Anthropologie du cybercrime/Les arnaques en ligne
Introduction
[modifier | modifier le wikicode]Qui n'a jamais reçu un jour un mail, un message sur les réseaux ou l'appel téléphonique d'un inconnu, ou encore été confronté à une fausse annonce mise en ligne pour vendre un service ou un bien à un prix anormalement bas. Offre d'emploi, histoire d'amour, les demandes et approches d'inconnus malveillants sont variées et finissent souvent par une demande d'argent, ou d'informations confidentielles dans le but de vous escroquer.
La conversation peut commencer par une simulation d'erreur de numéro avec un premier message pouvant ressembler à : « Suis-je bien en communication avec ... », juste dans le but de rendre l'intrusion plus naturelle. Les choses évoluent ensuite souvent de manière subtile. Dans un premier temps, la personne inconnue installe une relation de confiance sur une durée qui peut être longue. Une fois cette confiance établie, elle vous propose ensuite de l'aider, ou de vous aider, à trouver un travail ou gagner de l'argent par exemple. Mais dans tous les cas, ce sera pour en tirer un profit personnel. Et plus la relation de confiance est forte, mieux le piège va fonctionner.
Certaines arnaques peuvent se baser sur une usurpation d'identité. Au départ du piratage d'un compte de messagerie d'un de vos proches par exemple. Avec les moyens techniques actuels, les choses peuvent aller très loin, jusqu'à modifier les apparences physiques dans des messages vidéos. Certaines victimes pensant se rendre chez un médecin ou un chirurgien, les conséquences de faux actes médicaux peuvent s'avérer graves. Les moyens mis en place par les arnaqueurs sont de plus en plus sophistiqués pour fabriquer de faux profils difficilement détectables avec la création de faux papiers d'identité, de faux diplômes, etc.
Les reportages comprenant des témoignages de victimes d'arnaques ne manquent pas et aident à mieux comprendre comment les choses sont mises en place. On y découvre également des personnes qui se battent pour démonter les arnaques et qui se lancent dans des combats désespérés pour retrouver leurs droits. Plus rarement, ces reportages dévoilent aussi certains profils d'arnaqueurs. On y découvre parfois l'existence de personnalités connues dans le domaine des réseaux où les personnes qui arnaquent peuvent être elles-mêmes les victimes d'organisations criminelles qui les tiennent sous contrat, les prennent en otage, voire en esclavage[1].
Qu'est-ce qu'une escroquerie en ligne ?
[modifier | modifier le wikicode]En langage juridique, on parle d'escroquerie en ligne pour désigner ce que d'autres nommeront une arnaque. L'escroquerie en ligne est considérée comme un crime qui profite du réseau Internet et de l'espace web dans son mode opératoire. Et si on ne parle pas de vol au sens propre du terme, c'est tout simplement parce que des informations ou de l'argent sont donnés volontairement par la victime.
Voici ce que le site belgium.be[2] nous donne comme définition :
La fraude informatique est la variante en ligne de l'escroquerie au sens classique du terme : soutirer, au moyen de belles paroles et de propositions, des biens ou des fonds à des personnes qui ne se doutent de rien. Quand cela se passe par internet, il s'agit également d'escroquerie
Afin de punir une escroquerie en ligne ou une tentative d’escroquerie, il est possible d'utiliser l'article 456 du code pénal belge[3] qui stipule ceci :
Quiconque, dans le but de s'approprier une chose appartenant à autrui, se sera fait remettre ou délivrer des fonds, meubles, obligations, quittances, décharges, soit en faisant usage de faux noms ou de fausses qualités, soit en employant des manœuvres frauduleuses pour persuader l'existence de fausses entreprises, d'un pouvoir ou d'un crédit imaginaire, pour faire naître l'espérance ou la crainte d'un succès, d'un accident ou de tout autre événement chimérique, ou pour abuser autrement de la confiance ou de la crédulité, sera puni d'un emprisonnement d'un mois à cinq ans et d'une amende de vingt-six [euros] à trois mille [euros].
Et comme il est précisé sur le site de la police fédérale belge[4] :
L'Internet offre la possibilité d'atteindre un grand nombre de victimes potentielles, à court terme et à très faible coût. Aussi, si quelqu'un fait usage des moyens de communication modernes (Internet) pour se procurer un « avantage patrimonial » illégal, l'article 496 du code pénal reste d'application.
Les méthodes utilisées pour arnaquer en ligne
[modifier | modifier le wikicode]Les méthodes utilisées pour arnaquer en ligne sont multiples mais la plus populaire est celle du hameçonnage qui est aussi connu sous son nom anglais de phishing.
Cette technique de l'hameçonnage est simplement le fait de se faire passer pour une personne de confiance afin de récupérer les informations personnelles de la victime. Cela peut aller jusqu'à la création d'un faux site web dans le but de rendre crédible l'arnaque et de pousser la victime à encoder ses informations. Mais cette technique ne se passe pas uniquement via le lien de site erroné mais aussi par des autres moyens de communication comme les mails, les réseaux sociaux ou encore les SMS.
Voici le témoignage trouvé d'une victime qui a subi la technique de l'hameçonnage :
Cela s’est passé au début du confinement, le dimanche 22 mars vers midi. J’étais occupée à faire plusieurs choses : préparer à manger, dresser la table, je devais aider mon fils, etc. Juste à ce moment-là, j’ai reçu un SMS d’un numéro de téléphone inconnu. Le message indiquait que ma carte bancaire venait d’être utilisée pour se connecter à l’application de ma banque. S’il ne s’agissait pas de moi, je devais vérifier la connexion frauduleuse via un lien qui se trouvait dans le SMS. Ce n’est qu’après coup que je me suis rendu compte que toutes sortes de choses ne concordaient pas : j’avais ma carte à portée de main, ma banque ne me prévenait jamais de la sorte et le nom de domaine du lien était suspect. Mais sur le moment même, j’ai cliqué sur le lien et je suis tombée sur une reconstitution du site de ma banque où je me suis connectée avec mon lecteur de carte. Un message d’erreur s’est alors affiché, j’ai reçu un nouveau SMS et j’ai une nouvelle fois tenté de me connecter.[5]
La technique de l'hameçonnage via les SMS se nomme le SMiShing. :
Le smishing (parfois typographié SMiShing), aussi appelé SMS phishing ou hameçonnage par SMS, est une méthode d'arnaque semblable à l'hameçonnage par courrier électronique (phishing) qui s'opère via le service de messagerie de téléphonie mobile SMS. Les SMS sont envoyés aux détenteurs de smartphones dans le but de leur dérober des données personnelles ou bancaires.
Tout comme la technique du SMS celui de l'e-mail se nomme le spoofing via une usurpation d'adresse IP. Celle-ci peut-être celle d'une entreprise ou encore celle d'une connaissance. L'arnaqueur invite donc la victime à cliquer sur un lien ou à donner ses informations. Via le mail, le criminel peut aussi transmettre un lien URL. On nomme alors cette technique le phishing URL[6].
Le site de dns Belgium[7] regroupe au total 12 techniques de phishing qui sont les plus courantes dont celles déjà évoquées ci-dessus. Les autres étant : le phishing ou hameçonnage par moteur de recherche, application de smartphone, factures, documents partagés, fenêtre pop-up, business Email, ainsi que le catfishing, ou encore l'arnaque du « Prince Nigérien » plus connus sous le nom de fraude 4-1-9.
Ainsi, l'une des conséquences de l'hameçonnage est de permettre au criminel d'usurper votre identité, bien que cela peu se faire aussi par un piratage informatique. L'usurpation d'identité étant le fait de créer un faux profil de vous sur base de vos données personnelles.[8]
Les victimes
[modifier | modifier le wikicode]Qui sont les victimes des arnaques en ligne ?
Les statistiques de 2017-2018 de la police belge[9] montrent que le nombre de victimes ne fait qu'augmenter depuis 2008. En 2018, 52 628 crimes comptaient au moins un élément en ligne. Un nombre qui bien sûr ne tient pas compte des victimes qui ne portent pas plainte alors que toutes les escroqueries ne sont pas dénoncées. En 2021, on estime qu'un tiers de la population belge a été confronté à une escroquerie en ligne, alors que 40 % de celle-ci avait déjà cliqué sur un faux site web, même si peu de Belges au final ont signalé être victimes de l'hameçonnage.[10]
Les causes sont variées, mais la raison principale est le fait qu'internet est de plus en plus présent et accessible dans nos vies. Les escroqueries en ligne ont de nombreux avantages pour les arnaqueurs dont la facilité de pouvoir camoufler leurs traces[11].
Tout le monde peut devenir une victime potentielle des escroqueries en ligne, peu importe notre âge ou encore notre profil comme nous le montrent les nombreux témoignages. De plus, et comme le souligne Margaux Glamocic sur RTL Info[12] : « Grâce aux informations générales récoltées, les fraudeurs peuvent également adapter leur contenu à leurs potentielles futures victimes. »
Certains témoignages comme celui repris ci-dessous, prouvent que les arnaques en lignes peuvent également être des fausses annonces qui usurpent l'identité d'un garage par exemple, dans le but d'atteindre plusieurs victimes au départ d'une même fraude :
Le garagiste m’a dit qu’on avait copié leurs bons de commande, leur numéro de TVA, leur logo, tout. Il me précise que je ne suis pas la seule à avoir été bernée. On a porté plainte collectivement en octobre 2024.[13]
En 2022 et selon la RTBF[14], les jeunes étaient les plus touchés par les arnaques en ligne, avec une tranche d'âge allant de 18 à 34 ans. Ceux-ci se méfieraient moins des mails et des SMS frauduleux qui, le plus souvent, contiennent un lien menant à l'arnaque. Concernant les séniors en 2024, ils seraient aussi un public plus facile à atteindre par les arnaqueurs[15]. Les conséquences pour les victimes sont variées. L'une des conséquences des arnaques en ligne est la perte d'un gros montant d'argent[16]. Avec comme autre conséquence, celle de faire l'objet de moquerie sur les réseaux sociaux. Ce qui est en partie lié au fait qu'on médiatise les arnaques en ligne via des plateaux TV ou encore via des documentaires sur la plateforme Netflix par exemple.
J'ai reçu beaucoup de haine, beaucoup de messages très méchants qui allaient à l'encontre de ma mère et forcément, ça me met au plus mal, confie la jeune femme de 22 ans.[17]
Les arnaqueurs
[modifier | modifier le wikicode]Les arnaqueurs peuvent oppérer seuls, en réseaux ou encore dans de réelles entreprises pour l'obtention d'un salaire attirant ou même parfois dans des conditions d'esclavage.
Le site Trustpair[18] relève six types de profils des fraudeurs :
- Les arnaqueurs naturels, souvent connus des policiers et qui sont généralement des hommes qui pensent que les victimes méritent leur sort.
- Les complices, souvent moins expérimentés, qui s'occupent principalement des tâches administratives.
- Les évolutifs, sans antécédent, qui débutent sous la pression ou après avoir découvert un faille.
- Les opportunistes qui profitent des opportunités des systèmes afin d'arnaquer les gens, sans prendre de gros risques.
- Les fraudeurs reptiliens, qui sont des tricheurs qui touchent fréquemment les entreprises en se faisant passer pour des fournisseurs. Généralement, ils se font de l'argent en proposant des services à des prix plus ou moins élevés.
- Les fraudeurs usurpateurs, qui créent des faux profils en utilisant les données des victimes dont ils usurpent le profil.
Selon l'émission Envoyé spécial, il existe de nombreux groupes aisément accessibles par Telegram, dans lesquels se partagent les données des victimes via des messages codés. Basé sur l'argent avec des montants variables les membres peuvent avoir des rôles attribués : les spammeurs qui s'occupent d'envoyer les messages pour voler les coordonnées des victimes ; les alloteurs, qui appellent afin de récupérer l'argent des victimes : les ouvreurs qui retirent l'argent en liquide et qui le redistribuent[19].
Les arnaques amoureuses
[modifier | modifier le wikicode]Les arnaques amoureuses aussi appelées escroquerie sentimentale, sont des fraudes dans lesquelles les victimes tombent amoureuses d'un arnaqueur dont le but est de soutirer de l'argent à celles-ci. Bien souvent, ils utilisent de faux profils et sont parfois plusieurs sur le coup.
Dans un documentaire de la Radio Télévision Suisse[20], un homme âgé de 60 ans explique comment il est devenu une victime d'une escroquerie amoureuse. Il se sentait seul et il avait besoin de rencontrer quelqu'un, il décide alors de se créer un compte sur une application de rencontre. Il rencontre alors Andréa, une jeune femme qui vit en France. Elle envoie de nombreuses photos d'elle et de son quotidien afin de rendre son profil crédible, des photos qui en réalité viennent de profils d'autres femmes. Ce qui représente en soi une usurpation d'identité.
Pour parvenir à ses fins, le faux profil d'Andréa fait croire qu'elle part en voyage humanitaire et que sa tante tombe malade plus ou moins au même moment. Elle vit avec celle-ci et doit alors rentrer d'urgence pour sa tante mais elle n'a pas les moyens de payer. Ce qui représente la première demande d'argent de l'arnaqueur. Par la suite, sa tante décède et Andréa explique qu'elle va pouvoir le rembourser avec son héritage. Mais les demandes d'argent continuent et la victime verse les sommes jusqu'à épuisement de ce qu'il possède. Il va jusqu'à envoyer des vidéos de ses actes sexuels. Et par la suite, il reçoit un mail réclamant une rançon afin de ne pas diffuser sa vidéo.
Dans ce même documentaire, Samuel Bendahan, un spécialiste du comportement, explique que tout le monde pourrait devenir une victime. Il n'y a pas réellement de profil type. Selon lui, cela dépend plus des situations dans lesquelles se trouve la victime à un moment de sa vie. Et toujours selon lui, même si les victimes finissent par se rendre compte de la supercherie, elles continuent parce que cela leur permet d'entretenir une relation peu importe que ce soit une fausse personne.
De nombreuses arnaques amoureuses trouvent leur source dans des pays d'Afrique comme par exemple en Côte d'Ivoire. On les nomme des brouteurs. En Côte d'Ivoire, des brouteurs expliquent qu'il s'agit d'un moyen facile de gagner de l'argent alors que pour trouver un emploi c'est très compliqué. Ils ne parlent pas d'arnaque, bien qu'ils aient conscience que ce qu'ils font est mal. Les brouteurs jouent sur plusieurs tableaux, ils ont plusieurs victimes et différentes techniques pour paraître crédibles. Les conséquences pour les victimes sont désastreuses financièrement et sentimentalement parlant.
Conclusion
[modifier | modifier le wikicode]Une arnaque en ligne est nommée juridiquement une escroquerie en ligne. Celle-ci est punissable par la loi puisqu'elle est considérée comme un crime. Elle se différencie du vol étant donné que les victimes donnent volontairement leurs informations, souvent sous l'effet d'une manipulation créée par l'arnaqueur qui fait croire à une relation de confiance.
De plus, Les arnaques en ligne sont un phénomène qui touche de nombreux profils. Comme tout profil, je pourrais moi aussi devenir victime d'une escroquerie en ligne. En effet, comme expliqué dans mon chapitre, c'est plus une question de situation et d'un moment de faiblesse dans la vie d’un individu qui fait qu'il devient une cible plus facile pour les arnaqueurs. Tout le monde peut donc devenir une victime potentielle pour les escrocs.
C'est un phénomène qui évolue constamment en utilisant des méthodes variées même si la plus répandue est celle de l'hameçonnage. Cette technique se base sur la création d'un faux profil, d'un faux site ou autre, afin de paraitre crédible et de soutirer des informations personnelles ou encore de l'argent à la victime.
Pour convaincre leurs victimes potentielles, ils peuvent jouer sur différents tableaux relationnels en créant des pseudo-relations de confiance avec celles-ci. Ils peuvent aussi jouer avec les valeurs des victimes. Ils demandent de l'argent ou encore ils invitent les victimes à mettre de l'argent sur des sites en ligne, sans compter les chirurgies esthétiques réalisées par des non-professionnels[21].
Il existe différents profils d'arnaqueurs. Il est important de comprendre les motivations des escrocs. Parfois, l'arnaqueur n'a tout simplement pas réellement le choix que de tenter d'arnaquer des victimes. Dans certains pays, l'arnaque en ligne est une solution qui permet de mieux vivre. Elle devient donc une stratégie et une réponse pour l'escroc.
L'anthropologue James C.Scott dans son ouvrage " Weapons of the Weak" peut apporter une réponse sur la compréhension des motivations des arnaqueurs en ligne. Son ouvrage se base sur une étude ethnographique d'un village en Malaisie. L'auteur y observe des relations de pouvoirs fortes entre les riches et les pauvres. Dans celui-ci, James C.Scott nous décrit entre autres les stratégies misent en place par des familles marginalisées afin de survivre face à l'ordre dominant. Elles se retrouvent donc obligées de commettre des fraudres, des ruses ou encore de dissimuler certaines vérités.
Tout comme dans le cas de certaines arnaques en ligne, les villageois effectuent des délits punissables par la loi pour mieux s'en sortir. Je peux donc faire un lien direct avec les arnaqueurs qui utilisent le moyen des arnaques en ligne pour mieux vivre ou encore survivre dans leurs pays. Tout comme les "brouteurs" qui ne se qualifient pas de criminels[20], pour les villageois c'est acceptable et ils justifient ce qu'ils font puisque leurs pratiques découlent de l'ordre social.[22]
Mots clefs
[modifier | modifier le wikicode]arnaque- escroquerie-fraude-anthropologie-crime- hameçonnage- brouteurs- usurpation d'identité-arnaque amoureuse- réseaux sociaux
Notes et références
[modifier | modifier le wikicode]- ↑ « "Complément d’enquête". Arnaques à la chaîne : les esclaves du clic », sur Franceinfo, (consulté le 19 mars 2025)
- ↑ « Fraude informatique | Belgium.be », sur www.belgium.be (consulté le 28 mars 2025)
- ↑ « Article 496 du Code pénal : Actualités du droit belge », sur www.actualitesdroitbelge.be (consulté le 28 mars 2025)
- ↑ « Fraude Internet | Police Fédérale », sur www.police.be, (consulté le 28 mars 2025)
- ↑ « Témoignage victime de phishing », sur Protégez-vous en ligne! (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ « 12 méthodes de phishing ou le hameçonnage », sur www.dnsbelgium.be (consulté le 2 avril 2025)
- ↑ « 12 méthodes de phishing ou le hameçonnage », sur www.dnsbelgium.be (consulté le 2 avril 2025)
- ↑ https://www.police.be/5998/fr/actualites/fraude-internet
- ↑ https://www.police.be/5401/sites/5401/files/attachments/8eee151ce73f4f5eaac0c408de05d67c.pdf
- ↑ https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/general/plus-de-40-des-belges-ont-ete-victimes-de-phishing-l-an-dernier/10437599.html
- ↑ https://www.police.be/5401/sites/5401/files/attachments/8eee151ce73f4f5eaac0c408de05d67c.pdf
- ↑ Margaux Glamocic, « "On va devoir rembourser jusqu’à la fin de notre vie": victime d’une arnaque en ligne, Michael se fait voler 200.000 euros », sur RTL Info, (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ « Société. Victimes d’arnaques en ligne, des Alsaciens livrent leur témoignage », sur www.lalsace.fr, (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ « Les jeunes sont plus susceptibles que leurs aînés de se faire arnaquer en ligne - RTBF Actus », sur RTBF (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ Laurene Renaud, « Arnaques en ligne : pourquoi les seniors sont les plus visés et comment s’en protéger », sur Journal des seniors, (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ Modèle:Fr-FR « Vidéo. « J’ai perdu 400 000 euros » : deux Français racontent une vertigineuse escroquerie aux faux placements », Le Monde.fr [texte intégral (page consultée le 2025-04-16)]
- ↑ « Arnaque au faux Brad Pitt: la fille d'Anne estime que sa mère "ne mérite pas toute cette haine" », sur BFMTV, (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ trustpair_2438, « Top 6 des profils de fraudeurs qui menacent vos DAF », sur Trustpair, (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ Envoyé Spécial, « Comment on a infiltré un réseau d’arnaqueurs », (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ 20,0 et 20,1 RTS - Radio Télévision Suisse, « Arnacoeurs, les escrocs de l’amour en ligne | RTS », (consulté le 20 avril 2025)
- ↑ Tataki, « La médecine esthétique a été un cauchemar pour elle ! - Yadebat », (consulté le 16 avril 2025)
- ↑ Sarah Mailleux Sant’Ana, « James C. Scott, Weapons of the weak. Everyday Forms of Peasant Resistance », Variations. Revue internationale de théorie critique, no 9/10, 2007-06-01, p. 153–156 (ISSN 1968-3960) [texte intégral lien DOI (pages consultées le 2025-05-08)]
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