Don Quichotte/Triomphe chez les catalans et retour
Lire le texte
[modifier | modifier le wikicode]
Don Quichotte y est accueilli par les catalans comme un héros. Le soir, un festin lui est offert suivi d'un bal auquel plusieurs dames le font danser jusqu'à ce qu’il ne puisse plus tenir debout et finisse par les repousser en criant « Fugite, partes adversœ ; laissez-moi dans mon repos, pensées mal venues ; arrangez-vous, mesdames, avec vos désirs, car celle qui règne sur les miens, la sans pareille Dulcinée du Toboso, ne permet pas à d’autres que les siens de me vaincre et de me subjuguer. » Quelques jours plus tard, ils reprennent le chemin de leur village. Don Quichotte réussit enfin à convaincre son écuyer de recevoir les coups de fouet convenus qui libéreront Dulcinée. Sancho Panza fait semblant de se les donner lui-même, de nuit, en fouettant... des troncs d'arbres. Mais hélas une nuit où ils couchent dans un champ, un grand troupeau de porcs leur passe sur le corps et c’est leur dernière aventure. |
Répondre à ces dix questions
[modifier | modifier le wikicode]
|
Réponses
[modifier | modifier le wikicode]Voici les réponses :
- Un accueil de héros veut dire que toute la ville est dans la rue pour l'acclamer sur son passage.
- Fugite, partes adversœ ! est écrit en latin.
- Don Quichotte a peur de se laisser séduire par ses cavalières du bal.
- Il rejette les séductrices et leur conseille de trouver d'autres partenaires.
- Celle (c'est-à-dire Dulcinée) qui règne sur les miens (ceux de Don Quichotte qui parle à la première personne).
- une sans pareille = exceptionnelle, incomparable
- Cette phrase est à la forme négative.
- Cette phrase semble être une citation d'un roman de chevalerie médiéval.
- Sancho donne les coups de nuit et contre les arbres ; mais il doit sûrement se plaindre à voix haute pour donner l'impression qu’il souffre.
- Le retour est doublement douloureux, puis qu'ils sont écrasés et par un troupeau de cochons.
- Cette fin voulue par l'auteur pour insister sur le côté ridicule de l'épopée de Don Quichotte, attriste le lecteur qui avait fini par s'attacher aux deux héros.
Légender ce montage des gravures de Gustave Doré, 1863
[modifier | modifier le wikicode]