Mécanique 1 (PCSI)/Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ électrostatique uniforme

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Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ électrostatique uniforme
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Chapitre no 23
Leçon : Mécanique 1 (PCSI)
Chap. préc. :Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Puissance de la force de Lorentz
Chap. suiv. :Mouvement de particules chargées dans des champs électrique et magnétique : Cas particulier d'un champ magnétostatique uniforme
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Les notions de ce chapitre sont introduites dans le cadre de la dynamique newtonienne ou relativiste.

Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrostatique uniforme, mise en équation par application de la r.f.d.n. : mouvement à vecteur accélération constant[modifier | modifier le wikicode]

     Une particule chargée placée dans un espace champ électrostatique uniforme de vecteur champ étant soumis à une force électrique « constante » a un mouvement de vecteur accélération constante en absence d'autre force en particulier l'influence éventuelle du poids de la particule dans le cas où l'expérience se passe sur Terre est négligeable, voir le paragraphe « comparaison de la force électrique exercée sur un proton dans un champ électrique de nrome modérée au poids du proton dans le champ de pesanteur terrestre » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », en effet

     l'application de la r.f.d.n[1]. à la particule chargée de masse dans le référentiel liée à la source du champ électrostatique, référentiel supposé galiléen nous conduisant à avec le vecteur accélération de la particule chargée à l'instant , nous en déduisons « constant » voir l'étude générale d'un tel mouvement dans le chap. « description et paramétrage du mouvement d'un point : mouvement de vecteur accélération constant » de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».

Exemple de l’oscilloscope cathodique, détermination de la déflexion électrique[modifier | modifier le wikicode]

Schéma expliquant la déviation électronique entre les plaques horizontales d'un tube cathodique

     Déjà traité au paragraphe « déviation électronique dans l'interface entre les plaques longitudinales de déviation » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » dans l'exemple d'un électron [2] de masse entrant dans l’espace champ électrostatique uniforme de vecteur champ existant entre plaques parallèles de déviation d'un oscilloscope cathodique, avec une « vitesse initiale au champ électrostatique », les principaux résultats étant rappelés ci-dessous voir le choix du repère associé au référentiel lié aux plaques de déviation sur le schéma ci-contre :

  • le vecteur accélération de déduit de la r.f.d.n[1]. «» projeté sur les axes ,
  • son vecteur vitesse obtenu par intégration avec C.I[3]. «» loi horaire vectorielle de vitesse de projeté sur les axes les trois lois horaires scalaires de vitesse de et
  • son vecteur position obtenu par nouvelle intégration avec C.I[3]. «» loi horaire vectorielle de position de projeté sur les axes les trois lois horaires scalaires de position de  ;

     entre les deux plaques de déviation de l'oscilloscope cathodique la cinématique de l'électron est donc tel que

  • son mouvement est plan, le plan aux plaques de déviation donc à passant par la position initiale de l'électron et contenant le vecteur vitesse initiale de ce dernier, le plan du schéma,
  • le mouvement de son projeté sur l'axe , aux plaques de déviation, est uniforme de vitesse et
  • le mouvement de son projeté sur l'axe , aux plaques de déviation, est uniformément varié d'accélération et de vitesse initiale nulle ;

     les trois lois horaires scalaires de position de étant aussi les trois équations paramétriques de sa trajectoire, nous obtenons les deux équations cartésiennes de celle-ci en éliminant le paramètre , soit

«» équations d'une parabole de sommet , de tangente au sommet et de direction asymptotique  ;

           l'équation de la parabole dans le plan peut être réécrite en fonction de la tension imposée aux bornes des deux plaques de déviation distantes de selon «» en effet, si « est , est » le champ électrique étant dans le sens des potentiels «» voir le paragraphe « énergie potentielle électrostatique d'un point matériel de charge q dans un champ électrique uniforme (parallèlement …) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ;

     à la sortie de l’espace champ, l’électron n’est plus soumis à « aucune force »[4] et par suite a un mouvement rectiligne uniforme de direction tangente à la parabole et de vitesse égale à celle en point de sortie de l’espace ; il a alors un impact d’ordonnée sur un écran situé à du centre de l’espace champ ;

           la trajectoire de l'électron dans l'interface entre les plaques de déviation étant une parabole et celle à la sortie de l’espace champ étant la tangente à cette parabole au point de sortie, nous en déduisons que la trajectoire à la sortie de l'espace champ passe par le centre de l’espace champ[5] d'où dont on tire  ;

           la détermination de peut se faire de la même façon en utilisant d'où que l'on reporte dans pour obtenir

«» c'est-à-dire une déflexion électrique à la tension imposée,
sa mesure permettant de déterminer la valeur de principe de l'oscilloscope analogique.

Intégrale 1ère du mouvement : conservation de l’énergie mécanique de la particule chargée dans le champ électrostatique[modifier | modifier le wikicode]

     La particule chargée de masse dans l’espace champ électrostatique de vecteur champ en la position «[6] » étant soumise à la seule force électrostatique conservative « » laquelle « dérive » de l’énergie potentielle électrostatique «» avec «» le potentiel électrostatique en la position dont « dérive » le champ électrostatique [6] la référence de l’énergie potentielle[7] étant la même que celle du potentiel[8][9],

     l’énergie mécanique de la particule dans le champ électrostatique définie dans le référentiel lié à ce dernier «» dans laquelle est l'énergie cinétique de la particule dans le référentiel , est conservée, ce qui se réécrit, dans le cadre de la dynamique classique, selon

«»
avec le vecteur vitesse de dans le référentiel à l'instant ,
étant le potentiel électrostatique quand est lancé de vecteur vitesse dans ,
cette équation constituant l’intégrale 1ère énergétique de la particule.

     Cas particulier de vitesse initiale nulle : Si , l'intégrale 1ère énergétique de la particule se réécrit «» avec « la tension ou d.d.p[10]. définie par rapport au position initiale de la particule » et le mouvement de la particule chargée démarre tangentiellement aux lignes de champ ;

                        Cas particulier de vitesse initiale nulle : , dans le cas où le champ électrostatique est uniforme, les lignes de champ étant des droites parallèles, le mouvement de la particule chargée se poursuit rectilignement en suivant la ligne de champ passant par la position initiale de la particule[11] ;

                        Cas particulier de vitesse initiale nulle : , dans le cas où le champ électrostatique n’est pas uniforme, le mouvement ne peut pas se poursuivre en suivant les lignes de champ car celles-ci n’étant pas des droites possèdent un rayon de courbure fini en chacun de leurs points usuellement « réguliers »[12] et par suite, si la particule poursuivait son mouvement en suivant la ligne de champ passant par sa position initiale, elle aurait une « accélération normale » non nulle, incompatible avec le fait que la force électrostatique s’exerçant sur elle étant tangente à cette ligne de champ, le vecteur accélération de la particule au même instant lui est aussi tangent par application de la r.f.d.n[1]. à la particule, donc sans accélération normale

Exemple du canon à électrons[modifier | modifier le wikicode]

Schéma expliquant le fonctionnement d'un canon à électrons

     Déjà traité au paragraphe « canon à électrons » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », le principe de fonctionnement étant rappelé ci-dessous ;

     dans un canon à électrons, des électrons sont émis par « effet thermoélectronique »[13] provenant d'une électrode dans le voisinage d'un filament métallique chauffé, l'énergie cinétique d'éjection des électrons de restant très faible, ils ne quittent pas spontanément son voisinage et forme autour d'elle une charge d'espace négative qui s'oppose à la poursuite de l'effet thermoélectronique ;

     le but poursuivi étant de créer un faisceau d'électrons, on accélère les électrons arrachés en imposant une d.d.p. entre cette électrode et l'électrode de sortie du canon à électrons, étant positive, est appelée « cathode » et « anode » ;

     souhaitant créer un faisceau d'électrons quasi homocinétiques à la sortie du canon, on accélère ces derniers à l'aide d'un champ électrique imposé entre la cathode et l'anode , de sens de vers dans l'interface l'électron n'est soumis qu'à la force électrique de sens de vers , donc l'accélérant effectivement, la force électrique conservative « dérivant » de l'énergie potentielle électrique «», avec le potentiel électrique de l'espace champ électrique dans l'interface du canon à électrons en la position , la référence de l'énergie potentielle de l'électron[7] étant la même que celle du potentiel électrique[8], on peut donc appliquer l'intégrale 1ère énergétique à l'électron entre et selon «» et, dans la mesure où l'énergie cinétique de l'électron lors de son extraction de est considérée comme négligeable , étant , on en déduit soit «» ;

     A.N. : , et dont on tire ou encore soit de la vitesse de la lumière justifiant le caractère non relativiste.

En complément, 1ères notion d’optique électronique[modifier | modifier le wikicode]

Réfraction électronique créée par un déplacement d’électrons entre deux grilles parallèles à des potentiels différents respectivement V1 et V2, la référence des potentiels étant choisies à l’entrée du canon à électrons[modifier | modifier le wikicode]

     Considérons un canon à électrons accélérant les électrons avant la 1ère grille de façon à leur communiquer, au niveau de cette grille, un vecteur vitesse de norme notée à partir d’une cathode de potentiel nul où leur énergie cinétique est supposée nulle «[14] » avec la charge d'un électron, sa masse et le potentiel de l'anode du canon qui est aussi celui de la 1ère grille ou encore «» «».

Cas où V2 est supérieur à V1[modifier | modifier le wikicode]

Schéma présentant une réfraction électronique d'un milieu moins réfringent à un milieu plus réfringent, le dioptre plan faisant passer le « rayon » électronique d'une région de potentiel à une région de potentiel

     Considérons d'abord que l'espace champ électrostatique uniforme entre les grilles planes et est tel que le potentiel électrique de la grille d'entrée vers la grille de sortie c'est-à-dire la référence des potentiels[8] étant toujours la cathode du canon à électrons voir schéma ci-contre :

     chaque électron sortant du canon à électrons avec un vecteur vitesse de norme et faisant l'angle d'incidence avec le vecteur unitaire normal à la grille d'entrée au point d'injection les angles du plan d'incidence c'est-à-dire du plan à la grille d'entrée contenant le faisceau d'électrons sortant du canon à électrons étant compté positivement dans le sens horaire uniquement soumis à une force électrostatique constante, de sens contraire à celui du champ électrostatique existant entre les deux grilles, c.-à-.d dans le sens des potentiels,
         chaque électron M suit une trajectoire parabolique inscrite dans le plan d'incidence et tangente à la trajectoire rectiligne qu'il avait avant de traverser la grille tel que son angle d'émergence étant le vecteur unitaire normal à la grille de sortie au point d'éjection et le vecteur vitesse de sortie de l'électron est à son angle d'incidence  ;

         chaque électron M le mouvement du projeté de sur les grilles et étant uniforme la force électrostatique étant aux grilles, il en est de même du vecteur accélération de , nous en déduisons en notant l'axe aux grilles, orienté vers la droite, dans le plan d'incidence de chaque électron et par suite, en explicitant sur chacune des grilles «» avec  ;

         chaque électron M comme il y a aussi conservation de l’énergie mécanique, nous pouvons écrire «[14] » soit «» et

         chaque électron M le report des expressions de et en fonction des potentiels dans la relation nous conduit, après simplification évidente, à

«».

     Commentaires : Cette relation est analogue à la 2ème loi de réfraction optique de Snell-Descartes[15],[16] «» lors de la traversée d'un dioptre d'un milieu d'indice vers un milieu d'indice voir le paragraphe « 2ème loi de Snell-Descartes de la réfraction » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », l'indice des milieux optiques devant être remplacé par la racine carré du potentiel électrostatique des milieux avant et après la réfraction électronique ;

     Commentaires : de cette relation nous concluons qu’une réfraction électronique vers une zone à plus haut potentiel est l’analogue du passage d’un milieu moins réfringent à un milieu plus réfringent, c'est-à-dire que le « rayon » électronique se rapproche de la normale.

     Remarque : Une différence fondamentale avec l’optique géométrique est que, dans cette dernière, le changement de direction se fait sur une surface « le dioptre » alors qu’en optique électronique il se fait entre l’entrée et la sortie du volume « compris entre les deux grilles »

Cas où V2 positif est inférieur à V1[modifier | modifier le wikicode]

Schéma présentant une réfraction électronique d'un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent, le dioptre plan faisant passer le « rayon » électronique d'une région de potentiel à une région de potentiel mais à

     Considérons ensuite que l'espace champ électrostatique uniforme entre les grilles planes et est tel que le potentiel électrique de la grille d'entrée vers la grille de sortie en restant c'est-à-dire la référence des potentiels[8] étant toujours la cathode du canon à électrons voir schéma ci-contre :

     chaque électron sortant du canon à électrons avec un même vecteur vitesse que précédemment, de norme et faisant l'angle d'incidence avec les mêmes définitions que dans le paragraphe précédent, uniquement soumis à une force électrostatique constante, de sens contraire à celui du champ électrostatique existant entre les deux grilles, c.-à-.d dans le sens des potentiels,
         chaque électron M suit une trajectoire parabolique inscrite dans le plan d'incidence et tangente à la trajectoire rectiligne qu'il avait avant de traverser la grille tel que, dans la mesure où l'électron atteint la grille de sortie, son angle d'émergence avec les mêmes définitions que dans le paragraphe précédent est à son angle d'incidence  ;

         chaque électron M le mouvement du projeté de sur les grilles et étant uniforme la force électrostatique étant aux grilles, il en est de même du vecteur accélération de , nous en déduisons avec les mêmes définitions que dans le paragraphe précédent et par suite, en explicitant sur chacune des grilles «» avec  ;

         chaque électron M comme il y a toujours conservation de l’énergie mécanique, nous pouvons écrire «[14] » soit «» et

         chaque électron M le report des expressions de et en fonction des potentiels dans la relation nous conduit, après simplification évidente, à

«».

     Commentaires : C'est la même relation que celle du paragraphe précédent, analogue à la 2ème loi de réfraction optique de Snell-Descartes[15],[16] «» lors de la traversée d'un dioptre d'un milieu d'indice vers un milieu d'indice voir le paragraphe « 2ème loi de Snell-Descartes de la réfraction » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », l'indice des milieux optiques devant être remplacé par la racine carré du potentiel électrostatique des milieux avant et après la réfraction électronique ;

     Commentaires : de cette relation nous concluons qu’une réfraction électronique vers une zone à plus bas potentiel est l’analogue du passage d’un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent, c'est-à-dire que le « rayon » électronique s'éloigne de la normale et que, dans la mesure où l'angle d'incidence n'est pas trop grand, le « rayon » électronique émerge par la grille de sortie c'est-à-dire qu'il y a réfraction effective et pour cela il faut que soit à soit .

     Remarque : Nous constatons évidemment la même différence fondamentale avec l’optique géométrique et l'optique électronique, le changement de direction dans la 1ère se faisant sur une surface « le dioptre » alors que, dans la 2ème il se fait entre l’entrée et la sortie du volume « compris entre les deux grilles »

Cas où V2 positif est inférieur à V1 avec un angle d'incidence d'injection tel qu'il y ait réflexion totale[modifier | modifier le wikicode]

Schéma présentant une réflexion électronique totale d'un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent, le dioptre plan reliant une région de potentiel à une région de potentiel mais à , avec un angle d'incidence à l'angle limite

     Considérons enfin que l'espace champ électrostatique uniforme entre les grilles planes et est toujours tel que le potentiel électrique de la grille d'entrée vers la grille de sortie en restant c'est-à-dire la référence des potentiels[8] étant toujours la cathode du canon à électrons mais avec une inclinaison du faisceau électronique suffisante pour que ce dernier n'atteigne pas la grille de sortie voir schéma ci-contre :

     chaque électron sortant du canon à électrons avec un même vecteur vitesse que précédemment, de norme et faisant l'angle d'incidence avec les mêmes définitions que dans les deux paragraphes précédents, uniquement soumis à une force électrostatique constante, de sens contraire à celui du champ électrostatique existant entre les deux grilles, c.-à-.d dans le sens des potentiels,
         chaque électron M suit une trajectoire parabolique inscrite dans le plan d'incidence et tangente à la trajectoire rectiligne qu'il avait avant de traverser la grille avec, dans la mesure où l'angle d'incidence ne vérifie pas la condition pour que le faisceau d'électrons atteigne la grille de sortie voir le paragraphe « cas où V2 positif est inférieur à V1 (commentaires 2) » plus haut dans ce chapitre, un sommet se situant avant la grille de sortie ;

         chaque électron M le mouvement du projeté de sur les grilles et étant uniforme la force électrostatique étant aux grilles, il en est de même du vecteur accélération de , nous en déduisons avec les mêmes définitions que dans les deux paragraphes précédents et par suite, en explicitant sur la grille et au somment «» avec  ;

         chaque électron M comme il y a toujours conservation de l’énergie mécanique, nous pouvons écrire «[14] » soit «» et

         chaque électron M le report des expressions de et en fonction des potentiels dans la relation nous conduit, après simplification évidente, à

«» dont nous déduisons le plan équipotentiel contenant
par le potentiel de l'espace champ entre les deux grilles où l'électron fait demi-tour.

         chaque électron M le mouvement de l'électron étant antisymétrique relativement à l'axe de la parabole, nous en déduisons, d'une part, que le point de sortie de à travers la grille est le symétrique de son point d'entrée à travers la même grille , d'autre part, que le vecteur vitesse de sortie à travers la grille est l'antisymétrique du vecteur vitesse d'entrée à travers la même grille et par suite que l'angle d'émergence étant le vecteur unitaire normal à la grille d'entrée au point d'éjection orienté dans le sens retour c'est-à-dire est l'opposé de l'angle d'incidence soit «».

     Commentaires : Cette relation est analogue à la 2ème loi de réflexion optique de Snell-Descartes[15],[16] «» lors de la réflexion totale sur un dioptre séparant un milieu d'entrée plus réfringent d'indice d'un milieu moins réfringent d'indice avec un angle d'incidence de valeur absolue plus grande que l'angle limite voir les paragraphes « 2ème loi de Snell-Descartes de la réflexion » et « cône limite d'incidence pour qu'il y ait réfraction dans le cas d'un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent (remarque) » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) », l'indice des milieux optiques devant être, pour définir l'angle limite, remplacé par la racine carré du potentiel électrostatique des milieux précédant la grille et suivant la grille  ;

     Commentaires : de cette relation nous concluons qu’une réflexion totale électronique sur une zone à potentiel décroissant lorsque l'angle d'incidence est tel que est l’analogue d’une réflexion totale sur un dioptre d'un milieu plus réfringent à un milieu moins réfringent quand l'angle d'incidence est tel que .

     Remarque : Nous constatons évidemment la même différence fondamentale avec l’optique géométrique et l'optique électronique, la réflexion totale dans la 1ère se faisant sur une surface « le dioptre » alors que, dans la 2ème elle se fait entre l’entrée et la sortie du volume « compris entre les deux grilles »

Évocation des prolongements possibles : dioptre et lentille sphérique[modifier | modifier le wikicode]

     Nous avons vu précédemment l'analogie existant entre la réfraction et la réflexion en optique géométrique et celle en optique électronique, le dioptre plan séparant deux milieux d'indices différents étant remplacé par l'espace champ électrostatique uniforme entre deux grilles planes parallèles à des potentiels électrostatiques différents, la référence des potentiels[8] étant choisie à la cathode du canon à électrons ;

     nous pouvons, sans difficulté insurmontable, prolonger cette analogie en introduisant, en optique électronique, les notions analogues à celle de dioptre sphérique et de lentille sphérique

     Pour obtenir l'analogue en optique électronique du dioptre sphérique séparant deux milieux d'indices différents de l'optique géométrique[17], on considère l'espace champ électrostatique entre deux grilles sphériques concentriques à des potentiels électrostatiques différents, la référence des potentiels étant toujours choisie à la cathode du canon à électrons, le champ électrostatique entre les deux grilles en un point à la distance de étant radial, isotrope et de norme à , l'indice étant toujours remplacé par la racine carré des potentiels

     Pour obtenir l'analogue en optique électronique d'une lentille sphérique plongée dans un même milieu de l'optique géométrique[18], on considère la succession de deux espaces champs électrostatiques entre des grilles sphériques concentriques, le 1er espace champ étant entre deux grilles sphériques de même centre à des potentiels électrostatiques différents et , la référence des potentiels étant toujours choisie à la cathode du canon à électrons, le 2ème espace champ étant entre deux autres grilles sphériques de même centre aux potentiels électrostatiques et  ; comme en optique géométrique le stigmatisme et l'aplanétisme du système étudié ne sont, dans le cas général, qu'approchés[19] et les conditions pour qu'ils soient réalisés sont analogues aux conditions de Gauss[20],[21]

Rappel de la r.f.d.r. (relation fondamentale de la dynamique relativiste) et application à l’exemple de l’oscilloscope cathodique[modifier | modifier le wikicode]

Rappel de la r.f.d.r. (relation fondamentale de la dynamique relativiste)[modifier | modifier le wikicode]

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Remarque : Un problème de dynamique relativiste du point place la quantité de mouvement de ce dernier au centre de la résolution, son explication en fonction du vecteur vitesse n'étant quasiment jamais réalisée sauf bien sûr si la nécessité s'en fait sentir.

Application à l’« exemple de l’oscilloscope cathodique »[modifier | modifier le wikicode]

Schéma expliquant la déviation électronique entre les plaques horizontales d'un tube cathodique dans le cadre de la dynamique relativiste

     La différence fondamentale par rapport au traitement du paragraphe « exemple de l'oscilloscope cathodique, détermination de la déflexion électrique » plus haut dans ce chapitre est que l'électron injecté dans l'espace champ électrostatique créé entre les plaques parallèles de déviation d'un oscilloscope cathodique l'étant avec une vitesse initiale de norme , le traitement doit être fait dans le cadre de la dynamique relativiste c'est-à-dire en introduisant, à la place de la vitesse initiale d'injection de l'électron, sa quantité de mouvement initiale d'injection avec le facteur de Lorentz[24] initial voir schéma ci-contre :

     L'application à l'électron , de charge [2], de la r.f.d.r[25]. dans le référentiel supposé galiléen lié à la source du champ électrostatique existant entre les plaques de déviation de l'oscilloscope cathodique, le vecteur champ électrostatique y étant uniforme, nous conduit, sachant que l'électron n'est soumis qu'à la force électrostatique «» l'influence éventuelle du poids de l'électron dans le cas où l'expérience se passe sur Terre étant négligeable, voir le paragraphe « comparaison de la force électrique exercée sur un proton dans un champ électrique de nrome modérée au poids du proton dans le champ de pesanteur terrestre » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », à

«» dans laquelle « est la quantité de mouvement de l'électron à l'instant » ;
Diagramme horaire de vitesse d'un électron selon Ox après pénétration dans un espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme de direction Oy avec une vitesse initiale relativiste de direction Ox
Diagramme horaire de vitesse d'un électron selon Oy après pénétration dans un espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme de direction Oy avec une vitesse initiale relativiste de direction Ox

     loi(s) horaire(s) de quantité de mouvement de l'électron : intégrant cette équation avec l'utilisation de la « C.I[3]. », nous obtenons la loi horaire vectorielle de la quantité de mouvement de l'électron «» ce qui donne, en projetant sur chacun des axes du schéma ci-dessus, les trois lois horaires scalaires de quantité de mouvement de l'électron «» ou, avec [26] et [2], «» ;

     expression instantanée de l'énergie totale de l'électron : l'énergie totale de l'électron à l'instant «» c'est-à-dire la somme de son énergie cinétique «» et de son énergie de masse « »[27] étant liée à sa quantité de mouvement au même instant selon «»[28], nous obtenons ici «» soit, en développant et en tenant compte que est à , «» ou, en introduisant l'« énergie totale initiale de l'électron », « » soit enfin, avec [26] et [2], « »[29] ;

     loi(s) horaire(s) de vitesse de l'électron : le vecteur vitesse de l'électron étant lié à son vecteur quantité de mouvement et à son énergie totale par «»[30] nous en déduisons ici la loi horaire vectorielle de vitesse de l'électron « » ce qui donne, en projetant sur chacun des axes du schéma de début de paragraphe, les trois lois horaires scalaires de vitesse de l'électron «» ou «» avec [26] et [2] soit, en mettant l'énergie totale initiale en facteur dans le dénominateur des deux 1ères composantes de façon à faire apparaître des fractions sans dimension ou homogène à une vitesse, «» ;
     ci-dessus à droite les diagrammes horaires de vitesse de l'électron selon et , l'électron pénétrant en dans l'espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme et de sens contraire à sa norme valant avec un vecteur vitesse à tel qu'il soit relativiste sa norme étant égale à  ;
     ci-dessus à droite on constate que , la composante de vitesse de l'électron parallèlement au champ électrique , à partir de en s'approchant asymptotiquement de la vitesse limite après la composante vaut donc mais à moins de près, avec pour conséquence
     ci-dessus à droite on constate que , la composante de vitesse de l'électron parallèlement à sa vitesse initiale , à partir de en s'approchant asymptotiquement de après la composante vaut donc a déjà été divisée par , la s'accélérant par la suite
     ci-dessus à droite on constatela raison étant que ne pouvant dépasser alors que la dynamique de l'électron fait jusqu'à , doit jusqu'à [31] ;

Diagramme horaire de position d'un électron selon Ox après pénétration dans un espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme de direction Oy avec une vitesse initiale relativiste de direction Ox
Diagramme horaire de position d'un électron selon Oy après pénétration dans un espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme de direction Oy avec une vitesse initiale relativiste de direction Ox

     loi(s) horaire(s) de position de l'électron : le vecteur position de l'électron étant lié à son vecteur vitesse par « », on obtiendra le 1er en intégrant l'expression du 2nd «» par rapport à c'est-à-dire «»,
     loi(s) horaire(s) de position de l'électron : le 1er terme du 2ème membre ayant pour primitive « »[32] et
     loi(s) horaire(s) de position de l'électron : le 2nd terme du 2ème membre ayant pour primitive « »[33]
     loi(s) horaire(s) de position de l'électron : en tenant compte de la position initiale de l'électron choisie pour origine du repérage , « » soit la loi horaire vectorielle de position de l'électron « » ce qui donne, en projetant sur chacun des axes du schéma de début de paragraphe, «» c'est-à-dire les trois lois horaires scalaires de position de l'électron ou, avec [26] et [2], «» ;
     ci-dessus à droite les diagrammes horaires de position de l'électron selon et , l'électron pénétrant en dans l'espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme et de sens contraire à sa norme valant avec un vecteur vitesse à tel qu'il soit relativiste sa norme étant égale à un facteur de Lorentz[24] correspondant à une « énergie totale initiale »[34] avec l'énergie de masse de l'électron d'où et une « norme de quantité de mouvement initiale »[35] ou «» soit numériquement en ou  ;
     ci-dessus à droite on constate que , la coordonnée de l'électron parallèlement au champ électrique , à partir de selon une branche hyperbolique après la variation temporelle de est quasiment linéaire, ceci correspondant à la confusion de la branche hyperbolique avec son asymptote quand [36],
     ci-dessus à droite on constate que , la coordonnée de l'électron perpendiculairement au champ électrique , à partir de selon un sinus hyperbolique inverse à l'instant , « » donne « ;

Trajectoire d'un électron après pénétration dans un espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme de direction Oy avec une vitesse initiale relativiste de direction Ox

     trajectoire de l'électron : le mouvement de l'électron étant plan, dans le plan aux plaques de déviation contenant le vecteur quantité de mouvement initial c'est-à-dire le plan , les deux équations paramétriques de sa trajectoire dans le plan étant aussi les deux lois horaires scalaires de position «» nous obtenons son équation cartésienne dans ce plan en éliminant le paramètre entre les deux équations paramétriques selon «» d'où, par report de «» dans «» « » soit finalement «[37] » ;
     ci-dessus à droite la trajectoire de l'électron dans l'interface entre les plaques de déviation, l'électron pénétrant en dans l'espace champ électrostatique de vecteur champ uniforme et de sens contraire à sa norme valant avec un vecteur vitesse à tel qu'il soit relativiste sa norme étant égale à un facteur de Lorentz[24] correspondant à une « énergie totale initiale »[34] avec l'énergie de masse de l'électron d'où et une « norme de quantité de mouvement initiale »[35] soit numériquement  ;
     ci-dessus à droite on constate que la trajectoire de l'électron relativiste dans l'interface entre les plaques de déviation est une « chaînette » alors que celle d'un électron classique dans la même situation est une parabole si les plaques de déviation sont longues de , distantes de et soumises à une tension , l'électron sort de l'interface en en frôlant la plaque supérieure, ses coordonnées sont [38], au début de la trajectoire jusqu'à l'abscisse l'électron est un peu plus proche de l'axe que le traitement en dynamique classique dans les mêmes conditions ne l'aurait positionné alors qu'en fin de trajectoire à partir de l'abscisse il en est plus éloigné et d'autant plus qu'il se rapproche de  ;

     angle de déflexion électrique à la sortie de l'interface entre les plaques de déviation  : l'angle de déflexion du mouvement de l'électron se détermine par «» avec d'où «» ou, avec [26] et [2], le lien entre la pente de l'angle de déflexion électrique à la sortie de l'interface entre les plaques de déviation et la tension imposée aux bornes de ces dernières « non à contrairement au résultat pour des électrons non relativistes[39]» numériquement «» soit, pour alors que d'où « », cette absence de linéarité entre angle de déflexion et tension rend l'utilisation de l'oscilloscope cathodique dans le domaine relativiste inopérante à ajouter au fait que le canon à électrons susceptible de créer le faisceau d'électrons avant pénétration dans l'interface entre les plaques de déviation devrait être très long pour que les électrons soient relativistes.

Rappel de la conservation de l’énergie mécanique relativiste et application à l’exemple du canon à électrons[modifier | modifier le wikicode]

Généralisation de la notion de mouvement conservatif d'un point matériel en dynamique relativiste[modifier | modifier le wikicode]

     Cette notion de mouvement conservatif d'un point matériel introduite en dynamique newtonienne voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » reste applicable en dynamique relativiste[40], ce qui s'énonce ainsi :

     « Dans le cadre de la dynamique relativiste, un point matériel a un mouvement conservatif[41] dans un référentiel s'il n'est soumis qu'à des forces conservatives ou si les éventuelles forces non conservatives[42] ne travaillent pas[43] ».

Généralisation de la conservation de l’énergie mécanique d'un point matériel à mouvement conservatif en dynamique relativiste[modifier | modifier le wikicode]

     Cette propriété de conservation de l’énergie mécanique d'un point matériel à mouvement conservatif introduite en dynamique newtonienne voir le paragraphe « intégrale 1ère énergétique d'un point matériel à mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » reste applicable en dynamique relativiste[44], ce qui s'énonce ainsi :

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Commentaire : En dynamique relativiste la conservation de l'énergie mécanique du point matériel à mouvement conservatif «» est usuellement avantageusement remplacée par la conservation de l'énergie mécanique totale du point «».

Application à l’« exemple du canon à électrons »[modifier | modifier le wikicode]

Schéma expliquant le fonctionnement d'un canon à électrons dans le cadre de la dynamique relativiste

     La différence fondamentale par rapport au traitement du paragraphe « exemple du canon à électrons (en dynamique newtonienne) » plus haut dans ce chapitre est que l'électron éjecté de l'espace champ électrostatique créé dans le canon à électrons l'étant avec une vitesse de norme , le traitement doit être fait dans le cadre de la dynamique relativiste c'est-à-dire en introduisant, à la place de la vitesse d'éjection de l'électron, sa quantité de mouvement d'éjection avec le facteur de Lorentz[24] d'éjection voir schéma ci-contre :

     l'énergie cinétique d'éjection des électrons émis par « effet thermoélectronique »[13] d'une électrode dans le voisinage d'un filament métallique chauffé, étant très faible, peut être considérée comme nulle, les électrons arrachés sont alors accélérés en imposant une d.d.p. entre la cathode et l'anode de sortie du canon à électrons ;

     la force électrique agissant sur chaque électron de charge [2] à l'intérieur du canon conservative « dérivant » de l'énergie potentielle électrique « », avec le potentiel électrique de l'espace champ électrique dans l'interface du canon à électrons en la position , la référence de l'énergie potentielle de l'électron[7] étant la même que celle du potentiel électrique[8], on peut donc appliquer l'intégrale 1ère énergétique à l'électron entre et selon «» soit, avec ainsi que avec l'énergie totale d'éjection de l'électron, son énergie totale initiale étant son énergie de masse , on en déduit soit «» ou, le lien entre énergie totale et quantité de mouvement étant [28], «» «» soit finalement

«» ;

     A.N. : sachant que et souhaitant obtenir un faisceau d'électrons éjecté par le canon à électron avec une quantité de mouvement , la tension accélératrice à imposer entre et doit être telle que «» ou «» équation algébrique du 2ème degré en de discriminant réduit d'où, en gardant la solution positive en ou correspondant à une tension accélératrice de nous pouvons vérifier que cette quantité de mouvement correspond effectivement à un électron relativiste en évaluant sa vitesse, l'énergie totale de l'électron valant et sa vitesse relative [30] de valeur numérique soit une vitesse justifiant le caractère relativiste.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 étant la charge élémentaire valant .
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Condition(s) Initiale(s).
  4. L'influence du poids éventuel de l'électron ne peut plus être négligé compte-tenu du fait qu'il n'y a pas d'autre force, mais sa norme est suffisamment petite et la vitesse de l'électron suffisamment grande pour que l'influence du poids éventuel reste totalement négligeable.
  5. La justification de cette propriété a été vue dans le paragraphe « propriété de la tangente à la parabole en un point quelconque » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  6. 6,0 et 6,1 Non nécessairement uniforme.
  7. 7,0 7,1 et 7,2 C.-à-d. l'endroit où l'énergie potentielle est choisie nulle.
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5 et 8,6 C.-à-d. l'endroit où le potentiel est choisi nul.
  9. Le champ électrostatique non uniforme étant un champ à circulation conservative voir « notion de “ champ vectoriel à circulation conservative ” et correspondance entre la “ circulation élémentaire d'un tel champ ” et la “ différentielle de fonction scalaire des coordonnées de l'espace ” » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la force électrique exercée sur une particule dans un tel champ est conservative voir le paragraphe « en complément, généralisation admise relative à un champ électrique non uniforme » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  10. Différence De Potentiel.
  11. Car la seule force s’exerçant sur la particule chargée étant tangentielle aux lignes de champ électrostatique, le vecteur accélération initial est tangent à la ligne de champ passant par la position initiale, ce qui crée un vecteur vitesse à un instant légèrement postérieur à l’instant initial tangent à cette même ligne de champ, et
       Car la force électrostatique s'exerçant sur la particule à cet instant étant tangentielle à la ligne de champ initiale, le vecteur accélération à cet instant est tangent à cette même ligne de champ, ce qui crée une variation de vecteur vitesse entre l'instant et également tangente à cette ligne de champ d'où un vecteur vitesse à l'instant tangent à la ligne de champ passant par la position initiale dans la mesure où le vecteur vitesse à l'instant est porté par cette ligne de champ,
       Car la propriété s'établissant aisément par récurrence
  12. Un point d’une courbe est dit « régulier » si le vecteur déplacement élémentaire est non nul dans le cas très fréquent en physique où la courbe est paramétrée par le paramètre , la condition de régularité du point est  ;
       un point d’une surface définie de façon implicite «» est dit « régulier » si «» voir le paragraphe « champ vectoriel gradient d'une fonction scalaire de l'espace » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI » ;
       un point non régulier d’une courbe ou d’une surface est dit « singulier »,
       un point non régulier sur une courbe il est donc tel que «» ou si la courbe est paramétrée par , tel que et
       un point non régulier sur une surface définie de façon implicite «», tel que «».
  13. 13,0 et 13,1 Éjection d'électrons d'un métal par apport d'énergie cinétique d'agitation thermique : un électron dont l'énergie cinétique d'agitation est supérieure au travail d'extraction du métal peut quitter ce dernier, il quitte alors le métal et contribue à l'instauration d'une charge d'espace négative au-dessus de ce dernier, rendant l'extraction des électrons suivants d'autant plus difficile que la charge d'espace est importante ;
       la valeur moyenne de l'énergie cinétique d'agitation étant avec « la constante de Boltzmann » voir le paragraphe « définition de la température cinétique d'un gaz en équilibre thermodynamique » du chap. de la leçon « Thermodynamique (PCSI) » l'effet thermoélectronique sera donc d'autant plus efficace que la température sera élevée ne pas perdre de vue que seuls les électrons les plus énergétiques peuvent être arrachés : par exemple, à haute température , l'énergie cinétique moyenne d'agitation des électrons n'est que de alors que le travail d'extraction dans le cas du fer est de seul le très petit pourcentage d'électrons très agités ayant donc une énergie cinétique d'agitation à peut être arraché.
       Ludwig Eduard Boltzmann (1844 - 1906) physicien et philosophe autrichien, il est l'un des fondateurs de la mécanique statistique qui explique les lois de la thermodynamique à l'aide des propriétés statistiques des grands ensembles des particules ; en mathématiques il est aussi, avec Oliver Heaviside (1850 - 1925) physicien britannique autodidacte, l'un des fondateurs de l'analyse vectorielle.
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 La référence des potentiels étant à l’entrée du canon et celle de l'énergie potentielle des électrons confondue avec la référence des potentiels, l’énergie mécanique initiale des électrons est nulle car leur vitesse initiale l'est.
  15. 15,0 15,1 et 15,2 Willebrord Snell Van Royen ou Snellius (1580 - 1626) humaniste, mathématicien et physicien néerlandais, semble avoir découvert les lois portant son nom avant Descartes sans que ce soit assuré.
  16. 16,0 16,1 et 16,2 René Descartes (1596 - 1650) mathématicien, physicien et philosophe français, considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne, en physique a contribué à l'optique géométrique et en mathématiques est à l'origine de la géométrie analytique.
  17. Voir la définition d'un dioptre sphérique dans l'exercice « stigmatisme et aplanétisme approchés d'un dioptre sphérique sous conditions de Gauss » de la série d'exercices de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  18. Voir la définition d'un lentille sphérique dans le paragraphe « exemple de systèmes dioptriques centrés : les lentilles sphériques » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  19. Voir les paragraphes « notion de stigmatisme approché d'un système optique » et « notion d'aplanétisme approché d'un système optique » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  20. Carl Friedrich Gauss (1777 - 1855), mathématicien, astronome et physicien allemand, est considéré comme l'un des plus grands mathématiciens de tous les temps il fut surnommé « le prince des mathématiciens », on lui doit d'importantes contributions dans les trois domaines dont certaines n'ont été mises à jour qu'à titre posthume, à la fin du XIXème siècle, C. Gauss n'ayant publié qu'une partie de ses découvertes ;
       en , à l'âge de dix-neuf ans, C. Gauss caractérisa presque complètement tous les polygones réguliers constructibles à la règle et au compas et il demanda par la suite qu'un heptadécagone polygone régulier de côtés soit gravé sur son tombeau ; bien d'autres découvertes de mathématiques lui sont dues dont, en particulier, en la première démonstration de la loi de réciprocité quadratique conjecturée par L. Euler en un nombre premier est congru à un carré de nombre entier modulo un autre nombre premier, par exemple ou ou encore de même que Leonhard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse qui passa la plus grande partie de sa vie dans l'Empire russe et en Allemagne ; en mathématiques il fit d'importantes découvertes dans des domaines aussi variés que le calcul infinitésimal et la théorie des graphes, il introduisit également une grande partie de la terminologie et de la notation des mathématiques modernes, en particulier pour l'analyse mathématique, comme la notion de fonction mathématique ; il est aussi connu pour ses travaux en mécanique, en dynamique des fluides, en optique et en astronomie ;
       dans le domaine de l'astronomie C. Gauss publia un travail très important sur le mouvement des corps célestes contenant le développement de la méthode des moindres carrés ; auparavant, en , il développa une nouvelle méthode de calcul lui permettant de prédire où doit se trouver Cérès une planète naine de la ceinture des astéroïdes entre Mars et Jupiter ;
       dans le domaine de la physique C. Gauss est l'auteur de deux des quatre équations de Maxwell gérant l'électromagnétisme James Clerk Maxwell (1831 - 1879) physicien et mathématicien écossais, principalement connu pour ses équations unifiant l'électricité, le magnétisme et l'induction ainsi que pour l'établissement du caractère électromagnétique des ondes lumineuses, mais aussi pour sa distribution des vitesses utilisée dans une description statistique de la théorie cinétique des gaz ; le tire-bouchon fictif permettant de déterminer le caractère direct d'un triplet de vecteurs dans un espace physique orienté à droite a été baptisé « tire-bouchon de Maxwell » en son honneur voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  21. Voir le paragraphe « énoncé des conditions de Gauss de stigmatisme approché d'un système optique centré » et « conditions supplémentaires de Gauss d'aplanétisme approché d'un système optique centré » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) ».
  22. Relation Fondamentale de la Dynamique.
  23. Voir le paragraphe « énoncé du p.f.d. (principe fondamental de la dynamique) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  24. 24,0 24,1 24,2 24,3 24,4 et 24,5 Hendrik Antoon Lorentz (1853 - 1928) physicien néerlandais principalement connu pour ses travaux sur l'électromagnétisme, il a laissé son nom aux « transformations dites de Lorentz » en fait les équations définitives des transformations de Lorentz ont été formulées en par Henri Poincaré après avoir été introduites sous forme tâtonnante par quelques physiciens dont Hendrik Lorentz dès pour ce dernier, transformations utilisées dans la théorie de la relativité restreinte élaborée par Albert Einstein en  ;
       Hendrik Lorentz partagea, en , le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman (1865 - 1943) physicien néerlandais pour leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs Pieter Zeeman ayant découvert l'effet qui porte son nom en .
       Henri Poincaré (1854 - 1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français à qui on doit des résultats d'importance en calcul infinitésimal, des avancées sur le problème à trois corps qui font de lui un des fondateurs de l'étude qualitative des systèmes d'équations différentielles et de la théorie du chaos, une participation active à la théorie de la relativité restreinte ainsi qu'à la théorie des systèmes dynamiques
       Albert Einstein (1879 - 1955), physicien théoricien d'origine allemande, devenu apatride en puis suisse en  ; on lui doit la théorie de la relativité restreinte publiée en , la relativité générale en ainsi que bien d'autres avancées dans le domaine de la mécanique quantique et la cosmologie ; il a reçu le prix Nobel de physique en pour son explication de l'effet photoélectrique.
  25. Relation Fondamentale de la Dynamique Relativiste.
  26. 26,0 26,1 26,2 26,3 et 26,4 En effet, si « est , est » le champ électrique étant dans le sens des potentiels voir la justification de la relation dans le paragraphe « énergie potentielle électrostatique d'un point matériel de charge q dans un champ électrique uniforme (parallèlement …) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  27. L'énergie totale définie en cinétique relativiste ne prend en compte aucune énergie potentielle, pour une prise en compte de cette dernière en dynamique relativiste nous définissons une autre énergie qui pourrait être appelée « énergie mécanique totale » égale à la somme de l'énergie totale et de l'énergie potentielle
  28. 28,0 et 28,1 Voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinétique (précédemment introduite) du point (en cinétique relativiste) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », l'énergie totale s'obtenant en ajoutant l'énergie de masse à l'énergie cinétique.
  29. L'énergie cinétique de l'électron à l'instant vaut donc « » et varie entre la position initiale et celle à l'instant selon « » voir le paragraphe « théorème de l'énergie cinétique sur un intervalle de durée finie (dynamique relativiste) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », le calcul du travail d'une force étant le même en dynamique newtonienne ou relativiste ;
       compte tenu du lien entre énergie totale et énergie cinétique, la variation d'énergie cinétique est aussi la variation d'énergie totale d'où «».
  30. 30,0 et 30,1 En cinétique relativiste de la particule a été introduit au paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et de cinématique du point » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » le lien entre énergie cinétique , énergie de masse et vecteur vitesse par le facteur de Lorentz , « » soit une 1ère expression de l'énergie totale , «» avec pour « facteur de Lorentz » étant le vecteur vitesse relative,
       de plus a été introduit dans le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » le lien entre vecteur quantité de mouvement , masse et vecteur vitesse , «», étant le facteur de Lorentz, ou, en introduisant le vecteur vitesse relative , on en déduit «» avec «» ;
       des deux expressions explicitant et en fonction des grandeurs d'inertie et cinématique nous en déduisons le vecteur vitesse réduite par le rapport «» d'où l'expression du vecteur vitesse citée dans le corps du texte.
  31. D'autre part, d'après la note « 29 » plus haut dans ce chapitre, l'énergie cinétique de l'électron étant une fonction du temps, il en est de même de la norme de sa vitesse et par suite de son facteur de Lorentz , la composante de sa quantité de mouvement selon c'est-à-dire « restant constante égale à » et son lien avec sa vitesse étant « » voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », la constance de simultanément à la de vers la de vers .
  32. En effet « est la différentielle de » car .
  33. En effet « est la différentielle de » voir le paragraphe « fonction argument sinus hyperbolique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  34. 34,0 et 34,1 Voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et de cinématique du point (en cinétique relativiste) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ainsi que la définition de l'énergie totale .
  35. 35,0 et 35,1 Voir le paragraphe « définition du (vecteur) quantité de mouvement du point matériel dans le cadre de la cinétique relativiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  36. Le diagramme horaire de position selon est effectivement une branche d'hyperbole car l'équation explicite peut être réécrite sous forme implicite ou «» équation implicite d'une hyperbole de centre dont les axes sont aux axes du diagramme et dont les demi-axes focal et non focal valent respectivement et voir le paragraphe « hyperbole de centre O, d'axes Ox et Oy » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » ;
       si , l'équation implicite «» devient équivalente à «» ou «» dont on déduit l'équation de l'asymptote qui se confond avec la branche hyperbolique «» ;
       numériquement avec et , l'équation de l'asymptote se réécrit ou «» d'où, à l'instant , «» alors que à l'instant , «» se confondant avec «» à près.
  37. Voir la relation fondamentale entre cosinus et sinus hyperboliques dans le paragraphe « liens entre cosinus hyperbolique et sinus hyperbolique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » «» «, ce dernier étant ».
  38. En effet .
  39. Voir le paragraphe « exemple de l'oscilloscope cathodique, détermination de la déflexion électrique (à la sortie de l'espace champ) » plus haut dans ce chapitre.
  40. La raison étant que la définition du travail d'une force est inchangée.
  41. Voir aussi le paragraphe « point matériel à mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  42. Ou conservatives dont on n'introduit pas l'énergie potentielle dont chacune dérive.
  43. Il faut préciser le référentiel d'étude car le travail des forces, donc des éventuelles forces non conservatives, en dépend.
  44. La raison étant que le théorème de la variation de l'énergie mécanique voir le paragraphe « énoncé du théorème de la variation de l'énergie mécanique d'un point matériel dans un champ de forces(s) conservative(s) (de la dynamique newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » reste applicable en dynamique relativiste le théorème de l'énergie cinétique dont il découle restant inchangé, le théorème de la puissance cinétique étant encore applicable la définition de la puissance de force est en effet la même et le théorème de la puissance cinétique s'établit en multipliant scalairement par les deux membres de la forme de la r.f.d. valable dans le cadre commun de la dynamique newtonienne et relativiste voir ci-dessous.
       Démonstration du théorème de la puissance cinétique en relativiste : La forme de la r.f.d. restant applicable en dynamique relativiste étant « dans un référentiel galiléen » avec les forces appliquées au point matériel dont est sa quantité de mouvement relativiste, on multiplie scalairement les deux membres par le vecteur vitesse du point considéré soit, en utilisant la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », «», le 1er membre étant la somme des puissances instantanées développées par les forces appliquées constituant le 1er membre du théorème de la puissance cinétique, il reste, pour établir la validité de ce théorème en dynamique relativiste, à vérifier que le 2nd membre est égal à la puissance cinétique du point en cinétique relativiste ;
       Démonstration du théorème de la puissance cinétique en relativiste : or la quantité de mouvement relativiste d'un point étant liée à sa vitesse et à sa masse par «» dans laquelle « est le facteur de Lorentz égal à » «» ou, après utilisation de la distributivité de la multiplication scalaire relativement à l'addition vectorielle voir le paragraphe « autres propriétés (de la multiplication scalaire) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » « » étant la dérivée temporelle de soit, en utilisant la notion de « vitesse relative » pour simplifier l'exposé la réécriture du facteur de Lorentz selon «», «» ou, en explicitant en fonction de par et par suite « en utilisant la relation » c'est-à-dire encore «» l'énergie cinétique relativiste étant définie par «» voir le paragraphe « définition de l'énergie cinétique d'un point matériel dans le référentiel d'étude à partir des grandeurs d'inertie et cinématique du point (en cinétique relativiste) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » ce qui établit la validité du théorème de la puissance cinétique en relativiste.
  45. La conservation de l'énergie mécanique d'un point matériel « à mouvement conservatif » est une propriété nécessitant que le référentiel soit galiléen et si on considère un point matériel à mouvement conservatif dans un référentiel non galiléen on rappelle que la définition du caractère conservatif du mouvement d'un point matériel ne nécessite pas que le référentiel soit galiléen l'énergie mécanique du point ne sera pas conservée dans la pratique, il ne viendrait à personne l'idée d'introduire la notion de mouvement conservatif dans un référentiel non galiléen car cela n'aurait aucun intérêt.
  46. C'est donc le même énoncé que dans le cadre de la dynamique newtonienne, la seule différence implicite étant dans la définition de l'énergie cinétique, celle de l'énergie potentielle dont « dérivent » les forces conservatives étant la même.