition de la traînée et de la portance sur une aile d'avion en situation de décrochage, la traînée étant la projection de la résistance de l'air sur le vecteur vitesse de l'avion parallèlement à la verticale et la portance la projection de la résistance de l'air sur la verticale parallèlement au vecteur vitesse de l'avion, la portance étant descendante quand l'avion décroche

     dans ce cas général, la résistance de l'air sur notée «» n’étant pas colinéaire au vecteur vitesse de translation «» de ce dernier, nous la décomposons en

  • une « composante à » appelée « traînée » laquelle est, plus précisément, « la projection de sur parallèlement à la verticale » et
  • une « composante verticale » appelée « portance » laquelle est, plus précisément, « la projection de sur la verticale parallèlement à »,

     ci-contre à gauche, le « cas d'une portance ascendante » correspondant à un vecteur vitesse de translation de « traversant » la direction « bord de fuite - bord d'attaque » [2] du système du dessus vers le dessous c.-à-d. correspondant à un angle [3] orienté [4] et

     ci-contre à droite, le « cas d'une portance descendante » correspondant à un vecteur vitesse de translation de « traversant » la direction « bord de fuite - bord d'attaque » [2] du système du dessous vers le dessus c.-à-d. correspondant à un angle [3] orienté [4] .

But recherché dans la création d'une portance[modifier | modifier le wikicode]

  • Dans le cas d'un avion, la résultante des portances agissant sur chaque aile d'avion doit bien sûr être ascendante de norme supérieure ou égale à celle du poids de l'avion [5] ;
  • dans le cas d'un camion ou d'une voiture de course, la portance agissant sur l'aileron au-dessus de la cabine doit être descendante de façon à améliorer le contact des roues sur le sol.

Cas où le système fermé (indéformable) de points matériels possède un axe de symétrie et est en translation parallèlement à cet axe : portance nulle[modifier | modifier le wikicode]

     Voir le paragraphe « forces de frottement fluide exercées sur un système de points matériels fermé et indéformable en mouvement de translation relativement au fluide immobile, le système ayant un axe de symétrie et son vecteur vitesse étant porté par l'axe » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » pour une 1ère introduction.

Cas où le système fermé (indéformable) de points matériels possède un axe de symétrie et est en translation dans l'air globalement immobile de vecteur vitesse porté par cet axe[modifier | modifier le wikicode]

Résistance de l'air agissant sur un système ayant un axe de symétrie et en translation dans l'air globalement immobile avec un vecteur vitesse porté par cet axe

     Dans le cas d'un système fermé indéformable de points matériels possédant un axe de symétrie et en mouvement de translation dans l'air globalement immobile relativement à un référentiel terrestre avec, à l'instant , un vecteur vitesse porté par cet axe,

     « la résistance de l'air s'exerçant sur est aussi portée par cet axe, de sens opposé au vecteur vitesse »,
     ce qui implique « l'identification de la résistance de l'air avec la traînée, ainsi que la nullité de la portance » ;
     on peut écrire, à l'instant , la résistance de l'air sous la forme
«»
avec « le vecteur unitaire dans la direction et le sens du mouvement de translation »,
« la norme du vecteur vitesse de translation du système à l'instant »
et « la norme de la résistance de l'air à l'instant »
laquelle est fonction de la norme du vecteur vitesse du système au même instant.

Variation de la norme de la résistance de l'air avec la vitesse de translation du système fermé (indéformable) de points matériels[modifier | modifier le wikicode]

     La façon dont la norme de la résistance de l'air varie avec la vitesse de translation du système fermé indéformable de points matériels dépend de la valeur de cette dernière selon

  • les « faibles vitesses » [6] où « la résistance de l'air est linéaire » revoir le paragraphe « forme de la résistance du fluide s'exerçant sur le système de points matériels fermé indéformable dans le domaine des faibles vitesses » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » à savoir
    «» où
    « est une constante positive exprimée en caractéristique de la viscosité dynamique [7], [8] et de la densité de l'air »
    ainsi que « de la forme et des dimensions du système de points matériels » en particulier,
    « pour de forme sphérique de rayon », « est donné par la formule de Stokes » [9]
    «» où « est la viscosité dynamique [7] de l'air » ;
  • les « vitesses moyennes » [6] où « la résistance de l'air est quadratique » revoir le paragraphe « forme de la résistance du fluide s'exerçant sur le système de points matériels fermé indéformable dans le domaine des vitesses moyennes » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » à savoir
    «» où
    « est un vecteur unitaire colinéaire et de même sens que » avec et
    « est une constante positive exprimée en caractéristique de la viscosité dynamique [7] et de la densité de l'air »
    ainsi que « de la forme et des dimensions du système de points matériels » [10] ;
    la résistance de l'air s'écrit encore «» avec «» [11].
  • les « vitesses élevées » [6], [12] où « la résistance de l'air varie plus rapidement que quadratiquement » revoir le paragraphe « forme de la résistance du fluide s'exerçant sur le système de points matériels fermé indéformable dans le domaine des vitesses élevées » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » à savoir
    «» où
    « est un vecteur unitaire colinéaire et de même sens que » avec et
    « est une fonction positive de croissant plus rapidement que » [13]
    « dépendant de la viscosité dynamique [7] et de la densité de l'air » ainsi que
    « de la forme et des dimensions du système de points matériels ».

En complément, condition de vitesses faibles, moyennes ou élevées évaluée relativement aux dimensions du système de points matériels fermé indéformable en translation dans l'air immobile[modifier | modifier le wikicode]

     Voir le paragraphe « en complément, condition de vitesse relativement aux dimensions du système de points matériels fermé indéformable en translation dans un fluide immobile et relativement à la nature de ce dernier pour une forme linéaire ou quadratique de frottement fluide » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » pour une introduction étendue à tout fluide.

     Pour choisir entre une forme linéaire ou quadratique voire une forme à variation encore plus rapide de frottement fluide dans l'air on évalue l'ordre de grandeur d'un « nombre sans dimension » appelé « nombre de Reynolds » [14] et défini selon

«» avec « la norme du vecteur vitesse de translation du système »,
« une longueur caractéristique de la dimension transversale du système » et « la viscosité cinématique [8] de l'air »,
ou encore «» avec « et respectivement la masse volumique et la viscosité dynamique [7] de l'air ».

     Suivant la valeur du nombre de Reynolds il est licite de considérer la forme de la résistance de l'air s'exerçant sur le système de points matériels fermé indéformable comme

  • « linéaire si », l'écoulement de l'air autour de étant laminaire ou
  • « quadratique si », l'écoulement de l'air autour de étant alors turbulent.

     Remarques : « Que choisir si » ? En fait on pourrait considérer variant comme avec compris entre et , d'autant plus proche de que le nombre de Reynolds est grand mais pour éviter une trop grande complication on choisira « pour » et « pour le restant de l'intervalle » en étant conscient de commettre une erreur [15].

     Remarques : « Que choisir si » ? On pourrait considérer variant comme avec supérieur à et ceci d'autant plus que le nombre de Reynolds est grand mais pour éviter une trop grande complication on choisira « pour restant de l'ordre de quelques unités » en étant conscient de commettre une erreur [15] et si la comparaison au résultat expérimental n'était pas satisfaisante ou pourrait essayer

     Application sur l'exemple d'une boule : Nous envisageons le mouvement de translation d'une boule de rayon en translation rectiligne uniforme de vecteur vitesse dans l'air globalement immobile au niveau du sol dans les conditions de température et de pression dans lesquelles « la masse volumique de l'air vaut » ;

     Application sur l'exemple d'une boule : nous nous proposons de chercher le domaine de valeurs de dans les conditions précédentes de température et de pression pour que la forme de la résistance de l'air soit linéaire ou quadratique voire à variation plus rapide connaissant la valeur de « la viscosité dynamique [7] de l'air » [16] ou celle de «sa viscosité cinématique [8] » [17], « la longueur transversale caractéristique d'une boule étant son diamètre » ;

     Application sur l'exemple d'une boule : nous évaluons alors le nombre de Reynolds de la boule de rayon en translation rectiligne uniforme de vecteur vitesse dans l'air globalement immobile selon «» où est exprimé en et en .

Boule de dimension millimétrique[modifier | modifier le wikicode]

     Le nombre de Reynolds d'une boule de «rayon » correspondant à la dimension d'un grain de sable, se réécrivant « » où « est exprimée en », nous en déduisons la condition de vitesse pour que la résistance de l'air soit linéaire ou quadratique voire à variation plus rapide :

  • condition des « faibles vitesses » correspondant à une « résistance de l'air linéaire » si soit ou encore «» ce qui est lent mais réalisable ;
  • condition des « vitesses moyennes » correspondant à une « résistance de l'air quadratique » si soit telle que ou encore «» ce qui est tout à fait réalisable

Boule de dimension métrique[modifier | modifier le wikicode]

     Le nombre de Reynolds d'une boule de rayon «» correspondant à la dimension d'un homme replié sur lui-même, se réécrivant « » où « est exprimée en », nous en déduisons la condition de vitesse pour que la résistance de l'air soit linéaire ou quadratique voire à variation plus rapide :

  • condition des « faibles vitesses » correspondant à une « résistance de l'air linéaire » si soit ou encore «» ce qui est beaucoup trop lent pour être réalisable ;
  • condition des « vitesses moyennes » correspondant à une « résistance de l'air quadratique » si soit telle que ou encore «» ce qui est réalisable [18]

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

     En conclusion, pour un objet de longueur transversale caractéristique égale à en translation rectiligne uniforme dans l'air, la forme de la résistance de l'air choisie ne peut pas être linéaire, elle doit être au mieux quadratique [19],

     En conclusion, pour un objet de longueur transversale caractéristique égale à en translation rectiligne uniforme dans l'air, la forme de la résistance de l'air choisie peut être linéaire si l'objet est très lent, sinon elle doit raisonnablement être quadratique

Cas de la résistance de l'air de forme quadratique[modifier | modifier le wikicode]

Définition du maître-couple d'un objet en translation relative dans un fluide sur l'exemple d'un cylindre de révolution de rayon et de hauteur se déplaçant perpendiculairement à son axe

     Définition du maître-couple d'un objet en translation relative dans l'air : Le maître-couple d'un système fermé indéformable de points matériels en translation dans le référentiel terrestre avec un vecteur vitesse dans l'air globalement immobile est le « projeté orthogonal du solide sur un plan transverse c.-à-d. un plan à » ;

     Définition du maître-couple d'un objet en translation relative dans l'air : sur l'exemple ci-contre représentant un cylindre de révolution de rayon et de hauteur se déplaçant perpendiculairement à son axe avec un vecteur vitesse , le maître-couple est un rectangle de hauteur et de largeur  ;

     Définition du maître-couple d'un objet en translation relative dans l'air : notant l'aire du maître-couple, on obtient, dans l'exemple ci-contre, .

     Résistance de l'air de forme quadratique détaillée : La forme quadratique de la résistance de l'air agissant sur un système fermé indéformable de points matériels en translation dans le référentiel terrestre avec un « vecteur vitesse à l'instant dans l'air globalement immobile » s'écrivant, à l'aide de « un vecteur unitaire colinéaire et de même sens que » et «», selon « » [20],

     Résistance de l'air de forme quadratique détaillée : avec « une constante positive exprimée en caractéristique de la viscosité dynamique [7] et de la densité de l'air » ainsi que « de la forme et des dimensions du système de points matériels », dont l'expression est explicitée ci-dessous :

     Résistance de l'air de forme quadratique détaillée : pour préciser la dépendance de avec les quantités énoncées ci-dessus on pose

«» [21] dans laquelle les différents facteurs sont
« la masse volumique de l'air dans les conditions de température et de pression de l'expérience »,
l'aire du « maître-couple » de l'objet en translation de vecteur vitesse et
« le cœfficient de traînée de l'objet en translation » c.-à-d. une grandeur sans dimension
caractéristique de l'aérodynamisme de l'objet lors de son déplacement [22].

     Quelques valeurs de cœfficient de traînée suivant la forme de l'objet [23] les commentaires entre parenthèses correspondant à un système de points matériels fermé immobile, le fluide se déplaçant en direction du système :

  • «» [24] l'un des plus faibles cœfficient de traînée caractéristique d'un bon aérodynamisme,
  • «» [25],
  • «» [26],
  • «» [27],
  • «» [28],
  • «» [29],
  • «» [30] et
  • «» mauvais aérodynamisme mais c'est le but recherché, la surface de front est alors concave d'où une difficulté de l'air de pouvoir « couler » à l'intérieur du parachute pour se retrouver à l'extérieur.

Problème du parachutiste : observation d'une vitesse limite de chute, établissement, par approche numérique, de la nécessité de prendre en compte une forme quadratique de résistance de l'air[modifier | modifier le wikicode]

Problème du parachutiste[modifier | modifier le wikicode]

     Le parachutiste est assimilé à un système fermé indéformable de points matériels de C.D.I. [31] de masse en « translation dans l'air globalement immobile » ;

                            il est largué « sans vitesse initiale » relativement au référentiel terrestre supposé galiléen [32] d'un « point situé à l'altitude » ;

     lors de sa chute, il est soumis à deux forces :

  • « son poids » où est le champ de pesanteur terrestre supposé uniforme et
  • « la résistance de l'air ».

Observation d'une vitesse limite de chute[modifier | modifier le wikicode]

     Le parachutiste tombe initialement sans résistance de l'air la vitesse initiale étant nulle avec, d'après l'application du théorème du mouvement du C.D.I. [31], une accélération initiale égale à l'accélération de la pesanteur, dont découle une vitesse à partir de la valeur nulle et par suite une résistance de l'air également ;

     une 1ère conséquence est une de l'accélération par nouvelle application du théorème du mouvement du C.D.I. [31], mais tant que celle-ci reste dirigée vers le bas, la vitesse continue de ainsi que la résistance de l'air et l'accélération de

     pratiquement on constate assez rapidement que « l'accélération atteint la valeur nulle quand la résistance de l'air compense le poids du parachutiste », la chute continuant alors de se faire à vitesse constante, appelée « vitesse limite de chute du parachutiste ».

Approche numérique et nécessité de prendre en compte la résistance de l'air sous forme quadratique[modifier | modifier le wikicode]

     La vitesse limite de chute d'un parachutiste « à parachute ouvert » est de à [33] ;

     la vitesse limite de chute « libre » d'un parachutiste [34] est de à [35].

     En utilisant l'ordre de grandeur des valeurs de vitesses possibles pour une « forme linéaire ou quadratique de la résistance de l'air agissant sur une boule de dimension métrique » établies plus haut dans ce chapitre, à savoir :

  • « si » la forme de la résistance de l'air est « linéaire »,
  • « si » la forme de la résistance de l'air est « quadratique » et
  • sinon c.-à-d. pratiquement « si » [12], la forme de la résistance de l'air est telle qu'elle « varie plus rapidement que quadratiquement »,

     Il semble que la vitesse de chute d'un parachutiste « à parachute ouvert » autorise une « résistance de l'air de forme quadratique » [36] et que

      Il semble que la vitesse de celle d'un parachutiste en chute « libre » [34] autorise aussi une « résistance de l'air de forme quadratique » [37].

Problème du parachutiste : détermination, par récurrence, de la nature verticale du mouvement de chute[modifier | modifier le wikicode]

Préliminaire[modifier | modifier le wikicode]

     Nous ne pouvons démontrer simplement la nature verticale du mouvement de chute en raisonnant sur la direction des forces car

     seule l'une des deux forces extérieures appliquées « le poids du parachutiste » est verticale quel que soit le mouvement de chute,

     seule l'autre « la résistance de l'air » étant colinéaire et de sens contraire au vecteur vitesse du parachutiste [38] n'est verticale que dans la mesure où la vitesse du parachutiste l'est et chercher à établir la verticalité du mouvement c'est ne pas être autorisé à utiliser que serait vertical puisque c'est ce que nous cherchons à démontrer par conséquent nous ne connaissons pas, a priori, la verticalité de « la résistance de l'air » à tout instant [39]

Établissement de la nature verticale du mouvement de chute[modifier | modifier le wikicode]

     Appliquant le théorème du mouvement du C.D.I. [31] au parachutiste on trouve, après division de part et d'autre par la masse inerte ou grave de ce dernier :

«» [40] avec
«» [41] et
« fonction de ».

Initiation de la récurrence sur un 1er intervalle de temps[modifier | modifier le wikicode]

     « Au départ de la chute, c.-à-d. à », la vitesse initiale du parachutiste étant nulle soit , nous en déduisons la nullité de la résistance de l'air initiale c.-à-d. «» d'où le vecteur accélération initiale du parachutiste «» ou, « en choisissant pour vecteur de base cartésienne le vecteur unitaire vertical descendant » et, pour les deux autres vecteurs de base cartésienne, des vecteurs unitaires horizontaux orthogonaux et tel que la base de l'espace physique orienté à droite [42] soit directe [43],
     « Au départ de la chute, c.-à-d. à », la vitesse initiale du parachutiste étant nulle soit , nous en déduisons les relations à l'instant initial suivantes :

«» «».

     Approximation permettant de déterminer la vitesse du parachutiste à un instant légèrement postérieur à un instant où sa vitesse est connue  : l'hypothèse qui permettra d'évaluer le vecteur vitesse du parachutiste à l'instant [44] connaissant celle à l'instant consiste à supposer que « son accélération moyenne sur l’intervalle «» [44] est son accélération à l'instant » accélération connue dans la mesure où la vitesse à cet instant l'est [45] et à intégrer une fois par rapport au temps sur l’intervalle «» pour en déduire la vitesse à l'instant [44] connaissant celle à l'instant .

     Application de l'approximation sur l'intervalle  : l'approximation à savoir «» se réécrivant «» nous en déduisons

«» ou «»
c.-à-d. « la verticalité du vecteur vitesse du parachutiste à l'instant ».

Raisonnement sur l'intervalle de temps suivant[modifier | modifier le wikicode]

     De la verticalité du vecteur vitesse du parachutiste à l'instant on en déduit celle de la résistance de l'air au même instant soit « vertical » ou encore « » ;

     appliquant le théorème du mouvement du C.D.I. [31] au parachutiste à l'instant on trouve, après division de part et d'autre par la masse inerte ou grave de ce dernier, « [40] vertical comme somme de deux composantes verticales » c.-à-d. «».

     Application de l'approximation sur l'intervalle  : l'approximation à savoir « vertical » se réécrivant « » nous en déduisons

«» ou «»
c.-à-d. « la verticalité du vecteur vitesse du parachutiste à l'instant »
soit encore «».

Exposé de la récurrence[modifier | modifier le wikicode]

     Ayant vérifié la propriété à savoir « vecteur vitesse de chute du parachutiste vertical » pour [46], nous allons montrer que .

  • Hypothèse de récurrence : propriété « le mouvement est vertical à l'instant , le vecteur vitesse du parachutiste y étant vertical (descendant) c.-à-d. tel que ».
  • Corps de la démonstration : de la verticalité du vecteur vitesse du parachutiste à l'instant «» on en déduit celle de la résistance de l'air au même instant soit « vertical » ou encore «» ;
    Corps de la démonstration : appliquant le théorème du mouvement du C.D.I. [31] au parachutiste à l'instant «» on trouve, après division de part et d'autre par la masse inerte ou grave de ce dernier, «[40] vertical comme somme de deux composantes verticales » c.-à-d. «» ;
    Corps de la démonstration : utilisant l'approximation sur l'intervalle à savoir « vertical » qui se réécrit « », nous en déduisons
    «» ou «»
    c.-à-d. « la verticalité du vecteur vitesse du parachutiste à l'instant » propriété ,
    soit encore «».
  • Conclusion : la propriété étant vérifiée pour et telle que « pour quelconque », est démontrée par récurrence.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

« Le mouvement de chute du parachutiste sans vitesse initiale et freinée par résistance de l'air est vertical » [47].

Commentaire[modifier | modifier le wikicode]

     La méthode exposée ci-dessus pour déterminer le vecteur vitesse à l'instant connaissant le vecteur vitesse à l'instant est celle utilisée lors de la « résolution numérique d'une équation différentielle » ;

     « on fixe un pas d'incrémentation » puis

     « on intègre » successivement sur , « en considérant sur chaque intervalle que le vecteur accélération est constant égal à celui du début de l'intervalle » et comme le vecteur accélération est supposé constant sur chaque intervalle il peut aussi être assimilé au vecteur accélération moyen sur l'intervalle considéré

     soit « pour , le vecteur accélération » d'une part et «» d'autre part permettant de déduire

«».

Problème du parachutiste : établissement d'une vitesse limite de chute[modifier | modifier le wikicode]

Équation différentielle du mouvement vertical du parachutiste[modifier | modifier le wikicode]

     « Le mouvement de chute du parachutiste étant, après démonstration du paragraphe précédent, vertical selon descendant », on projette le théorème du mouvement du C.D.I. [31] du parachutiste sur et on obtient, après division de chaque membre par la masse inerte ou grave du parachutiste ,

«» avec
« une fonction de » [48] dans laquelle «»
ou encore «».

Établissement de la croissance « continue » de la vitesse du parachutiste et de la décroissance « continue » de la résistance de l'air[modifier | modifier le wikicode]

Il s'agit de la et d'une fonction mathématique au sens large.

     Initialement «» « à partir de » « aussi à partir de » et par suite
     Initialement « à partir de mais en restant » [49] ce qui assure,
     Initialement « pour », la poursuite de la « de la vitesse et de la résistance de l'air » suivie de celle de la « de l'accélération en restant » [49] et

Existence d'une vitesse limite de chute du parachutiste pratiquement accessible[modifier | modifier le wikicode]

     Admettant qu'« il existe un instant tel que » « la vitesse y devient stationnaire » [50] ce qui entraîne la « stationnarité [50] de la résistance de l'air à ce même instant » d'où « l'accélération garde alors la valeur nulle pour tout instant postérieur à », ceci ayant pour conséquence que « la vitesse garde la valeur pour tout instant postérieur à », cette valeur définissant la « vitesse limite de chute » du parachutiste notée .

     En fait le mouvement décrit ci-dessus est un mouvement « asymptotique » dans la mesure où on démontrera que la valeur nulle de l'accélération du parachutiste ne peut être rigoureusement atteinte qu'au bout d'une « durée infinie » [51] mais
     En fait pratiquement, le parachutiste atteignant sa vitesse limite à près à un instant fini, on peut estimer qu'à partir de cet instant la vitesse du parachutiste restant quasiment constante et par conséquent son accélération restant pratiquement nulle, le mouvement « asymptotique » du parachutiste est pratiquement réalisé si est supérieur à la durée nécessaire de chute jusqu'au sol [52].

Expression de la vitesse limite de chute d'un parachutiste soumis à la résistance de l'air de forme quadratique[modifier | modifier le wikicode]

     La vitesse limite de chute du parachutiste est donc définie par «» ou

«»

     avec, comme nous l'avons suggéré précédemment, une forme quadratique de résistance de l'air

«» dans laquelle «» [53]

     où « est le cœfficient de traînée du parachutiste », « la masse volumique de l'air dans les conditions de température et de pression locales de la chute » et « l'aire du maître-couple » [54] ;      finalement « la vitesse limite de chute du parachutiste à résistance de l'air quadratique » se calcule par

«» [55].

Vérification numérique[modifier | modifier le wikicode]

     Parachutiste à parachute ouvert : Considérons un parachutiste de « masse équipements compris », dont « l'aire du maître-couple [54] du parachute ouvert est » [56], de « cœfficient de traînée en chute freinée » par l'atmosphère composée d'« air de masse volumique » dans le « champ de pesanteur terrestre d’intensité », l'application numérique de la formule de la vitesse limite de chute du parachutiste précédemment établie nous donne

«»
légèrement « au-dessous » [57] des vitesses réelles situées entre et [58].

     Parachutiste en chute libre [34] : Considérons le même parachutiste de « masse équipements compris » [59], dont « l'aire du maître-couple [54] du parachutiste à parachute replié est », de « cœfficient de traînée en chute freinée » par l'atmosphère composée d'« air de masse volumique » dans le « champ de pesanteur terrestre d'intensité », l'application numérique de la formule de la vitesse limite de chute libre [34] du parachutiste précédemment établie nous donne

«»
légèrement « au-dessus » [60] des vitesses réelles situées entre et .

Problème du parachutiste : mise en équation de sa chute verticale freinée par résistance de l'air quadratique : lois horaires de vitesse et de position[modifier | modifier le wikicode]

Équation différentielle du mouvement vertical du parachutiste avec résistance de l'air quadratique[modifier | modifier le wikicode]

     Ayant établi précédemment, pour un parachutiste tombant sans vitesse initiale dans l'air globalement immobile,

  • la « nature rectiligne verticale de son mouvement de chute suivant descendant », ainsi que
  • son « accélération suivant descendant  » [61] ou «» dans laquelle est l'intensité du champ de pesanteur terrestre et « la norme de la résistance de l'air s'exerçant sur le parachutiste »,

     on en déduit l'équation différentielle du mouvement de chute du parachutiste en remplaçant, dans l'expression de , la résistance de l'air par sa forme quadratique « » avec «» dans laquelle « est le cœfficient de traînée [62] du parachutiste lors de sa chute », « la masse volumique de l'air dans les conditions de la chute » et « l'aire du maître-couple [54] du parachutiste », ce qui donne

«»
c.-à-d. une équation différentielle non linéaire du 1er ordre en .

     On peut réécrire cette équation différentielle en faisant intervenir la « vitesse limite de chute du parachutiste » laquelle, étant obtenue pour une accélération nulle c.-à-d. , est définie selon «» d'où, en éliminant par son expression en fonction de la vitesse limite,

«».

Détermination de la loi horaire de vitesse du parachutiste[modifier | modifier le wikicode]

     L'équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en « séparant les variables » [63] selon

«»,

     le 1er membre nécessitant de décomposer la fonction rationnelle [64] «» en éléments simples [65], « », les constantes et se déterminant

  • « en multipliant chaque membre par puis en y faisant » d'où «» et
  • « en multipliant chaque membre par puis en y faisant » d'où «» ;

     l'équation différentielle du 1er ordre en se réécrit donc «» ou

« avec » et

     elle s'intègre en «» « » ou « » [66] et finalement on obtient
     une 1ère forme de loi horaire de vitesse « » que l'on peut réécrire selon

«» avec «[67] la constante de temps de cette loi » ;

     une 2ème forme de cette loi de vitesse s'obtient en l'inversant pour expliciter en fonction de soit «» ou encore « » «» soit enfin, en mettant haut et bas en facteur ce qui permet une simplification d'une part et de faire apparaître la fonction tangente hyperbolique [68] d'autre part

«» avec
« la constante de temps de la loi horaire de vitesse ».

Tracé du diagramme horaire de vitesse du parachutiste et commentaires[modifier | modifier le wikicode]

Tracé du diagramme horaire de vitesse d'un parachutiste chutant, sans vitesse initiale, dans l'air globalement immobile avec une résistance de l'air de forme quadratique

     Voir ci-contre le graphe de la loi horaire de vitesse de chute du parachutiste «» :

     « la constante de temps » caractérise la durée de l’établissement de la vitesse limite » plus exactement « il faut approximativement pour atteindre la vitesse limite à près » [69].

     Numériquement le parachutiste précédemment introduit atteindra sa vitesse limite de chute verticale [32]

  • à parachute déployé «» à l'instant en soit « après une durée de chute » [70] c.-à-d. « quasi-instantanément » [71], ou
  • en chute libre «» à l'instant en soit « après une durée de chute » [70] c.-à-d. plus longue qu'à parachute déployé d'un facteur égal au rapport de vitesse limite en chute libre sur la vitesse limite à parachute déployé.

Détermination de la loi horaire de position du parachutiste[modifier | modifier le wikicode]

     Pour obtenir la loi horaire de position du parachutiste on intègre par rapport soit « » ou « » [72] d'où, en reconnaissant dans la fraction la différentielle de et en prenant pour origine des la position initiale du parachutiste,

la loi horaire de position du parachutiste
«» [73] avec «».

Tracé du diagramme horaire de position du parachutiste et commentaires[modifier | modifier le wikicode]

Tracé du diagramme horaire de position d'un parachutiste chutant, sans vitesse initiale et à partir d'une position choisie comme origine, dans l'air globalement immobile avec une résistance de l'air de forme quadratique

     Voir ci-contre le graphe de la loi horaire de position de chute du parachutiste «» :

     compte-tenu du fait que la vitesse de chute du parachutiste tend vers une vitesse limite, on doit « vérifier que le graphe admet une asymptote quand » c.-à-d. en pratique quand , asymptote d'équation  ;

     on retrouve ce résultat mathématiquement en utilisant «» ce qui donne ici, « quand , » soit «» [74] d'où « » soit finalement

«» [75].

     Commentaires : Si le sol se trouve à la distance verticale de la position initiale du parachutiste lorsqu'il ouvre son parachute en absence de vitesse initiale, « l'instant où le parachutiste atteint le sol est défini par » , soit encore, en inversant la fonction cosinus hyperbolique, «» [76] ou, en adoptant la forme logarithmique de la fonction argument cosinus hyperbolique [77], «» et enfin, en éliminant au profit de par dans les exponentielles, l'expression de l'instant de contact avec le sol

«» ;

     Commentaires : « dans l'hypothèse où est », il est alors possible de remplacer la loi horaire de position du parachutiste par l'équation de son asymptote «» ;
     Commentaires : « dans l'hypothèse où est », toutefois ce résultat nécessite de « valider l'hypothèse », correspondant à ou encore soit, compte-tenu de , la condition «».

     Commentaires : Numériquement, en supposant que le parachutiste précédemment introduit ait ouvert son parachute en absence de vitesse initiale à une altitude «», sa vitesse limite étant « » et la constante de temps «», «son instant de contact avec le sol peut être déterminé en utilisant la loi horaire de position asymptotique du parachutiste si est » [78], [79], on obtient alors «» [80] pour atteindre la vitesse limite et de chute à vitesse constante ;

     Commentaires : Numériquement, supposant le parachutiste précédemment introduit en chute libre [34] sans vitesse initiale à partir d'une altitude «» avec fin de la chute libre par ouverture du parachute à l'altitude «», la vitesse limite du parachutiste en chute libre ayant été déterminée à «» et la constante de temps à « », « l'instant d'ouverture du parachute peut être déterminé en utilisant la loi horaire de position asymptotique du parachutiste si est » [81], on obtient alors « » [82] pour atteindre la vitesse limite puis à vitesse constante.

Problème du parachutiste : exploitation du portrait de phase de sa chute verticale freinée par résistance de l'air quadratique[modifier | modifier le wikicode]

Établissement de l'équation du portrait de phase du parachutiste lâché sans vitesse initiale dans un référentiel terrestre et freiné par résistance de l'air quadratique[modifier | modifier le wikicode]

     L'équation différentielle du mouvement de chute verticale du parachutiste freiné par traînée quadratique étant «», on multiplie de part et d'autre par dans le but de remplacer la variable par la variable ce qui donne, après simplification évidente, «» ou, en introduisant la vitesse limite telle que , l'équation se réécrit selon «» puis, en multipliant de part et d'autre par , on obtient, avec l'équation suivante «» c.-à-d.

une équation différentielle linéaire du 1er ordre en à cœfficients constants hétérogène
«» ;

     la résolution nous conduit à «» avec « constante de longueur », le 1er terme étant la solution forcée [83] et le 2nd la solution libre [84], la constante d'intégration se déterminant à l'aide de la C.A.L. [85] «» soit d'où et finalement

«» ou, la vitesse étant positive,
l'équation du portrait de phase [86] du parachutiste lâché sans vitesse initiale et freiné par résistance de l'air quadratique s'écrit
«» avec
«[87] constante de longueur caractéristique du mouvement ».

Tracé du portrait de phase du parachutiste en début de chute puis sur la chute complète et commentaires[modifier | modifier le wikicode]

Tracé du début du portrait de phase d'un parachutiste chutant, sans vitesse initiale et à partir d'une position choisie comme origine, dans l'air globalement immobile avec une résistance de l'air de forme quadratique
Tracé complet du portrait de phase d'un parachutiste chutant, sans vitesse initiale et à partir d'une position choisie comme origine, dans l'air globalement immobile avec une résistance de l'air de forme quadratique

     Ci-contre le portrait de phase du parachutiste précédemment introduit lâché sans vitesse initiale d'une altitude de à partir de laquelle il ouvre son parachute, la résistance de l'air s'exerçant sur lui étant quadratique sa vitesse limite étant « », « la constante de longueur caractéristique de la chute du parachutiste, parachute déployé, vaut » et on peut estimer que « la vitesse limite du parachutiste est atteinte à près si est à » [88] c.-à-d. dès que la hauteur de chute dépasse arrondis à ,
     à gauche pour les cinq premiers mètres de chute et
     à droite pour la chute complète jusqu'au sol.

Tracé du portrait de phase d'un parachutiste chutant librement [34], sans vitesse initiale et à partir d'une altitude de choisie comme origine, dans l'air globalement immobile avec une résistance de l'air de forme quadratique, la chute libre [34] se terminant à l'altitude de par déploiement d'un parachute

     Ci-contre à droite le portrait de phase du parachutiste précédemment introduit lâché sans vitesse initiale d'une altitude de à partir de laquelle commence sa chute libre [34], la résistance de l'air s'exerçant sur lui étant quadratique sa vitesse limite en chute libre [34] étant « », « la constante de longueur caractéristique de la chute libre [34] du parachutiste vaut » et on peut estimer que « la vitesse limite du parachutiste en chute libre [34] est atteinte à près si est à » [88] c.-à-d. dès que la hauteur de chute dépasse arrondis à , la chute libre [34] étant arrêtée par ouverture d'un parachute à l'altitude de [89], la chute suivant l'ouverture du parachute n'étant pas étudiée [90]

Problème du parachutiste, approche numérique : utilisation des résultats fournis par « logiciel d'intégration numérique » quand le parachutiste subit une résistance de l'air quadratique[modifier | modifier le wikicode]

     Préliminaire : A priori ce paragraphe n'a pas de raison d'être car il est possible d'intégrer, sans difficultés apparentes, l'équation différentielle du mouvement du parachutiste en absence de vitesse initiale dans l'air globalement immobile, la résistance de l'air agissant sur le parachutiste étant de forme quadratique mais c'est une exigence du programme de physique de PCSI

     Pour répondre à cette demande on résout l'équation différentielle non linéaire du 2ème ordre en en utilisant n'importe quel logiciel de résolution numérique celui utilisé ici est un de ceux proposés par le programme de physique à savoir « Scilab » [91], le programme utilisé [92] est donné ci-dessous après avoir rappelé, en remarque, le principe de résolution d'une équation différentielle du 2ème ordre utilisé par « Scilab » [91], les graphes tracés ci-après résultant de l'utilisation de ce programme ;

     remarque : le principe de résolution d'une équation différentielle d'ordre deux utilisé par « Scilab » [91] consiste à se ramener à un système d'équations différentielles d'ordre un et
     remarque : pour «» cela donne «», système d'équations différentielles du 1er ordre [93] en les fonctions et que l'on cherche à résoudre simultanément

Tracés simultanés obtenus par intégration numérique du diagramme horaire de vitesse et de celui de position d'un parachutiste chutant, sans vitesse initiale et à partir d'une position choisie comme origine, dans l'air globalement immobile avec une résistance de l'air quadratique :
en vert la vitesse et en bleu la position

     Programme :

g = 9.8 ;

C = 1.4 ;

S = 74 ;

%mu = 1.2 ;

m = 100 ;

h = C*%mu*S/2 ;

deff('vdot = fct(t, v)' , 'vdot(1) = v(2) ; vdot(2) = g - h/m*v(2)^2')

t0 = 0 ; v0 = [0 ; 0] ; t = 0 :0.1 :2.5 ;

u = ode(v0 , t0 , t , fct) ;

plot(t, u) ;

     Commentaires du programme : le cœfficient de proportionnalité du carré de la vitesse dans la résistance de l'air est noté pour des raisons de syntaxe ;

     Commentaires du programme : est le vecteur colonne dérivé (temporel) [94] du vecteur colonne c.-à-d.  ;

     Commentaires du programme : et sont respectivement le ième élément des vecteurs colonnes et ainsi et alors que et  ;

     Commentaires du programme : permet de définir le système des deux équations différentielles du 1er ordre en les éléments du vecteur colonne , le 1er argument rappelant que la dérivation de pour obtenir se fait par rapport à  ;

     Commentaires du programme : stocke les C.I. [95], la 1ère concernant le 1er élément du vecteur colonne à savoir et la 2ème le 2ème élément du vecteur colonne à savoir  ;

     Commentaires du programme : donnant respectivement l'instant initial, le pas et l'instant final ;

     Commentaires du programme : résolvant le système en donnant vecteurs colonnes stockées dans la variable , les arguments de la fonction étant les C.I. [95], l'instant initial, la suite des valeurs d'itération et bien sûr l'équation différentielle liant les vecteurs colonnes ;

     Commentaires du programme : traçant simultanément et

Mise en équations de la chute freinée par résistance de l'air quadratique d'un objet lancé avec une vitesse initiale, système d'équations différentielles « couplées » et établissement de la nature plane du mouvement dans le cas où la vitesse initiale n'est pas verticale[modifier | modifier le wikicode]

     Si la vitesse initiale de l'objet lancé dans le champ de pesanteur terrestre uniforme et freiné par résistance de l'air est verticale, le problème est identique à celui du parachutiste à la valeur de la vitesse initiale près, en particulier

  • la nature rectiligne du mouvement s'établit par récurrence,
  • il existe une vitesse limite de chute de l'objet correspondant à un mouvement uniforme descendant et obéissant à l'égalité entre résistance de l'air pour cette vitesse limite et poids de l'objet,
  • l'équation différentielle en ne dépendant pas des C.I. [95] est la même que celle du parachutiste et par suite la loi horaire de vitesse est de même forme mais avec une constante d'intégration différente car elle dépend de la vitesse initiale [96], la loi horaire de position s'obtient par intégration de celle de vitesse

     À savoir adapter.

Mise en équations, dans un référentiel terrestre, de la chute freinée par résistance de l'air quadratique d'un objet lancé avec une vitesse initiale[modifier | modifier le wikicode]

     L'objet de C.D.I. [31] est lancé avec un vecteur vitesse initiale « non vertical » d'une position choisie comme origine des espaces , l'axe est choisi vertical ascendant [97] et le plan tel que soit dans ce plan avec le sens de l'axe tel que la composante soit positive, l'angle d'inclinaison initiale du vecteur vitesse étant «» orienté dans le sens trigonométrique direct du plan c.-à-d. orienté par le sens du vecteur au plan tel que soit direct dans l'espace physique orienté à droite [98], [99].

     Appliquant le théorème du mouvement du C.D.I. [31] à l'objet on trouve donc «» avec «» dans lequel «» et « est le vecteur unitaire tangentiel de Frenet » [100], « étant une fonction de » ;

     nous adoptons, pour les mêmes raisons que celles exposées dans le mouvement de chute du parachutiste, une résistance de l'air de forme quadratique soit «» avec « » [101] et la projection de l'équation différentielle vectorielle « » nous conduit au système d'équations différentielles scalaires

«»,
système d’équations différentielles non linéaires « couplées » [102].

Établissement de la nature plane de la trajectoire du centre d'inertie de l'objet en chute freinée par résistance de l'air quadratique quand ce dernier est lancé avec un vecteur vitesse non vertical[modifier | modifier le wikicode]

     Les équations différentielles et étant identiques, on peut utiliser ce caractère pour éliminer la variable entre elles une « équation différentielle du 1er ordre en » [103] et en déduire que «» [104], [105] c.-à-d. établir que le mouvement se fait dans le plan de lancement de l'objet en effet :

     on divise « par » [106] soit «» [107] ou «» et, en supposant que reste , on peut réécrire l'équation différentielle en divisant par le carré de ce dernier selon «» c.-à-d. «» «» valeur déterminée à l'aide des « C.I. [95] d'où et par suite » soit finalement,

sous réserve que ne s'annule jamais ce qui sera vérifié par la suite,
la loi horaire de vitesse «»
c.-à-d. une absence de dérive perpendiculairement au plan de lancement ;

     une nouvelle intégration nous conduit à «» ou, avec la dernière « C.I. [95] », la loi horaire de position «» c.-à-d.

la nature plane du mouvement du C.D.I. [31] de l'objet, mouvement se faisant dans son plan de lancement .

     Autre démonstration de la nature plane du mouvement du C.D.I. [31] de l'objet : on peut établir la nature plane du mouvement du C.D.I. [31] de l'objet en faisant un raisonnement par récurrence, comme cela a été fait pour établir la nature rectiligne du mouvement du parachutiste ;

     initiation de la récurrence sur un 1er intervalle de temps : au départ du mouvement, c.-à-d. à , la vitesse initiale du C.D.I. [31] de l'objet étant dans le plan , nous en déduisons que « la résistance de l'air initiale y est aussi » et par suite « le vecteur accélération initiale du C.D.I. [31] de l'objet est également contenu dans le plan » ;
            rappel  : pour évaluer le vecteur vitesse du C.D.I. [31] de l'objet à l'instant [44] connaissant celle à l'instant , on suppose que son accélération moyenne sur l'intervalle «» [44] s'identifie à son accélération à l'instant accélération connue dans la mesure où la vitesse à cet instant l'est [108] et on intègre une fois par rapport au temps sur l'intervalle «» pour en déduire la vitesse à l'instant [44] connaissant celle à l'instant  ;
            rappel  : appliqué à partir de l'instant , on obtient «» ou, en explicitant le vecteur accélération moyenne « » d'où « contenu dans le plan » dans la mesure où tous les vecteurs composants y sont ;

     raisonnement sur l'intervalle de temps suivant : le vecteur vitesse du C.D.I. [31] de l'objet à l'instant étant contenu dans le plan on en déduit que « la résistance de l'air au même instant l'est aussi » ; appliquant le théorème du mouvement du C.D.I. [31] à l'objet à l'instant on trouve « le vecteur accélération du C.D.I. [31] de l'objet à cet instant, contenu dans le plan », les vecteurs composants y étant ;
            appliquant le rappel à partir de l'instant , on obtient «» ou, en explicitant le vecteur accélération moyenne « » d'où « contenu dans le plan » dans la mesure où tous les vecteurs composants y sont ;

     exposé de la récurrence : ayant vérifié la propriété « vecteur vitesse du C.D.I. [31] de l'objet contenu dans le plan » pour [109], nous allons montrer que «» ;

     hypothèse de récurrence : propriété « le vecteur vitesse du C.D.I. [31] de l'objet à l'instant est contenu dans le plan » ;
     corps de la démonstration : le vecteur vitesse du C.D.I. [31] de l'objet à l'instant étant contenu dans le plan on en déduit que « la résistance de l'air au même instant l'est aussi » ; appliquant le théorème du mouvement du C.D.I. [31] à l'objet à l'instant on trouve « le vecteur accélération du C.D.I. [31] de l'objet à cet instant, contenu dans le plan », les vecteurs composants y étant ;
            appliquant le rappel à partir de l'instant , on obtient «» ou, en explicitant le vecteur accélération moyenne « » d'où « contenu dans le plan » dans la mesure où tous les vecteurs composants y sont, ce qui valide l'hypothèse de récurrence ;
     conclusion de la récurrence : la propriété étant vérifiée pour et telle que « pour quelconque », est démontrée par récurrence.

     Conclusion : ainsi le mouvement du C.D.I. [31] de l'objet lancé dans un champ de pesanteur terrestre uniforme avec une vitesse initiale non verticale et freiné par résistance de l'air est toujours plan, le plan vertical du mouvement étant le plan vertical de lancement.

Réécriture du système d'équations différentielles du mouvement du centre d'inertie de l'objet en chute freinée par résistance de l'air quadratique tenant compte de la nature plane de sa trajectoire quand l'objet est lancé avec un vecteur vitesse non vertical[modifier | modifier le wikicode]

     Compte-tenu de «» le système d’équations différentielles couplées se simplifie selon

«» [110].

Chute freinée par résistance de l'air quadratique d'un objet lancé avec une vitesse initiale, approche numérique : utilisation des résultats fournis par « logiciel d'intégration numérique »[modifier | modifier le wikicode]

Exposé du problème[modifier | modifier le wikicode]

     Soit un objet de C.D.I. [31] , de « masse », « lancé obliquement quand est au point » [111] avec un vecteur vitesse initiale , de « norme », de direction inclinée vers le haut et « faisant un angle avec l'horizontale du lieu » ;

     l'objet n'est soumis qu'à l’action d'un « champ de pesanteur supposé uniforme l'intensité de la pesanteur c.-à-d. la norme du champ de pesanteur est prise égale à » et à une « résistance de l'air de forme quadratique » avec «» dans laquelle la «masse volumique de l'air est supposée uniforme et égale à », le solide a une forme aérodynamique de « cœfficient de traînée » et un « maître-couple d'aire » [101] ;

     l'axe est choisi vertical ascendant et l'axe horizontal tel que [112].

Utilisation d'un logiciel de calcul numérique pour déterminer le mouvement de chute freinée de l'objet par résistance de l'air quadratique ainsi que la trajectoire de son centre d'inertie et l'hodographe de pôle O du mouvement de ce dernier[modifier | modifier le wikicode]

     Le logiciel de calcul numérique utilisé pour résoudre le système d'équations différentielles couplées est l'un de ceux proposés par le programme à savoir « Scilab » [91], le programme utilisé [92] est donné ci-dessous, les graphes tracés ci-après résultant de l'utilisation de ce programme

Tracé, à l'aide d'un logiciel de calcul, de la trajectoire du C.D.I. [31] d'un objet lancé avec une vitesse initiale de direction inclinée vers le haut dans un champ de pesanteur uniforme et soumis à une résistance de l'air quadratique

     Programme : le début du programme assurant la résolution numérique et le tracé de la trajectoire ;

g = 9.8 ;

C = 0.4 ;

S = 0.01 ;

%mu = 1.3 ;

m = 1 ;

h = C*%mu*S/2 ;

V0 = 500 ;

%alpha = 60*%pi/180 ;

deff('vdot = fct(t,v)' , 'vdot(1) = v(2) ; vdot(2) = -h/m*sqrt(v(2)^2 + v(4)^2)*v(2) , vdot(3) = v(4) ; vdot(4) = -g - h/m*sqrt(v(2)^2 + v(4)^2)*v(4)')

t0 = 0 ; v0 = [0 ; V0*cos(%alpha) ; 0 ; V0*sin(%alpha)] ; t = 0 : 0.1 : 30 ;

u = ode(v0 , t0 , t , fct) ;

x = u(1 , :) ; z = u(3 , :) ;

plot(x , z) ;

Tracé, à l'aide d'un logiciel de calcul, de l'hodographe de pôle [113] du mouvement du C.D.I. [31] d'un objet lancé avec une vitesse initiale de direction inclinée vers le haut dans un champ de pesanteur uniforme et soumis à une résistance de l'air quadratique

     Suite du programme : traçant successivement l'hodographe de pôle [113] du mouvement de ci-contre, puis la superposition des diagrammes horaires de position en abscisse et altitude ci-dessous à gauche et enfin la superposition des diagrammes horaires de vitesse suivant l'axe des abscisses et celui des altitudes ci-dessous à droite

drawlater

clf()

vx = u(2 , :) ; vz = u(4 , :) ;

plot(vx , vz) ;

drawnow

drawlater

clf()

plot(t , x ,"b" , t, z, "r") ;

drawnow

drawlater

clf()

plot(t, vx, "b", t, vz, "r") ;

drawnow

     Commentaires sur le programme : tout d'abord revoir, si besoin, est le paragraphe « problème du parachutiste, approche numérique : utilisation des résultats fournis par logiciel d'intégration numérique quand le parachutiste subit une résistance de l'air quadratique (commentaires du programme) » plus haut dans le chapitre ;

Tracé, à l'aide d'un logiciel de calcul, des diagrammes horaires de position du C.D.I. [31] d'un objet lancé avec une vitesse initiale de direction inclinée vers le haut dans un champ de pesanteur uniforme et soumis à une résistance de l'air quadratique
Tracé, à l'aide d'un logiciel de calcul, des diagrammes horaires de vitesse du C.D.I. [31] d'un objet lancé avec une vitesse initiale de direction inclinée vers le haut dans un champ de pesanteur uniforme et soumis à une résistance de l'air quadratique
  •      les arguments de la fonction définissent quatre équations différentielles du 1er ordre en les quatre éléments du vecteur colonne avec
         «, , et » d'une part ainsi que
         «, , et » d'autre part ;
  •       doit stocker quatre C.I. [95], la ième concernant le ième élément du vecteur colonne c.-à-d. «, , et » ;
  •       donnant respectivement « l'instant initial, le pas et l'instant final », nous « obtenons la position et la vitesse pour valeurs de temps » ;
  •       permet de suspendre le tracé jusqu'à ce qu'apparaisse , permettant d'effacer le tracé

     Commentaires des résultats : « Le sommet de la trajectoire du C.D.I. [31] de l'objet a pour coordonnées », sommet « atteint à l'instant » correspondant à une « composante horizontale de vitesse » initialement la composante horizontale de vitesse était soit « une d'un facteur obtenue au sommet » ;

     Commentaires des résultats : « la portée c.-à-d. la distance horizontale séparant la position de lancement de celle de retombée à la même altitude vaut » et est « obtenue après une durée de parcours », les « composantes horizontale et verticale de la vitesse en valant et » y donnent un « vecteur vitesse incliné vers le bas sur l'horizontale d'un angle » c.-à-d. quasi vertical on remarque sur le diagramme horaire de vitesse que « la vitesse limite verticale est pratiquement atteinte à l'instant ».

     Remarque : Il est aisé de comparer les portées avec et « sans résistance de l'air quadratique » [114] et « on observe, en absence de résistance de l'air quadratique, une portée de soit fois plus grande » ;

     Remarque : on peut également comparer l'altitude maximale atteinte et « on trouve, en absence de résistance de l’air quadratique, une altitude maximale de soit fois plus élevée » ;

     Remarque : la conclusion est donc qu'ignorer la résistance de l'air pour étudier un lancement d'objet dans un champ de pesanteur uniforme dès lors que la vitesse initiale est non petite est totalement irréaliste.

Protocole expérimental de mesure des frottements « fluides »[modifier | modifier le wikicode]

     Au lieu de déplacer un objet dans l'air globalement immobile, on crée un courant d’air généré dans une « soufflerie » [115] autour de l'objet restant immobile [116] ; « si le courant est de vecteur vitesse horizontal à une distance éloignée [117] de l'objet immobile », « les frottements de l'air seront équivalents à ceux obtenus pour l'objet en translation horizontale de vecteur vitesse dans l'air globalement immobile » ;

     dynamomètre à ressort à vide et à charge sur la gauche
     dynamomètre à ressort spiral à vide et à charge sur la droite

     pour mesurer la force de poussée horizontale de l'air sur l'objet immobile, on peut utiliser un « dynamomètre à ressort » voir ci-contre à axe horizontal dont une extrémité est fixe du côté de la soufflerie et l'autre reliée à l'objet ;
     pour mesurer la force de poussée horizontale de l'air sur l'objet immobile, choisissant un axe horizontal dans le sens de , l'objet étant en équilibre, « la force de poussée de l'air dans le sens de » est compensée par « la tension du ressort du dynamomètre dans le sens de » laquelle est, par principe des actions réciproques, l'opposée de la force que l'objet exerce sur le dynamomètre d'où « », ce qui permet de lire directement
     pour mesurer la force de poussée horizontale de l'air sur l'objet immobile, « la force de poussée de l'air sur le dynamomètre » et
     pour mesurer la force de poussée horizontale de l'air sur l'objet immobile, « la résistance de l'air qui serait exercée sur l'objet en translation dans l'air globalement immobile » [118] ;

Schéma d'un dispositif expérimental permettant de mesurer la force de poussée de l'air exercée par le courant d'une soufflerie sur un objet en équilibre sur un plan incliné, mesure effectuée à l'aide d'un dynamomètre à ressort

     si la force de poussée de l'air est de norme trop grande pour être mesurée par le dynamomètre, on peut remplacer le plan horizontal par un plan incliné sur lequel réaliser l'expérience voir ci-contre à gauche ;

     le courant généré par la soufflerie étant incliné vers le haut d'un angle par rapport à l'horizontal de façon à être à la ligne de plus grande pente du plan incliné, ligne orientée par le choix d'un axe remontant le plan incliné « le vecteur vitesse , à une distance éloignée [117] de l'objet immobile [116], [119], est dans le sens de »,
     le « dynamomètre à ressort » est positionné de façon à ce que son axe soit à la ligne de plus grande pente du plan incliné, une extrémité reliée à l'objet du côté opposé à la soufflerie, l'autre extrémité étant fixée en un point plus en amont ;
     l'objet étant en équilibre, « la force de poussée de l'air dans le sens de » est compensée par « la composante du poids de l'objet le long du plan incliné dans le sens ascendant » et « la tension du ressort du dynamomètre dans le sens de » cette dernière étant, par principe des actions réciproques, l'opposée de la force que l'objet exerce sur le dynamomètre «» d'où

     « » dont on tire « lequel doit être dans le sens de pour que le dynamomètre fournisse une indication [120] égale à » ce qui donne finalement
     « la norme de la force de poussée de l'air » ou encore
           « celle de la résistance de l'air qui serait exercée sur l'objet en translation dans l'air globalement immobile » [118].

     La vitesse du courant créé par la soufflerie à l'endroit de l'équilibre peut être mesurée par un « anémomètre » comme « l'anémomètre à tube » [121], on peut alors « étudier le lien entre force de poussée de l'air et vitesse du courant engendrant cette poussée » et « vérifier le caractère quadratique de ce lien pour les vitesses de courant mesurées » ;

     on peut aussi modifier « l'aire du maître-couple » [54] facilement mesurable ainsi que « le cœfficient de traînée » [122] pour « étudier l'influence de ces différents paramètres »

Mise en équations de la chute freinée par résistance de fluide linéaire d'un objet lancé avec une vitesse initiale, système d'équations différentielles « découplées » du mouvement de son centre d'inertie, lois horaires de vitesse et de position[modifier | modifier le wikicode]

Exposé du problème[modifier | modifier le wikicode]

     Comme le déplacement d'un objet macroscopique dans l'air subit une résistance de l'air « au minimum » quadratique, pour étudier l'influence d'une résistance linéaire de fluide, il convient de remplacer l'air par un fluide nettement plus visqueux comme la glycérine

     C'est donc la seule modification que nous ferons dans les hypothèses d'expérience par rapport à celles exposées dans le paragraphe « mise en équations de la chute freinée par résistance de l'air quadratique d'un objet lancé avec une vitesse initiale, système d'équations différentielles couplées et établissement de la nature plane du mouvement dans le cas où la vitesse initiale n'est pas verticale » plus haut dans ce chapitre, « la résistance du fluide de forme linéaire étant alors » où « est le vecteur vitesse du C.D.I. [31] de l'objet en translation dans la glycérine globalement immobile », « étant une constante caractéristique de la forme et de la dimension de l'objet ainsi que du fluide dans lequel il se déplace » ;

     les C.I. [95] sont identiques à celles du « paragraphe précité » à , « le C.D.I. [31] est en » et « son vecteur vitesse vaut », le repère cartésien étant également le même « origine du repère », « axe vertical ascendant », « l'axe horizontal tel que soit dans le plan », « l'axe horizontal au plan tel que le trièdre soit direct dans l'espace physique orienté à droite » voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » ainsi que l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », « l'angle étant orienté dans le sens trigonométrique direct » correspondant au « choix de sens de mesure des angles du plan défini par le vecteur »[123].

Mise en équations de la chute freinée par résistance de fluide linéaire d'un objet lancé avec une vitesse initiale[modifier | modifier le wikicode]

     Le théorème du mouvement du C.D.I. [31] appliqué à l'objet conduit à «» ou «» soit

«» c.-à-d.
une équation différentielle linéaire à coefficients constants du 1er ordre en hétérogène.

Résolution de l'équation différentielle vectorielle du mouvement du centre d'inertie de l'objet[modifier | modifier le wikicode]

     L'équation différentielle vectorielle du mouvement du C.D.I. [31] de l'objet étant linéaire à cœfficients constants du 1er ordre en hétérogène, « la solution est la superposition d'un régime libre solution générale de l'équation homogène et d'un régime forcé solution particulière de l'équation hétérogène, de même forme que l'excitation c.-à-d. [124] » soit

«» avec,

     pour le régime forcé, «» et,
     pour le régime libre, «» [125] où « est la constante de temps d'amortissement du régime libre », d'où
     «», le vecteur constant se déterminant à l'aide de la C.I. [95] «» soit «» «» et par suite
     la loi horaire vectorielle de vitesse du C.D.I. [31] de l'objet s'écrit

«» [126].

     Sachant que «», on intègre une nouvelle fois pour obtenir la loi horaire vectorielle de position du C.D.I. [31] de l'objet « » et on détermine le vecteur constant d'intégration à l'aide de la C.I. [95] «» soit «» d'où « » soit finalement la loi horaire vectorielle de position du C.D.I. [31] de l'objet s'écrit

«» [127].

Lois horaires scalaires de vitesse et de position du mouvement du centre d'inertie de l'objet[modifier | modifier le wikicode]

     Il suffit de projeter chaque loi horaire vectorielle du C.D.I. [31] de l'objet précédemment déterminée sur chacun des trois axes du repère cartésien et on obtient l'ensemble des trois lois horaires scalaires cartésiennes de vitesse et de position du C.D.I. [31] de l'objet .

Lois horaires scalaires de vitesse du mouvement du centre d'inertie de l'objet[modifier | modifier le wikicode]

     En projetant sur les trois axes cartésiens la loi horaire vectorielle «» on obtient donc

«».

     Commentaires : Si , le mouvement de est plan dans le plan de lancement ,
     Commentaires : Si , la composante de la vitesse de sur jusqu'à devenir nulle à l'infini alors que
     Commentaires : Si , la composante sur , également , est d'abord positive si est [128] puis négative jusqu'à une valeur limite correspondant au poids compensé par la résistance du fluide [129] ;

     Commentaires : si , le mouvement de est rectiligne vertical,
     Commentaires : si , la composante sur , , en étant d'abord positive si [128] puis négative jusqu'à une valeur limite correspondant au poids compensé par la résistance du fluide [129].

Lois horaires scalaires de position du mouvement du centre d'inertie de l'objet[modifier | modifier le wikicode]

     En projetant sur les trois axes cartésiens la loi horaire vectorielle «» on obtient

«».

     Commentaires : Si , le mouvement de est plan dans le plan de lancement ,
     Commentaires : Si , l'abscisse de est jusqu'à devenir constante à l'infini alors que
     Commentaires : Si , sa cote est d'abord si est [130] puis, après passage par une altitude maximale, jusqu'à , d'où l'existence pour la trajectoire de d'une « asymptote verticale d'équation » ;

     Commentaires : si , le mouvement de est rectiligne vertical,
     Commentaires : si , sa cote est d'abord si [130] puis, après passage par une altitude maximale, jusqu'à .

Trajectoire du centre d'inertie de l'objet dans le cas où le lancement n'est pas vertical[modifier | modifier le wikicode]

     Les équations paramétriques cartésiennes de la trajectoire du C.D.I. [31] de l'objet s'identifiant aux lois horaires scalaires cartésiennes de position de , elles se réécrivent, dans le plan de la trajectoire

«».

     Remarque : La détermination de l'équation cartésienne par élimination du paramètre pourrait être faite [131] mais elle ne serait pas d'un grand secours car conduirait à une équation qualifiée de « transcendante » [132].

Allure de la trajectoire du C.D.I. [31] d'un objet lancé avec une vitesse initiale de direction inclinée vers le haut dans un champ de pesanteur uniforme et soumis à la résistance linéaire d'un fluide

     Voir le tracé ci-contre donnant l'allure de la trajectoire du C.D.I. [31] de l'objet dans le cas .

     Sommet de la trajectoire : le sommet est déterminé par soit, en explicitant , l'équation transcendante suivante

«»

     Sommet de la trajectoire : dont on tire « » soit finalement l'instant de passage au sommet « » [133] d’où
     Sommet de la trajectoire : « l'abscisse » se réécrivant, par report de , « » soit finalement

«» [134] ;

     Sommet de la trajectoire : « la cote du sommet de la trajectoire est alors » ou encore « » soit, après simplification évidente et remplacement de par ,

«» [135].

     Portée du lancer de l'objet : la détermination de la portée c.-à-d. la distance horizontale séparant la position de lancement de celle de retombée à la même altitude ne peut se faire de façon algébrique car « défini par avec ou » correspond à l'équation « transcendante » [132] en suivante «» pour laquelle il n'existe pas de solution algébrique ; on peut, par contre, déterminer numériquement la portée par exemple en utilisant la « méthode de dichotomie ».

Hodographe de pôle O du mouvement du centre d'inertie de l'objet dans le cas où le lancement n'est pas vertical[modifier | modifier le wikicode]

     L'hodographe de pôle [113] du mouvement du C.D.I. [31] de étant défini comme l'« ensemble des positions du C.D.I. [31] de l'objet tel que [136] » [137], on en déduit les équations paramétriques de l'hodographe de pôle [113] du mouvement de par utilisation des lois horaires scalaires de vitesse de ce dernier soit

«» [136] ;

     de [137] on déduit que « l'hodographe de pôle [113] du mouvement de est plan, plus précisément contenu dans le plan » ;

     pour trouver l'équation cartésienne de l'hodographe de pôle [113] du mouvement de dans le plan , il faut éliminer le paramètre entre les deux équations paramétriques restantes selon [137] d'où, par report de l'expression de dans celle de , on obtient, pour équation cartésienne de l'hodographe de pôle [113] du mouvement de dans le plan , l'équation suivante «» soit encore

Allure de l'hodographe de pôle [113] du mouvement du C.D.I. [31] d'un objet lancé avec une vitesse initiale de direction inclinée vers le haut dans un champ de pesanteur uniforme et soumis à la résistance linéaire d'un fluide
«» c.-à-d. l'équation d'une droite [138]
de « pente » et de « cote à l'origine »,
voir ci-contre l'allure de l'hodographe de pôle [113] du mouvement de dans le cas .

     Description de l'hodographe de pôle [113] du mouvement de dans le cas  :

  • À , « est en tel que », « le vecteur fait donc l'angle avec », les angles du plan étant orienté dans le sens trigonométrique direct ;
  • a une abscisse et une ordonnée qui , dans un 1er temps jusqu'en correspondant au sommet de la trajectoire avec «» [137] puis,
  • a une abscisse et une ordonnée qui , dans un 2nd temps jusqu'en correspondant à un mouvement à vitesse limite sur la trajectoire tel que « » [137].

     Propriété étonnante de l'hodographe de pôle [113] du mouvement de dans le cas  : « La vitesse de devient minimale lorsque passe par projeté orthogonal de sur l'hodographe de pôle [113] du mouvement de », en effet «» [137] et « est minimale en » ;
            Propriété étonnante de l'hodographe de pôle du mouvement de dans le cas  : la cote de étant , la composante du vecteur vitesse de correspondante l'est aussi et par suite que « la vitesse devient minimale dans la partie descendante de la trajectoire donc après le passage par le sommet», étonnant non !

            Propriété étonnante de l'hodographe de pôle du mouvement de dans le cas  : On peut d'ailleurs déterminer la valeur de cette vitesse minimale en cherchant la distance orthogonale de à l'hodographe de pôle [113] du mouvement de , ce qui est aisé connaissant l'équation cartésienne de ce dernier [139] ;
            Propriété étonnante de l'hodographe de pôle du mouvement de dans le cas  : on trouve pour vitesse minimale «» [140]

soit «»

            Propriété étonnante de l'hodographe de pôle du mouvement de dans le cas  : « Le vecteur vitesse au point où la vitesse est minimale est alors incliné d'un angle algébrique tel que est la pente de » et comme ce dernier est un vecteur normal à l'hodographe de pôle [113] du mouvement de [141] «» [140] ou

«».

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Revoir une 1ère notion de ce cas dans le paragraphe « en complément, forces de frottement fluide exercées sur un système de points matériels fermé indéformable en mouvement de translation relativement au fluide immobile, le système n'ayant pas pas d'axe de symétrie ou, s'il en a un, son vecteur vitesse n'étant pas porté par l'axe » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  2. 2,0 et 2,1 Nous supposons que le système est cylindrique de section droite ayant un point anguleux appelé « bord de fuite » et un autre point à rayon de courbure minimal appelé « bord d'attaque », le 1er étant toujours disposé derrière le 2nd relativement au vecteur vitesse de translation de .
  3. 3,0 et 3,1 La direction « bord de fuite - bord d'attaque » de et celle du vecteur vitesse de translation de différant l'une de l'autre, on définit un angle non algébrisé «» entre ces deux directions.
  4. 4,0 et 4,1 Pour orienter l'angle entre la direction « bord de fuite - bord d'attaque » de et celle du vecteur vitesse de translation de , on définit le vecteur unitaire à toute section droite de tel que le trièdre soit direct dans l'espace physique orienté à droite voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » ainsi que l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  5. Si l'angle devient , la portance devenue descendante n'assure plus la condition de vol de l'avion, on dit que ce dernier décroche
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Domaine qui nécessite d'être précisé et qui le sera en compléments un peu plus loin dans ce paragraphe.
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 et 7,6 La définition de la viscosité dynamique d'un fluide n'est pas au programme de physique de P.C.S.I. mais on peut en donner une 1ère notion élémentaire en considérant une couche de fluide de faible épaisseur se déplaçant sur un plan immobile, le plan exercera sur la couche une force de frottement qui tendra à ralentir le déplacement de la couche et ceci d'autant plus que le fluide sera visqueux c.-à-d. qu'il « collera » au plan ;
       si on considère maintenant le fluide visqueux d'épaisseur non petite se déplaçant sur le plan immobile par entrainement de sa couche supérieure cette couche supérieure étant entraînée par ce qu'il y a au-dessus, par exemple le vent sur un cours d'eau ou un plan mobile sur de l'huile, la vitesse en son sein varie suivant l'altitude car la couche inférieure à l'altitude tend à avoir la même vitesse que le plan sur lequel elle repose alors que la couche supérieure à l'altitude a la même vitesse que l'objet qui l'entraîne : une couche intermédiaire de fluide de faible épaisseur à l'altitude va donc subir deux forces de contact, celle de la couche immédiatement supérieure d'altitude qui va plus vite qu'elle et tend à l'entraîner et celle de la couche immédiatement inférieure d'altitude qui va moins vite qu'elle et tend à la ralentir, on parlera de forces de cisaillement car les deux forces agissent en sens contraires ; on établit que la « contrainte de cisaillement c.-à-d. la norme commune des forces tangentielles de cisaillement rapportée à l'unité de surface des couches en regard que l'on notera s'exprimant en », étant l'aire élémentaire commune des couches en regard, « est liée à la viscosité dynamique du fluide » par «» avec « le vecteur vitesse de translation de la couche d'altitude », ceci impliquant que « la viscosité dynamique du fluide s'exprime en » encore appelé « poiseuille » de symbole , ce nom ayant été donné en hommage à Jean-Léonard-Marie Poiseuille (1797 - 1869) physicien et médecin français pour son étude de l'écoulement du sang dans les vaisseaux et la généralisation de celle-ci aux écoulements laminaires des fluides visqueux dans les tuyaux cylindriques ;
       c'est aussi ce qu'on observe lors de la circulation d'un fluide dans une conduite, les molécules de fluide au contact de la conduite tendant à rester immobiles alors que celles sur l'axe de la conduite c.-à-d. les molécules les plus éloignées des parois de la conduite ont la vitesse maximale
  8. 8,0 8,1 et 8,2 La viscosité dynamique d'un fluide est à distinguer d'une autre viscosité appelée viscosité cinématique notée qui dépend de la 1ère ainsi que de la masse volumique du fluide selon «» s'exprimant donc en mais cette unité étant relativement grande on en a introduit une mieux adaptée le « stokes » donné en hommage à George Gabriel Stokes (1819 - 1903) mathématicien et physicien britannique ayant mené, entre autres, d'importants travaux en mécanique des fluides de symbole égal à .
  9. George Gabriel Stokes (1819 - 1903) est un mathématicien et physicien britannique à qui on doit, dans le domaine de la physique, d'importants travaux en mécanique des fluides, l'étude des variations de la gravitation à la surface de la terre il est considéré comme l'un des initiateurs de la géodésie et aussi l'explication du phénomène de fluorescence ; dans le domaine des mathématiques on lui attribue à tort la démonstration du théorème portant son nom mais en fait une 1ère démonstration de ce théorème fût donnée vingt ans plus tôt par Mikhaïl Vassilievitch Ostrogradsky (1801 - 1862) physicien et mathématicien russe province de l'Ukraine à qui on doit aussi, entre autres, un théorème portant son nom
  10. Dépendance exposée en détail au paragraphe suivant intitulé « cas de la résistance de l'air de forme quadratique ».
  11. En effet .
  12. 12,0 et 12,1 A priori pratiquement jamais considéré même si cette situation devrait être la plus fréquente, la raison de ceci étant que cela complique grandement la résolution d'un problème avec certes une amélioration des résultats mais ne justifiant pas cette complication.
  13. Comme « avec et ».
  14. Osborne Reynolds (1842 - 1912) ingénieur et physicien irlandais ayant fait d'importantes contributions à l'hydrodynamique et la dynamique des fluides dont la plus importante fut l'introduction en du nombre qui porte son nom.
  15. 15,0 et 15,1 Ce qui nécessitera de vérifier le résultat théorique obtenu avec le résultat expérimental.
  16. Micropoiseuille.
  17. Centistokes.
  18. En effet est la vitesse d'un athlète pratiquant la marche.
  19. Si néanmoins on vous impose une résistance de l'air de forme linéaire pour traiter le problème posé, vous ne devez pas remettre en cause cette forme sauf si la question est posée en fin de problème et à condition que soit rappelée la définition du nombre de Reynolds et ses valeurs nécessaires pour avoir une forme linéaire ou quadratique.
  20. Ou encore «» en effet .
  21. L'introduction du facteur est historique et conservée, même si elle ne semble pas indispensable.
  22. Le cœfficient de traînée de l'objet en translation est d'autant plus faible que la forme aérodynamique de l'objet est meilleure.
  23. En fait les valeurs du cœfficient de traînée ne sont pas des constantes pour une forme donnée, elles dépendent aussi du type d'écoulement autour de l'objet, ce dernier étant caractérisé par son nombre de Reynolds précédemment introduit en compléments ; les valeurs fournies ci-après donnent simplement un ordre de grandeur nécessitant que les conditions d'écoulement soient plus précises
  24. Un corps est dit « profilé » s'il possède une surface d'attaque convexe à rayon de courbure faible et une surface de fuite plus anguleuse.
  25. La surface de front étant convexe, l'air peut « couler » sur l'objet.
  26. Le vecteur vitesse de translation étant à l'axe du cylindre ou sortant perpendiculairement à la surface cylindrique de l'hémicylindre ou du demi tuyau cylindrique, l'aérodynamisme est alors médiocre car la face de front est cylindrique.
  27. Le vecteur vitesse de translation étant suivant l'axe du cylindre ou sortant perpendiculairement au plan de coupe de la demi-boule, l'aérodynamisme est alors médiocre car la face de front est plane.
  28. La surface de front étant concave, l'air « s'engouffre » à l'intérieur de l'hémisphère ce qui crée plus difficulté pour qu'il se retrouve à l'extérieur d'où un aérodynamisme assez mauvais.
  29. Le vecteur vitesse de translation sortant perpendiculairement à la surface plane de l'hémicylindre, l'aérodynamisme est mauvais car la face de front est plane d'une part et d'autre part deux surfaces latérales le sont aussi.
  30. Le vecteur vitesse de translation sortant perpendiculairement de l'intérieur de la surface cylindrique du demi tuyau cylindrique, l'aérodynamisme est très mauvais car, la face de front étant concave, l'air « s'engouffre » à l'intérieur de la surface cylindrique avec, quand il se retrouve à l'extérieur, plus de difficulté à « s'écouler » compte-tenu d'une direction retiligne.
  31. 31,00 31,01 31,02 31,03 31,04 31,05 31,06 31,07 31,08 31,09 31,10 31,11 31,12 31,13 31,14 31,15 31,16 31,17 31,18 31,19 31,20 31,21 31,22 31,23 31,24 31,25 31,26 31,27 31,28 31,29 31,30 31,31 31,32 31,33 31,34 31,35 31,36 31,37 31,38 31,39 31,40 31,41 31,42 31,43 et 31,44 Centre D'Inertie.
  32. 32,0 et 32,1 Le parachutiste n'est donc pas largué d'un avion sinon le parachutiste aurait pour vitesse initiale relativement au référentiel terrestre la vitesse de l'avion à l'instant du largage
  33. Ou encore de à .
  34. 34,00 34,01 34,02 34,03 34,04 34,05 34,06 34,07 34,08 34,09 34,10 et 34,11 Chute libre au sens du parachutisme c.-à-d. sans ouverture de parachute.
  35. Ou encore de à .
  36. Bien que le maître-couple du parachutiste « à parachute ouvert » soit d'aire assez nettement supérieure à celle du maître-couple de la boule considérée dans l'étude précédente si on considère l'aire du maître-couple d'un parachute ouvert de soit la même aire que celle d'un carré de de côté, il faut remplacer la longueur intervenant dans le nombre de Reynolds revoir la définition de ce nombre et son utilisation dans le paragraphe « conditions de vitesses faibles, moyennes ou élevées évaluée relativement aux dimensions du systèmes de points matériels fermé indéformable en translation dans l'air immobile » plus haut dans le chapitre de valeur de la boule par pour le parachutiste « parachute ouvert » et que ceci a pour conséquence une diminution des bornes de l'intervalle de vitesses pour que la forme de la résistance de l'air soit quadratique si la longueur est multipliée par un facteur les bornes de l'intervalle de vitesses sont divisées par le même facteur ce qui conduit à l'intervalle de vitesses pour une forme quadratique de , nous nous contenterons d'une forme quadratique de la résistance de l'air car le choix d'une forme variant plus rapidement que quadratiquement entraînerait des complications beaucoup trop importantes pour le peu de gain que cela apporterait
  37. Le maître-couple du parachutiste en chute « libre » et replié sur lui-même étant d'aire assez voisine de celle du maître-couple de la boule considérée dans l'étude précédente, les bornes de l'intervalle de vitesses pour une forme quadratique restent donc de même ordre de grandeur que celles trouvées avec une boule de dimensions métriques, la vitesse limite de chute « libre » dépasse alors d'un facteur la vitesse maximale autorisée pour une forme quadratique de la résistance de l'air mais les complications engendrées par le choix d'une forme variant plus rapidement que quadratiquement étant trop grandes relativement à la faible amélioration des résultats, nous nous contenterons d'une forme quadratique de la résistance de l'air
  38. Le parachutiste modélisé étant supposé en translation, sa vitesse est celle de son C.D.I. .
  39. Toute hypothèse de verticalité de « la résistance de l'air » quel que soit l'instant considéré contient, en hypothèse sous-jacente, la verticalité de la vitesse aux mêmes instants et ne peut donc être utilisée pour démontrer la verticalité de cette dernière quel que soit l'instant considéré sous peine de « voir le chat se mordre la queue ».
  40. 40,0 40,1 et 40,2 Le parachutiste étant en translation nous ne savons pas, pour l'instant, que cette translation est rectiligne, c'est ce que nous cherchons à démontrer, l'accélération du parachutiste est celle de son centre d'inertie de même pour sa vitesse.
  41. « est le vecteur unitaire de la direction du mouvement choisi dans le sens de ce dernier » nous ne savons pas encore qu'il s'agit de la direction verticale dans le sens descendant,
       « étant la norme de la résistance de l'air » nous avons déjà établi, en utilisant les données expérimentales, que la forme serait quadratique mais le caractère quadratique n'intervenant pas dans la démonstration, nous ne nous en servirons pas.
  42. Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  43. Voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  44. 44,0 44,1 44,2 44,3 44,4 et 44,5 étant un infiniment petit macroscopique.
  45. En effet si la vitesse du parachutiste à l'instant est connue, la résistance de l'air l'est aussi et par suite, le théorème du mouvement du C.D.I. du parachutiste appliqué à l'instant permet de déterminer l'accélération du parachutiste à cet instant.
  46. C.-à-d. pour l'instant et aussi pour c.-à-d. pour l'instant bien que cela ne soit pas utile.
  47. La chute freinée par résistance de l'air mais avec une vitesse initiale verticale sera également verticale, la démonstration se faisant également par récurrence, la seule différence étant qu'initialement il y a résistance de l'air qui est verticale de sens opposé au vecteur vitesse initial
  48. Nous avons déjà établi la nécessité de choisir une forme quadratique de résistance de l'air mais le caractère quadratique n'intervenant pas dans la recherche d'une vitesse limite nous ne l'utiliserons pas pour l'instant.
  49. 49,0 et 49,1 L'accélération étant en effet continue par le fait que les forces extérieures appliquées « le poids » et « la résistance de l'air » sont continues cette dernière étant continue par continuité de la vitesse et aucune modification des paramètres caractérisant l'ensemble « parachutiste à parachute ouvert », elle ne pourra donc devenir négative sans passer par la valeur nulle ;
       ainsi une accélération strictement positive ne peut être suivie que d'une accélération strictement positive ou nulle mais non négative.
  50. 50,0 et 50,1 « Stationnaire à un instant » signifiant « à dérivée nulle à cet instant ».
  51. La valeur à partir de laquelle étant .
  52. Sinon le parachutiste prenant contact avec le sol avant que sa vitesse limite ne soit atteinte, il n'acquiert pas son mouvement « asymptotique »
  53. Revoir le paragraphe « cas de la résistance de l'air de forme quadratique » plus haut dans ce chapitre.
  54. 54,0 54,1 54,2 54,3 et 54,4 Revoir la définition du maître-couple dans le paragraphe « cas de la résistance de l'air de forme quadratique » plus haut dans ce chapitre.
  55. Ce résultat n'est évidemment pas à retenir mais à retrouver
  56. Voilure actuelle des parachutes militaires.
  57. L'écart résulte essentiellement de l'aire du maître-couple surestimé pour la plupart des parachutes.
  58. Avec on obtiendrait et il faudrait pour obtenir
  59. En effet, si le parachutiste n'a pas besoin d'équipements pour faire sa chute libre, il n'a pas pour but ultime d'atterrir sans parachute
  60. L'écart résulte essentiellement de l'aire du maître-couple et du cœfficient de traînée lesquels sont très sensibles à la position adoptée par le parachutiste en chute libre.
  61. Obtenue par projection du théorème du mouvement du C.D.I. du parachutiste sur descendant.
  62. Revoir le paragraphe « cas de la résistance de l'air de forme quadratique (détaillée) >» plus haut dans ce chapitre.
  63. Voir le paragraphe « exemple d'une équation différentielle non linéaire du 1er ordre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  64. Quotient irréductible de deux polynômes exprimés à l'aide d'une variable.
  65. Voir méthode d'intégration exposée dans le paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul (intégrer une fonction rationnelle par décomposition en éléments simples) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  66. La valeur absolue de l'argument du logarithme a été omise car son argument est positif, en effet est toujours à dans la mesure où à partir de et que est sa valeur limite.
  67. En effet la vitesse limite est définie par .
  68. Voir le paragraphe « tangente hyperbolique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  69. En effet a atteint sa valeur limite à près pour « tel que » soit, avec l'expression de la condition suivante «» ou «» voir le paragraphe « fonction argument tangente hyperbolique (forme logarithmique de la fonction argument tangente hyperbolique) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et finalement «» ou « arrondi à ».
  70. 70,0 et 70,1 étant l'instant de début de chute, le parachutiste y ayant une vitesse initiale nulle.
  71. Toutefois il faudrait tenir compte de la durée de déploiement du parachute pendant laquelle l'aire du maître-couple croît ainsi que le cœfficient de traînée, phase correspondant à une vitesse limite nettement plus grande mais décroissante avec la progression du déploiement du parachute, en pratique on observe donc une durée d’établissement de la vitesse limite plus grande.
  72. Dans la fraction initiale le numérateur étant, à un facteur multiplicatif près, la différentielle du dénominateur, on forme d'autorité et on constate, en évaluant la différentielle du numérateur , qu'il y a un facteur supplémentaire par rapport à la fraction initiale d'où la nécessité de multiplier par pour compenser.
  73. La constante d'intégration étant nulle car de même que .
  74. Le symbole d'utilisation personnelle «» peut encore être remplacé par «» ou simplement d'utilisation courante signifiant que les deux expressions situées de chaque côté sont équivalentes voir définition de l'équivalence de deux fonctions.
  75. Pour , le graphe de la loi horaire de position du parachutiste se confondant avec son asymptote, il est possible de déterminer la position de ce dernier à l'aide de son mouvement de chute à vitesse limite à condition de retarder ce mouvement de  ;
       ainsi pour la position du parachutiste est .
  76. Voir le paragraphe « fonction argument cosinus hyperbolique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  77. Voir le paragraphe « fonction argument cosinus hyperbolique (forme logarithmique de la fonction argument cosinus hyperbolique) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », plus précisément «».
  78. Ce qui est une hypothèse qui doit être réalisée compte-tenu de l'altitude et de la vitesse limite
  79. La condition sur l'altitude pour utiliser la loi horaire de position asymptotique du parachutiste étant «» est évidemment réalisée avec .
  80. Avec la loi horaire de position réelle du parachutiste on obtenait «» soit, en injectant les valeurs numériques des grandeurs dont dépend , « » l'écart avec le résultat obtenu par utilisation de la loi horaire de position asymptotique résulte du manque de précision sur arrondi à alors qu'un calcul plus précis donne , l'utilisation de cette dernière valeur conduirait à quasiment le même résultat qu'avec utilisation de la loi horaire de position asymptotique.
  81. La condition sur la différence d'altitude entre l'endroit de début de chute libre et celui d'ouverture du parachute pour utiliser la loi horaire de position asymptotique du parachutiste s'explicitant selon « » est réalisée avec .
  82. Avec la loi horaire de position réelle du parachutiste on obtenait «» soit, en injectant les valeurs numériques des grandeurs dont dépend , « » l'écart avec le résultat obtenu par utilisation de la loi horaire de position asymptotique étant relativement faible.
  83. Voir le paragraphe « recherche de la solution forcée (quand celle-ci existe) dans le cas d'une équation différentielle du 1er ordre à excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  84. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » pour la détermination de la solution libre.
  85. Condition À la Limite ou Conditions Aux Limites quand il y en a deux.
  86. Voir le paragraphe « définition du portrait de phase d'un système dynamique classique à un degré de liberté » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  87. En effet la vitesse limite est telle que .
  88. 88,0 et 88,1 En effet est équivalent, après simplification évidente, à l'inégalité par utilisation du D.L. à l'ordre un en de , plus exactement ici et voir le paragraphe « développements limités de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » d'où ou, en inversant soit finalement, en arrondissant, .
  89. Le parachutiste a alors très peu de temps pour ouvrir son parachute car, en cas de non déploiement de ce dernier, il parcourra les le séparant du sol à la vitesse de en heureusement un parachutiste saute aussi avec un parachute de secours !
  90. Si on suppose instantané le déploiement du parachute, la résistance de l'air subit, lors de cette ouverture de parachute, une discontinuité de 1ère espèce voir le paragraphe « exemples d'échelon dans d'autres domaines que l'électricité » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » en supposant la continuité de la vitesse du parachutiste lors du déploiement, le cœfficient de traînée étant, quant à lui, multiplié par et l'aire du maître-couple, quant à elle, par , l'hypothèse de continuité de vitesse se justifie en effet, les deux forces s'exerçant sur le parachute étant le poids continu et la résistance de l'air discontinue de 1ère espèce, l'application du théorème du mouvement du C.D.I. du parachutiste conduit à une discontinuité de 1ère espèce de donc une continuité de compte-tenu de la propriété « diminution du numéro d'espèce de discontinuité de une unité par intégration à condition que le numéro zéro ne soit pas atteint » voir le paragraphe « nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants hétérogène du 1er ordre connaissant la nature de la discontinuité de l'excitation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
       l'application du théorème du mouvement du C.D.I. du parachutiste donnant «», l'instant suivant immédiatement l'ouverture du parachute choisi comme instant avec «», nous en déduisons «» et par suite une de la vitesse du parachutiste une de la résistance de l'air qu'il subit une de la valeur absolue de l'accélération de ce dernier cette succession d'implications s'achevant pratiquement avec une accélération quasi nulle du parachutiste correspondant à une nouvelle vitesse limite de ce dernier
  91. 91,0 91,1 91,2 et 91,3 La version utilisée étant Scilab , Scilab étant un logiciel libre de calcul numérique multi‐plate‐forme.
  92. 92,0 et 92,1 Vous pourrez trouver les explications dans l'aide du logiciel
  93. Bien que la 1ère équation ne puisse être résolue que lorsque est connue, le système ne peut être qualifié de « couplé », car la 2ème équation ne dépendant pas de peut être résolue sans connaître .
  94. Le paramètre par rapport auquel la dérivation est effectuée est indiqué dans le 1er argument de la fonction .
  95. 95,0 95,1 95,2 95,3 95,4 95,5 95,6 95,7 et 95,8 Conditions Initiales.
  96. Ce qui fait que la loi horaire de vitesse ne se met pas a priori sous la forme d'une tangente hyperbolique à un facteur multiplicatif près.
  97. Attention dans le problème du parachutiste il était vertical descendant.
  98. Voir le paragraphe « base directe d'un espace orienté à droite » ainsi que l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  99. Bien sûr il convient d'ajouter un schéma de situation
       Si est représenté orienté vers la droite, s'enfonce dans le plan de la feuille et par suite sortant de la feuille définit effectivement un sens des angles dans le sens trigonométrique direct.
  100. Jean Frédéric Frenet (1816 - 1900) est un mathématicien, astronome et météorologue français à qui on doit six des neuf formules de géométrie différentielle associées au trièdre ou base de Serret-Frenet Joseph-Alfred Serret (1819 - 1885) mathématicien et astronome français ayant trouvé indépendamment ces formules.
  101. 101,0 et 101,1 Usuellement le cœfficient de traînée est noté même quand le mouvement ne se fait pas suivant l'axe pourvu que l'indice n'ait pas déjà une signification différente, voir l'exemple du mouvement du parachutiste mais ici ne définissant pas la direction du mouvement d'une part et l'indice ayant déjà une signification différente d'autre part, nous préférons le nommé  ;
        est la masse volumique de l'air dans les conditions de l'expérience et l'aire du maître-couple de l'objet revoir « cas de la résistance de l'air de forme quadratique (définition du maître-couple d'un objet en translation relative dans l'air) » plus haut dans le chapitre.
  102. Le découplage du fait du caractère non linéaire des trois équations avec un couplage des trois équations à la fois est impossible simplement dans le cas général voir le paragraphe « exemple de couplage de système de trois équations différentielles non linéaires de trois fonctions indépendantes d'une même variable et découplage complet impossible dans le cas général » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  103. Nous aurions pu choisir d'obtenir une équation différentielle du 1er ordre en mais le but étant d'établir que ça n'aurait pas été un choix judicieux
  104. Revoir la note « 103 » précédente.
  105. Cela revient à trouver une relation de liaison entre deux des trois fonctions recherchées de façon à réaliser un découplage partiel des trois équations différentielles non linéaires couplées en , c.-à-d. trouver un nouveau système équivalent de deux équations différentielles non linéaires couplées en méthode exposée avec plus de détail dans le paragraphe « établissement d'une relation entre f1(x) et f2(x) indépendante de f3(x) et découplage partiel du système des trois équations différentielles non linéaires couplées » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  106. Initialement , ce que l'on fait est donc valable tant que reste .
  107. Attention comme on cherche à établir que , il ne faut, en aucun cas, que se retrouve comme dénominateur d'un quotient, en particulier séparer les variables comme ceci serait tout à fait inadapté raison pour laquelle cette relation a été barrée
  108. En effet si la vitesse du C.D.I. de l'objet à l'instant est connue, la résistance de l'air l'est aussi et par suite, le théorème du mouvement du C.D.I. de l'objet appliqué à l'instant permet de déterminer l'accélération de l'objet à cet instant.
  109. C.-à-d. pour l'instant et aussi pour c.-à-d. pour l'instant bien que cela ne soit pas utile.
  110. Le découplage reste néanmoins impossible simplement, les deux équations restantes étant non linéaires et fortement couplées ;
       la seule façon envisageable est donc une résolution numérique introduite au paragraphe suivant.
  111. Choisi comme origine du repère.
  112. Bien sûr il convient d'ajouter un schéma de situation.
  113. 113,00 113,01 113,02 113,03 113,04 113,05 113,06 113,07 113,08 113,09 113,10 113,11 113,12 et 113,13 Voir la « définition de l'hodographe de pôle O du mouvement de M » au chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  114. Il suffit dans le programme précédent de remplacer par sans oublier d’élargir l'intervalle d'intégration.
  115. Un simple sèche-cheveux peut suffire à condition qu'il soit suffisamment puissant.
  116. 116,0 et 116,1 Pour éliminer les frottements solides entre l'objet et son support, on place l'objet sur un rail à coussin d'air.
  117. 117,0 et 117,1 Correspondant à une distance de l'ordre du mètre.
  118. 118,0 et 118,1 Si l'objet était en translation de vecteur vitesse dans le sens de dans l'air globalement immobile, la résistance de l'air serait dans le sens de c.-à-d. égale en direction, sens et norme à la force de poussée de l'air sur l'objet immobile
  119. Objet positionné sur le plan incliné à une abscisse plus grande que celle de la soufflerie.
  120. Si on constate que le dynamomètre ne fournit aucune indication c'est que l'angle du plan incliné doit être augmenter ou qu'il aurait fallu laisser le dynamomètre du côté de la soufflerie mais ce n'est pas ce qui a été adopté.
  121. Schéma de fonctionnement d'un tube de Pitot immergé dans un courant d'air dont la vitesse est évaluée par différence de pression entre la pression statique au point d'arrêt de l'air et la pression dynamique au point où l'air s'écoule à la vitesse du courant
    Et en particulier l'anémomètre à tube de Pitot qui permet de déterminer la mesure d'une vitesse par une mesure de pression voir l'article de wikipédia dans le « cas d'un écoulement incompressible » cette explication nécessite des connaissances de mécanique des fluides qui ne sont étudiées qu'en 2ème année de C.P.G.E.S. Classes Préparatoires aux Grandes Écoles Scientifiques mais dont les grandes lignes sont évoquées ci-dessous ;
       le principe de fonctionnement d'un tube de Pitot consiste à mesurer la différence de pression entre
    • le point d'entrée de front du tube , point d'arrêt du courant car , la pression y étant dite statique, égale à et
    • le point d'entrée latérale du tube où le courant a retrouvé la vitesse , la pression y étant dite dynamique, égale à « plus faible que » ;

       la mesure de «» par manomètre permet d'évaluer par application du théorème de Bernoulli appliqué sur la ligne de courant stationnaire passant par et soit «» donnant ici «» ou, et pouvant être considérés à la même altitude, «» soit la vitesse cherchée «» ;
       Henri Pitot (1695 - 1771) ingénieur hydraulique français à qui on doit l'invention du tube portant son nom, dont le principe de fonctionnement fut découvert intuitivement par lui en mesurant l'écoulement de la Seine ;
       Daniel Bernoulli (1700 - 1782) médecin, physicien et mathématicien suisse à qui on doit de nombreuses contributions dont le théorème portant son nom applicable en régime stationnaire de la dynamique des fluides et trouvé par lui en .

  122. On rappelle la forme quadratique de la résistance de l'air dans laquelle «» revoir le paragraphe « cas de la résistance de l'air de forme quadratique » plus haut dans ce chapitre où est le cœfficient de traînée de l'objet, la masse volumique de l'air dans les conditions de température et de pression locales de la translation de l'objet et l'aire de son maître-couple.
  123. Bien sûr il convient d'ajouter un schéma de situation.
  124. Revoir le paragraphe « 1er ordre à excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les résultats énoncés pour une équation différentielle scalaire se prolongeant sans restriction pour une équation différentielle vectorielle, la seule différence étant que les constantes scalaires d'intégration deviennent des vecteurs constants d'intégration.
  125. Revoir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », les résultats énoncés pour une équation différentielle scalaire homogène se prolongeant sans restriction pour une équation différentielle vectorielle homogène, en particulier l'équation caractéristique reste scalaire car elle s'obtient en cherchant des solutions de la forme est un vecteur quelconque
  126. Quand , «» et «», la vitesse forcée s'identifie donc à la vitesse limite de chute sans vitesse initiale.
  127. Quand , «» ou, en réintroduisant et , la loi horaire de position asymptotique «».
  128. 128,0 et 128,1 Sinon elle est directement négative
  129. 129,0 et 129,1 C.-à-d. «» telle que «» d'où «», il s'agit donc de la vitesse limite laquelle est effectivement verticale descendante.
  130. 130,0 et 130,1 Sinon elle est directement
  131. Pour cela il suffirait de tirer en fonction de et par suite en fonction de que l'on reporterait dans l'expression de et on obtiendrait en fonction de et aussi de .
  132. 132,0 et 132,1 Les fonctions les plus simples construites à partir de la variable utilisent des opérations élémentaires addition, multiplication etc., ces opérations permettent d'aboutir à des polynômes et à des fractions rationnelles ; en ajoutant des extractions de racines carrées ou autres, et plus généralement des solutions d'équations polynomiales, on obtient des fonctions plus variées, comme , toutes ces fonctions étant qualifiées d'« algébriques », les manipulations polynomiales relevant du domaine de l'algèbre générale ;
       mais de telles fonctions ne suffisant pas pour les besoins de l'analyse, on construit à partir de ces dernières d'autres fonctions qui ne relèvent pas de la définition d'une fonction « algébrique » dans le but, par exemple, de résoudre des équations différentielles, ces nouvelles fonctions sont alors qualifiées de « transcendantes » si leur définition ne relève pas du domaine algébrique, c’est l’exemple de la fonction « logarithme » primitive de la fonction algébrique ou de la fonction inverse de la fonction logarithme c.-à-d. la fonction « exponentielle » il y a de nombreux autres exemples ;
       par prolongement une équation est dite « transcendante » si elle n’est pas « algébrique », c.-à-d. si elle n'est pas de la forme est un polynôme, ces équations n'étant évidemment pas solubles algébriquement nécessitent souvent sans que ce soit systématique une résolution numérique.
  133. Nous pouvons montrer que «», en remplaçant par d'où «» fonction de la variable «» de la forme «» avec «», fonction dont la dérivée par rapport à vaut « » dans laquelle « la fonction entre crochets, ayant pour dérivée par rapport à , , est à partir de pour laquelle elle prend la valeur nulle, ce qui établit qu'elle est positive pour toute valeur de » d'où «» c.-à-d. « fonction de donc de » et par suite « quand , » cela peut sembler étonnant mais l'objet a moins de distance à parcourir pour atteindre le sommet en présence de frottements ;
       on peut retrouver «» à partir de l'expression de «» en cherchant « sa limite pour », cette limite s'obtenant en utilisant l'« équivalent de » soit, en reportant l'équivalent dans l'expression de , «».
  134. Nous pouvons montrer aisément que «» en effet il suffit de diviser haut et bas par dans l’expression de « » et on obtient «»
  135. Nous pouvons montrer que «» en procédant comme pour soit, à l'aide de la variable «», la réécriture de la cote du sommet « » avec «», fonction dont la dérivée par rapport à vaut « » soit encore dans laquelle « la fonction entre crochets, ayant pour dérivée par rapport à la variable , , est à partir de pour laquelle elle prend la valeur nulle, ce qui établit qu'elle est pour toute valeur de » d'où «» c.-à-d. « fonction de donc de » et par suite quand «, » ;
       on peut retrouver «» à partir de «» en cherchant « sa limite pour », cette limite s'obtenant en prenant le développement limité D.L. à l'ordre deux en «» de «» voir le D.L. de dans le paragraphe « principaux D.L. au voisinage de 0 » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » «» l'ordre deux est indispensable à cause du facteur en du logarithme soit « ».
  136. 136,0 et 136,1 Le symbole signifiant « est représenté par » ou « représentant » suivant contexte.
  137. 137,0 137,1 137,2 137,3 137,4 et 137,5 Par abus d'écriture on pourra écrire ou dans laquelle est la ième composante de et la ième composante de à condition de ne pas oublier que ceci n'a de sens qu'avec le choix d'une échelle des vitesses.
  138. En fait la droite n'est décrite que partiellement, ce qui fait que l'hodographe de pôle du mouvement de est plutôt un segment de droite
  139. On rappelle que l’équation d'une droite passant par un point et dont un vecteur normal est , peut s'obtenir comme l'« ensemble des points tel que », c.-à-d. , ce qui permet d'« identifier les composantes de à » et « à » ;
       pour déterminer la distance orthogonale séparant de cette droite , on peut alors utiliser «».
  140. 140,0 et 140,1 L'équation de l'hodographe de pôle du mouvement de «» se réécrivant sous forme imp:licite selon «», on en déduit les valeurs de «», de «» et de «» permettant d'appliquer d'une part « » et d'autre part d'évaluer la « pente de la direction normale à par » étant les composantes d'un vecteur normal à .
  141. On rappelle que, dans l'équation d'une droite passant par un point et de vecteur normal , et sont proportionnelles aux composantes correspondantes de et par suite la pente de la direction à la droite se calcule par la pente de la droite étant .