Certification Linux LPI/Administrateur système débutant/Examen 101/Installation de Linux et gestion des packages/Conception de plan de partitionnement de disque dur

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Conception de plan de partitionnement de disque dur
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Chapitre no 1
Leçon : LPIC1 101 : Installation de Linux et gestion des packages
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Chap. suiv. :Installer un gestionnaire d'amorçage (boot manager)
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Conception de plan de partitionnement de disque dur[modifier | modifier le wikicode]

Objectif[modifier | modifier le wikicode]

Description: Les candidats devraient être capables de concevoir le plan de partitionnement des disques d’un système Linux. Cet objectif inclut l'allocation de systèmes de fichiers ou d'espaces de swap en partitions ou disques, et l'adaptation de ce plan aux besoins auxquels le système devra répondre. Cela inclut également de placer /boot sur une partition compatible avec les contraintes du BIOS pour pouvoir démarrer.

Fichiers clés, termes et utilitaires:

/ (système de fichiers racine)
/var (système de fichiers)
/home (système de fichiers)
espace de swap
points de montage
partitions
cylindre 1024

Partitions[modifier | modifier le wikicode]

Lorsque l’on fait une installation, il est nécessaire de créer au minimum deux partitions :

  • / (système de fichiers racine): partition contenant la distribution Linux.
  • Espace de swap : partition permettant au noyau de faire tourner plus de processus que la RAM seule ne pourrait en supporter.

Si plusieurs disques sont disponibles, il est de bon ton de prévoir également des partitions séparées pour les répertoires /usr et /home. Chaque partition contiendra un type de système de fichiers (éventuellement tous différents) et pourra être montée sur le système actif dans l'arbre global des fichiers. Pour afficher la liste des systèmes de fichiers actifs, utilisez la commande mount.

$ mount
dev/hda3 on / type reiserfs (rw)
proc on /proc type proc (rw)
devpts on /dev/pts type devpts (rw)
/dev/hda1 on /boot type ext2 (rw)
shmfs on /dev/shm type shm (rw)
usbdevfs on /proc/bus/usb type usbdevfs (rw)

La partition de swap n'a pas besoin d’un système de fichiers. Le noyau pourra y accéder en mode brut (raw mode). Cela permet d’éviter les surcoûts dus aux appels systèmes nécessaires à l’utilisation d’un système de fichiers.

Problèmes relatifs à la vitesse des disques[modifier | modifier le wikicode]

Avant de décider votre plan de partitionnement, vous devez connaitre exactement les types d’applications qui tourneront sur votre système.

  • Serveur de mails
  • Serveur Web
  • Applications graphiques s'appuyant sur X-Window
  • et plus encore

Si votre système possède plusieurs disques, utilisez le plus rapide pour conserver la majorité de vos données.

  • / Contient la plupart des utilitaires systèmes qui ne sont pas souvent utilisés. Ils peuvent donc être envoyés sur le disque le plus lent.
  • /var/log contient beaucoup d'informations de log. Cette partition est mieux sur un disque rapide.
  • /usr est typiquement une partition séparée. Néanmoins, la prévision d’utiliser de nombreux clients démarrant de nombreuses applications graphiques pousse souvent à mettre cette partition sur un disque rapide.

Exemple d’applications systèmes:

Pour distribuer les e-mails, Sendmail écrits dans deux queues de mail, généralement /var/spool/mqueue et /var/spool/mail ainsi qu’à d'autres endroits. Apache utilise différents fichiers, deux fichiers de logs pour enregistrer et accéder aux pages actuelles. Apache passe un temps non négligeable à écrire dans ces fichiers de logs.

Mémoire virtuelle[modifier | modifier le wikicode]

Les informations sur la partition de swap peuvent être obtenues par la commande swapon

swapon -s # montre la partition active.

Pour obtenir des informations sur l’utilisation de la mémoire virtuelle, utilisez la commande vmstat.

$ vmstat -n 1
  procs                      memory    swap          io     system         cpu
r  b  w   swpd   free   buff  cache  si  so    bi    bo   in    cs  us  sy  id
5  0  1    184   3228  37684  92828   0   0    37    19  124   228   3   0  97
1  0  0    184   3476  37684  92596   0   0     0     0  102   368   0   0 100
2  0  0    184   3476  37684  92596   0   0     0     0  101   328   0   0 100
R:processes waiting for run time. 
b: processes in uninterruptable sleep. 
w: processes swapped out.
swpd: virtual memory used (kB). 
free: Idle memory (kB). 
buff: Memory used as buffers (kB).
si: Memory swapped in from disk (kB/s). 
so: Memory swapped to disk (kB/s).
bi: Blocks sent to a block device (blocks/s). 
bo: Blocks received from a block device (blocks/s).
in: The number of interrupts per second. 
cs: The number of context switches per second.
us: user time, 
sy: system time, 
id: idle time.

Exercices[modifier | modifier le wikicode]

  1. Ouvrez deux terminaux. Dans l'un, affichez périodiquement l’utilisation de la mémoire virtuelle. Dans l'autre, désactivez la mémoire virtuelle, puis réactivez-la. Observez les changements dans le premier terminal.
  2. Quel est le plan de partionnement de votre système et combien de disques avez vous ?
  3. Quelle est la taille de votre espace de swap ?