La Révolution française/5 mai 1789 : Ouverture des États-Généraux à Versailles

Leçons de niveau 14
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique libre.
Début de la boite de navigation du chapitre
5 mai 1789 : Ouverture des États-Généraux à Versailles
Icône de la faculté
Chapitre no 2
Leçon : La Révolution française
Chap. préc. :Les causes de la Révolution française
Chap. suiv. :20 juin 1789 : Le Serment du Jeu de Paume
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « La Révolution française : 5 mai 1789 : Ouverture des États-Généraux à Versailles
La Révolution française/5 mai 1789 : Ouverture des États-Généraux à Versailles
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Convocation des États-Généraux[modifier | modifier le wikicode]

Le 8 août 1788, Louis XVI convoque les États-Généraux pour trouver des solutions aux problèmes financiers et décide qu’il y aura au moins 1 000 députés pour représenter au mieux l’ensemble du royaume français et les double de représentant pour le Tiers-États.

L'élection des députés ont lieu en janvier 1789 et pour l'élection des députés du Tiers-États est indirect : Seuls les hommes pourront être élus, ils devront avoir au minimum 25 ans et payer des impôts.

Le 24 janvier 1789, le roi écrit une lettre de convocation des États-Généraux :
« De par le Roi, Notre aimé et féal.
Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où Nous Nous trouvons relativement à l'état de Nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de Notre royaume. Ces grands motifs Nous ont déterminé à convoquer l'Assemblée des États de toutes les provinces de notre obéissance, tant pour Nous conseiller et Nous assister dans toutes les choses qui seront mises sous nos yeux, que pour Nous faire connaître les souhaits et doléances de nos peuples, de manière que par une mutuelle confiance et par un amour réciproque entre le souverain et ses sujets, il soit apporté le plus promptement possible un remède efficace aux maux de l'État, que les abus de tous genres soient réformés et prévenus par de bons et solides moyens qui assurent la félicité publique et qui nous rendent à Nous particulièrement, le calme et la tranquillité dont Nous sommes privés depuis si longtemps.
Donné à Versailles, le 24 janvier 1789. »

Ouverture des États-Généraux[modifier | modifier le wikicode]

Ouverture des États généraux à Versailles, 5 mai 1789, Auguste Couder, 1839, Musée de l'Histoire de France (Versailles).

L'ensemble des députés arrivent à Versailles le 4 mai 1789 et accueilli par une messe du Saint-Esprit, le sermon d’usage est prononcé par Monseigneur de La Fare mais ont pouvaient déjà des mécontentements à propos du placement des différents ordres. Le lendemain, le mardi 5 mai a lieu la séance royale d'ouverture dans une salle de l’hôtel des Menus-Plaisir.

À partir de ce jour, on peut commencer à parler de la Révolution Française.

Les députés de la noblesse sont 270, ce du clergé 291 et 578 députés du tiers-états. Présidé par Louis XVI en personne.

La noblesse est assise à gauche du trône, le clergé à droite, et le Tiers-État en face. Après le discours d'ouverture du roi, Barentin, le garde des Sceaux, fait ensuite l'éloge du roi. Necker explique la situation financière de la France et fait prendre conscience aux députés la mission qui leur est confiée.

Les dissensions[modifier | modifier le wikicode]

Les premiers problèmes éclatent, le Tiers-États souhaite voter par tête mais la noblesse et le clergé refusent et votent par ordre.

Le 10 juin 1789, Sieyès appelle les députés des deux autres ordres à rejoindre le Tiers-États et certains d'entre eux les rejoignent : les nobles libéraux (La Fayette par exemple) et le clergé proche du peuple.

On assiste à une révolution à caractère juridique : la suppression des ordres et la création d'une représentation nationale en un seul ordre. L'ensemble de ses députés se proclame en Assemblée Nationale.

Devant ce premier acte révolutionnaire, Louis XVI contre l'avis de Necker ferme la salle des États que préside Bailly.

La nouvelle Assemblée trouva une nouvelle salle, sur la proposition du Docteur Guillotin, à quelques mètres de cette salle, situé au cœur de la ville de Versailles : La Salle du Jeu de Paume.