Mécanique 1 (PCSI)/Exercices/Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ magnétostatique uniforme

Leçons de niveau 14
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Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ magnétostatique uniforme
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Exercices no23
Leçon : Mécanique 1 (PCSI)
Chapitre du cours : Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ magnétostatique uniforme

Exercices de niveau 14.

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Mécanique 1 (PCSI)/Exercices/Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ magnétostatique uniforme
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Séparation isotopique des particules chargées d'un faisceau monocinétique par l'action d'un champ magnétostatique uniforme perpendiculaire au vecteur vitesse initiale des particules[modifier | modifier le wikicode]

Schéma du spectrographe de Bainbridge[1] permettant la séparation isotopique d'un faisceau monocinétique de particules de même charge par action d'un champ magnétostatique uniforme à leur vitesse d'entrée

     Le spectrographe de Bainbridge[1] accélère préalablement les isotopes ionisés de même charge «» et «» d'un « même élément »
         Le spectrographe de Bainbridge accélère préalablement lesquels, après passage dans un filtre de vitesse, ressortent avec un même vecteur vitesse dans le référentiel d'étude lié au filtre, référentiel supposé galiléen,
         Le spectrographe de Bainbridge accélère préalablement pour pénétrer dans une chambre de déviation où règne un champ magnétostatique uniforme dont la direction est à la direction du vecteur vitesse initiale commun aux isotopes ionisés ;

     après une trajectoire semi-circulaire dans la chambre de déviation, on mesure la « distance séparant les points d'impact de chaque isotope ionisé » sur une « plaque photographique » située à la sortie de la chambre de déviation voir figure ci-contre ;

     pour l'exposé de la solution nous supposerons que représente le plus grande nombre de masse des deux isotopes c'est-à-dire «».

Justification du mouvement de chaque isotope ionisé dans la chambre de déviation[modifier | modifier le wikicode]

     Justifier que le mouvement de chaque ion est plan, circulaire et uniforme en précisant les rayons et des différents isotopes ionisés.

Établissement de l'expression de la distance séparant les deux points d'impact des isotopes ionisés sur la plaque photographique de la sortie de la chambre de déviation[modifier | modifier le wikicode]

     Exprimer la « distance séparant les points d'impact de chaque isotope ionisé » sur la « plaque photographique » située à la sortie de la chambre de déviation
     Exprimer la distance « δ » en fonction de la constante d'Avogadro[15] , la charge élémentaire , la norme du champ magnétostatique , la norme du vecteur vitesse d'entrée dans la chambre de déviation , les masses molaires atomiques et des isotopes de nombre de masse et .

Application numérique[modifier | modifier le wikicode]

     À partir de «», «», «» et «», déduire, de la mesure de «», la nature de l'autre isotope de carbone sachant que l'un des deux est l'isotope le plus fréquent le «».

Actions simultanées d'un champ électrostatique et d'un champ magnétostatique perpendiculaires entre eux sur une particule chargée pénétrant perpendiculaire aux deux champs, mouvement cycloïdal, filtre de vitesse[modifier | modifier le wikicode]

Description d'un champ électromagnétique uniforme à composantes électrostatique et magnétostatique respectivement avec choix des axes cartésiens tel que et

     À l'instant pris pour origine des temps, une particule de masse et de charge est d'abord considérée immobile dans le vide en un point représentant l'origine des espaces ;

     nous établissons à cet instant un champ magnétostatique uniforme et un champ électrostatique également uniforme, de direction perpendiculaire à celle du champ magnétique et

     nous choisissons un repérage cartésien de base orthonormée directe tel que avec , le vecteur unitaire permettant l'orientation des angles du plan voir figure ci-contre.

     Le référentiel d'étude lié au champ électromagnétique est supposé galiléen.

Explicitation des équations différentielles cartésiennes régissant le mouvement de la particule soumis au champ électromagnétique uniforme[modifier | modifier le wikicode]

     Après application de la r.f.d.n[2]. à la particule chargée de masse dans le référentiel d'étude , déduire les trois équations différentielles en composantes cartésiennes du vecteur vitesse de cette particule dans l'espace champ électromagnétique uniforme, puis

     simplifier ces équations en introduisant la pulsation cyclotron de la particule soit, pour une particule de charge positive «».

Détermination des équations paramétriques de la trajectoire de la particule soumis au champ électromagnétique uniforme[modifier | modifier le wikicode]

     Déterminer les équations paramétriques de la trajectoire de la particule dans le champ électromagnétique uniforme en résolvant le système d'équations différentielles trouvées à la question précédente et

     présenter ces équations paramétriques en utilisant, entre autres, la grandeur homogène à une longueur «».

Allure de la trajectoire de la particule ainsi que de l'hodographe de pôle O du mouvement de cette dernière[modifier | modifier le wikicode]

     Préciser l'allure de la trajectoire de la particule soumis au champ électromagnétique uniforme.

     Établir les équations paramétriques de l'hodographe de pôle du mouvement de la particule [24] soumis au champ électromagnétique uniforme puis

     préciser son allure.

Explicitation de la norme du vecteur vitesse de la particule à l'instant t[modifier | modifier le wikicode]

     Déduire de ce qui précède la norme du vecteur vitesse de la particule à l'instant en fonction de , , et puis,

     calculer la valeur de celle-ci pour «».

Détermination de la norme du vecteur vitesse de la particule à l'instant t par utilisation du théorème de l'énergie cinétique appliqué à cette dernière[modifier | modifier le wikicode]

     Retrouver les résultats de la question précédente en utilisant le théorème de l'énergie cinétique appliqué à la particule soumis au champ électromagnétique uniforme.

Cas d'une particule pénétrant dans l'espace champ électromagnétique uniforme avec un vecteur vitesse respectivement perpendiculaire aux deux composantes électrostatique et magnétostatique du champ, notion de filtre de vitesse[modifier | modifier le wikicode]

     Une autre particule, identique à la précédente, pénètre, à un instant pris comme nouvelle origine des temps, avec un vecteur vitesse initiale avec donc aux deux composantes électrostatique et magnétostatique du champ et tel que le trièdre soit direct.

     Déterminer les nouvelles équations paramétriques de la trajectoire et

     montrer que « les particules ayant une vitesse initiale à préciser en fonction de et ne sont pas déviées » c'est-à-dire que, parmi toutes les valeurs de vitesse initiale, il en existe une et une seule pour laquelle le mouvement de la particule est rectiligne uniforme lui permettant de ressortir par un diaphragme judicieusement positionné sur l'axe , toutes les autres particules à vitesses initiales différentes ne pouvant pas traverser ce diaphragme sont absentes dans le faisceau de sortie situé au-delà du diaphragme, nous avons donc un filtre de vitesse connu sous le nom de « filtre de Wien »[32].

Actions simultanées d'un champ électrostatique et d'un champ magnétostatique parallèles sur une particule chargée pénétrant perpendiculaire aux deux champs, spectrographe de J.J. Thomson[modifier | modifier le wikicode]

Description d'un couple de champs électrostatique et magnétostatique agissant sur une particule chargée entrant en avec une vitesse à la direction commune des champs et choix des axes cartésiens tel que , et

     À l'instant pris pour origine des temps, une particule de masse et de charge pénètre dans un espace champ électromagnétique uniforme avec un vecteur vitesse initiale en un point représentant l'origine des espaces ;

     l'espace champ électromagnétique résulte de la superposition d'un espace champ magnétostatique de champ uniforme et d'un espace champ électrostatique de champ également uniforme, de même direction perpendiculaire à celle du vecteur vitesse initiale de la particule et

     nous choisissons un repérage cartésien de base orthonormée directe tel que avec voir figure ci-contre.

     Le référentiel d'étude lié au champ électromagnétique est supposé galiléen.

Explicitation des équations différentielles cartésiennes régissant le mouvement de la particule soumis aux champs électrostatique et magnétostatique uniformes[modifier | modifier le wikicode]

     Après application de la r.f.d.n[2]. à la particule chargée de masse dans le référentiel d'étude , déduire les trois équations différentielles cartésiennes régissant le mouvement de cette particule dans l'espace commun des champs électrostatique et magnétostatique uniformes.

Détermination des lois horaires scalaires de vitesse et de position du mouvement de la particule soumis aux champs électrostatique et magnétostatique uniformes[modifier | modifier le wikicode]

     Déterminer les lois horaires scalaires de vitesse et de position du mouvement de la particule dans les champs électrostatique et magnétostatique uniformes en résolvant le système d'équations différentielles trouvées à la question précédente.

Détermination du lieu des impacts des particules chargées d'un faisceau polycinétique sur un écran perpendiculaire à la direction du faisceau dans le cas simultané de faibles déviations électrostatique et magnétostatique des particules[modifier | modifier le wikicode]

     Considérant maintenant un faisceau de particules chargées de masse de vecteur vitesse initiale à la direction commune des champs électrostatique et magnétostatique uniformes mais de norme quelconque et
     faisant l'hypothèse que la déviation magnétostatique reste faible,
     nous plaçons, à l'abscisse , un écran à la direction du faisceau c'est-à-dire au plan .

     Après avoir précisé la signification de « la déviation magnétostatique reste faible », déterminer le lieu des impacts du faisceau polycinétique sur l'écran et vérifier qu'il s'agit d'une demi-parabole.

Étude d'un cyclotron[modifier | modifier le wikicode]

Vues de dessus et de face d'un cyclotron montrant les dés hémicylindriques et et le faible écartement entre eux

     Un cyclotron est un accélérateur de particules constitué, comme il est représenté sur la figure ci-contre, par deux demi cylindres à surfaces métalliques[43] appelés « dés » et , de même direction d'axe étant l'axe commun du cylindre[43] constitué des deux « dés » avant que ceux-ci ne soient écartés de part et d'autre de d'une faible distance suivant la direction non représenté sur la figure, placés dans le vide, à l'intérieur desquels règne un champ magnétostatique uniforme «», l'« interface tridimensionnel» entre les deux « dés » étant un espace champ électrique uniforme alternatif de champ électrique dirigé suivant non représenté sur la figure mais tel que la base cartésienne soit orthonormée directe créé en appliquant entre et une tension alternative «» délivrée par un générateur haute fréquence le sens de définition de la tension étant dans le sens de c'est-à-dire de et sur le schéma ci-contre.

     Une particule de masse et de charge est injectée dans l'un des « dés » au voisinage de , perpendiculairement à la surface plane limitant le « dé », à la vitesse instantanée [10], l'action du champ magnétostatique sur la particule injectée communiquant à cette dernière une trajectoire semi circulaire centrée en et de rayon [44].

     Dès que la particule sort d'un « dé », elle est soumise, avant de pénétrer dans l'autre « dé », à l'action du champ électrique existant dans l'« interface tridimensionnel étroit » séparant les deux « dés », correspondant à la valeur maximale ou minimale de la tension délivrée par le générateur de façon à accélérer la particule maximale ou minimale suivant le signe de la charge de la particule et le sens de passage.

     Nous admettrons que la durée de chaque passage entre et est négligeable par rapport à celle de chaque traversée de « dé» et

     Nous admettrons que l'étude peut être effectuée dans le cadre de la dynamique newtonienne, le référentiel d'étude lié au cyclotron étant galiléen.

Détermination de la fréquence de la tension accélératrice imposée entre les « dés »[modifier | modifier le wikicode]

     Déterminer, en fonction de , et , la fréquence qu'il convient de donner à la tension accélératrice imposée entre les surfaces planes de chaque « dé » pour que les particules chargées soient effectivement accélérées chaque fois qu'elles traversent l'« interface tridimensionnel étroit » séparant les deux « dés ».

     A.N.[45] : les particules à accélérer étant des protons avec une « norme de champ magnétostatique », « charge élémentaire» et «».

Détermination du rayon de la nème trajectoire lors du passage de la particule dans l'un ou l'autre des « dés »[modifier | modifier le wikicode]

     Sachant que la trajectoire d'une particule est formée d'une suite de demi cercles centrés au voisinage de , de rayons successifs «, , , avec »[46] reliés, dans l'« interface tridimensionnel » séparant les deux « dés », par des éléments de trajectoires rectilignes aux surfaces planes de ces deux « dés », déterminer
     le rayon en fonction de , , , , et l'amplitude de la tension accélératrice.

Évaluation de la vitesse maximale atteinte par la particule à la sortie du cyclotron, du nombre de tours qu'elle a effectué et de son temps de transit dans l'accélérateur[modifier | modifier le wikicode]

     Des protons étant injectés dans le cyclotron précédemment décrit sur une trajectoire de rayon «», la norme du champ magnétostatique ayant pour valeur «», le diamètre utile du cyclotron étant «» et l'amplitude de la tension accélératrice valant «», calculer :

  • la vitesse maximale atteinte par les protons sortant tangentiellement du cyclotron,
  • le nombre de tours effectués par les particules dans l'appareil et
  • leur temps de transit «» dans l'accélérateur.

Freinage d'une particule dans une chambre à bulles[modifier | modifier le wikicode]

     Considérons une particule chargée de masse pénétrant en dans une région où règne un champ magnétostatique uniforme avec un vecteur vitesse initiale au champ  ;
     la particule se déplace dans un milieu qui exerce sur elle une force de frottement fluide linéaire «» dans laquelle « est le vecteur vitesse de la particule à l'instant » et « est une constante réelle positive exprimée en caractéristique de la viscosité dynamique[52] et de la densité du fluide ainsi que de la dimension de la particule » en plus de
     la particule se déplace dans un milieu qui exerce sur elle la force magnétique de Lorentz[4] due à son déplacement dans l'espace champ magnétostatique uniforme.

     Nous admettrons que l'étude peut être faite dans le cadre de la dynamique newtonienne et que le référentiel d'étude est galiléen.

Explicitation des équations différentielles cartésiennes régissant le mouvement de la particule soumise un frottement fluide linéaire dans le champ magnétostatique uniforme[modifier | modifier le wikicode]

     Pour définir le repère cartésien lié au référentiel d'étude , on choisit l'origine en , le vecteur unitaire colinéaire à et de même sens avec , le vecteur unitaire colinéaire à et de même sens avec et le vecteur unitaire tel que la base soit orthonormée directe .

     Après application de la r.f.d.n[2]. à la particule chargée de masse dans le référentiel d'étude , déduire les trois équations différentielles cartésiennes régissant le mouvement de cette particule soumise un frottement fluide linéaire dans l'espace champ magnétostatique uniforme on vérifiera que deux des trois équations différentielles forment un système d'équations différentielles couplées puis,

     les réécrire en introduisant la pulsation cyclotron « algébrisée » de la particule «»[53] ainsi que la constante de temps d'amortissement de celle-ci dans le fluide «».

Détermination des lois horaires scalaires de vitesse et de position du mouvement de la particule soumise un frottement fluide linéaire dans le champ magnétostatique uniforme[modifier | modifier le wikicode]

     Déterminer la loi horaire de vitesse puis de position de la particule suivant la direction et résolvant l'équation différentielle non couplée aux deux autres.

     Découpler les deux autres équations différentielles en introduisant la vitesse complexe «» et déterminant l'équation différentielle linéaire à cœfficients complexes constants du 1er ordre en homogène,

     en déduire la loi horaire de vitesse complexe puis les deux lois horaires de vitesse selon et  ;

     enfin introduire la position complexe «» et déduire de la loi horaire de vitesse complexe celle de position complexe puis les deux lois horaires de position selon et .

Tracé de la courbe suivie par la particule soumise un frottement fluide linéaire dans le champ magnétostatique uniforme avec existence d'un point asymptotique sur la trajectoire[modifier | modifier le wikicode]

     Représenter la trajectoire de la particule soumise un frottement fluide linéaire dans le champ magnétostatique uniforme dans le cas où la charge de la particule est 0 et

     montrer que la trajectoire admet un point asymptotique «».

Positionnement du point asymptotique de la trajectoire de la particule soumise un frottement fluide linéaire dans le champ magnétostatique uniforme[modifier | modifier le wikicode]

     Déterminer la distance séparant le point asymptotique «» de la trajectoire de la particule soumise un frottement fluide linéaire dans le champ magnétostatique uniforme de sa position initiale «» soit « » et

     Déterminer l'angle que fait la direction du point asymptotique «» à partir de la position initiale «» de la particule avec le vecteur vitesse initiale de cette dernière «».

Actions simultanées, sur une particule chargée pénétrant en O dans un espace champ magnétostatique uniforme constitué d'un milieu matériel, de la force magnétique de Lorentz due au champ magnétostatique et des interactions électriques avec le milieu matériel environnant modélisées par une force de rappel de centre O, la particule pénétrant en O avec un vecteur vitesse perpendiculaire au champ[modifier | modifier le wikicode]

     Un espace champ magnétostatique uniforme de vecteur champ «» étant repéré par le trièdre , de base cartésienne orthonormée directe «», étant colinéaire et de même sens que avec ,
     une particule chargée «» de masse « pénètre à en » dans cet espace avec une « vitesse initiale au champ », étant colinéaire et de même sens que avec  ;

     le milieu dans lequel pénètre la particule étant matériel, celle-ci subit, en plus d'une force magnétique de Lorentz[4] due à l'action du champ magnétostatique,
     le milieu dans lequel pénètre la particule étant matériel, celle-ci subit, une force due aux interactions électriques de la particule avec le milieu matériel modélisée par une force linéaire de rappel vers le point d'entrée dans le milieu soit «» étant une constante caractérisant l'évolution électrique du milieu par rapport à son point particulier .

     Nous supposons que l'étude peut être faite dans le cadre de la dynamique newtonienne et que le référentiel d'étude est galiléen.

Détermination de l'équation différentielle vectorielle du mouvement de la particule[modifier | modifier le wikicode]

     Par application de la r.f.d.n[2]. à la particule chargée de masse dans le référentiel d'étude , déterminer l'équation différentielle vectorielle du mouvement de celle-ci.

Établissement de la nature plane du mouvement de la particule[modifier | modifier le wikicode]

     Montrer que le mouvement de la particule se fait dans le plan contenant le vecteur vitesse initiale et au champ magnétostatique , c'est-à-dire le « plan ».

Détermination du système d'équations différentielles cartésiennes couplées du mouvement de la particule relativement aux deux directions x'x et z'z[modifier | modifier le wikicode]

     Expliciter le système des deux équations différentielles cartésiennes couplées du mouvement de la particule relatives à « et » c'est-à-dire les lois horaires de l'abscisse et de la cote de cette dernière ;

     faire une réduction canonique de ce système en posant «» et «».

Découplage des deux équations différentielles cartésiennes couplées du mouvement de la particule relativement aux deux directions x'x et z'z par introduction de la position complexe « x(t) + i z(t) » avec explicitation puis résolution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients complexes constants du 2ème ordre en cette position complexe[modifier | modifier le wikicode]

     Découpler les deux équations différentielles cartésiennes du mouvement de la particule relativement aux deux directions et en introduisant la position complexe «» et

     déterminer l'équation différentielle linéaire à cœfficients complexes constants du 2ème ordre en homogène puis

     la résoudre en explicitant la forme que doit suivre la loi horaire de position complexe «» de la particule étudiée

     la résoudre en explicitantvérifier que celle-ci est de la forme «» avec « et grandeurs réelles vérifiant » à expliciter.

Détermination des lois horaires de position de la particule relativement aux deux directions x'x et z'z[modifier | modifier le wikicode]

     Déduire de la loi horaire de position complexe «» de la particule étudiée, celles de position de cette particule relativement aux deux directions et c'est-à-dire «» et «» en fonction de «, , et ».

Étude de la variation en fonction du temps de la position de la particule relativement à chaque direction x'x et z'z, tracé l'allure de leur diagramme horaire puis de la trajectoire suivie par la particule étudiée[modifier | modifier le wikicode]

     Vérifier que les lois horaires de position de la particule relativement aux directions et se mettent sous la forme «» dans lesquelles « et varient plus lentement que » «» et «» sont donc les « pseudo-amplitudes » respectives de et  ;

     tracer l'allure des diagrammes horaires de variation de «» et «», vérifier qu'elles ont même période et expliciter celle-ci puis,

     tracer l'allure des diagrammes horaires de variation de «» et «», expliciter la pseudo-période commune et commenter l'évolution de et de en fonction du temps en termes de modulation d'amplitude de période à expliciter ;

     tracer l'allure de la trajectoire de la particule sur une période de modulation d'amplitude et

     comparer ce tracé à celui que suivrait la même particule en absence d'interactions électriques avec le milieu matériel c'est-à-dire sans force modélisée par «».

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Kenneth Bainbridge (1904 - 1996) physicien nucléaire américain, spécialiste des spectromètres de masse, ayant joué un rôle décisif dans le développement des synchrotrons.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 et 2,8 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  3. 3,0 et 3,1 étant la charge élémentaire.
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 et 4,14 Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) est un physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès pour ce dernier, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en  ; Hendrik Lorentz partagea, en , le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en .
       Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en  ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique.
  5. 5,0 et 5,1 Voir le paragraphe « 2ème cas particulier » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 7,16 7,17 7,18 7,19 7,20 7,21 et 7,22 Condition(s) Initiale(s).
  8. Voir le paragraphe « propriété : seule la composante électrique de la force de Lorentz peut développer une puissance non nulle » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  9. Voir le paragraphe « énoncé du théorème de la puissance cinétique » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 et 10,5 Voir le paragraphe « composante locale de Frenet du vecteur vitesse du point repéré sur sa trajectoire dans le référentiel d'étude, vitesse instantanée du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », les notions d'abscisse curviligne et de vecteur unitaire tangentiel de Frenet étant exposées dans les paragraphes « abscisse curviligne d'un point sur une courbe continue » et « premier vecteur de base de Frenet » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  11. 11,0 et 11,1 Jean Frédéric Frenet (1816 - 1900) est un mathématicien, astronome et météorologue français à qui on doit six des neuf formules de géométrie différentielle associées au trièdre ou base de Serret-Frenet Joseph-Alfred Serret (1819 - 1885) mathématicien et astronome français ayant trouvé indépendamment ces formules.
  12. 12,0 et 12,1 Voir les paragraphes « abscisse curviligne d'un point sur une courbe continue », « définition du vecteur déplacement élémentaire le long d'une courbe continue à l'aide de la base locale de Frenet » du chap. et « 2ème et 3ème vecteurs de la base locale de Frenet associée à un point de la courbe étudiée » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ce 2ème paragraphe permettant de définir le vecteur unitaire tangentiel de Frenet et le 3ème les vecteurs normaux principal et secondaire en précisant que, dans le cas d'une courbe plane, les 1er et 2nd vecteurs de base sont dans le plan et le 3ème vecteur de base au plan tel que son sens est en accord avec le sens de mesure des angles orientés de ce plan d'où ici .
  13. Voir le paragraphe « composantes locales de Frenet du vecteur accélération du point repéré sur sa trajectoire dans le référentiel d'étude, accélérations tangentielle et normale du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  14. Voir le paragraphe « définition du rayon de courbure en un point non anguleux d'une courbe plane » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  15. 15,0 et 15,1 Lorenzo Romano Amedeo Carlo Avogadro (1776 - 1856) est un physicien et chimiste du Piémont région actuelle de l'Italie à qui on doit essentiellement la loi d'Avogadro Ampère qu'il énonça en et proposée indépendamment par Ampère en , celle-ci spécifiant que « des volumes égaux de gaz parfaits différents, aux mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules » ;
       André-Marie Ampère (1775 - 1836), mathématicien, physicien, chimiste et philosophe français, peut être considéré comme l'un des premiers artisans de la mathématisation de la physique, il a édifié les fondements théoriques de l'électromagnétisme et a découvert les bases de l'électronique de la matière.
  16. 16,0 16,1 16,2 et 16,3 Voir le paragraphe « définition du produit vectoriel de deux vecteurs à l'aide de leurs composantes sur une base de l'espace » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la seule condition de validité de cette définition étant que la base soit orthonormée le plus souvent directe mais la définition reste valable si elle est indirecte.
  17. 17,0 17,1 et 17,2 Il est aussi possible d'effectuer, en ligne, le calcul du produit vectoriel de deux vecteurs à partir des composantes de ces derniers en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle voir le paragraphe « propriétés de la multiplication vectorielle » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » soit ici « » soit encore, après factorisation scalaire, « » et le résultat du produit vectoriel de deux vecteurs de base , «».
  18. 18,0 18,1 18,2 et 18,3 Combinaison Linéaire.
  19. 19,0 19,1 et 19,2 Comme le découplage par introduction de «» et C.L. «» est possible dès que le couplage résulte d'un produit vectoriel, il suffit de « mettre le cœfficient de en facteur commun » des termes à et , le facteur restant étant alors nécessairement «» ce qui est effectivement vérifié car le cœfficient de étant l'opposé du cœfficient de c'est-à-dire le cœfficient de multiplié par .
  20. 20,0 et 20,1 L'utilisation de la remarque de la note « 19 » précédente au cas présent donne «».
  21. 21,0 21,1 21,2 et 21,3 Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  22. Voir le paragraphe « recherche de la solution forcée (quand celle-ci existe) (d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ou 2ème ordre hétérogène) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  23. 23,0 23,1 23,2 et 23,3 En effet se réécrit, en utilisant selon .
  24. 24,0 et 24,1 L'hodographe de pôle du mouvement de dans le référentiel est l'ensemble des positions dans tel que «» le symbole signifiant « est représenté par » ou « représentant » suivant contexte, il sous-entend le choix d'une échelle des vitesses, voir aussi le paragraphe « définition de l'hodographe de pôle O du mouvement de M » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  25. 25,0 et 25,1 Blaise Pascal (1623 - 1662) mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français ; ses premiers travaux contribuèrent à clarifier la notion de pression et de vide mais il est aussi l'inventeur de la 1re machine à calculer ainsi qu'un mathématicien de premier ordre il a publié à un traité de géométrie projective, a développé en une méthode de résolution du problème des partis ayant donné naissance, au siècle suivant, au calcul des probabilités ; on lui doit aussi une réflexion philosophique et théologique voir LesProvinciales et les Pensées qui ne furent publiées qu'après sa mort.
  26. En effet de on tire «» et de on tire «» ; on élimine partiellement le paramètre en utilisant soit «».
  27. 27,0 27,1 27,2 27,3 et 27,4 Le symbole signifiant « est représenté par » ou « représentant » suivant contexte, il sous-entend le choix d'une échelle des vitesses, voir aussi le paragraphe « définition de l'hodographe de pôle O du mouvement de M » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  28. En effet de on tire «» et de on tire «» ; on élimine le paramètre en utilisant soit «».
  29. Pour une courbe paramétrée, un point de rebroussement est d'abord un point singulier point en lequel la dérivée 1re des coordonnées par rapport au paramètre s'annule simultanément c'est-à-dire, si est la valeur du paramètre définissant un point singulier de la courbe, et
          Pour une courbe paramétrée, un point de rebroussement est d'abord un point singulier pour lequel il existe deux demi-tangentes à la courbe de pentes distinctes sachant que la pente pour est le quotient de la dérivée 2nde de sur celle de pour soit «» et qu'il en est de même pour soit «», le point singulier est un point de rebroussement si «»  ;
          Pour une courbe paramétrée, un point de rebroussement est d'abord un point singulier le point de rebroussement est dit de 1re espèce si les pentes des demi-tangentes à la courbe en ce point sont opposées soit «» «» sinon il est dit de 2ème espèce.
  30. L'hodographe de pôle du mouvement du point sur la cycloïde droite étant symétrique relativement à l'axe , les tangentes en des points de symétriques par rapport à ont des pentes opposées et en particulier, pour , la demi-tangente à en pour étant la symétrique de la demi-tangente à en pour , leurs pentes sont effectivement opposées
  31. Par contre on observe une même droite tangente à en à , n'étant d'ailleurs pas un point singulier pour bien que les points correspondants sur la trajectoire de en soient.
  32. 32,0 et 32,1 Wilhelm Carl Werner Otto Fritz Franz Wien (1864 - 1928) physicien allemand qui publia la loi portant son nom en précisant la répartition spectrale du rayonnement du corps noir pour les courtes longueurs d'onde ; à partir de il mit au point des bases de spectrométrie de masse pour ses travaux des rayons anodiques sans doute est-ce la raison pour laquelle le filtre de vitesses porte son nom ; Wilhelm Wien reçut le prix Nobel de physique de pour ses découvertes sur les lois du rayonnement de la chaleur.
  33. En effet de on tire «» et de on tire «» ; on élimine partiellement le paramètre en utilisant soit «».
  34. Une trochoïde étant une cycloïde droite dans le cas d'une vitesse de glissement nulle.
  35. En effet, à partir de est en , pendant le 1er quart de période alors que sur le même quart de période, ce qui correspond effectivement à une rotation dans le sens horaire, la vitesse angulaire de rotation étant alors .
  36. Dans l'hypothèse où la trajectoire de resterait localisée dans l'espace champ magnétostatique, sinon sortant de ce dernier avant d'avoir effectué un tour complet, le caractère périodique de son mouvement n'a plus de signification.
  37. Voir le paragraphe « infiniment petits d'ordres successifs (infiniment petit d'ordre un) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  38. Développement Limité.
  39. Voir le paragraphe « D.L. d'ordre deux de quelques fonctions usuelles au voisinage de zéro (sinus et cosinus) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  40. On rappelle que ces équations supposent et que l'ordonnée de l'impact s'écrivant correspond à «».
  41. 41,0 et 41,1 Avec une ordonnée pour un isotope donné d'autant plus grande en valeur absolue que la vitesse initiale est faible car «».
  42. 42,0 et 42,1 Joseph John Thomson (1856 - 1940) physicien britannique, prix Nobel de physique en pour ses recherches théoriques et expérimentales sur la conductivité électrique dans les gaz lui ayant permis de prouver l'existence de l'électron en tant que particule ponctuelle.
  43. 43,0 et 43,1 Quand un « cylindre métallique » est vide de matière, on parle plutôt de « tuyau cylindrique métallique ».
  44. La vitesse instantanée d'injection étant faible et l'injection se faisant au voisinage de , nous admettrons que la trajectoire est de centre et que le rayon est petit.
  45. 45,0 et 45,1 Application Numérique.
  46. Nous supposons donc la suite de demi cercles comprend au moins trois demi cercles.
  47. En effet si est cas de la figure, l'accélération de la particule nécessite que « le champ électrique soit orienté de point de sortie de la 1re trajectoire vers point d'entrée sur la 2ème trajectoire » c'est-à-dire que « la d.d.p. soit » le potentiel étant noté pour éviter une éventuelle confusion avec la norme du vecteur vitesse notée d'où le travail de la force électrique entre et s'évaluant selon avec la d.d.p. égale à la valeur de crête positive «» et
       En effet si est , l'accélération de la particule nécessite que « le champ électrique soit orienté de point d'entrée sur la 2ème trajectoire vers point de sortie de la 1re trajectoire » c'est-à-dire que « la d.d.p. soit » d'où le travail de la force électrique entre et s'évaluant toujours selon car les deux facteurs sont , avec la d.d.p. égale à la valeur de crête négative soit «».
  48. En effet si est cas de la figure, l'accélération de la particule nécessite que « le champ électrique soit orienté de point de sortie de la 2ème trajectoire vers point d'entrée sur la 3ème trajectoire » c'est-à-dire que « la d.d.p. soit » d'où le travail de la force électrique entre et s'écrivant avec la d.d.p. égale à la valeur de crête positive «» et
       En effet si est , l'accélération de la particule nécessite que « le champ électrique soit orienté de point d'entrée sur la 3ème trajectoire vers point de sortie de la 2ème trajectoire » c'est-à-dire que « la d.d.p. soit » d'où le travail de la force électrique entre et s'évaluant toujours selon car les deux facteurs sont , avec la d.d.p. égale à la valeur de crête négative soit «».
  49. En effet si est cas de la figure, l'accélération de la particule nécessite que « le champ électrique soit orienté de point de sortie de la pème trajectoire vers point d'entrée sur la (p + 1)ème trajectoire » c'est-à-dire que « la d.d.p. soit » d'où le travail de la force électrique entre et , avec la d.d.p. égale à la valeur de crête positive «» et
       En effet si est , l'accélération de la particule nécessite que « le champ électrique soit orienté de point d'entrée sur la (p + 1)ème trajectoire vers point de sortie de la pème trajectoire » c'est-à-dire que « la d.d.p. soit » d'où le travail de la force électrique entre et s'écrivant toujours car les deux facteurs sont , avec la d.d.p. égale à la valeur de crête négative soit «».
  50. C.-à-d. tout à fait négligeable devant .
  51. Remarquant que «» nous pourrions réécrire «».
  52. 52,0 52,1 52,2 et 52,3 La définition de la viscosité dynamique d'un fluide n'est pas au programme de P.C.S.I. mais on peut en donner une 1re notion élémentaire en considérant une couche de fluide de faible épaisseur se déplaçant sur un plan immobile, le plan exercera sur la couche une force de frottement qui tendra à ralentir le déplacement de la couche et ceci d'autant plus que le fluide sera visqueux c'est-à-dire qu'il « collera » au plan ;
       si on considère maintenant le fluide visqueux d'épaisseur non petite se déplaçant sur le plan immobile par entrainement de sa couche supérieure cette couche supérieure étant entraînée par ce qu'il y a au-dessus, par exemple le vent sur un cours d'eau ou un plan mobile sur de l'huile, la vitesse en son sein varie suivant l'altitude car la couche inférieure à l'altitude tend à avoir la même vitesse que le plan sur lequel elle repose alors que la couche supérieure à l'altitude a la même vitesse que l'objet qui l'entraîne : une couche intermédiaire de fluide de faible épaisseur à l'altitude va donc subir deux forces de contact, celle de la couche immédiatement supérieure d'altitude qui va plus vite qu'elle et tend à l'entraîner et celle de la couche immédiatement inférieure d'altitude qui va moins vite qu'elle et tend à la ralentir, on parlera de forces de cisaillement car les deux forces agissent en sens contraires ; on établit que la contrainte de cisaillement c'est-à-dire la norme commune des forces tangentielles de cisaillement rapportée à l'unité de surface des couches en regard que l'on notera s'exprimant en , étant l'aire élémentaire commune des couches en regard, est liée à la viscosité dynamique du fluide par avec le vecteur vitesse de translation de la couche d'altitude , ceci impliquant que la viscosité dynamique du fluide s'exprime en encore appelé « poiseuille » de symbole , ce nom ayant été donné en hommage à Jean-Léonard-Marie Poiseuille (1797 - 1869) physicien et médecin français pour son étude de l'écoulement du sang dans les vaisseaux et la généralisation de celle-ci aux écoulements laminaires des fluides visqueux dans les tuyaux cylindriques ;
       c'est aussi ce qu'on observe lors de la circulation d'un fluide dans une conduite, les molécules de fluide au contact de la conduite tendant à rester immobiles alors que celles sur l'axe de la conduite c'est-à-dire les molécules les plus éloignées des parois de la conduite ont la vitesse maximale
       on définit aussi une autre viscosité appelée viscosité cinématique notée qui dépend de la viscosité dynamique du fluide ainsi que de sa masse volumique selon s'exprimant donc en mais cette unité étant relativement grande on en a introduit une mieux adaptée le « stokes » de symbole égal à  ; George Gabriel Stokes (1819 - 1903) est un mathématicien et physicien britannique à qui on doit, dans le domaine de la physique, d'importants travaux en mécanique des fluides, l'étude des variations de la gravitation à la surface de la Terre il est considéré comme l'un des initiateurs de la géodésie et aussi l'explication du phénomène de fluorescence.
  53. 53,0 et 53,1 La pulsation cyclotron d'une particule est toujours car définie selon , son utilisation est intéressante lorsque le signe de la charge est connu, ce qui n'est pas le cas ici, aussi, pour éviter cet inconvénient, nous introduisons la notion non normalisée de pulsation cyclotron « algébrisée » «».
  54. L'utilisation de la remarque de la note « 19 » au cas présent donne «».
  55. En effet «» soit, en posant «» «», la réécriture du terme entre crochets «».
  56. En effet «» soit, en posant «» «», la réécriture du terme entre crochets «».
  57. En effet pour , « étant , », « étant , » d'où « » «» et «» alors que
       En effet pour , « étant , », « étant , » d'où « » «» et « ».
  58. En fait l'amortissement étant exponentiel, la particule effectue un nombre de tours théoriquement infini avant d'atteindre le point asymptotique mais nous estimons que ce point est « pratiquement » atteint lorsque la distance le séparant de la particule est inférieure au minimum détectable expérimentalement.
  59. En effet «» se réécrit «» d'où la relation «».
  60. En effet «» se réécrit «» d'où la relation «».
  61. Pour l'exemple de tracé représenté à gauche dans la solution de la question précédente «» «» et
       pour celui                       représenté à droite dans la solution de la question précédente «» «».
  62. Pour l'exemple de tracé représenté à gauche dans la solution de la question précédente «» «» et
       pour celui                       représenté à droite dans la solution de la question précédente «» «».
  63. Voir le paragraphe « mise en équation (d'un oscillateur harmonique non amorti) » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  64. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants homogène du 2ème ordre sans terme du 1er ordre dans le cas où le cœfficient du terme d'ordre zéro est strictement positif » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  65. Voir le paragraphe « résolution de l'équation différentielle d'un oscillateur harmonique (non amorti) » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  66. Il est aussi possible d'effectuer, en ligne, le calcul du produit vectoriel de deux vecteurs à partir des composantes de ces derniers en utilisant la distributivité de la multiplication vectorielle relativement à l'addition vectorielle voir le paragraphe « propriétés de la multiplication vectorielle » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » soit en l'appliquant ici « » soit encore, après factorisation scalaire, « » et le résultat du produit vectoriel de deux vecteurs de base , «».
  67. Comme le découplage par introduction de «» et C.L. «» est possible dès que le couplage résulte d'un produit vectoriel, il suffit de « mettre le cœfficient de en facteur commun » des termes à et , le facteur restant étant alors nécessairement «» ce qui est effectivement vérifié car le cœfficient de étant l'opposé du cœfficient de c'est-à-dire le cœfficient de multiplié par .
  68. L'utilisation de la remarque de la note « 67 » précédente au cas présent donne «» soit, en mettant en facteur, «».
  69. Voir le paragraphe « recherche de la solution générale de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2nd) ordre homogène avec terme du 1er ordre en f(x) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la différence avec l'exposé fourni dans le paragraphe précité est que la solution cherchée étant complexe, les solutions complexes de l'équation caractéristique sont admises.
  70. Cette formule résulte de «» dont on tire «» et finalement la relation citée en posant et « et ».
  71. Cette formule résulte de «» dont on tire «» et finalement la relation citée en posant et « et ».
  72. En effet une pseudo-oscillation autour de dans le plan suivant une direction donnée de ce plan se faisant de part et d'autre de , il suffit que l'angle de la direction de pseudo-oscillation par rapport à une direction fixe du plan balaie un intervalle de largeur pour que toutes les directions de pseudo-oscillation du plan aient été décrites.